-Vous commencez à me saouler avec vos histoires lieutenant Harson. Deux fois que je vous laisse votre chance et deux fois que vous la loupez!!! Quel beau travail!! Si on continue comme cela, l'empire prendra Ilum sans aucun souci!!

Voilà les mots qui accueillirent le lieutenant Saedlis qui arrivait justement dans le bureau du commandant des armées basés à Ilum. La planète vivait à un rythme plutôt calme ces temps-ci et cela avait permis au lieutenant de se reposer après la mission sur Bespin. Alexandre détailla des yeux l'homme qui faisait face au commandant. Un peu plus grand que Œil de faucon, moins large, les cheveux rasés, et en tenue de combat, ils semblaient prêts à tirer sur tout ce qui bougeait. Le commandant en face de lui, un peu plus rond au niveau du ventre, et habillé d'un bel uniforme, la moustache soigné et le regard perçant sous ses épais sourcils ne lâchait plus l'homme assis. Les deux mains posés sur le bureau, à plat, le commandant finit par souffler et renvoya le lieutenant que Saedlis laissa passer. Le commandant s'assit et invita le nouveau-venu à faire de même. Alexandre demanda ce qui s'était passé, mais le commandant ne répondit rien. Finalement le commandant ouvrit la bouche:

-Bien, Lieutenant Saedlis, comme d'habitude, je ne vous ai pas fait appeler pour rien. Vous avez souvent combattu en-dehors des secteurs républicains avec votre unité. Thyferra, Coruscant, Bespin, et d'autres. Bref, à présent, je vous désigne un endroit tout à fait différent, les régions d'expansion, et plus exactement Cyrillia. Des informations plus qu'inquiétantes nous sont parvenus, l'Empire fabriquerait un nouveau type de droïde de combat. Vous savez ce que cela veux dire. L'anéantissement si vous ne réussissez pas à détruire cet arme. Vous partez au plus vite, soit ce soir avec un petit commando, bon courage.

Le lieutenant se mit au garde à vous et sortit sans faire de bruit. Le commandant était énervé alors autant ne pas le rendre plus désagréable pour ce soir. Alexandre parcourut les couloirs du complexe militaire et finit par trouver tous les renseignements nécessaire sur le commando avec lequel il partait, des soldats d'élites, entraînés à la dur et qui ne faisait pas de quartier la plupart du temps, des hommes qui semaient morts et destruction. Le lieutenant revêtit son armure complète, prit son fusil blaster, ses munitions, sans oublier sa ceinture et ses deux pistolets blasters. Il n'oublia pas son casque non plus qui lui serait plus qu'utile. Œil de faucon retrouva rapidement son unité à côté du vaisseau qui les emmènerait à Cyrillia. Les pilotes avaient fait le tour du vaisseau, il était paré au décollage, aucune anomalie détecté, tout en état de marche, on pouvait partir tranquille. Alexandre fit le point avec son unité et se choisit un second, celui qui semblait avoir le respect de tous, un soldat du nom de Tharos. Petit, il avait l'air vif et adroit, un bon soldat d'après les commentaires. Tout ce qu'il fallait à Alexandre. L'unité embarqua, les réacteurs se mirent en marche, et le vaisseau s'arracha du sol. Le pilote leur conseilla de se reposer, ils avaient un peu de temps avant Cyrilla.



Le vaisseau rafla le sol, il ne se poserait pas, le but étant de laisser l'unité faire son travail et pour cela, le vaisseau ne devrait pas se faire repéré. La quinzaine d'hommes débarqua avec le lieutenant en position de combat sur le sol de la planète. En face, dans la nuit, on pouvait néanmoins distinguer un grand et large bâtiment, la cible du commando, le complexe Droïde. Il allait falloir faire vite. Les hommes suivirent Alexandre qui avançait, mais en courant, son fusil dans les mains et paré à faire feu. Lorsque l'unité se rapprocha du complexe le lieutenant avança genoux fléchis par petits pas, l'arme pointé vers le complexe. Rien n'en sortit. Les impériaux avait du baisser la garde. L'un des hommes du lieutenant s’approcha de la porte et trafiqua le tout pour l'ouvrir. L'unité rentra et on prit soin de refermer la porte correctement. Les couloirs étaient noirs, rien ne semblaient y vivre, mais tout pouvait surgir d'un instant à l'autre. Les hommes avancèrent. Alexandre commença à s'habituer à cette obscurité et fit arrêter son unité au coude du couloir. Il entendait des voix.

Deux impériaux sortirent d'une salle et se dirigèrent vers le sens opposé de l'unité pour enfin disparaître de leur vue. A ce moment, Alexandre envoya des hommes qui feraient sentinelles au deux bouts du couloir tandis qu'il pénétrait dans la salle dont venait de sortir les deux hommes. Un vaste bureau, de nombreux outils informatiques, technique, pas d'arme. Le lieutenant s’approcha et regarda les multiples papiers, pour certains, signés de l'empire. Des signes d'un quelconque Droïde en fabrication ? Aucun. Œil de faucon leva les yeux et aperçut alors une vitrine d'où il pouvait voir ce qui semblait être un immense atelier de fabrication. Le lieutenant s'approcha de la vitrine et ne distingua rien qui sembler vivant en bas. Il fit évacuer la salle à son unité et se dirigea vers l'escalier qui les mènerait dans l'immense atelier. Pour le coup, le lieutenant n'avait aucun plan, mais il en trouverait un le moment venu. Soudain, des bruits de pas. Le lieutenant resta silencieux, et silencieusement, suivi de Thomas, il s'approcha et deux soldats surgirent. Le lieutenant en attrapa un qu'il étouffa sans un bruit, Thomas l’égorgea, mais sans un bruit aussi. L’escalier était là, enfin. Le lieutenant rappela tout le commando et déclara :

-On descend trois par trois. Un groupe après l'autre, je descends avec le dernier, Thomas avec le premier.

Silencieusement, le premier groupe descendit et se posta au bas de l'escalier avant de se cacher derrière une grande machine. Ils firent signe et le deuxième groupe les rejoignit. Sous les pas des hommes, même l'escalier de métal semblait n’emmètre aucun bruit. Alexandre aimait travailler avec des professionnels dans ce genre de mission, et il n'était pas déçu. Enfin, le quatrième groupe acheva sa descente et fit signe au dernier groupe. Le lieutenant prit la tête, son fusil bien en main, marchant le plus silencieusement possible. Pour le moment, le petit groupe ne devrait pas se faire repérer, ensuite, une fois l'arme mystérieuse neutralisé, alors oui, ils pourraient faire un peu plus de bruit. Si tout se passait bien, le commando remontait par le toit et le vaisseau venait les chercher après avoir reçu l'autorisation d'Alexandre. Ce-dernier rejoignit son unité, s'assura que tout le monde était là et que les hommes charger de déplacer et de cacher les corps avaient fait leur boulots. La réponse fut positive, les corps d’impériaux ne seraient retrouvés que si on les cherchaient et encore. Cette réponse plut au lieutenant.

Il donna le top de la progression et ils se divisèrent en trois groupes de cinq pour voir et trouver un indice quelconque. Alexandre passa entre des rangés d'outils, de machines, tous aussi effrayant les uns que les autres. L'unité progressait à pas feutrés entre les établis, les machines et tout l’attirail nécessaire pour la fabrication des droïdes ? Les groupes avançaient calmement, et pour le moment, rien n'y personne ne semblaient les remarquer. En regardant la vitrine qui dominait l'atelier, Alexandre n'y aperçut personne. Cela le rassura et il reprit la progression. L'arme au poing, chacun était prêt à tirer et anéantir un éventuel ennemi mais rien ne vint. Le commando se rassembla derrière un imposant pilier et les trois meneurs expliquèrent ce qu'ils avaient vus. Rien de trop intéressant, le lieutenant proposa de continuer. Avant même que l'un des hommes du commando esquisse un geste un bruit de métal vint briser le silence. Le bruit d'un métal qui racle sur le sol parce qu'on s'y est cogné le pied, ou alors...Qu'on est le pied, soit un Droïde. L'unité s'immobilisa et les hommes restèrent silencieux. Dans l'obscurité, dans le silence le plus totale, tout pouvait tomber sur le commando, ou sur celui qui osait le déranger...