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Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis]

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Trent Ust
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Trent Ust
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MessageSujet: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeVen 14 Fév - 11:30

Un autre grincement vrilla les tympans de Trent, suivit d’un choc sourd assez caractéristique. Un gigantesque piston venait de s’abaisser une nouvelle fois, et plusieurs panaches de vapeur sous pression s’échappèrent des conduites aux alentours. La station 07/8 était une installation gazière de moyenne taille stationnée dans l’atmosphère de Bespin, assez loin de la fameuse Cité des nuages.
Construite sur le même modèle que les autres installations qui parsemaient ce monde, la station 07/8 extrayait chaque jour d’importantes quantités de gaz Tibanna, qui quittaient ensuite la planète sous forme liquéfiée, et rejoignais des raffineries un peu partout dans la galaxie, et notamment en direction de l’Empire. La particularité de cette station était qu’elle n’était pas entièrement automatisée, et que ses systèmes de défenses n’étaient pas tous jeunes.

C’est pourquoi un peloton de la 201ème compagnie de stormtroopers, stationnée sur Bespin, avait été détaché pour assurer la sécurité et une partie de la rénovation de l’infrastructure. Tandis qu’il arpentait les coursives près d’un point capteur principal, Trent ne pouvait s’empêcher de trouver ça un peu gros.
Détacher tout un peloton de combattants expérimentés pour une simple de tâche de restructuration, c’était assez superflu, c’est pourquoi le lieutenant suspectait que la station cachait quelque chose d’autre, et sûrement bien plus important que du gaz pur. Mais en bon soldat qu’il était, il obéissait aux ordres et savourait enfin une mission un peu plus consistante que leurs sempiternelles patrouilles dans la Cité des nuages.


Il y eut de nouveau un grincement, et Trent accéléra le pas pour retourner au petit poste de commandement qu’il avait installé près d’un des contrôles de sécurité de la station. Il récupéra son casque, déposé sur une caisse de munition et consulta une tablette de donnée. L’opérateur présent vint lui transmettre les rapports des dernières patrouilles.

- Bien, tout se déroule tranquillement. Du nouveau sur le système de sécurité ?

- Oui, les ingénieurs fournit par le 54ème mécanisé ont installé les deux relais de contrôle. Le premier est près du dock Est et le second est au niveau de la salle de repos, à l’intérieur du complexe. Comme ça, si l’un est détruit, le système ne sera pas complètement en rade.

- Et pour les armements ?

- C’est plus compliqué. Il y avait encore des tourelles PCA sur deux bons tiers du périmètre défensif. Et celles équipés de laser datent en grande partie de la Guerre des Clones. Les ingénieurs ont équipé le périmètre du dock Est avec des canons de DF.9, et plusieurs autres avec des doubles canons BB-23. Mais ça reste assez limite.

- Cette station est vraiment un tas de ruine. Incroyable qu’elle fonctionne encore.

Trent secoua la tête et s’approcha de plusieurs écrans, répertoriant les positions des soldats et des escouades. 38 soldats, sans compter les ingénieurs du 54ème régiment mécanisé dont les positions s’affichaient à l’écran. L’impérial sortit de la petite salle, et observa l’environnement industriel, les 4 grandes pompes, dont le bruit de l’activité parvenait largement atténué dans le casque du lieutenant.
Il régla quelques affichages de son ATH et s’avança vers la position de sécurité de la plateforme d’atterrissage principale. D’ici quelques heures un autre transport devait venir, fournir la station en matériel et relever la petite équipe d’ouvriers présents sur le site. Le seul grand moment important de la journée, bercée par l’activité industrielle et les travaux de restructuration.

Trent se positionna près d’une rambarde et contempla les massifs nuages de Bespin. La beauté lui coupa le souffle, comme si il n’avait jamais remarqué l’environnement autour de lui. Ici sur cette station à des heures de toute civilisation, il lui semblait qu’il redécouvrait toute une planète. Son esprit s’égara dans ses pensées tandis qu’il observait le paysage, il se souvint de ses engagements sur Teth et sur Endor, la 201ème et son père mort au combat. Le stormtrooper tapota son plastron et vérifia son arme, au moins ici il ne manquerait pas de cartouches de gaz pour ses munitions.
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Alexandre Saedlis
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Alexandre Saedlis
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MessageSujet: Re: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeVen 14 Fév - 22:47

Alexandre finissait l'entraînement de nouvelles recrues, fraîches, et prêtes au combat. Bien que la République ait été vaincu par l'empire sur plusieurs points, elle ne cessait d'améliorer tous ses secteurs, à commencer par celui de l'armée. Pour le moment, la situation entre impériaux et républicains n'étaient en faveur ni des uns, ni des autres, quand l'un sembler gagner, l'autre reprenait le dessus. Le lieutenant républicain jouer quand à lui sa promotion, si il voulait vraiment améliorer la cause de la république, il allait falloir qu'il accède au grade de commandant. Autant dire que rien n'était gagné, mais, encore quelques missions menés à bien, et il pourrait peut-être espérer cette promotion. Non content de son unité, le lieutenant intervenait aussi sur d'autres unités, telle que l'infanterie de base ou au contraire, des soldats d'élites. Alexandre laissa quartier libre à ses recrues et fila dans ses quartiers, se changea et partit faire un tour. La journée était belle sur Ilum, et la planète vivait à un rythme effréné afin de pouvoir repousser toutes attaques. Alors qu'il marchait tranquillement, il s'aperçut qu'un soldat courait vers lui. Il s'arrêta et le soldat lui annonça que le commandant en chef des forces basés sur Ilum désirait le voir. Alexandre obtempéra, mieux valait ne pas désobéir. Il arriva dans un grand bâtiment, où l'armée semblait plus présente que jamais, des tireurs, des tourelles, des hommes prêt à intervenir en cas de nécessité. Tous connaissaient le lieutenant, ils ne firent aucune difficulté pour le laisser passer, et il put accéder au bureau du commandant. Ce-dernier l'invita à s'assoir et Alexandre ne refusa pas la chaise. Le commandant termina de trier différents papiers et le regarda enfin, le détailla avant de commencer:

-Alexandre Saedlis du régiment des tireurs d'élites de la république. Enchanté de vous revoir.
-De même commandant.
-Bien, je ne vous ai pas fait venir pour rien ici, que savez-vous de Bespin?
-La cité des nuages se trouve sur cette planète, qui est d'ailleurs une grande fournisseuse de gaz Tibannia. Faune et flore remarquable, température plutôt bonne, du tourisme plus que de la guerre.
-Exact mon cher Saedlis, je vois que vous connaissez le monde qui nous entoure, en revanche, Bespin à d'autres avantages. Non contente de sa puissance économique, elle se permet, avec autorisation de l'empire, de glaner des informations plus qu'intéressantes. Des espions, elle en possédé, en l'occurrence, ce n'est pas la cité des nuages qui nous intéresse.
-Ah bon? Vous voulez mener une expédition scientifique dans le but d'étudier la faune et la flore?
-Vous n'avez pas perdu votre humour, mais non. Il se trouve que, comme vous l'avez dit, cette planète est belle productrice de gaz Tibanna. C'est là que vous entrez en jeu. Nous avons appris récemment que l'une de leurs stations possède des informations qui pourraient nous aider et des bases de données plus qu'intéressante. Cette station, au niveau de sa protection n'est pas toute jeune, et son équipement est vieux et lent. Nous voulons ces bases de donnés, mais un espion intelligent à besoin d'une couverture, vous et des centaines d'hommes.

Le lieutenant observa son général, pas de conquête, non, une attaque dans le simple but de récolter des informations. La mission semblait simple, toute rose à vrai dire, le lieutenant savait qu'il en était autrement, il y avait quelques chose qu'avait omis de dire le commandant. Alexandre savait que l'on envoyait pas une centaine d'hommes pour le plaisir de se balader dans une station, avec des protections faciles à détruire, non, il y avait un hic, à moins que l'on ne fasse que détruire les premiers systèmes de défenses pour mieux s'emparer de la planète ensuite. C'était astucieux, mais ce n'était certainement pas ça sinon on aurait vu plusieurs troupes se préparait au départ. Alexandre ouvrit donc la bouche:

-Il y à quelque chose qui me chiffonne, si les défenses sont quasiment nul, pourquoi une centaine d'hommes?

-Parce que très récemment, un régiment de stormtroopers y à élu domicile si vous voyez ce que je veux dire.
-humm, je vois, et sinon?
-Vous partez demain, vos troupes vous attendront, vous serez commandant pour cette mission, à vous d'opter pour la meilleur stratégie, l'espion vous rejoindra en pleine nature mais sur des coordonnés précises, tâchez d'être au bon endroit. Autre chose: Il y a du beau matériel, que vous en récupériez ne serez pas un mal mon ami.
-Bien mon commandant.
-Vous pouvez disposer.

Le lieutenant sortit dans un dernier salut pour aller préparer ses affaires. Arrivé dans ses appartements, il prépara tout son équipement, fusil blaster, deux pistolets blasters, sa kama, une bonne protection pour les jambes lorsque des éclats de grenade vous venez dessus. Son armure anti-blasters, et sa ceinture avec tout le cocktail habituel. Son casque évidemment. La journée toucherait bientôt à sa fin. Le lieutenant partirait Demain, en attendant, il allait voir de quelles troupes il disposerait...

L'air frais du matin vivifia les troupes qui débarquaient enfin. Après une petite croisière, les troupes étaient arrivés à destinations. Alexandre avait pris toutes les informations nécessaires concernant la rencontre avec l'espion, pas de code pour se repérer, on utiliserait seulement les noms de code. Œil de faucon pouvait compter sur trente tireurs d'élites, vingt hommes d'unités lourdes, et le reste en infanterie normal, mais fort entrainé. Une sorte de petit régiment d'élite dont les armures blanches resplendissaient tandis que fusait les ordres. Alexandre donna des ordres aux vaisseaux pour qu'ils soient camouflés et puissent être prêt à décoller à tout moment. 2quipés pour se défendre, ils seraient utiles si les troupes impériales venaient dans le coin, les tirs des vaisseaux les surprendraient plus que jamais. Alexandre avait pris tous les plans sur la station, il avait aussi pris des renseignements sur les troupes stationnés las-bas. Si l'on ne comptait pas le régiment des stormtroopers, le reste serait facile à éliminer. D'autant qu'ils n'étaient pas nombreux, autant dire que les forces étaient à peu prêt à égalité. Alexandre disposait de trois capitaines sous ses ordres, deux d'infanterie, et un pour l'unité lourde. le plan d'attaque n'avait pas encore était fait, mais Alexandre avait sa petite idée sur ça. Entouré d'une belle végétation, les impériaux seraient surpris. Une petite base en hauteur pour les unités lourdes et les tireurs d'élites et les républicain seraient en avantages. Les soldats s'assirent en attendant les ordres de l'état-Major qui lui attendait, l'espion et celui qui récolterait les informations nécessaire...Il se faisait attendre.
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Qodu Iolan
Commandant des Services de Renseignement Républicain
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MessageSujet: Re: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeSam 15 Fév - 1:27

    Quelques temps après la mission mouvementée de Coruscant, je fus de nouveau contacté par Pilgrim, ma supérieure directe. Il s’agissait cette fois-ci d’une action conjointe avec l’armée. L’état-major voulait effectuer un raid sur une vieille station d’extraction de gaz Tibanna sur Bespin. L’objectif était de piller du matériel et du gaz aux Impériaux, sans grande finesse : l’armée arrivait, ils se battaient, embarquaient tout et repartaient. Je m’étonnai d’abord d’un raid pareil, qui me paraissait un peu vain : à quoi bon aller dérober du vieux matériel ? L’atmosphère de Bespin ne manquait pas d’une flopée de station dont le pillage serait plus lucratif.

    Puis Pilgrim m’expliqua mon rôle dans l’affaire. Je n’étais pas un soldat, et je n’avais donc pas à m’occuper du raid. Celui-ci allait simplement me servir de diversion. En effet, ma mission était, encore une fois, de voler des données. Celles-ci étaient plus habituelles. Statistiques, informations sur les mouvements de troupes impériaux… rien de bien exceptionnel, mais les Impériaux les gardaient jalousement, et ça pouvait aider l’effort de guerre.
    Le hic de la mission était qu’un peloton de soldats impériaux avait débarqué il y a peu, chargé de protéger la station d’assauts comme le nôtre. Malgré tout, on m’ordonna de retrouver les militaires à la surface de la planète, et de m’en tenir au plan prévu.

    J’arrivai donc au point de rendez-vous avec une parfaite exactitude, dans mon chasseur. J’avais laissé malgré moi R6 sur Ryloth, à gérer la boutique. Je me sentais bien moi en sécurité, sans cette petite merveille pour couvrir mes arrières, mais il faudrait faire avec. L’atterrissage se fit sans mal, et j’eus le temps de voir que les soldats avaient fort bien camouflés leurs vaisseaux. Au moins, je travaillerais avec des gens compétents. Une fois au sol, j’ouvris le cockpit et sautai hors du vaisseau, lestement. Vêtu d’une armure légère, je n’avais guère d’autre équipement que mes blasters et mon chuka bothan. Je saluai les soldats déjà présents. Ils étaient une centaine, à vue d’œil. Je balayai la zone du regard pour trouver leur chef, un Lieutenant.

    Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver Œil-de-Faucon, qui m’avait sauvé la mise sur Coruscant ! Sa vue m’enthousiasma. J’aimais travailler de nouveaux avec d’anciens équipiers. On connaissait les moyens qu’ils employaient, s’ils étaient fiables…


      - Œil-de-Faucon ! Eh bien, je ne pensais pas vous retrouver ici ! Voilà une mission qui vous correspond plus que la dernière, non ?


    Malgré ma bonne humeur, je coupais court aux joies des retrouvailles. Nous avions du pain sur la planche, et il fallait s’y mettre maintenant ! La perspective de l’escarmouche prochaine contribuait aussi pour beaucoup à m’assombrir.


      - Quel est votre plan ? J’ai une carte holographique de la station et je connais la situation de nos objectifs, mais comment comptez-vous procéder ?

    Je sortis mon comlink haute technologie, et affichait le plan du complexe minier.


      - Je dois accéder à l’ordinateur central, ici. Je pensais me poser sur les plates-formes d’atterrissage supérieures, celles des mineurs, qui sont peu surveillées, et me frayer rapidement un chemin dans les parties les moins militarisés, c’est-à-dire la zone résidentielle, les dortoirs, les réfectoires. L’ordinateur central n’en est pas très loin, même s’il me faudra traverser quelques couloirs sous surveillance élevée. Vous, vous devez détourner du gaz Tibanna depuis ce gazoduc, de l’autre côté de la station. Les entrepôts de matériel n’en sont pas très éloignés non plus. Tout ça signifie que nous allons devoir agir en deux points opposés de la station. Nous devons donc être au point. Des suggestions, Lieutenant ?

    D’après ce que j’avais pu voir sur Coruscant, Œil-de-Faucon était un très bon improvisateur, mais j’espérais tout de même qu’il avait un stratagème pour que ses canonnières, qui transportaient ses hommes, et son cargo, qui devrait prélever le gaz, puissent s’approcher sans être pilonnés par les tourelles anti-aériennes. Je pensais pouvoir reprogrammer toutes les tourelles automatiques pour qu’elles s’attaquent aux Impériaux plutôt qu’à nous, une fois arrivé à l’ordinateur central, mais l’accès à celui-ci nécessitait que le Lieutenant et son détachement fassent une diversion. Le serpent se mordait la queue, et j’espérais qu’Œil-de-Faucon aurait une idée brillante.

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Trent Ust
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MessageSujet: Re: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeLun 7 Avr - 5:07

Trent examina d’un œil perplexe la bobonne de gaz qui lui faisait face, comme la centaine de ses semblables, empilées près des vestiaires du personnel. Deux autres stormtroopers étaient avec lui et considéraient les lieux avec la même attitude. Le lieutenant se tourna vers le contremaître et la dizaine d’ouvriers avec lui.

- Qu’est que c’est que… Ça ?

- Une grève !

Ust se redressa de toute sa taille en fermant les yeux derrière son casque. Les lumières bleutées de son ATH lui faisaient du bien et l’apaisaient quelque peu. Il inspira un grand coup et fixa le contre maître, au travers de son casque effrayant.

- Une grève vous dîtes ?

- Absolument officier, les conditions sont insupportables. Les ouvriers ont peur de vos soldats, et puis cette station tombe en morceau. On refuse de continuer à travailler.

- Et… c’est pour ça que vous avez bloqué cet endroit… ?

- Vous avez l’air moins bête que votre casque ne le suggère.

Trent serra sa mâchoire fermement, ce qui fit assez violement trembler son visage. Il inspira et expira vivement derrière son casque, tandis qu’il observait le groupe d’ouvriers. Il se pencha vers le contre maître, sa tête très proche du visage suintant de l’homme.

- Ce casque signifie une chose : le droit et le devoir que j’ai de vous abattre si vous ne vous conformez pas à l’autorité impériale.

Le léger bruit de fond cessa immédiatement. Les regards se figèrent sur Trent et ses deux soldats. Le lieutenant tapota nerveusement le holster qui pendait à sa ceinture et toisa les travailleurs en face de lui.

- Vos conditions sont pourries, mais l’Empire s’en cogne totalement. Vous faîtes votre production, et vous la fermez, le temps qu’on retape cette installation. C’est clair ?

Les regards des hommes qui lui faisaient face étaient fuyants et cherchaient un quelconque point d’accroche sur les visières sombres des soldats. Enfin, ce casque revenait à son origine, il devait inspirer la peur. Mais ce n’était pas assez suffisant. Trent fit un léger signe de tête et un stormtrooper agrippa son fusil ARC et tira dans une des cloisons, produisant plusieurs réactions de panique chez les mineurs.

- Dégagez-moi ce b*rdel ! Et remettez-vous au travail, sinon vous allez y rester à jamais sur votre sal*perie de mine !

Le contremaître qui lui faisait face se retourna immédiatement et les ouvriers se dispersèrent très rapidement. Nuls doutes qu’ils débarrasseraient les vestiaires et travailleraient avec plus d’ardeur, mais Trent était légèrement déçu de devoir en arriver là. Mais c’était l’Empire qui voulait cela, c’était sa manière de fonctionner, et elle semblait bien marcher jusqu’à présent.
Il soupira et s’en alla vers le point de sortie. Il grimpa la légère pente et se retrouva à l’air libre, au milieu des gigantesques pistons, une fois de plus, et s’avança vers la rambarde en plongeant son regard dans les magnifiques nuages cotonneux de Bespin.

- Caporal, prenez deux hommes, et faîtes peur à ces ouvriers. Si on veut mettre cette station d’aplomb on a besoin d’eux.

- Reçu monsieur.

Les deux troopers s’éloignèrent de lui et Ust s’accouda un peu mieux à la barrière. Il appréciait ce paysage gracieux et calme, malgré l’absence d’action et le bourdonnement de la mine. L’agitation étrange qui régnait dans la Cité des Nuages ne lui avait guère plut, elle était hypocrite et retorse, tandis qu’ici les problèmes étaient simples et directs, et ne nécessitaient qu’un seul et unique rapport de force, le plus puissant l’emportant, tout simplement.

Le lieutenant observa sa main gauche et vérifia que la plaque de protection était bien fixée, avant de se redresser et d’analyser trivialement la composition de l’air autour de lui. En étudiant les chiffres que son ATH lui indiquait, il fut assez surpris de comprendre qu’une demi-heure sans son casque à l’extérieur était synonyme de mort, immergé dans la multitude de gaz qui parcouraient la construction. Alors qu’il se demandait scientifiquement comment les habitants de la capitale planétaire faisaient pour survivre, le canal radio s’activa brutalement.

- Monsieur, il faut que vous veniez au QG , énonça précipitamment un opérateur.

- On se calme soldat, déclara Trent en se dirigeant vers la location indiquée,quel est le problème ?

- Un rapport du secteur monsieur.

- Bon, je suis en chemin.

Le lieutenant accéléra le pas et franchit la centaine de mètres sur des dalles rouillées qui le séparait de l’annexe/QG, en évitant quelques travailleurs au passage.
Deux opérateurs du 41ème régiment mécanisé et une caporale de sa compagnie était penchés sur une des multiples consoles bleutées installées dans le petit bâtiment.

Trent déverrouilla son casque, le posa sur une caisse de munitions, et s’approcha du trio. Il salua rapidement les deux hommes et la femme, et plissa les yeux devant l’écran. Plusieurs représentations du système et de la planète à différents échelles s’affichaient, avec des triangles bleus, rouges, verts. La caporale appuya sur un clavier et un texte provenant de l’Etat-major sectoriel apparu.

- Ils disent que ça ressemble à des pirates.

Ust observa plus attentivement les divers ponctuels, leur position et leur déplacement.

- Mmmh, les signatures pourraient correspondre, mais cette zone est censée être sûre. Où sont-ils à présent ?

- L’Etat-major les a perdu, c’est pour ça qu’ils ont envoyé ce message à tous les postes des forces déployées.

- Les pirates sont rarement capables de disparaître des scanners impériaux comme ça. C’est plus une faculté militaire… Un message de la Cité ?

- Rien, pour l’instant.

Le lieutenant se tourna vers les opérateurs du 41ème.

- Faîtes accélérer les techniciens, j’ai comme un mauvais pressentiment. Ouvrez-moi une communication avec le QG de la Cité.

La caporale Satna hocha la tête alors que les deux autres hommes en tenues grisâtres de techniciens partaient rejoindre les leurs. Les choses semblaient prendre une étrange tournure, et à mesure qu’il établissait différentes conjectures, un goût métallique s’imprimait dans sa bouche. Le signe quelque peu particulier qui lui indiquait toujours que les événements n’allaient pas tarder à dérailler.

Un instant il se sentit très seul sur son île perdue dans les nuages, seul organe de commandement supérieur avec une poignée de militaires, amenant l’ordre dans des coins plus perdus les uns que les autres. D’un coup, ces nuages paisibles, qu’il voyait à travers les grandes baies vitrées de la salle, lui semblèrent presque hostiles. L’emblème de la 201ème compagnie apparu sur un hologramme face à lui, et une voix sortit d’un moniteur.

- QG Cité, je vous reçois QG Nuage 3, à vous.

- Bien reçu aussi Cité, y a-t-il des nouvelles concernant les potentiels hostiles ?

- Négatif Nuage 3, le secteur n’a pas encore répondu, cependant le commandement a décidé de passer en Delta-2. Les vols sont toujours programmés.

- Reçu Cité, relève sera effectuée, passons en Delta-2.

- QG Cité terminé.

Trent posa ses poings sur les hanches et prit un air dubitatif. Il y avait véritablement quelque chose qui ne tournait pas rond ici. Pourquoi l’Etat-major ne se souciait-il que peu de signatures hostiles qui disparaissaient ? Et pourquoi seulement passer en Delta-2, alors que la planète entière, hautement stratégique, devrait être en alerte générale. Le D-2 n’était qu’un état d’alerte léger, pas encore totalement sérieux. Il agrippa son casque, peut-être était-il trop paranoïaque, puis sortit de l’annexe avec son fusil ARC.

Ust activa son comlink et communiqua avec ses quatre sergents, ordonnant aux troupes de vérifier leur équipement, leur position et de redoubler d’attention lors de leurs patrouilles, en expliquant la raison de cette augmentation du niveau de sécurité.

Le lieutenant parcouru quelques coursives rouillées et pénétra dans la 2nde salle où se trouvaient les serveurs de sécurité. Un stormtrooper et 3 ingénieurs y étaient stationnés. Il s’entretint rapidement avec le chef du groupe et comprit que les serveurs étaient loin d’être prêts. Il désespéra de voir un jour les travaux finis. Ainsi, seuls les serveurs disposés dans la cafétéria des ouvriers étaient opérationnels et contrôlaient tout le système de défense de la plateforme. Conscient de l’intérêt vital d’un tel point névralgique, le lieutenant décida d’envoyer un groupe renforcer la sécurité, car bien que vétuste, les armements étaient toujours aussi mortels, surtout dans l’espace confiné de la station.
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Alexandre Saedlis
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MessageSujet: Re: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeMer 9 Avr - 4:35

Un vaisseau survola alors les troupes républicaines. Il ne s'agissait que de l'espion envoyé ici, à leur côté, pour frapper vite et fort, en prenant le maximum d'informations et de matériel. Le vaisseau atterrit dans un bruit presque silencieux tandis que les soldats regardaient attentivement le nouveau-venu. Lorsque l'espion sortit, la joie d'Alexandre fut plus grande que celle qui avait été présente lorsqu'il avait appris qu'il allait enfin bouger. Il ne s'agissait de personne d'autre qu'Aquilodon. Cet espion était débrouillard et capable de prodiges avec la technologie, travailler avec lui une fois de plus ne gênait pas le lieutenant bien au contraire. L'espion sembla tout aussi heureux que le lieutenant et il ne put s'empêcher de commenter cette mission qui correspondait mieux au lieutenant que celle de Coruscant. Les soldats d'Alexandre ne purent qu'admirer le Twi'lek dont leur avait parlé œil de faucon. Les soldats seraient encore plus motivé qu'au début en apprenant qu'un espion aussi performant que celui-ci était de leur côté. Aquilodon coupa court aux joies des retrouvailles et demanda le plan. Il ne tarda pas à sortir un comlink, de très bonne qualité, et exposa son avis:

- Je dois accéder à l’ordinateur central, ici. Je pensais me poser sur les plates-formes d’atterrissage supérieures, celles des mineurs, qui sont peu surveillées, et me frayer rapidement un chemin dans les parties les moins militarisés, c’est-à-dire la zone résidentielle, les dortoirs, les réfectoires. L’ordinateur central n’en est pas très loin, même s’il me faudra traverser quelques couloirs sous surveillance élevée. Vous, vous devez détourner du gaz Tibanna depuis ce gazoduc, de l’autre côté de la station. Les entrepôts de matériel n’en sont pas très éloignés non plus. Tout ça signifie que nous allons devoir agir en deux points opposés de la station. Nous devons donc être au point. Des suggestions, Lieutenant ?

Le lieutenant regarda les autres hommes de l'état-major présent qui avaient attentivement écoutés l'espion. Une bonne stratégie, du moins pour lui, mais comme il l'avait si bien fait remarquer, il fallait être au point. Le lieutenant fit apporter une carte holographique qui détaillait, en plus du complexe minier, les alentours, à savoir, végétation, roches, cours d'eau, bref, que de merveilles. La carte leur servirait à établir un plan d'attaque plutôt bon qui prendrait au dépourvu les impériaux, là était le but. Le lieutenant prit la parole:

-En ce qui vous concerne Aquilodon, pas de problème. Comme vous l'avez fait remarquer, nous devrons être au point, et pour cela, je vais détailler un peu ce que nous ferons de notre côté. Nos unités débarqueront grâce aux transports, avant toute chose, leurs positions aérienne nous permettra de faire feu sur les canons, tourelles, soldats et tout ce qui s'y trouve. Les lance-roquettes feront feu sur les tourelles, les tireurs sur les soldats. Les tourelles hors d'état de nuire et n'étant plus un problème, nos transports nous débarquerons sur une plateforme placée non loin du gazoduc, ils reprendront leur envol pour s'éloigner des combats mais rappliqueront lorsque vous serez en sécurité Aquilodon. A partir de là, il nous récupère et on se tire. Petite précision, nous attaquerons par surprise grâce aux nuages qui devraient être présents au-dessus de la tête des impériaux . Si il y a des questions, je suis ouvert à tout.

Personne ne répondant, l'espion semblant en accord avec ce qui avait était annoncé, Alexandre donna l'ordre de marche pendant qu'Aquilodon regagnait son vaisseau avec lequel il se poserait sur les plateformes supérieures du complexe. Alexandre fit préparer ses hommes et se dirigea vers l'espion. Il lui déclara amicalement:

-Evite de te faire tuer, je ne voudrais pas avoir à te ramener mort à tes supérieurs, et les miens ne seraient pas très fières non plus. Je garde un comlink avec moi si tu désire me joindre pour des questions ou un événement inattendu, du genre un Sith planqué dans la base. Bonne chance!!

Le lieutenant laissa là l'espion et se dirigea vers ses troupes prêtes à partir. Aucun discours aujourd'hui, chacun savait ce qu'il devait faire, tous connaissaient les risques de la mission, tout comme l'ennemi d'ailleurs. Alexandre tenait à être rapide et précis afin de ne pas se faire découvrir. Bientôt, tout Bespin risquait d'être au courant, et inutile d'appeler plus d'impériaux. Alexandre et ses capitaines avait fait le maximum pour cacher leur présence, à présent, il fallait se dépécher avant qu'on ne soupconne une attaque, surtout ici. Le lieutenant savait pourtant que la cité des nuages n'était pas totalement soumises à l'empire, les fonctionnaires et la sécurité mettraient plus de temps à envoyer ou obtenir des informations concernant les républicains tout juste débarqués. Frapper vite, avec force et précision était l'une des clés de la réussite. Bientôt, les vaisseaux approchèrent de la cible et les pilotes le signalèrent, tout le monde se mit en position pour pouvoir tirer dés que les vaisseaux aborderaient une plus ample descente sur la base qui était visible malgré tout. Grand réctangle gris rouillé au milieu de rien, peuplé de travailleurs...Et d'une unité de stormtroopers, l'un des seuls problèmes. Mais il allait être réglé.

Les unités lourdes mirent plus de temps à prendre leurs positions mais ne tardèrent pas à être prêtes aussi à faire feu depuis les transports. accroupis dans les taillis, on ne les voyaient pas. Les tireurs s'étaient calés, comme Alexandre, un genou à terre pour avoir un maximum de stabilité tandis que les soldats restaient en retrait, mais feraient feu eux aussi. Le sol du transport, rendu stable grâce à un bon pilotage, permettrait aux tireurs de gagner en précision. Alexandre avait apporté avec lui son fusil de précision, un E-17d, et un fusil d'assaut qui luis servirait par la suite. Le lieutenant cala son arme, et regarda la base au travers de sa lunette. Il devait y avoir en vue, sept stormtroopers, une dizaine tout au plus, le reste devait être à l'intérieur. Le lieutenant donna l'ordre aux unités de lance-roquettes de prendre par trois une tourelle, elle se détruirait rapidement. Rendus hors d'usage, elle ne serait plus très utiles. Une fois que tout fut en place, le lieutenant joignit Aquilodon qui devait avoir atterrit mais le républicain voulait être sur.

-Aquilodon, ici œil de faucon, nous sommes prêts à passer à l'attaque, sa vous convient ou souhaitez-vous que l'on patiente? Autre chose, les deux-tiers de leurs forces armées doivent être à l'intérieur, attention à vous.

Le lieutenant se tint prêt à donner l'ordre qui permettrait aux républicains d'ouvrir le feu, mais surtout, qui permettrait la descente sur la base, car même si les tirs pouvaient atteindre les cibles, la plupart partiraient dans le vent, et l'ennemi serait prévenu, autant dire qu'il fallait faire tout cela dans une extrême précision, mais les républicains qui étaient avec lui faisaient partis des meilleurs? Aquilodon répondrait sans doute assez rapidement, ce qui serait un avantage. Œil de faucon regarda la base attentivement et nota en effet qu'elle semblait vieille, mal entretenue, un fossile. Et elle était censée contenir des données essentielles?
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Qodu Iolan
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MessageSujet: Re: Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan & Alexandre Saedlis] Restructurer, simple, non ? [PV Qodu Iolan &  Alexandre Saedlis] I_icon_minitimeDim 27 Avr - 1:56

    Je n’avais pas songé au fait que nous pouvions effectivement dissimuler notre approche grâce aux nuées de gaz. Les senseurs de la station devaient être de véritables antiquités, et quand ils détecteraient les canonnières, il serait déjà trop tard, et l’effet de surprise fonctionnerait. Le plan d’Œil-de-Faucon se tenait, mais il n’évitait pas ce que j’attendais de lui qu’il évite : les pertes. Des tourelles anti-aériennes, si vieilles soient-elles, n’étaient pas des choses à attaquer de front. Si, en plus, ils devaient rester en vol relativement stationnaire pour permettre aux soldats de viser juste, ils seraient des cibles très faciles. Je soupirai intérieurement, craignant le pire pour eux. Mais je n’étais pas un soldat, et le Lieutenant était le chef de son unité. Je devais m’occuper de récupérer les informations, pas de planifier un plan d’attaque génial. Tant qu’ils occupaient la garnison, je n’avais pas à m’en soucier, selon les procédures des SRR. Malgré tout, j’avais toujours du mal à ne pas prendre soin de mes coéquipiers, à ne pas m’inquiéter. J’allais souvent leur sauver la mise, parfois même quand cela allait contre les ordres de mission, mais je ne pourrais pas sauver toute une unité, cette fois. Il faudrait qu’ils se débrouillent.


      - Ainsi soit-il, Lieutenant. Ne tardez pas trop dans les nuages, ou l’effet de surprise sera gâché. Et surtout, faites attention à vous. Ces tourelles tirent toujours de quoi anéantir vos blindages. Que la Force soit avec vous !


    Je montai dans mon chasseur et partis vers l’installation. Je devais attendre que mes équipiers lancent l’attaque avant de me poser moi-même, pour pouvoir passer complètement inaperçu. J’espérais que les quartiers des mineurs seraient vides, pour pouvoir passer aisément. Suspendu dans les airs, dans mon cockpit, je me sentis bien seul. Infiltrer une petite base impériale n’était pas très difficile, mais le trac précédait toujours l’entrée en scène. Je sentais que quelque chose allait mal tourner, sans savoir quoi. Inquiet, j’amorçai malgré tout mon atterrissage lorsque je reçus l’appel d’Oeil-de-Faucon, auquel je répondis immédiatement.


      - Ne perdez pas une seconde de plus, Lieutenant. J’ai besoin de votre diversion, et plus vous tardez, plus vous risquez votre peau. Attention à vous, les deux tiers dont vous me parlez accourrons vite vers votre position.

    Je fis mon atterrissage en douceur sur une plateforme où étaient déjà posés les transports des mineurs, pressé de quitter ce vaisseau que je manipulais mal. Je sautai à terre et scrutai les environs. Dans le lointain, j’entendis l’aboiement des canons lasers et des explosions. Les impériaux avaient à faire à plus forte partie que moi, et je choisis de parier qu’on ne m’avait pas remarqué. Malgré tout, je sortis mon blaster paralysant, paré à toute éventualité, et me dirigeai vers le sas. J’avais un avantage considérable sur les stormtroopers qui occupaient cette station : les gaz ne m’étaient pas mortels. En tant que Twi’lek, et à l’instar de nombreuses espèces de la galaxie, je pouvais respirer des atmosphères bien plus corrosives que les humains. Il existait même, dans des coins peu recommandables de l’Univers, des bars à gaz, mortels pour les humains, mais très prisés par beaucoup, comme les Weequay, les Trandoshans ou les Gand. Il fallait que je garde cet avantage en mémoire. Il pourrait faire perdre beaucoup de temps à mes poursuivants éventuels.

    Je passai le sas sans encombre, évitant le champ de la caméra qui le surveillait très grossièrement, puisque je pus me glisser debout dans l’angle mort. Je collai mon oreille contre la paroi métallique qui me séparait de l’intérieur de la station avant de commander l’ouverture de la porte. J’entendis des voix, dont j’avais du mal à comprendre les mots, mais dont le timbre était clair : des gens se disputaient avec des soldats casqués. Leurs éclats de voix furent bientôt couverts par une alarme stridente, et un message d’alerte, prononcé par une voix d’homme désincarnée, retentit jusque dans le sas.


      - Alerte ! Alerte ! Ceci n’est pas un exercice. Je répète, ceci n’est pas un exercice. La station est attaquée par une force aérienne. Je répète, la station est attaquée par une force aérienne.

    Il était temps pour moi de prendre les gens derrière cette porte par surprise. A ce que j’avais entendu, les stormtroopers ne devaient pas être plus de deux ou trois. Si je n’étais pas un combattant hors pair, je pouvais tout de même paralysé trois personnes prises par surprise. J’enclenchai l’ouverture du sas, qui ne résista pas (décidément, les protocoles de sécurité s’étaient bien améliorés, ces dernières décennies), et tirai immédiatement sur les armures blanches qui apparurent. Ils étaient deux, et furent mis à terre en un clin d’œil, paralysés par mon blaster, sous les yeux stupéfiés d’une bande d’hommes derrière des bonbonnes. Des mineurs. Grévistes. Je parcourus d’un regard ces visages misérables. Apparemment, les Impériaux leur menaient la vie dure, et je pouvais me servir de cela. Avant qu’ils ne puissent envisager de s’interroger si qui je pouvais bien être et de donner l’alerte, je pris la parole, me donnant une voix de leader, forte et puissante, intimidante, et me lançai dans une harangue épique qui me fit intérieurement rire jaune. Tout ce que je voulais était d’évacuer ces gens pour qu’ils puissent rejoindre le giron républicain et regagner leur liberté, mais je ne pouvais pas abandonner un tel atout dans ma mission, si bien que je dus les utiliser, bluffant avec brio.


      - Ouvriers ! Mon nom est Aquilodon, et je suis ici pour vous libérer du joug impérial ! Mes compagnons attaquent cette station pour couvrir votre libération ! Si vous voulez gagner votre liberté, il faut agir contre l’Empire maintenant ! Regardez ces deux soldats ! Ils ne sont pas invulnérables, et ne les laissez pas vous le faire croire ! Brisez vos chaînes ! Révolte !


    Manifestement, ces gens ne savaient pas à quoi se raccrocher et, sans réfléchir, ils acclamèrent mon petit discours. Pauvres fous. Je détestais manipuler d’autres individus, mais il le fallait. Il fallait aussi qu’ils évacuent rapidement, avant que la troupe que les Impériaux enverraient surement sous peu pour réprimer l’insurrection dans le sang n’arrive, mais suffisamment pour que cette unité détachée ne soit plus un danger pour Œil-de-Faucon et ses hommes. En somme, je devais susciter la révolte, puis faire partir ces gens, pour déstabiliser les Impériaux et les obliger à diviser vainement leurs forces, à se désorganiser. Déjà, deux ouvriers, qui semblaient plus vifs que les autres, s’étaient emparés des armes des stormtroopers paralysés, et les avaient même achevés d’un coup de blaster en pleine tête. Leur fureur de foule indomptable allait bientôt prendre le dessus sur leurs inquiétudes de personnes. Je devais l’empêcher, pour qu’ils n’aillent pas se faire inutilement massacrer par les forces impériales. Ils devaient suivre un plan, pour me servir et s’en sortir à la fois.


      - Ouvriers ! Vos transports sont derrière ce sas, et vous devez les prendre pour vous enfuir, mais ne laissez pas les Impériaux vous croire lâches ! Montrez-leur que vous valez plus qu’eux ! Dupez-les, faites d’eux le dindon de votre farce ! Il faut prendre d’assaut l’entrepôt, au fond de ce couloir, et faire exploser les réserves de Tibanna qui y sont contenues, après s’être emparé des armes. Privez-les de leur pouvoir de contrainte ! Montrez-leur que vous pouvez vous aussi prendre le pouvoir, puis partez avant qu’ils n’envoient plus de troupes !


    Bien des gens auraient fait un flop avec un tel discours, et auraient essuyé de sceptiques « Pourquoi devrions-nous vous faire confiance ? », « Pour qui travaillez-vous ? », et d’autres questions incommodantes de ce genre, mais j’étais étonnamment bon en harangue, dans les situations d’urgence. Une foule opprimée était facile à agiter, et savoir le faire faisait partie des attributions d’un bon agent des SRR. Toujours est-il qu’ils suivirent mon plan, et que des dizaines de mineurs occupèrent envahirent les couloirs en hurlant, submergeant et tabassant les quelques stormtroopers isolés qu’ils rencontraient. Quant à moi, je m’éclipsai discrètement, continuant mon avancée vers les terminaux d’informations, qui n’étaient plus très loin. Les Impériaux étaient occupés sur deux fronts, et un Twi’lek se faufilant à pas de loup dans ce complexe plongé dans le chaos passerait inaperçu sans trop de problèmes. L’explosion des réserves de Tibanna causée par les mineurs fit trembler la station. J’espérais qu’ils avaient bien procéder et ne s’étaient pas fait avoir par le souffle de l’explosion. Quoi qu’il en fût, une nouvelle alerte se mit à hurler.


      - Alerte ! Alerte ! Brèche dans la paroi externe de la station, secteur C. La station n’est plus hermétique. Je répète, la station n’est plus hermétique.

    La voie était libre pour moi. Je me mis à courir vers mon objectif.

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