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Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé)

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MessageSujet: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeSam 27 Juil - 4:52


Tout va bien en ce moment. Oui, étonnamment bien, depuis quelques jours, cela m'étonne beaucoup avec ma malchance coutumière, mais je savoure chaque minute qui passe. Alors que mon petit pas de course foule lentement l'herbe tendre et verte de ce petit écrin naturelle de la belle Naboo, je laisse mon regard se perdre dans cette merveille de la nature, et mes pensées errer dans une curieuse et étrange songerie qui m'est bien rare. Mais ici, je suis seule, je ne suis pas au sein des murs du Praexum Jedi, donc je me permets au sein de ce très rare temps libre de me relaxer un peu et laisser tomber mon masque de calme Jedi habituel. Tout à l'heure encore, j'étais en train de m'entraîner avec acharnement à travailler mon Ataru, et mon Soresu, en vue de l’Épreuve proposée par le Grand Maître Yunstar qui s'approche à grands pas de ce jour-là. Certains se diraient "oh, ça va, j'ai encore six jours devant moi, j'ai tout mon temps...". Mais je ne suis pas comme ce type de gens. Je suis sérieuse, rigoureuse, travailleuse... et surtout une perpétuelle insatisfaite sur mes performances. Je veux progresser et affûter autant que je le puisse mes connaissances et mes compétences pour le jour J... que je redoute un peu encore... et surtout je stresse pas mal !

Au bout d'une longue série d'exercices intenses de manipulation de la Force comme du sabre-laser, encore avant, j'ai décidé d'aller aérer mon esprit et dégourdir mon corps tout à la fois. Faire d'une pierre deux coups. Pour cela, je le savais bien que je ne sois pas une franche amatrice de cette activité, rien de mieux que la marche active - si on est vraiment claqués - ou, mieux encore, un petit jogging qui se respecte. Comme cela, je me détend, mais aussi je mets à profit cette heure de détente pour travailler mon souffle, ainsi que mon endurance en général. Bien entendu, j'ai prévenu les responsables du Temple de mes intentions, et je n'y suis allé qu'avec leur accord. Mais il faut dire que les murs du Temple m'oppressent un peu - tout le monde est quelque peu tendu en ce moment avec les conflits qui grimpent - et même les Jardins - les rares fois où je m'autorise à y aller prendre l'air - ne me suffisent plus. Ainsi, revêtue de ma tunique de Jedi brune, et de sa chemise par-dessous d'un beige assez profond, du pantalon qui va avec l'ensemble et de mes bottes, j'ai été faire mes exercices. Je sais que le physique est un, si ce n'est mon plus gros, point faible, et j'essaye de le travailler autant que je le puisse, même toute seule...

Je mets autant en pratique que possible les quelques exercices auxquels m'avaient soumise d'un le Grand Maître Yunstar, en entraînement avec les autres Initiés et Apprentis, que je suis capable d'exécuter en solitaire, et de deux mon Maître dans des entraînements plus spécifiques et particuliers. J'espère que je serais à la hauteur de l'épreuve que je vais passer sous peu... et que je la réussirais aussi ! Je sais que ce ne serait pas dramatique si j'échouais, qu'il faudrait juste que je retravaille les points ayant fait problème pour retenter ma chance plus tard, mais... je serais très insatisfaite de ma contre-performance, et très déçue de moi-même. Je sais que l'épreuve est très dure - presque mortelle si on ne fait pas assez attention - mais je ne veux pas décevoir les enseignements que j'ai reçu depuis onze ans. Et je veux participer à l'effort d'anticipation de la guerre en approche, de manière concrète et efficace, en pouvant aller sur le terrain sans devoir être forcément accompagnée par un Chevalier ou un Maître. Pouvoir aussi élargir mon horizon de missions possibles, et que je puisse me rendre aussi utile que possible pour mon Ordre et les valeurs en lesquelles je crois. Je sens qu'il faudrait que je sois prête, et que l'heure est peut-être venue pour moi de risquer ces Épreuves. Et pour cela, il faut que je sois aussi bien préparée que possible, surtout !

Déjà, je sens les effets de ces six derniers mois, je peine nettement moins qu'avant. Mon corps s'est renforcé, tout en continuant doucement sa croissance naturelle... même si je me sens encore parfois un peu en retard question taille vis-à-vis de mes compatriotes. Maître Greystone me rétorquerait sans doute que c'est en partie lié à mon soit-disant "manque d'alimentation suffisante". Pas forcément, je répondrais ! Du moins... peut-être en partie, mais pas entièrement ! Cela ne peut pas tout expliquer, et je peux vous assurer que boire du lait et/ou de la soupe en grandes quantités, et bien cela ne vous fait pas plus grandir que cela ! Mais bon, déjà, j'ai gagné presque dix centimètres depuis l'année dernière, alors je me sens moins petite du haut de mon modeste mètre soixante-trois. Et puis maintenant, grâce aux enseignements exigeants des instructeurs du Temple et aussi, surtout, de Maître Greystone, on n'a plus l'impression que je vais me briser en deux au moindre souffle de vent, ou d'une simple pichenette. Je ne suis et ne serais peut-être pas la plus endurante de l'Ordre, mais je pourrais maintenant résister suffisamment pour endurer un minimum les chocs des combats, tout en rééquilibrant la donne avec les quelques qualités à ma disposition : ma vitesse, ma capacité d'esquive, ma précision, et ma souplesse. On fait avec ce qu'on a.

Quoiqu'il en soit, sortir un peu du Temple me fait le plus grand bien, du moins de la zone intra-muros. Je ne suis pas si loin que cela, venue à bord du "Vent de l'Aube" dans les environs, comme le Praexum Jedi est quelque peu éloigné des cités et de cette région. Ah, avec toutes ces préoccupations de ces derniers mois, ces missions, j'avais oublié combien cette zone de Naboo était particulièrement belle. Pourtant très prisée, là où j'ai prévu de faire mon jogging est un peu plus en recul, donc je serais tranquille, il n'y a personne, ou peut-être seulement deux ou trois passants par moment. J'inspire avec légèreté l'air frais, vivifiant et pur de cette contrée des Lacs, observant d'un oeil vif, ravi et attentif lesdits étendues d'eau pure qui lui ont donné son nom. C'est... merveilleux, comme les rayons du soleil semblent se faire attraper par l'étendue aquatique, et donne à sa surface et ses petites vaguelettes le même éclat que les étoiles, ou des petites perles de diamant brut. C'est si beau, ce contraste de bleu et de vert... un cadre si harmonieux et si paisible... je comprends vraiment les éloges que l'on lui fait ! Cela... me relaxe moi aussi, sans baisser ma vigilance perpétuelle pour autant. A croire que j'ai intégré ce maudit dicton si chéri par mon Maître, qu'il me ressort très souvent en missions comme en entraînement. Mais bon, cela commence à m'influencer aussi, ça finit par rentrer, je suis plus méfiante avec mon environnement.

Je suis déjà venue ici, une ou deux fois, quand j'avais un petit peu de temps devant moi. Mais pas toute seule, c'était pour accompagner et discuter ma souveraine amie, Danaé, et une fois sa soeur aînée, Sotha s'était jointe à nous. C'était peu après l'histoire avec le Silan - et je comprends mieux la comparaison de Danaé concernant sa soeur avec une furie à craindre qui ferait trembler les plus braves des rois - quand elle avait eu besoin de s'aérer l'esprit, que j'étais disponible et qu'elle avait besoin d'une présence amicale pour lui tenir compagnie et discuter. Et la protéger des menaces extérieures, cela va de soit aussi, mais ça elle n'a même pas besoin de me le demander, je le fais derechef. J'apprécie sa compagnie, et elle me pousse, petit à petit, à prendre confiance en moi et en mon entourage proche. En somme, elle me renvoie amicalement à la figure mes propos sur Arorua... Futée.

Longeant l'un des lacs, je songe à m'autoriser une petite pause après deux heures de footing. Observant la couleur du ciel, la position du soleil et vérifiant sur ma montre peu après, j'estime qu'il me reste encore deux heures et demi avant que je ne doive rentrer au Temple Jedi. Bon, vu que j'ai bien travaillé ce que je voulais faire aujourd'hui, je peux m'accorder un peu de repos bien mérité. Je ne m'accorde que très peu de pauses, sinon versée dans l'étude des hololivres ou les entraînements, alors je savoure le peu que je daigne m'offrir. Laissant un léger sourire fleurir sur mes lèvres, je me remets à marcher - histoire d'éviter les crampes - puis décrois lentement mon allure, jusqu'à l'arrêt sur l'une des rives du lac le plus proche. Mais je ne m'assoie pas tout de suite, d'abord, je fais les étirements en règle pour éviter de risquer de froisser un muscles ou avoir des courbatures monstres le lendemain, où une rude journée m'attend encore de pied ferme. Je le sais d'autant mieux... que c'est moi qui fixe mon propre emploi du temps, et je suis très exigeante avec ma préparation.

Ceci fait, reprenant doucement mon souffle, je me laisse m'agenouiller sur la rive du paisible et superbe lac, sentant la présence habituelle de "mon" sabre-laser à ma ceinture. C'est toujours rassurant de l'avoir sur soi, surtout ces derniers temps assez troublés où l'on redoute le moindre danger à chaque pas que l'on fait, et ce où que l'on soit. Doucement, j'observe mon reflet sur la surface claire, mouvante et limpide de l'eau du lac. J'ai changé, pour sûr, plus les jours avancent, plus je me désiste des traits enfantins pour une figure plus adulte. Adieu les joues légèrement rondes, bonjour les traits plus délicats et plus secs déjà, plus dessinés de jeune femme à l'aurore de l'âge pré-adulte, au crépuscule progressif de l'adolescence. Mes longs et raides cheveux bruns reposent sagement dans mon dos, un peu plus longs qu'avant puisque m'arrivant au milieu - bas du dos au fil des jours. C'est à peine si je me reconnaîtrais d'avec ma tête d'il y a un an... mais trêve de songerie sans fin ! Sans rien perdre de mon sourire, je porte mes mains au travers de la pure surface aqueuse, puisant dans cette dernière ce liquide frais, pur et transparent vecteur de vie, l'enfermant entre mes mains et doigts joints... jusqu'à m'asperger sans plus de cérémonie l'eau fraîche sur mon visage légèrement rougi de l'effort et chasser la sueur qui s'y était logée. Ah cela fait du bien !

Une fois un peu rafraîchie, je prends par réflexe la position de tailleurs si propre à la méditation, et observe avec attention minutieuse mes alentours si superbes à contempler. La brise de vent qui flatte avec tendresse les brins d'herbes tendres, comme une caresse rassurante... l'onde qui clapote avec facétie, au son incroyablement apaisant pour l'esprit... je ne retrouve que très rarement cette impression d'harmonie, en dehors de mes quelques souvenirs de la géographie et du relief de la face sauvage de Dantooine d'avant-guerre civile. Ici... cela mets en paix tant mon corps, que mon esprit... que mon âme. Mon coeur n'est plus préoccupé par les expériences d'un passé plus ou moins proches, mon esprit n'est plus torturé par des dilemmes et des mystères sans solutions et sans fin, mon corps ne ressent temporairement plus les tensions de la fatigue, et mon âme, au beau milieu de tout ce personnel, peut se permettre de se relâcher un peu. Comme Niru avant moi, j'aime bien être au contact direct, de temps à autres, avec la nature, la faune et la flore, renouer avec mes racines... après tout, mes parents étaient des agriculteurs, et mon village rural.

Mon regard finit toutefois par s'arrêter sur un détail que je n'avais pas remarqué lors de mes rares précédentes visites. Un peu plus loin sur ma rive... j'ai l'impression de voir comme une espèce de petite grotte au coeur de ce relief saisissant de vallées, de montagnes et d'eau pure. La rive du lac sur laquelle j'ai choisi de m'exercer est assez proche d'un flanc de montage, à quelques mètres de là... et je n'avais pas remarqué cette masse sombre, confuse et obscure nichée en son sein. Intriguée, je fronce des sourcils, et plisse mes paupières dans l'espoir d'affiner ma vue pour voir ce que c'est. Une... espèce de grotte ou de toute petite caverne ? Impossible à dire d'ici. Bon, il me reste combien de temps ? ... ça va. J'aurais largement le temps d'aller voir, de cheminer vers mon chasseur très proche, et de revenir au Temple. Ma curiosité se refuse à ce que je tourne simplement le dos sans savoir à quoi j'ai affaire. Pourquoi pas un petit brin d'exploration sans danger pour satisfaire ma maudite curiosité et me distraire un peu ?

Sur cette résolution - chassant temporairement ma mauvaise conscience de me laisser encore aller par ma curiosité - je me redresse dans un geste vif et silencieux, grimaçant à la sensation pas très agréable des "fourmis dans les jambes" bien propre à quelqu'un qui est resté un certain temps dans une même position, debout ou assise, sans bouger. Je secoue doucement ma tête. Mon Maître aurait été sur place - déjà je ne serais pas ici - je l'aurais prévenu par comlink de mon léger changement de programme, mais il n'est pas là, et je n'ai pas envie de déranger le personnel du Temple pour un si petit élément. Après tout, je risque quoi ? Je suis sur Naboo, pas si loin du Temple, encore moins de Theed la capitale, et moins encore de mon vieux chasseur personnel X-WING, "Vent de l'Aube". A priori, aucun risque. Planète républicaine et encore bastion des Jedi, alors franchement... je peux aller voir de quoi il s'agit, me rassurer, et m'en aller comme je suis venue, n'est-ce pas ? Si j'entends des bruits... disons inhabituels et suspects, je laisserais les gens à leur... intimité et activités privées. Vous devez rire, mais ça arrive parfois, vous savez ?

Très vite, à petites foulées de course, je me retrouve face audit élément m'ayant intriguée, que j'observe avec minutie de mon regard du bleu de l'océan, penchant légèrement ma tête sur le côté avec curiosité grandissante. Une grotte en effet... que je connaissais pas. Je n'en vois pas le fond, je me demande si elle est profonde. Un sourire amusé et curieux fleurit sur son visage. Je n'entends que mes propres pas, aucun autre bruit ne parasite le silence de l'endroit.  Après quelques minutes de réflexion, je me décide à explorer un petit peu cette cavité naturelle. Après tout, je ne fais rien de mal, et quelque chose ici m'intrigue, bien que je ne puisse pas l'expliquer clairement. Un instinct de la Force ? Quand j'ai consulté cette dernière, elle ne m'a donné aucun signe de danger immédiat ou de mauvaise action de ma part. Non... elle ne prend pas parti concrètement, mais elle ne s'oppose pas. Mais... quelque chose me pousse, dans mon inconscient, à céder à ma curiosité et aller explorer. Quelque chose ni bon ni mauvais, juste... quelque chose. Décidément, ça pique mon intérêt. Allons-y, sinon je serais déçue d'avoir refusé de le faire, et je ne risque pas d'avoir beaucoup d'occasions pour revenir ici avec les temps qui courent. C'est maintenant ou jamais. Je pense "maintenant".

Il ne me faut que quelques minutes à peine - cinq précisément - pour attendre ce qui semble être le fond de la grotte, en apparence entièrement normale. Munie de mon sabre-laser allumé, pour m'éclairer de sa lueur verte de vie dans les ombres de la grotte, en main droite, je m'avance avec prudence et attention. La géologie toutefois m'indique que, si elle est assez ancienne d'origine, elle a été retravaillée par la main d'hommes ou d'êtres vivants et pensants. Très étrange... je n'avais pas souvenir d'une telle anecdote dans les histoires entourant Naboo. Mais je ne peux pas aller plus loin, on dirait, rien à signaler. En effet, un éboulement semble avoir obstrué le passage par des blocs de pierre, certains assez imposants, mais en général de taille moyenne. C'était donc juste ça que j'avais vu au loin... une grotte à moitié effondrée comme les autres... rien de bien captivant. Dommage.  Avec un soupir de ce détour improductif, j'allais vaquer à mes affaires quand un détail attire l'attention de mon oeil vif et acéré. Au beau milieu des gravas...

Un petit morceau qui est tout sauf de la roche naturelle. Non... il fallait vraiment faire attention pour le remarquer. M'approchant à nouveau des pierres éboulées, très intriguée, je pose ma main sur la surface différente, centrale aux gravats rocheux. Non, décidément, sa texture ne correspond pas à de la roche terreuse, pierreuse. Non... cette froideur... mais aussi cette raideur parfaite, sans accroc... et la lueur émeraude de mon sabre-laser me révèle sa couleur argentée, mais plus encore en son coeur... curieuse, j'éteins mon sabre-laser pour vérifier ma théorie. Quelque chose d'autre illumine d'une très faible lueur le milieu de cette surface en duracier. Qu'est-ce que c'est... devrais-je aller plus loin ? Bah, je ne vais pas m'arrêter en si bon chemin, ce serait mal me connaître, avec un mystère aussi savoureux sous la dent ! Qu'est-ce que cette source de lumière... ce métal...


"Qu'est-ce que c'est ? Force... on dirait... je ne rêve pas. On dirait d'anciennes portes en duracier. Qu'est-ce qu'elles peuvent bien renfermer... ? Une cache d'armes ? Ou mieux, des secrets encore méconnus et oubliés ? Il faut que je reste prudente... mais aussi que je sache ce qui se cache derrière ça. Savoir si c'est un danger ou autre. J'aurais l'esprit et le coeur tranquilles. Alors..."

Je recule de quelque peu, rallumant mon sabre-laser et le tendant légèrement vers le plafond histoire d'observer avec méfiance l'amas de rochers. Je pourrais aisément les détruire avec la lame-laser, mais qui me dit que je ne risque pas de me faire ensevelir par imprudence ? Peut-être que les gravas permettent au plafond d'être soutenu... mauvaise idée. Mm. Si je ne touche pas aux gros rochers - difficiles et épuisants à soulever à l'aide la Force de toute manière ! - peut-être qu'en déblayant certains rochers moyens... oui... je peux peut-être en savoir plus et me frayer un chemin en toute sécurité. C'est faisable. Surtout que, à ce que je vois, le haut des pierres n'est pas en contact avec le plafond, donc pas de risques normalement. Si j'y vais avec douceur... en plus je suis assez petite et souple... on devrait y arriver, à faire quelque chose de sécuritaire pour aller voir ce qu'il y a. Il n'y a pas trop de pierres en plus, ce ne sera pas bien compliqué. Tout d'abord, j'ôte avec précaution intense, à l'aide de ma télékinésie de Force et de ma concentration, les pierres que je suis capable de déplacer à mon niveau de Padawan Senior très sensible à la Force et douée dans son maniement. Petit à petit ainsi, sans tout enlever bien sûr, je me fraye un petit passage sûr dans lequel je puisse me faufiler.

Ainsi, ce sont bien des portes, à regard plus rapproché et approfondi. Elles sont à moitié enfoncées par l'éboulement, et l'espace qui les sépare est juste suffisant pour que je puisse m'y glisser. Maître Greystone aurait du mal, avec sa haute stature, à passer en revanche. Même pour moi, c'est vraiment tout juste. J'ai encore la possibilité de revenir en arrière, dans l'ombre de la grotte, et vers l'extérieur. Ou aller vers l'intérieur, découvrir ce qu'est cette étrange lumière... je prends la deuxième solution. Cela m'intrigue beaucoup trop maintenant. Ainsi, sans plus d'hésitations, j'éteins mon sabre-laser et le raccroche à ma ceinture, avant de m'élancer dans le petit passage avec prudence et souplesse, surveillant chacun de mes pas...

J'y suis. Et j'ai les yeux grands ouverts de stupéfaction émerveillée et profonde devant le spectacle qui s'offre à moi. Je... rêve. Ce n'est pas qu'une modeste cache d'armes. Une petite salle poussiéreuses de données et d'archives... mais un laboratoire. Un vieux labo complet. Assez endommagé, mais encore avec une partie gardée presque intacte en dépit du passage du temps. Ouah. Tout a l'air si... ancien. Et gagné par la poussière aussi, et certaines toiles d'araignées pas bien méchantes. J'entends même encore des ordinateurs ronronner, un peu plus loin. Encore en activité, après tout ce temps ? Il faut que je sache. Mais je reste figée de surprise et d'étonnement face à... ce qui me fait face, au fond centre de la pièce. Une... cuve. Et dans cette cuve...

Un modèle de droïd que je suis certaine n'avoir jamais rencontré ou même entendu parler. Il semble flotter dans quelque chose de cette cuve hermétique, les photorécepteurs éteints, totalement inactif, comme s'il était en veille prolongée ou endommagé, désactivé. Il semble plutôt grand et charpenté... ami ou ennemi ? Ou Neutre ? Il ne ressemble en rien aux modèles impériaux ou républicains. Il semble presque... futuriste alors que tout ici est assez décrépit et poussiéreux. Force... je finis par me ressaisir d'une ferme et décidée pensée :


"Il... faut que je prévienne quelqu'un du Temple. Mais avant que je sache quoi leur dire, en dehors du fait que j'ai été assez curieuse pour aller voir. Il faut que quelqu'un sache.... que je sache à quoi j'ai affaire. Voyons si je peux trouver des informations dans la salle... et ensuite j'appellerais le Temple Jedi. Qu'est-ce que cela fiche là ? Qu'est-ce que c'est ? Voyons voir donc..."

Naturellement, je commence par prudence, par les ordinateurs, enfin, ceux qui sont encore actifs dont je percevais le ronronnement à mon entrée dans la pièce. Intriguée, j'essaye de les remettre en fonctionnement, les sortir de leur état de veille, histoire de consulter ce qu'ils ont comme renseignements dans le ventre. Oh là. J'ai beau avoir été formée par Maître Greystone à la pêche aux informations légalement ou par des voies détournées en informatique, j'ai beau m'être renseignée... mais là rien ne m'est familier. Rien du tout. Je ne vois que des lignes, des lignes, et des lignes encore de données incompréhensibles. Pourtant, je suis assez connaisseuse maintenant, et là je ne pige rien du tout. Bon, je les mémorise avec ma mémoire photographique, et je les rappellerais à quelqu'un du Temple. Peut-être le Responsable des Archives ? Oui, je lui en parlerais dès mon retour... surtout si Maître Greystone n'est pas là. Ou sinon Maître Yunstar.

Bon, quoi d'autres ? Un tableau de bord, plutôt grand, juste à droite de la cuve. Je peux supposer sans trop de crainte qu'il commande la mystérieuse cuve et son tout aussi étrange contenu. Bon, attention, pas de bêtises, juste aller voir à quoi ça ressemble, et je retourne illico presto au Temple communiquer ma découverte à un responsable supérieur de confiance. Bon. Alors il y a... un bouton coloré... un autre bouton coloré... encore un autre... que des boutons colorés sans signification et indication particulière. Force, ça va m'être d'une très grande aide ça, franchement... et par contre, je refuse de toucher à ce gros bouton central. Je ne suis pas assez imprudente et idiote pour se faire, pour prendre ce risque superflus, surtout quand je suis seule, et  que Maître Greystone m'a maintes fois répété cette année que...



Citation :
"Surtout, si tu trouves quelque chose que tu ne connais pas, ou dont tu ignores l'usage, n'y touche pas. Ne touche à rien dont tu..."

... dont je ne sois absolument certaine qu'il ne fera et ne me fera aucun mal, pour ne pas provoquer de catastrophes en série supplémentaires. Oui, je sais, Maître Greystone. Donc, je ne toucherais pas à ce bouton de ma pleine volonté, je vous l'assure. Pas envie de réveiller un droïd potentiellement tueur-en-série complètement fou moi. Bon, il faut vraiment que je passe un appel, moi, au Temple, j'espère au moins que je capte quelque chose ici.  Je commence à vouloir m'éloigner de cette console peu rassurante, quand cette malchance que je croyais loin de moi en ce moment me rattrape, et me fait subir un magnifique pied de nez dans ma jolie figure. En effet, à peine ai-je fait un pas pour m'éloigner, que mon pied finit par glisser sur une surface métallisée - mais qu'est-ce qu'elle fiche là, crénom de Force ! - et même si j'essaye de récupérer mon équilibre avant accident, je n'arrive pas à modifier ma trajectoire de chute, et choit misérablement mon haut du corps sur le panneau de bord. Légèrement à gauche... mais je n'avais pas du tout prévu que mon coude impacte sur la mauvaise zone. L'inquiétude me gagne alors que j'entend un très léger "clic" succédant cette zone de pression involontaire de ma part :

"... ne me dîtes pas que c'était... oh non. Force, c'est pas vrai... pourquoi sur l'immensité de ce tableau de bord, il fallait  que ça tombe à cet endroit, hein ? Zut... qu'est-ce que j'ai fait encore ?"

Muette d'effroi rudement refoulé par mon entraînement Jedi, et pas qu'un peu inquiète, encore assommée, je me redresse très lentement alors qu'une série de bips retentit et que tout semble reprendre vie après un long sommeil. Oh Force. "Dans quel pétrin me suis-je encore fourrée ?", pour reprendre les mots de mon Maître à mon égard en des situations où ma malchance se fait particulièrement ressentir. Silencieuse et sur mes gardes, ma main se porte par automatisme sur ma poignée de sabre-laser, encore éteint mais prêt à être activé en cas de menace. Bon, s'il est gentil ou s'il a été programmé pour savoir ce qu'est la diplomatie et la négociation, je verrais et m'en irais dès que possible. S'il n'est pas gentil ou s'il a été programmé pour tuer tout intrus ou tout ce qui bouge... et bien je n'aurais d'autre choix que de défendre ma peau, et sans doute me résoudre à le détruire tout en me protégeant. Si mon visage reste calme, mes yeux bleus sont inquiets et méfiants vis-à-vis de la silhouette qui se dessine. Sur la défensive.


Dernière édition par Lenia Séry le Dim 25 Aoû - 7:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 28 Juil - 1:21

Voilà bien cent-soixante ans que le Droïde d’Aide au Combat pour Jedi série quatre-cent n’avait été activé. Cent-soixante années passées dans l’ombre, totalement inactif. Et après une hibernation aussi démesurée. Quelqu’un avait décidé de le rappeler, de le faire revenir. Alors que les machines s’affolaient, la cuve se dépressurisa, laissant s’échapper des particules blanches ressemblant à de la fumée par le haut du tube et faisant couler le liquide qui conservait l’homme de fer depuis près d’un siècle et demi par des petites fentes d’évacuations. La masse bionique à forme humaine se posa lentement sur le sol. Les pieds bien à plats, le dos droit, les bras le long du corps, mais la tête baissée. On pouvait voir à travers la vitre qui constituait un énorme branchement dans le dos du droïde. Ce branchement était lui-même relié, à l’aide de plusieurs dizaines de mètres de fils, à l’unité centrale : l’immense tableau de bord qui contrôlait la cuve. Le grand tas de fil se détacha du dos du droïde et au même moment, la cuve s’ouvrit par l’avant : le côté gauche et le côté droit de la vitre se séparèrent. Malgré le liquide dans lequel il flottait, le droïde semblait parfaitement sec, sans doute à cause de la dépressurisation. Dans le soudain bruit des milliers de circuits démarrant au  même moment, la tête de l’humanoïde métallique se leva et ses photorécepteurs s’illuminèrent d’une lumière bleutée.



Les « yeux » maintenant allumés, la forme sombre au milieu de torse se mit à briller de la même façon, avec cette lumière intensément bleue. Les bras se décollèrent du corps lentement dans le long bruit des pistons qui actionnaient les bras. Dans le même bruit les jambes se déraidirent et les genoux se plièrent pour faire avancer l’automate. Les bips insistants se turent brusquement pour laisser place à une voix de synthèse à l’intonation féminine :


///DACJ activé.///

Le droïde maintenant actif, descendit lentement les trois marches qui séparaient sa cuve maintenant vide du sol couvert du liquide qui le retenait en parfait état. Son pas lourd résonnait dans le grand laboratoire. Ses systèmes avaient finalement tous réussit à démarrer correctement.
Ses photorécepteurs identifièrent peu à peu son environnement : le laboratoire où il avait été enfermé il y a cent-soixante ans  avait bien vieilli. Les derniers souvenirs emmagasinés par le droïde remontes au moment où on l’a placé dans la cuve, à cet époque, le laboratoire était extrêmement actif, une bonne centaine de scientifiques travaillaient sans relâche pour on ne sait quelles expérimentations, la lumière diffusée par les écrans suffisait à elle seule à éclairer l’ensemble du laboratoire souterrain. Aujourd’hui, l’immense salle de recherches et d’expériences plus ou moins spéciales était très vieillie : la plupart des ordinateurs étaient hors-service, les seuls encore en état de marche n’affichaient plus que des masses de données soit illisibles, soit incompréhensibles. Même les murs rocheux avaient changés, maintenant tâchés par-ci par-là de toiles d’araignées. Il était étonnant de constater que, contrairement à l’état de l’immense pièce, le droïde était parfaitement conservé, sans doute grâce au liquide dans lequel il baignait.


Le DACJ pris donc conscience rapidement et fut étonné que quelqu’un le libère après une hibernation sensé être éternelle, car, en effet, il n’était jamais sensé se réveillé, les ingénieurs et scientifiques l’avaient juste mis en hibernations car ils ne pouvaient pas imaginer un seul instant que leur plus belle réussite technologique puisse être envoyée à la casse. Le droïde, curieux de savoir qui voulait de lui après un nombre d’années qui, pour le DACJ, étaient inconnues, s’avança et regarda autour de lui. Ses scanners lui indiquèrent rapidement une présence humaine.


C’était une jeune femme, où plutôt, une adolescente qui devait avoir dans les quinze ans, elle n’était pas très grande et plutôt pâle. De longs cheveux noirs lui tombaient dans le dos, son visage était méfiant mais l’on devinait tout de même une légère frayeur. Ses yeux bleus scrutaient le droïde, attendant une réaction de la part de ce dernier.  Elle portait une bure brune et des bottes marron et ses mains, en position de défense, portaient un sabre-laser éteint. Il n’en fallait pas plus au droïde, cette personne portait une tenue de jedi et un sabre-laser, c’était donc forcément une initiée de la force! Le DACJ-400 se remis à marcher jusqu’à arriver devant celle qui avait mis un point finale à sa longue inactivité. Une fois juste devant elle, il plaqua son poing gauche sur sa paume droite et s’inclina. C’est alors que sa voix robotique, qui n’avait pas servie depuis un bon petit bout de temps s’actionna :


-Maître Jedi, c’est honneur que d’avoir été réactivé par un membre de l’Ordre. Je suis DACJ-400, le premier et seul Droïde d’Aide au Combat pour Jedi, pour vous servir.

La plupart des gens qui employait cette expression en se présentant l’utilisait seulement comme une banale formule de politesse, mais le droïde était tout ce qu’il y a de plus sérieux, il avait été programmé pour obéir aux jedi et à ses yeux, sa mission ne s’était pas arrêtée le jour de sa désactivation…
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 28 Juil - 3:46


J'espère quand même que je n'ai pas déclenché une catastrophe moi. Après tout, la galaxie est déjà bien assez secouée en ce moment, en cette époque de "guerre froide" où l'on redoute un conflit intergalactique en approche rapide, pour que je ne rajoute pas une cerise de plus sur le gâteau. Tout autour de moi, les consoles s'affolent les unes après les autres, et en arrière-pensée je souffle une prière à la Force pour que ce ne soit pas la réaction d'un mécanisme d'auto-destruction. En effet, il serait assez idiot de mourir ou de se blesser grièvement à quelques jours à peine de l'équivalent de mes Épreuves. Et je n'ai vraiment pas très envie d'aller revoir les guérisseurs de sitôt moi, très loin de là. Pas envie d'être coincée sur un lit de l'infirmerie pendant plusieurs heures - ou pire, plusieurs jours ! - à ne pouvoir rien faire d'autre que ruminer les pensées d'un esprit agité et désespéré de trouver une occupation. Ou sinon être assignée à mes quartiers, à devoir le moins bouger possible, et ne pas faire de folies, surtout. Ennuyeux tout ça...

Un sifflement ramène mon attention vers la cuve, alors que je me redresse jusqu'à me trouver sur mes pieds, fermement campée en une position verticale et debout, main sur la poignée inactive de mon sabre-laser. La cuve semble subir une dépressurisation, et quelque peu se vider d'une partie de l'espèce de liquide qui entourait l'étrange droïde totalement inconnu. Pour presque je la prendrais comme une cocotte-minute géante sur le point de déborder, mais non. Une espèce de fumée blanche se dégage pendant tout le processus, et j'espère qu'elle n'est pas toxique, sinon... et bien, je suis mal partie. Néanmoins, je ne perds rien des yeux de l'étrange processus d'activation de ce laboratoire abandonnée, un peu effrayée et inquiète peut-même, mais aussi... indiciblement fascinée par le phénomène. Je n'avais jamais assisté à pareil spectacle de toute ma modeste existence, alors je reste sur mes gardes, attentives et assez intriguée aussi. Ah ça, on dirait que même en situation critique, ma curiosité naturelle ne se départ jamais de moi... elle se replie juste un peu.

Il était encore branché à de nombreux fils quand le droïde si étranger de toutes mes connaissances pose les pieds sur le sol de verre modifié de sa cuve, le liquide continuant de s'en aller par diverses tuyauteries. Un système si archaïque... et si compliqué à la fois, de quoi fasciner un ingénieur de notre époque d'ailleurs. Je devrais sans doute ne pas perdre plus de temps et alerter le Temple Jedi mais je suis comme... paralysée. Je ne pense même pas à me servir de ma main libre pour aller piocher mon comlink présent dans l'une des poches de ma ceinture utilitaire, tant je suis... subjuguée par tout ce qu'il se passe face à moi. Je l'observe donc avec des yeux ronds et attentifs, distinguant le rouge profond de son armure qui tranche avec les plaques plus claires de son "visage", sur un ton d'un ocre profond, presque doré sans l'effet scintillant qui va avec d'ordinaire. Et surtout... Force, qu'il est grand, il me domine déjà pas mal en taille à cette distance. S'il est hostile, je redoute qu'il ne soit un formidable adversaire dont je vais avoir du mal à me tirer. Bon... avec un peu de chances, les entraînements en coopération contre Aran me serviront.

Ou pas. Ses pieds sont bien droits posés sur le sol, son dos redressé mais sa tête encore basse et ses photorécepteurs encore inactifs. Avec un peu de chance, j'ai le temps de m'en tirer. Si cela se trouve, il faut une manip' supplémentaire pour le réactiver, et alors j'en profite pour le remettre - comme je peux à l'aide de la Force - dans sa cuve, j'inverse le processus et le remets en hibernation - stase. Au moins jusqu'à ce que des envoyés du Temple ne viennent ici l'examiner suite à mon appel... ce serait le plus raisonnable, j'en suis consciente. Et pourtant, je ne peux pas m'empêcher de le contempler, et de le surveiller de mon attention pleine et entière, focalisée sur lui et l'évolution du processus que j'ai enclenché bien suite à ma maladresse. Soudain, les fils se détachent de lui au même moment que les portes latérales de la cuve ne coulissent pour lui autorisée l'accès à l'espace extérieur de son reposoir cylindrique à grandeur démesurée. Presque juste après, je perçois le son bien typique d'innombrables circuits qui se remettent en activité - mince, on dirait que j'ai trop tardé à décider de ce que je veux et surtout devrais faire ! - et je sais maintenant que je ne peux plus rien faire pour enrayer le processus, autant et même si je le voudrais. Il me faut assumer les conséquences de ma maladresse et de ma curiosité, quelles qu'elles soient, négatives... ou positives.

Sa tête, qui était jusque lors baissée, se redresse subitement dans un éclat doré, contrastant avec l'étonnante lueur de ses photorécepteurs qui, eux aussi, prennent vie dans les nano-secondes qui suivent. Car ils ne sont pas comme ceux des droïds ordinaires. Ils ne sont ni blancs, ni dorés, ni argentés, ni cuivrés. Non messieurs-dames, ils ne recoupent pas les coloris habituels des êtres mécanisés... ils sont d'une couleur vraiment très curieuse. Ils brillent en effet d'un bleu vif. Un bleu aussi pur et aussi clair que le crystal Adigan que l'on peut trouver dans les légendaires grottes de cristaux d'Illum l'inhospitalière et très lointaine planète. D'un bleu aussi pur que celui de la lame de mon tout premier sabre-laser d'Initiée, qui repose inoffensif et oublié quelque part rangé dans les quartiers que je partage avec mon Maître, à l'ancienne et actuelle demande de ce dernier il y a un an déjà. Ce bleu là me fascine, je n'en avais jamais vu de pareil illuminer les "yeux" mécaniques des droïdes, et en curieuse harmonie... avec cette sphère présente sur son poitrail de pourpre, du même bleu si éclatant. Heu... là je suis perdue. Clairement, il n'est pas à ranger dans les catégories habituels des êtres mécaniques. Je n'ai jamais vu quelque chose de pareil, et pourtant je me suis pas mal documentée par curiosité.


J'en reste muette de stupéfaction, autant oralement que mentalement. Avec lenteur, les pistons reprennent vie et font se mouvoir les bras mécaniques, comme si le droïde venait tout juste d'être créé et d'être activé, alors que je me doute que ce n'est pas le cas. Puis c'est au tour des jambes et des genoux, les articulations mécaniques se remettant il semblerait en marche. Force, mais qu'est-ce que j'ai bien pu éveiller dans ma maladresse ? Une menace ? Je ne saurais vraiment le dire, encore, je refuse de me fier à la seule couleur de ses photorécepteurs. Tout comme la couleur d'un sabre-laser peut parfois tromper le jugement d'un être - si les Sith optent souvent pour le crystal rouge artificiel, plus efficaces, il est arrivé que certains usent d'autres couleurs, voire même du bleu et du vert traditionnellement associés aux Jedi - je refuse de me laisser aveugler par ce possible piège. La cacophonie infâme de bips finit enfin par cesser - ah Force soit louée de ce miracle, mes tympans n'allaient plus tenir longtemps ! - jusqu'à ce qu'une voix de synthèse, au timbre étonnement féminin, ne surgisse de nulle part et ne manque de peu de me faire sursauter en annonçant d'une voix imperturbable, égale et artificielle :

"DACJ activé"

DAC... quoi ? C'est quoi un "DACJ" ? Un nouveau modèle prototype de droïde de combat ? Un "Droïde d'Assaut Contre les Jedi" ? Ou bien un "Destructeur Automatisé de Combat Justicier" ? "Droïd d'Accompagnement et de Compagnie aux Jeunes" ? Oh là, je tombe dans l'absurde complet là, pas bon du tout. En tout cas, quelque chose 'Diabolique Automate Contredisant ce que Je sais" à ce jour du moins...  Ah je déteste les acronymes quand je ne sais pas à quoi ils réfèrent !!! En tout cas, jamais je n'ai entendu, lu ou vu cet acronyme là de toute mon existence, aucune références sources trouvées dans l'immédiat. J'espère que je n'ai pas permis l'activation d'une bombe ambulante à retardement moi... méfiante, je l'observe contempler et analyser ses alentours, l'ensemble du laboratoire secret... avant de fixer son attention dans ma direction. Ah zut, il m'a repérée, bah, ce n'était qu'une question de temps je suppose. Il a l'air comme neuf, c'est étrange quand même... il représente à lui tout-seul une passionnante et complexe énigme que j'ai bien du mal à résoudre en dépit de mes observations attentives et minutieuses, méfiantes.

C'est alors qu'il s'approche de ma position, ses pas mécaniques faisant frémir l'onde du reste de liquide de sa cuve s'étant renversé au sol, alors que je ne le perds pas de vue. Il n'active pas de blasters, spécialisé dans le combat rapproché peut-être ? Il n'a pas l'air de prendre une posture d'attaque, non, juste... de venir vers moi. Force, plus il s'approche, plus il me semble immense. Alors qu'il est presque à ma hauteur, je jugerais qu'il toise au moins les deux mètres. Et je les sens bien, moi, la quarantaine de centimètres qui nous sépare, je n'aime pas ça et par réflexe, je me tends, prête à réagir et à bondir au besoin. Il rassemble ses servomoteurs mécaniques en un poing à gauche, il veut m'attaquer à mains nues ? On dirait que je vais devoir mettre en application les récentes leçons du Grand Maître Yunstar. M'apprêtant à adopter une posture adaptée à la fois défensive mais permettant l'attaque, je remarque que son poing ne vole pas dans ma direction... mais va s'impacter avec douceur dans sa main mécanique de droite. Et plus surprenant encore... avant de s'incliner face à moi dans une gestuelle clairement de salutation respectueuse. Heu...

- Maître Jedi, c’est honneur que d’avoir été réactivé par un membre de l’Ordre...

Limite, c'est moins le fait d'entendre sa voix mécanique pour la première fois que ses propres propos qui me surprennent le plus. La méfiance se diffuse un tout petit peu dans mon regard bleuté, pour laisser un peu plus de place à la confusion et un zeste de curiosité. Je m'attendais un peu à tout... sauf à cela, pour être franche avec vous. Il n'a pas l'air hostile on dirait... même plutôt amical, quoique c'est à vérifier. Me détendant un peu, je ne le perds pas du regard, bien que je masque la rougeur qui menace de gagner mes joues de gêne face au titre qu'il use envers moi. Heu... Maître Jedi, pas vraiment, il y a un peu erreur sur la personne là. Faudra que je le corrige cordialement sur ce point-là... intriguée, je l'écoute sans rien dire. La Force ne me laissant pas entendre que j'étais menacée, je raccroche mon sabre-laser à ma ceinture sans le quitter du regard, assez perplexe. Qu'est-ce qu'il entend par "réactivé par un membre de l'Ordre" ? Je n'ai pas souvenir que le Nouvel Ordre Jedi ait jamais été lié à un projet de construction de droïdes moi... surtout depuis l'affaire des soldats clones. De quel Ordre parle-t-il ? Pas l'Ordre Sith, sinon il m'aurait déchiquetée avant même de parler, jusque là, c'est logique. Patiente bien que visiblement intriguée, bras croisés sur ma tunique, je le laisse terminer sa présentation, voyant qu'il comptait s'introduire :

- ... Je suis DACJ-400, le premier et seul Droïde d’Aide au Combat pour Jedi, pour vous servir.

... ok, alors je ne suis plus rien là, je suis à la ramasse. Un temps, mes sourcils se froncent légèrement, essayant de savoir à sa voix s'il n'est pas en train de me raconter des bobards, une lueur méfiante dans mon regard du bleu de l'océan, repoussant du plat de la main quelques mèches de longs cheveux bruns dans mon dos, avant de la reposer de manière croisée avec sa congénère. Qu'est-ce qu'il me chante là ? "Droïde d'Aide au Combat pour Jedi" ? Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Je ne me rappelle pas que le Conseil ait jamais suivi un tel projet, de notre Nouvel Ordre Jedi à même ses versions plus anciennes. En tout cas, je n'en ai jamais entendu parler, et Maître Greystone n'y a pas fait allusion. Pas plus que Maître Yunstar, or tous deux sont Grands Maîtres, donc... pas même le Responsable des Archives que je connais bien ! Il y a un peu anguille sous roche là... où suis-je tombée sur quelque chose que je n'étais pas supposée savoir ? Cela ne m'étonnerait qu'à moitié, après cette histoire d'holocron noir et de Temple Sith souterrain caché dans les bas-niveaux forestiers de Kashyyyk. Est-ce que les Maîtres nous cacheraient des choses, pour notre bien, comme l'avait suggéré dans son susurre ce maudit Seigneur Sith qui m'a humiliée et épargnée ? Je ne saurais le dire...

Mais il y a certaines choses que je sais sur les droïdes. Une chose est que, même si leur programmation peut admettre une personnalité spécifique - à moins d'avoir subit un centre de comportement programmé pour se faire - les êtres mécaniques ne mentent pas comme les êtres vivants de chair. Ainsi, s'il est vrai que le droïde instructeur de Dantooine était trop gentil, que HK-47 a une nature assez... "violente" avec l'ennemi et directe, qu'Aran possède une personnalité cynique et qu'avec Prudii ils sont deux têtus caractériels de service, ils ne mentent pas. Donc, même si je ne peux m'en assurer par la Force, je ne pense pas qu'il mente, même si ce qu'il me dit ne me fait pas beaucoup de sens. Je veux lui laisser une chance, après tout, j'ai bon fond et je respecte plutôt les droïdes comme êtres proprement dits de métal, non pas comme de vulgaires objets. Ainsi, quoiqu'un peu gênée du titre initial, je finis par me détendre, et une lueur bienveillante, intriguée et curieuse se loge dans mon regard, bien que visiblement assez confuse et perplexe. Humble comme toujours, je laisse un léger rire gêné faire vibrer mes lèvres avant de répondre d'une voix calme, douce et posée, bien que visiblement confuse :

- Et bien... je ne suis pas Maître Jedi, loin de là, je suis encore une Apprentie Jedi, comme l'indique la tresse que je porte. Donc pas besoin d'être si formel, tu sais. Je suis la Padawan Lenia Séry, tu peux m'appeler Lenia.  Enchantée de faire ta connaissance, DACJ-400. Je dois t'avoue que c'est un peu par hasard que j'ai trouvé cet endroit, et toi aussi. Je n'étais pas au courant de son existence.

J'essaye d'organiser un peu mes pensées, toute cette situation me rend un peu confuse. Bon, essayons d'être méthodique sans le mettre pour autant mal à l'aise. Il faut que j'en sache plus sur ce qu'il est et ce que représente cet endroit. Prenant appui légèrement sur l'un des coins de la console de nouveau inactive, et donc inoffensive, je l'observe avec attention et bienveillance compréhensive. Puis je reprends d'une voix calme et posée en dépit de ma nervosité :

- Personne au Temple en tout cas ne m'avait parlé de cet endroit, pas même mon Maître ou mes instructeurs. Ou même des "DACJ", comprends donc ma perplexité. Est-ce que tu veux bien m'en dire un peu plus sur toi ? Par exemple qui est ton ou tes créateurs, comment tu es arrivé là. Cela fait longtemps que tu étais en hibernation ?

Je laisse bien visible dans mon attitude que je ne lui veux aucun mal, et que je cherche surtout à comprendre ce qu'il fait là tout seul, oublié de tous, et inconnu au bataillon. Autant pour moi en savoir plus... qu'essayer de l'aider aussi à mieux comprendre sa situation... assez unique, si j'ose dire. Et me rassurer sur le fait qu'il soit bien un allié selon ses réactions et ses réponses. Je lui laisse le choix de répondre ou non à mes questions. Je suis peut-être un peu confuse et intriguée, mais en aucun cas méchante. Peut-être trop gentille parfois même.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeLun 29 Juil - 5:10

La jeune jedi semblait prête à affronter le droïde, surtout lorsque ce dernier frappe sa paume métallique de son poing gauche, sans doute avait-elle crût à une éventuelle attaque de la part de l’inconnu de fer. Suite à la présentation du DACJ, elle sembla d’abord légèrement perdue, ne sachant plus trop si elle avait affaire à un ami ou un ennemi, puis après un court temps. Un rire léger, timide, presque inaudible, vint résonner dans les capteurs auditifs du personnage rouge et or. Visiblement le droïde avait fait une erreur quelque part, que pouvait-elle bien être ?


- Et bien... je ne suis pas Maître Jedi, loin de là, je suis encore une Apprentie Jedi, comme l'indique la tresse que je porte. Donc pas besoin d'être si formel, tu sais. Je suis la Padawan Lenia Séry, tu peux m'appeler Lenia.  Enchantée de faire ta connaissance, DACJ-400. Je dois t'avoue que c'est un peu par hasard que j'ai trouvé cet endroit, et toi aussi. Je n'étais pas au courant de son existence.


En effet, une tresse bien appropriée aux padawans dépassait derrière son oreille. Apparemment les circuits ne s’étaient pas tous activé, pour ne pas avoir reconnu la coiffure si significative que le droïde connaissait pourtant bien. Certains de ses systèmes devaient encore être en train de charger. La jeune padawan disait se nommée Lenia Séry… La carte mère fouilla la totalité de la mémoire du disque dur du DACJ mais rien, ce nom et se prénom étaient totalement inconnus pour le combattant robotique. Peut-être qu’il réussirait à trouver une information quelconque sur le nom de la jeune fille. Elle avait découvert la grotte ainsi que le laboratoire par hasard disait-elle.


Le droïde avait passé trop de temps dans un environnement Jedi pour croire encore au hasard, pour lui, il était clair que la Force avait décidé que cette padawan serait sa libératrice. Cette dernière n’avait jamais entendu parler du projet DACJ, pas étonnant étant donné le secret militaire qu’il représentait, personne n’en parlait, les seuls à savoir que le droïde existait n’étaient autres que les membres du conseil (à l’époque de sa création, c'est-à-dire à l’époque où le conseil était dirigé par Mace Windu et maître Yoda) et les ingénieurs et informaticiens qui, grâce à leur talent, avaient créé le bijou de technologie que représentait le DACJ-400. La padawan semblait vouloir continuer de parler alors le droïde garda le silence.


La jeune fille aux longs cheveux noirs s’assit sur la console de contrôle de la cuve, maintenant inactive, désactivée par la libération de l’humanoïde de métal. Cette fille, bientôt jeune femme, observait celui qu’elle avait accidentellement « réveillé », comme si elle l’analysait à son tour. Cependant son regard n’était pas agressif comme l’est celui des gens qui vous toise et vous regarde de haut, non, le sien était beaucoup plus doux, elle ne mettait pas en position de force par rapport au droïde mais au contraire à son niveau, l’émotion que transmettait ses yeux était rassurante. Puis, une fois qu’elle eu fini d’observer le DACJ, elle se remise à parler :



- Personne au Temple en tout cas ne m'avait parlé de cet endroit, pas même mon Maître ou mes instructeurs. Ou même des "DACJ", comprends donc ma perplexité. Est-ce que tu veux bien m'en dire un peu plus sur toi ? Par exemple qui est ton ou tes créateurs, comment tu es arrivé là. Cela fait longtemps que tu étais en hibernation ?


Comme expliquer précédemment, il parut tout à fait normal à l’interlocuteur de la padawan, qu’elle ne sache rien de lui. De nature apparemment curieuse, cette dernière voulu se renseigner et posa qu’elle question au droïde. Etant ravis de renseigner celle à qui il devait « l’éveil » il commença :


-Bien évidemment je comprends. En ce qui me concerne je… heu… je…


Il voulait répondre à la jeune femme, mais il ne pouvait pas, il n’y arrivait pas. Sa mémoire n’avait été consulté depuis un siècle et demi, il était donc compliquer d’y avoir accès. Etant décidé à répondre, il força ses systèmes à consulté les fichiers endommagés. Lorsque la lecture commença, le DACJ ressenti comme de la douleur, mais d’un point de vue technologique, les circuits ayant pour but de communiquer avec la carte mémoire et le disque dur devaient sans doute surchauffés ou saturés, provoquant ainsi un « bug », ce dernier répandit dans le système une sensation désagréable pour le droïde, d’un point de vue humain, l’on pouvait interprétée cette sensation comme étant, effectivement, de la douleur. Portant ses mains à ses « tempes ».


le DACJ-400 tituba légèrement en arrière avant de s’assoir à son tour sur des caisses contenant d’énormes disques durs. Il attendit quelques secondes, on pouvait croire qu’il réfléchissait, ce qu’il faisait y ressemblait beaucoup, il parcourait la carte mémoire et le disque dur à la recherche de donnés mémorielles non endommagées qu’il pourrait consulter et ainsi renseigner son interlocutrice. Assis face à la jedi, il leva la tête et baissa ses bras, il avait enfin trouvé quelques choses de potable !



- Je… Je suis le DACJ-400, j’ai été conçu pour servir de prototype et pour démontrer la capacité du projet DACJ  à l’ordre jedi, j’ai d’ailleurs été validé mais peu de temps après le lancement de la production de DACJ fut interrompu par le grand maître Mace Windu qui à préféré utiliser des bataillons clones pour protéger ses jedi, décision que je comprends tout à fait. J’ai été conçu par une équipe très compétente de deux ingénieurs et de quatre informaticiens programmateur, il était accompagner par une foule d’assistant dont je ne connais pas le nombre. Malgré le lien qui semblait me lier à l’équipe, je n’ai jamais eu connaissance du nom d’un seul d’entre eux.  Après l’abandon du projet ils ont refusés de m’envoyer à la casse, je les en remercie d’ailleurs, et ont décidés de me conserver ici. Par contre, je n’ai pas la moindre idée du temps que j’ai passé dans cette cuve…


Il chercha autour de lui sur les écrans disposés dans la salle, il perçut alors la date sur l’un d’eux…


-Impossible…


Cent-soixante-cinq années passé inactif… Ce fut un sacré choc pour le droïde. Il tourna alors la tête la padawan, toujours assise sur la console.


-Hé bien, à en juger par la date de cet ordinateur, j’ai hiberné pendant plus de cent-soixante-cinq ans, ce qui est aussi mon âge du coup, je ne pensais pas qu’un droïde avait encore la capacité de fonctionner après une si longue inactivité.


Lui dit le DACJ en passant la main droite derrière sa tête comme légèrement embarrassé et plutôt confus. Il voulait paraitre serin mais en réalité, sa carte mère s’affola, imaginez, le choc qu’une personne peut ressentir en faisant un tel bond de géant dans le temps, la personne en question serait complètement perdue, et bien c’est exactement ce que ressentait le droïde. Il tenta un moment d’imaginer tout les changements qui avait pu s’opérer depuis sa mise hors-service. Les séparatistes avaient-ils gagnés la guerre, avaient-ils été éliminés ? La république avait-elle triomphée ? La galaxie était-elle libérée des guerres et des conflits ? Quels événements avaient pu intervenir pendant « l’absence » du DACJ-400 ? Toutes ces questions se bousculaient dans ses circuits, la padawan pouvait sans doute le renseigner à ce sujet, il s’adressa alors à elle et lui dit :


-Si je puis me permettre, à quoi correspond la situation actuelle dans la galaxie ? C’est vous dire à quel point je suis dérouté par se soudain changement d’époque…


Dérouté, en effet, le mot correspondait très bien à la situation du droïde, pour lui, les cent-soixante-cinq années passées dans la cuve étaient passées comme quelques secondes.  Il avait réellement l’impression que les ingénieurs l’avaient déposé dans la cuve puis désactivé et que dans les secondes qui suivirent, la padawan Lenia Séry l’avait libéré. Mais qu’importe, la situation se présentait comme cela, sous un certain angle, l’apprenti jedi l’avait libéré mais aussi sauvé d’une inactivité éternelle qui, à la longue, aurait été fatal pour le droïde, il avait donc une dette envers elle, il lui devait la vie, technologique, certes, mais la vie quand même…
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeLun 29 Juil - 12:04

(HJ Mp moi si besoin d'éditer, désolée de la longueur, mais les piqûres de rappel historiques sont assez longues de base >< HJ)


C'était déjà un premier test pour lui, pas si subtil que cela. Je vérifie juste si, selon ses réponses et le fait qu'il accepte ou pas de prendre en considération et d'apporter des éléments de réponse à mes questions, je n'ai vraiment plus rien à craindre de lui. Ainsi, je reste tranquillement dans ma position plus détendue, prenant appui sur la console inactive, une jambe tendue pour assurer mon équilibre et l'autre légèrement repliée contre l'un des flancs de la console. Mes bras restent croisés sur ma tunique, mais restent relâchés, presque juste posés. Mon visage est entièrement serein et calme, peut-être un peu curieux quand on me connait bien et sait me déchiffrer, mais mon regard reste vif, attentif, perçant et rivé sur le très grand droïde à l'armure pourpre et au masque d'un ocre très doux, l'observant sans rien perdre de ses réactions, enfin, plutôt, de sa posture et de sa gestuelle mécanique. Toutefois, la lueur de mes iris du bleu de l'océan reste bienveillante bien qu'un peu intriguée encore. Je n'ai pas longtemps à attendre - ça soulage un peu, j'aime quand même mieux avoir affaire à un allié ou au pire un neutre qu'un ennemi ! - avant que la voix mécanique ne se fasse une fois de plus entendre. Avec ce je-ne-sais-quoi dans son attitude m'indiquant qu'il semble plutôt enchanté de me donner les informations que je lui requiers, ce qui adoucit un peu ma méfiance et attise un peu ma sympathie :

- Bien évidemment je comprends. En ce qui me concerne je… heu… je…

Sans quitter ma position, je focalise toute mon attention et toute mon écoute vers lui alors qu'il commence à me répondre, un sourire encourageant et ouvert à l'écoute demeurant sur mes lèvres. Intriguée plus encore lors de sa pause soudaine, mes sourcils se foncent légèrement, pas de contrariété mais plutôt en une question silencieuse et muette du genre "qu'est-ce qu'il t'arrive ? Tu es sûr que ça va ?" mais je ne dis rien, ne voulant pas l'interrompre. Ma tête est légèrement inclinée de quelques centimètres sur ma gauche, l'observant avec minutie, mais je ne suis pas quelqu'un de nature impatiente, loin de là. Mon calme et ma patience sont deux de mes plus beaux atouts question caractère, compensant un peu le reste. Je remarque alors qu'il semble soudainement figé, cela me rappelle un peu la posture de certains droïdes d'informations qui cherchent dans leur centre mémoriel des données bien particulières, alors je ne dis rien et garde patience. Je sens bien qu'il veut me répondre, mais il... cherche peut-être comment me répondre précisément. Je pense...

C'est alors que je remarque que quelque chose ne semble pas aller. Certes, son visage mécanique ne me donne aucune information, ses traits plutôt austères, sérieux et sobres sont figés dans le métal qui les ont fait naître, comme attendu de tout être mécanique, et ses photorécepteurs, comme tout droïde de combat, n'émettent que plus ou moins de luminosité d'une couleur bleutée. En revanche, dans un geste inhabituellement "humain", je le vois poser ses mains sur ses tempes. Pas besoin de connaître le langage binaire pour comprendre ce que ça veut dire, j'ai beau être dans l'impuissance de me servir de mon empathie de Force - outre celle naturelle - ou ma télépathie pour comprendre ce qu'il a contre des êtres mécaniques... mais je pense pouvoir interpréter ça assez aisément. C'est un geste assez universel. En général, chez les êtres de la branche humanoïde et pas mal d'autres, ça veut dire "très gros mal de tête qui s'abat sur soi". Et les migraines, ça je connais très bien, j'ai été spécialiste dans le domaine quand je tentais désespérément de récupérer ma mémoire d'avant mes quatre ans, encore quelques semaines à peine de cela. Je n'ai aucun mérite, j'ai fait ce lien possible juste parce que je pense avoir un référent auquel je puisse... me référer et comparer, justement.

Soucieuse pour lui - je m'inquiète facilement pour les autres et jusque lors il ne m'a donné aucune raison de n'avoir de la sympathie à son égard - je me redresse légèrement, prête à quitter mon "perchoir" en cas de besoin, tandis qu'il titube un peu en arrière jusqu'à s'asseoir sur des caisses contenant, si j'en crois l'inscription, des disques durs en leur sein. Devant son soudain silence, et après cette réaction inattendue, j'allais lui glisser quelque chose pour m'assurer que tout allait bien pour lui, voire l'inviter à ne pas trop forcer sur ses systèmes tout de suite. Après tout, je ne serais guère étonnée, au vu de l'état des lieux, qu'il ait "hiberné" un bon moment, et il vient tout juste de se "réveiller". Je ne suis pas spécialiste des droïdes, mais cela ne me semblerait pas si illogique qu'il ait besoin d'un petit peu de temps pour que tous ses circuits, et tous ses systèmes, soient pleinement opérations. Ou même que certains bugs ne se soient installés du fait de la longue inactivité, ou que certains fichiers aient pu être endommagés, ou corrompus, même si je ne l'espère pas pour lui. Heureusement, avant que je ne dise quoi que ce soit, il a l'air de se reprendre, il lève sa tête vers moi, baissant aussi ses bras, et reprend son propos :


- Je… Je suis le DACJ-400, j’ai été conçu pour servir de prototype et pour démontrer la capacité du projet DACJ à l’Ordre Jedi, j’ai d’ailleurs été validé, mais peu de temps après le lancement de la production, le DACJ fut interrompu par le Grand Maître Mace Windu, qui a préféré utiliser des bataillons clones pour protéger ses jedi, décision que je comprends tout à fait...

Force. Oh Force toute-puissante. Alors que j'ai repris ma position précédent, je sens mon dos se redresser alors qu'il évoque des têtes très connues de l'histoire des Jedi. Il a bien dit... "Grand Maître Mace Windu" ? J'ai l'impression de nager en plein rêve là... et pourtant je me doute bien qu'il dit la vérité. Il n'aurait aucun intérêt à mentir de surcroît, et comme je le disais précédemment, un droïde normal de combat ne ment pas. Cela a l'air pourtant... si surnaturel. Irréel, même. Il a maintenant, plus encore même qu'avant, toute mon attention renforcée. A l'époque de Maître Windu... ce mythique Jedi venu tout droit d'Haruun Kal, la planète d'où était aussi originaire mon amie perdue de vue, l'Initiée Niru. Cela veut dire... qu'il hiberne dans cette cuve depuis l'époque de l'Ancien Ordre Jedi ? Je comprends mieux maintenant pourquoi je n'ai pas été mise au courant ! Cela semble être un projet très secret, le projet DACJ... avant que le projet des "Clones" ne prenne le dessus, avec les conséquences funestes que nous connaissons tous. Enfin... disons qu'ils y ont contribué un peu. Mon regard s'assombrit et se baissa à la pensée de ce massacre, cette boucherie qui avait quasiment réduit à néant les Jedi de cette époque, sinon de très très infimes survivants. Souvent, les Jedi avaient été tués par les mêmes clones qui étaient supposés les escorter. L'Ordre 66... je réprime un frisson d'horreur. Une période vraiment des plus noires.

- ... J’ai été conçu par une équipe très compétente de deux ingénieurs et de quatre informaticiens programmateurs, ils étaient accompagnés par une foule d’assistants dont je ne connais pas le nombre. Malgré le lien qui semblait me lier à l’équipe, je n’ai jamais eu connaissance du nom d’un seul d’entre eux...

... d'accord. Alors ça, ça ne va pas beaucoup nous aider à les retrouver, ou du moins, je devrais plutôt dire leurs descendants s'ils en ont. Quand je reporterais tout ça au Conseil et à mon Maître, de là, sans doute des ingénieurs et informaticiens spécialisés vont devoir décortiquer tout cela, s'ils arrivent à récupérer quelque chose de ces consoles énumérant des données incompréhensibles et linéaires. Néanmoins, cela devait être vraiment des pointes, alors il y a encore des chances que l'on puisse recouvrer leurs traces. Même si je sais que nombre de données ont été perdues suite à la destruction du Temple Jedi de Coruscant, à la chute de l'Ancien Ordre Jedi, peut-être que certaines ont pu être sauvées, et ne sont consultables que par les Maîtres du Conseil actuel. Ou... par les Grands-Maîtres. D'accord, une des premières choses que je fais en rentrant, outre le rapport au Conseil sur "ma" redécouverte et évoquer le cas de DACJ ici présent, je leur pose la question, ou du moins je leur en toucherais un mot. Peut-être que si on retrouve des fichiers sur eux, il pourrait reconnaître la physionomie de leur visage... et ainsi les identifier. Peut-être...

Alors que je reste silencieuse, mémorisant tout ce qu'il vient de me révéler - avec cet horrible sentiment que je n'aurais peut-être pas du être au courant de tout ça, après tout, c'était un projet-secret à haute confidentialité, si bien que seules les Maîtres du Conseil étaient au courant de son existence... et je ne suis qu'une Apprentie Jedi - un bras reposant sur mes jambes, l'autre fléchi pour que sur quelques doigts de main, mon menton puisse reposer dans une posture réflexive. Sérieusement, dans quoi j'ai encore été mêlée cette fois, sous l'influence peut-être des volontés mystérieuses de la Force ? Mais je ne peux pas l'ignorer... ce n'est pas du tout mon genre de tourner le dos à quelqu'un qui a besoin d'aide... ce n'est pas dans ma nature de rester les bras croisés à ne rien faire, si je peux aider un petit peu. Bon, si j'ai bien compris, après abandon du projet, ses créateurs ont refusé de le détruire, et l'ont caché ici en état d'hibernation prolongée. Le laboratoire ayant été oublié avec le temps, et surtout la destruction de l'Ordre Jedi et la quasi annihilation du Conseil Jedi. Et ceux qui avaient survécu avaient des sujets plus "urgents", quand je pense au Grand-Maître Yoda, ou Maître Kenobi. Rendre l'espoir, par exemple.

- Après l’abandon du projet ils ont refusés de m’envoyer à la casse, je les en remercie d’ailleurs, et ont décidés de me conserver ici. Par contre, je n’ai pas la moindre idée du temps que j’ai passé dans cette cuve…

Mm... s'il me laisse le temps de faire un petit calcul mental rapide, je peux très certainement répondre à sa question, ou au moins lui donner une "fourchette" approximative d'une décennie d'années. Quand je trouve le résultat, mes yeux s'arrondissent de stupeur intense, au même moment qu'il ne souffle, ayant tourné son regard vers l'une des consoles, plus précisément des ordinateurs, voisins à notre position. Un seul mot résumant très bien ma pensée de l'instant : "Impossible". Fichtre... plus d'un siècle de là... c'est bien l'Ancien Ordre Jedi qu'il a connu. Et il ne doit rien savoir de tout ce qui est arrivé depuis lors. Un léger son discret de pistons en action m'annonce qu'il a tourné de nouveau sa tête vers moi - alors que je digère toutes cette masse d'informations ... renversantes - et ne dise de sa voix mécanique :

- Eh bien, à en juger par la date de cet ordinateur, j’ai hiberné pendant plus de cent-soixante-cinq ans, ce qui est aussi mon âge du coup, je ne pensais pas qu’un droïde aurait encore la capacité de fonctionner après une si longue inactivité.

Un sourire compréhensif se faufile sur mes lèvres alors que je l'observe avec un regard bleuté pétillant et songeur. Cent-soixante-cinq ans... presque dix fois plus âgé que moi, c'est assez fou. A l'époque de mes grands-parents... ou plutôt de mes arrières-grands-parents. Et bien... c'est une situation assez unique en son genre. Le pauvre... il doit être assez secoué et un peu perdu là, le droïde. Surtout quand je le vois passer une main derrière sa tête. Peut-être aucune expression n'est visible par son visage de métal, mais en tout cas je note que question gestuelle... c'est tout autre chose. Intéressant à savoir, cela le différencie d'avec les droïdes "basiques". Avec un léger rire un peu nerveux mais compatissant, je souffle avec douceur :

- Je dois avouer que moi-aussi, je ne le pensais pas... jusqu'à aujourd'hui je suppose ! Ça doit être assez difficile de se réveiller dans une toute autre époque que la sienne. J'ai du mal à me le représenter... en tout cas, si je peux t'être d'une quelconque aide, n'hésite pas à me le dire, ou poser des questions même. Sache que j'y répondrais de mon mieux et avec plaisir !

Même si je suis loin de tout savoir... je ne peux pas dire que son histoire - qu'il semble recouvrer petit à petit - m'ait laissée indifférente. Je sens et je vois bien maintenant qu'il n'est pas une menace, ni même un danger. Je ressens... une certaine compassion vis-à-vis de son sort. Je ne sais pas ce qui m'a conduit à venir par ici, mais si c'est la Force ou je-ne-sais-quoi... je ne peux pas le laisser là sans rien faire. Je n'aimerais pas que l'on me fasse ça si je m'étais réveillée à une toute autre époque que la mienne. Déjà je serais nettement moins calme que lui, et affreusement paniquée. Totalement perdue et déboussolée. Force... que devrais-je faire ? Que devrais-je dire pour ne pas commettre de maladresses fâcheuses ? Mm... je ne peux pas le laisser ici. Pas tout seul, je ne peux pas m'imaginer penser seulement à cette solution ! Non... j'appellerais le Temple Jedi pour leur demander s'il est possible de nous envoyer un moyen de transport. Je ne vois pas comment il rentrerait dans le "Vent de l'Aube" petit et monoplace surtout ! Je parlerais de son cas devant le Conseil, j'essayerais de les convaincre qu'il est un allié - ce qu'il est - et de lui trouver un lieu / une personne qu'il puisse servir et accompagner. Un autre Maître ou Chevalier au besoin... ou moi, mais je ne suis qu'une Apprentie Jedi, alors je me doute qu'il y a peu de chances qu'ils nous groupent. Il a été seul, inactif pendant cent soixante cinq ans. Je ne peux pas rester sans rien faire, ou au moins faire tout ce que je peux pour l'aider.

- Si je puis me permettre, à quoi correspond la situation actuelle dans la galaxie ? C’est vous dire à quel point je suis dérouté par ce soudain changement d’époque…

Sa reprise de parole me sort de mes pensées dans un léger sursaut, alors que je réfléchissais à ce que je pouvais bien faire une fois que nous serions sortis de ce laboratoire. Car maintenant, hors de question que je le remette en hibernation après avoir entendu son récit. Je ne suis pas quelqu'un d'aussi méchant, de cruel à ce point, loin de là. Je redresse ma tête vers lui, reposant mes orbes azurées calmes et amicales dans ses photorécepteurs émettant une lueur bleutée. Sa formalité me gêne et m'amuse - je comprends un peu, enfin je crois, l'agacement et/ou la gêne que cela peut produire envers certains Maîtres, Chevaliers et Grands-Maîtres, quand moi-même j'en use parfois un peu trop à grosses doses en me voulant respectueuse. Cela dit, je n'en montre rien, et un sourire amical, amusé et compréhensif se tisse sur mes lèvres. Ma voix reste douce et calme, chaleureuse, alors que je réponds à sa très polie demande - et très logique :

- Bien sûr que tu le peux ! Ah, normal après un tel "saut" dans le temps j'imagine. Bon, je te résume la situation actuelle, et je te rappellerais les grands événements survenus durant ton "sommeil", d'accord ? Les grandes lignes, car si je te donne tous les détails tout de suite... on en a au moins pour toute une semaine !

Avec un léger rire pour essayer de détendre un peu l'atmosphère, je me repositionne de manière à être installée de manière plus confortable pour un récit qui sera très long, je m'en doute bien. Et qu'il va falloir que je simplifie un peu pour qu'il retienne les faits les plus importants... vous vous rendez compte... rattraper plus d'un siècle et demi de retard question histoire, systèmes politiques, guerres, etc ! Réfléchissant par où commencer, je prends ensuite une profonde inspiration et je me lance aussi bien que je le puisse dans le résumé :

- Pour ne pas trop changer aux tendances de l'Histoire de la galaxie, sache que la galaxie est globalement partagée entre deux puissances et éternelles rivales : d'un côté, la Nouvelle-République - descendante de la République que tu as du connaître comme son nom l'indique -  ayant avant à sa tête la Chancelière Valtym. De l'autre, l'Empire - héritier de l'Empire qui a sévit quand l' Ancienne République est tombée - avec l'Empereur Kuran à leur tête. Présentement, l'avantage qui était jusque lors républicain a été renversé en faveur des impériaux qui ont effectué un retour en force à la puissance inattendue. Ainsi, suite au kidnapping sur Coruscant, toujours capitale républicaine, de la Chancelière Valtym, aux récentes et successives batailles de Kuat et de Bastion, la chef d'état de la Nouvelle République a été tuée par l'Empereur lui-même. Depuis, la Nouvelle-République est encore sans leader, et pour faire simple, c'est le chaos général, et elle est en train de sombrer petit à petit, sur le déclin après avoir perdu sa suprématie sur la puissance militaire, reprise par les impériaux. Donc, ce n'est pas vraiment la joie, si j'ose dire, mais on n'est pas encore totalement au fond du gouffre. Jusque là, tu me suis ?

Je marque ainsi une petite pause, l'observant avec attention. Et je ne reprends que lorsque j'ai son approbation, lui laissant le temps d'absorber les grandes informations que je lui donne en format aussi synthétique que possible. Il faudra vraiment que je lui donne les détails, une fois que nous serons dans un lieu plus sûr, où nous pourrons nous poser, et bien entendu petit à petit. La masse d'infos est trop conséquente sinon, et je dois lui donner le plus urgent surtout :

- Très bien ! Alors continuons ! L'Ordre Sith a fait sa réapparition, aussi, dirigé par le Seigneur Noir des Siths, Seoran Cen, pour l'heure plus ou moins alliés avec les Impériaux. Histoire non plus de ne pas  trop changer à nos "habitudes", les Jedi de maintenant sont les alliés des républicains. Mais ce n'est plus l'Ordre que tu as connu... ce dernier a été anéanti en même temps que l'Ancienne République, peu après ta mise en "hibernation". Je te donnerais les détails tout à l'heure. Actuellement, il s'agit du "Nouvel Ordre Jedi". Évolué à partir de celui fondé  pour toi... disons 31 ans après avoir été plongé en hibernation. Le Temple Jedi a été basé ici, sur cette planète, d'où ma présence ici-même toute seule ! En gros, sensiblement les mêmes principes, le même Code Jedi, juste quelques changements...

A bout de souffle, je m'interromps de nouveau. Un léger soupir m'échappe, levant les yeux au ciel un petit moment devant l'immensité de la tâche. Trop de choses à expliquer, et certaines que je ne peux pas donner sans l'accord du Conseil Jedi, ou au moins pas en dehors du sol du Praexum Jedi ! Secouant doucement ma tête, j'allais lui proposer de continuer cette discussion sur le sol du Temple Jedi, où j'aurais l'esprit plus tranquille, quand soudain je bondis sur mes pieds, la poignée de mon sabre-laser gagnant tout de suite ma main droite, laissant bientôt fleurir la lame-laser du vert émeraude de la vie. Tendu et aux aguets, je me rapproche de sa position, les yeux observant avec vivacité mes alentours. Je n'aime pas du tout ce que j'ai senti comme menace. Elle ne vient pas de lui... mais de tout autour de nous. Du complexe souterrain dans lequel nous sommes, la Force me met en garde avec un vague avertissement. Je tends l'oreille, des petits bruits suspects me parviennent. Plongée dans le Calme Jedi, mon visage redevient calme et sérieux, alors que j'annonce au droïde de combat :

- Dis-moi, DACJ, j'espère que tes systèmes de combat sont opérationnels, ça pourrait être utile bien. En effet on a de la compagnie, et pas de la bonne compagnie. Sinon ce n'est pas grave, je pourrais me débrouiller. Je te propose que l'on poursuive cette discussion plus tard, quand nous serons en lieu sûr, si cela ne te dérange pas. Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on sorte d'ici au plus vite, dès que possible, quitte à faire un peu le ménage ici si l'on n'a pas le choix, et qu'on avise, une fois au calme, de la suite. Cela te va ?

Attendant sa réponse, alors que les bruits et cliquetis se rapprochent, j'affermis une position neutre-défensive basée sur la Forme III, Soresu, dans laquelle je me spécialise. Si jamais je suis en difficulté ou que je le sens nécessaire, j'userais de ce que je connais de la Forme IV, Ataru. Mais pour l'heure, comme je ne sais pas si DACJ a ses systèmes d'armement opérationnels, je préfère jouer la carte de la sûreté en prenant le Soresu. Ils seront sur nous d'une minute à l'autre. Et je serais prête à les recevoir s'ils nous attaquent. De pied ferme.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeMar 30 Juil - 22:25

La padawan semblait pensive, évidemment qu’elle l’était, qui ne le serait pas après avoir fait une telle découverte. La question du droïde sembla la sortir de ses pensées, sans doute toute orientée vers le passé mais aussi vers le futur du DACJ-400.


- Bien sûr que tu le peux ! Ah, normal après un tel "saut" dans le temps j'imagine. Bon, je te résume la situation actuelle, et je te rappellerais les grands événements survenus durant ton "sommeil", d'accord ? Les grandes lignes, car si je te donne tous les détails tout de suite... on en a au moins pour toute une semaine !


Elle poussa un petit rire à la fois amusé et rassurant. Puis elle reprit appui sur la console et réfléchis un moment, comme si elle cherchait quels éléments étaient plus importants que d’autres l’étant moins  et dont on pouvait se passer.


- Pour ne pas trop changer aux tendances de l'Histoire de la galaxie, sache que la galaxie est globalement partagée entre deux puissances et éternelles rivales : d'un côté, la Nouvelle-République - descendante de la République que tu as du connaître comme son nom l'indique -  ayant avant à sa tête la Chancelière Valtym. De l'autre, l'Empire - héritier de l'Empire qui a sévit quand l' Ancienne République est tombée - avec l'Empereur Kuran à leur tête. Présentement, l'avantage qui était jusque lors républicain a été renversé en faveur des impériaux qui ont effectué un retour en force à la puissance inattendue. Ainsi, suite au kidnapping sur Coruscant, toujours capitale républicaine, de la Chancelière Valtym, aux récentes et successives batailles de Kuat et de Bastion, la chef d'état de la Nouvelle République a été tuée par l'Empereur lui-même. Depuis, la Nouvelle-République est encore sans leader, et pour faire simple, c'est le chaos général, et elle est en train de sombrer petit à petit, sur le déclin après avoir perdu sa suprématie sur la puissance militaire, reprise par les impériaux. Donc, ce n'est pas vraiment la joie, si j'ose dire, mais on n'est pas encore totalement au fond du gouffre. Jusque là, tu me suis ?


Bon au début ça allait, la république contre les méchants, ça, c’est intemporelle, sauf qu’entre temps les méchants ne s’appelaient plus la Confédérations des Systèmes Indépendants mais l’Empire… Mouais, court c’est bien aussi… C’est après que cela devient compliqué « Nouvelle-République » ? L’ancienne république était tombée !  Eradiquée par l’Empire, vestige de celui qui sévit aujourd’hui. Mais la situation actuelle est encore pire, la chancelière ayant été assassinée, la république se meurt et l’empire gagne en puissance, le chaos dominait la galaxie… Cette fois, c’était une certitude pour le droïde, c’était bien la Force qui avait fait en sorte que son destin soit lié à celui de la padawan, sa mission : protéger les jedi et les aider à protéger la galaxie de toute menace quel qu’elle soit. Pour répondre à la question de la jeune apprentie jedi, le droïde hocha la tête en signe d’approbation. Une fois cela fait, la jeune femme continua son récit :


- Très bien ! Alors continuons ! L'Ordre Sith a fait sa réapparition, aussi, dirigé par le Seigneur Noir des Siths, Seoran Cen, pour l'heure plus ou moins alliés avec les Impériaux. Histoire non plus de ne pas  trop changer à nos "habitudes", les Jedi de maintenant sont les alliés des républicains. Mais ce n'est plus l'Ordre que tu as connu... ce dernier a été anéanti en même temps que l'Ancienne République, peu après ta mise en "hibernation". Je te donnerais les détails tout à l'heure. Actuellement, il s'agit du "Nouvel Ordre Jedi". Évolué à partir de celui fondé  pour toi... disons 31 ans après avoir été plongé en hibernation. Le Temple Jedi a été basé ici, sur cette planète, d'où ma présence ici-même toute seule ! En gros, sensiblement les mêmes principes, le même Code Jedi, juste quelques changements...


La nouvelle choqua le DACJ, s’il avait eu des yeux humains, il les aurait écarquillés. L’Ordre Sith, de nouveau sur pied, à sa connaissance, seul deux sith avait refait surface et l’un des deux avait été éliminé le maître Kenobi alors qu’il n’était encore que padawan, témoignant de la puissance de ce dernier. Sans surprise, les siths s’étaient alliés à l’Empire, vous savez ce qu’on dit, « tous ce que se ressemble s’assemble » et bien le cas présent était parfait pour servir d’exemple à cet excellent diction. Pour ce qui est de la chute de l’Ordre jedi, cela n’étonna pas trop le droïde, si une organisation aussi puissante et organisée que la république avait disparu, il est facile de deviner qu’elle avait emmenée ses alliés dans sa chute. Ce qui intrigua le DACJ, ce fut la présence du temple jedi sur Naboo, dans ses souvenirs le temple se trouvait sur Coruscant, peut-être avait-il été détruit lors de la chute de la république, ou, pire encore Coruscant avait été coquerie voir même réduite en poussière par l’Empire, nouvelle source du mal pour l’automate rouge et or.


Il avait énormément de questions à poser à celle qui lui avait, pour ainsi dire, rendu la vie, le l’endroit n’était peut-être pas idéal, le droïde ne ressentait pas la température, peut-être que la grotte était d’une température glaciale ? Cela le gênerait de frigorifier la jeune femme qui l’avait libéré, puis il l’analysa, elle n’avait pas l’air de trembler, la température devait être supportable donc. Même sans cela, la grotte restait dangereuse, un éboulement peut arriver à tout moment. Comme l’avait dit la padawan, elle lui donnerait plus de détails plus tard, DACJ-400 se reposa sur l’idée qu’une fois en un lieu plus propice, elle répondrait à toutes ses questions.


Alors qu’elle venait de s’interrompre en levant les yeux au ciel, comme pour témoigner la tâche que représentait une description détaillé de l’histoire de la galaxie depuis la fin de l’ancienne république, l’apprentie jedi bondit sur ses pieds dégainant et allumant son sabre-laser à la lame couleur émeraude. Le DACJ se leva rapidement, à en juger par la réaction de la jeune femme, elle avait senti une menace. Le droïde fit sorti son blaster du dessus de son avant bras droit, près à faire feu au moindre danger. Le blaster ressemblait beaucoup au double canon laser que portait les droïdes de combat B2 du temps de la C.S.I. et des forces séparatistes. Alors que les deux alliés étaient prêts à combattre, la padawan se tourna vers l’humanoïde métallique et lui dit :



- Dis-moi, DACJ, j'espère que tes systèmes de combat sont opérationnels, ça pourrait être utile bien. En effet on a de la compagnie, et pas de la bonne compagnie. Sinon ce n'est pas grave, je pourrais me débrouiller. Je te propose que l'on poursuive cette discussion plus tard, quand nous serons en lieu sûr, si cela ne te dérange pas. Je pense qu'il vaudrait mieux qu'on sorte d'ici au plus vite, dès que possible, quitte à faire un peu le ménage ici si l'on n'a pas le choix, et qu'on avise, une fois au calme, de la suite. Cela te va ?


Opérationnels ? Il n’avait jamais senti ses systèmes de combat en aussi bonne forme depuis sa conception ! Désireux de prouver son efficacité à l’apprentie jedi comme il l’avait fait pour le grand maître Mace Windu, il fit s’échapper son sabre-laser son avant-bras gauche, l’attrapa, l’alluma, faisant jaillir la lame dorée dont les reflets ornaient la carrosserie du droïde et finalement la fit tournoyer verticalement, passant de son flanc gauche à son flanc droit, à sa façon de tenir le sabre, on aurait pu croire voir un véritable être de cher et de sang. Une fois qu’il eu fini de faire sa démonstration de maîtrise du sabre-laser, il se mit en position d’attaque et répondit à la demoiselle d’un ton qui laissait supposer que si le droïde avait eût des lèvres, il aurait sourit.


-Cela me convient parfaitement !


Sur leur garde, les deux nouveaux alliés avancèrent vers la sortie, prudemment, mais rapidement. Soudain, un rugissement se fit entendre. Il semblait venir du fond du laboratoire. Mais avant que nos protagonistes puisse tenter de définir l’origine de se cri, une dizaine de cuves s’ouvrirent en même temps, laissant s’échapper dix droïdes de combat B2 qui encerclèrent rapidement le DACJ et la padawan.


-Hé bien, on dirait que la Force désire tester nos capacités… Déclara DACJ-400, dos-à-dos avec l’apprentie jedi.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeMer 31 Juil - 13:35

(HJ le combat n'est pas encore ma spé, donc j'ai laissé le début assez libre, je te suivrais Wink MP si besoin édition/remarques HJ)

Parfois, il m'arrive de réagir avant même de réfléchir pleinement à ce qu'il se passe clairement autour de moi, quand je ressens du danger en approche. Les diverses missions que j'ai pu effectuer cette dernière année m'ont fait comprendre qu'il faut parfois être prêt à toute possibilité, ne pas rester immobile sans rien faire en se demandant quoi faire. Même une seule fraction de seconde, parfois c'est une question de vie et de mort, et j'ai compris que sur ce point, rien ne doit être laissé au hasard. Il faut savoir quand et comment agir, et surtout, si l'on se sent menacé, logiquement ne pas rester les bras croisés, plantés sur ses pieds, à ne rien attendre et voir le temps passer. Ainsi, si j'étais quelques secondes plus tôt assise, de manière relaxée, contre la console inactive, maintenant je suis solidement campée sur mes pieds, le regard vif et alerte, les oreilles tendues et attentives, mes sens de Force tendus et réactifs. La lueur émeraude de mon sabre-laser a rapidement prit vie, et la lame-laser vibre avec une énergie rassurante, la poignée solidement tenue entre les doigts de ma main dextre. Bon, maintenant, analyser rapidement...

La salle de laboratoire me semble encore plus grande, maintenant que je suis sur mes gardes. Les faibles lumières des lampes et éclairages très usés vacillent, clignotent à intermittence régulière, comme si elles risquent à tout moment de s'éteindre sans prévenir, nous plongeant dans un très désagréable clair-obscur qui enquiquine un petit peu. La grande cuve, les consoles... et d'autres cuves, nettement plus petites et aux bords assombris, si bien que l'on ne voit pas ce qu'il y a dedans. Je ne pensais pas que c'était des cuves, tout au mieux d'énormes canalisations ou tubes d'énergie soigneusement isolés. Je remarque au moins une demi-dizaine d'entre elles réparties dans les coins de la salle, face à moi, et un coup d'oeil sur mes arrières m'en confirme le même nombre. L'issue de secours par laquelle je suis entrée est encore vierge de toute présence ennemie, je me demande encore pour combien de temps seulement. Encore combien de minutes de calme ? Je ne saurais le dire exactement, mais je peux déjà estimer à "peu", voire "très peu". Très optimiste, je sais.

C'est pourquoi j'ai posé cette question à mon nouvel - et assez inattendu je dois le dire ! - allié, histoire que je puisse adapter mes stratégies pour que celle que j'adopterais puisse convenir à telle, ou telle, situation. Cela m'aiderait pas mal que ses systèmes alloués au combat soient suffisamment fonctionnels, pas que cela me dérange de le protéger en cas de besoin, mais disons que je pourrais plus me concentrer sur mes opposants. Je me connais, s'il ne peut se défendre, je prioriserais sa sécurité avant la lutte pure de nos opposants, restant majoritairement alors dans un Soresu "pur". En revanche, dans le cas contraire, je pourrais prendre un peu plus de libertés - en espérant qu'il surveillera mes arrières autant que je protégerais les siens - et prendre un style de combat neutre-défensif, voire même neutre, dans ce style de plus en plus, doucement, hybride entre la dominante en forme III et la mineure de soutien de la Forme IV, Ataru. Ainsi, j'attends sa réponse, mon regard alors tourné vers lui, réponse...

... plutôt concluante et surprenante ! Ainsi, à ma surprise, pour toute réponse, je le vois me répondre par des gestes. Alors qu'il s'était redressé quand moi-même j'avais bondis sur mes pieds et fait apparaître un modèle de blaster assez particulier, au dessus de son avant bras droit, qui ressemblait beaucoup à ce double canon-laser qu'utilisaient les droïdes de combat B2 du temps de l'Ancienne République, de la Guerre des Clones, et aussi celui des forces séparatistes. Déjà, donc, il peut attaquer à distance, ce qui est un bon point, je ne le peux moi-même pas trop en dehors de l'usage de la Force, cela pourrait être utile. Mais surtout... juste après ma question, je vois une forme familière choir de son avant-bras gauche jusque dans sa main senestre. Une forme métallisée vraiment très familière pour mes yeux d'aigles et mon esprit de Padawan érudite Jedi. Estomaquée, ne m'attendant pas du tout à cela à vrai dire, je songe alors que ses doigts métalliques se referment sur ce nouvel objet :

"Non... me dîtes pas que, par la Force... mais c'est la poignée d'un sabre-laser ! Jamais je n'avais... ou sinon quelques cas de magnagardes, et encore. Un droïde qui manie un sabre-laser..."

Interloquée, je l'observe me démontrer de ses capacités de combat au corps-à-corps à l'aide de cet étrange sabre-laser, à l'inhabituelle couleur de lame - et de cristal, cela va de soit. Un sabre-laser à la lame dont la couleur est pareille à la poussière d'or le plus pur. Un cristal de couleur dorée... aussi légendaires que ne le sont ceux de couleur blanche - argentée pour les chipoteurs - ou encore bronze, sans oublier la couleur cyan et celle de vermillon. Décidément, cela m'intrigue. Un jour, s'il me fait assez confiance, j'oserais peut-être lui demander d'où lui vient ce sabre-laser... cela fait tout bizarre de voir un droïde de combat manier - et aussi bien ! - une arme Jedi et/ou Sith. On dirait bien que j'ai un plus solide allié que je n'aurais pu espérer. Tant mieux aussi, ma présence en ces lieux est quelque peu liée à son existence aussi, et un peu d'aide, ça m'arrange beaucoup ! Mes yeux bleutés l'observent avec encore plus d'intrigue, et aussi de bonne surprise, alors qu'il me réplique de sa voix métallique :

- Cela me convient parfaitement !

Note à soi-même : de même que son inhabituelle expressivité à l'aide de la gestuelle, la modalité de son timbre vocal peut-être aussi un bon indicateur du ton qu'il veut employer, à défaut de pouvoir, par sa nature même d'être mécanique, être doté d'expression faciales, labiales et d'expressivité dans le sens premier du terme du regard. Je prends note. En tout cas, présentement, j'aurais presque juré par le ton de l'être de métal et de circuits que, eut-il été humain, il aurait esquissé un sourire. Après, c'est de la devinette, et mon intuition peut encore se tromper après tout, je suis humaine et je le connais depuis... quoi... quelques bonnes minutes ? Bon certes, c'est "à cause de moi" qu'il est présentement sorti de son hibernation ad eternam, bien éveillé cent soixante cinq ans après sa mise en sommeil éternelle. Quand même, cela ne justifie pas tout, et je ne suis pas exempte d'erreurs ! Observant avec une attention stratégique la posture qu'il adopte - je dirais Forme I "Shii-Cho", celle que connaissent tous plus ou moins, au moins les bases, celle que l'on enseigne en premier aux Initiés et aux jeunes Padawan avant leur(s) spécialisation(s) en style de combat - ce qui me donne un peu quelques idées pour tenter d'anticiper certains de ses mouvements, et tenter de m'adapter un peu pour entrer en pleine "coopération" productive de combat double avec ce nouvel allié. Une ombre de sourire amusé dans le coin des lèvres, je réplique alors avec sérieux et détermination mêlés, d'une voix calme et déterminée :

- Alors faisons ainsi ! "Ça" se rapproche. Ne tardons pas plus ici, restons prudents et vigilants. Je n'aime pas ça...

Maître Greystone a souvent tendance à me marteler le cerveau avec son sempiternel "Vigilance constante !". Aran - son cher droïde de combat mandalorien - et lui me l'ont tellement répété que parfois, j'ai presque l'impression d'entendre leur voix - à tour de rôle sur un principe d'alternance où les trois-quart du temps, c'est la voix de mon Maître qui revient en écho - comme s'ils se trouvaient juste derrière mon épaule, à me les répéter ainsi que d'autres leçons apprises à ses côtés. Un peu comme si, parfois, dans ma tête, des représentations mentales, imaginaire, miniature d'eux me le chuchotaient à l'esprit. N'empêche que... souvent, c'est assez vrai. Quand je n'y prêtais pas encore garde, je me suis retrouvée dans des pétrins pas possibles, voire presque mortels. Quand j'y fais attention, c'est capable, dans certains cas, de me sauver voire de me garder en vie, ou entière. Depuis l'histoire du traître de cette "missions sans risques", j'y suis toute particulièrement sensible et attentive. Pis encore quand j'ai un mauvais pressentiment qui croît, il arrive parfois qu'il se vérifie... j'ai un bon instinct, sur ce point. Je sais sentir la situation délicate venir.

Nous devons être à, je pense, à peine une dizaine de pas de l'issue de secours, quand un terrible rugissement mécanique se fait entendre, quelque part autour de nous. Aussitôt, je me fige, et par réflexe observe mes alentours, cherchant sa source avec mon ouïe affûtée pour une humaine. Prenant par prudence une posture neutre-défensive durement apprise par les cours des Instructeurs, révisée et améliorée par les enseignements des séances d'escrime avec Maître Yunstar ou des cours plus spécifiques avec mon Maître, je me tiens prête à réagir. Le mauvais pressentiment atteint son pic d'intensité, je redoute... non, je sais maintenant qu'il va nous arriver un truc. Connaissant ma poisse habituelle... j'étais en train de poser une question à mon allié avant qu'une succession de bruits et de phénomènes ne me coupent :

- DACJ, sais-tu s'il y avait d'autres "pensionnaires" coincés dans ce labo avec...

C'est alors que, dans une cacophonie infâme de craquements et de sifflements sans fin, les autres "cuves" commencent à se réveiller, se mettre en action toutes seules... et s'ouvrir dans un claquement aussi soudain que magnifiquement paramétré en choeur parfaitement exact. Ainsi, je vois une dizaine - non, dix très précisément - grandes silhouettes à la démarche mécanique apparaître dans les ténèbres de leur cuve respective, comme des ombres chinoises derrière un léger manteau de brume grisée. Cela dit, leurs pas lourds, et bientôt leurs silhouettes trapues, me confirment la nature et l'identité de nos très fortement supposés ennemis. Bâtis comme des colosses mécaniques bien que d'un âge certain, leur tête bien robotique leur donne un petit air d'héritage d'avec leurs faibles prédécesseurs au moindre coût et en production massive. Leur armure d'un argenté métallique, et leurs mouvements quand même assez raides et peu naturels, ces doubles canons-blaster... leurs ombres me dominent aisément du haut de leur mètre quatre-vingt-dix-sept, me rappelant rudement combien je me sens petite, ainsi entourée par eux, et accompagnée d'un allié mécanique de près de deux mètres de hauteur. Je n'aime pas en plus que l'on me regarde de haut, avec ma quarantaine de centimètres en moins ! Certes, mais la taille ne fait pas tout, les grands utilisateurs de la Forme IV, parfois de petite taille, peuvent très bien le prouver. Admirative malgré moi à la vue de telles "antiquités" de l'autre camps, je reste néanmoins méfiante alors qu'ils nous encerclent peu à peu :

- Je n'aime "vraiment" pas ça ! Super-Droïdes de Combat type "B2", fabriqués par "Baktoide Combat Automata", camp séparatiste. Mais qu'est-ce qu'ils fichent ici, dans un ancien labo républicain, et actifs ? Bizarre... bon, on verra plus tard.

Je les vois et les sens sortir leurs fichus doubles canons-blaster, et les pointer droit vers nous dans un son bien particulier et bien peu apprécié. Dix super droïdes de combat d'un âge passé, contre une Padawan Jedi Senior en grande forme et un droïde de combat d'un projet secret de technologie avancée, en dépit de son âge. Les deux derniers, armés pour l'une de la Force, pour les deux d'un sabre-laser respectif. Bon, normalement, on devrait réussir à s'en tirer sans trop de casse, si j'évalue correctement. Stratégie une : rester au dos à dos au début, et briser l'encerclement en déviant les tirs droit vers leurs propriétaires, par le sabre-laser comme aussi à l'aide de mon pouvoir de Déviation de Force. Stratégie deux : une fois la chaîne brisée, oeuvrer de concert pour décontenancer, idéalement, les quelques uns restants. Stratégie trois : si des renforts viennent, on se replie, on sort de ce labo, et on se résout à recréer l'éboulement pour les coincer sur place. Solution de dernier recours, bien entendu, on devrait pas aller jusque là. Tranquillement, j'adopte une posture neutre-défensive inspirée de la Forme III Soresu, alors qu'ils vont bientôt tirer.

- Eh bien, on dirait que la Force désire tester nos capacités…

Une réplique qui m'arrache, malgré mon sérieux concentré, une ombre de sourire esquissée sur le coin de mes lèvres, timide à venir. Un léger soupir un peu blasé vis-à-vis de moi-même - et de ma malchance coutumière ! - échappe à mes lèvres quelques secondes. Avant que je réplique d'un ton calme et posé, bien déterminée à ne pas me laisser faire par des stupides droïdes très "passés" :

- Peut-être bien, DACJ. Même si faire face à dix droïdes B2 n'est pas exactement ce que j'avais en tête comme entraînement du jour... Je sais qu'on vient juste de se rencontrer mais on doit agir en équipe si on veut éviter la casse. Pour l'heure, je propose : on reprend la main sur eux, on fait le ménage nécessaire, on se dégage la voie et on s'en va d'ici au plus vite et plus court. Prépare-toi... maintenant !

Je me sentirais tout de suite plus dans mon élément une fois l'encerclement rompu, celui qui restreint ma mobilité, même si je veux faire confiance à mon allié pour protéger mes arrières comme je le ferais réciproquement. J'ai survécu à une meute géante de loups garous mutés innombrables sur Arorua, je n'ai donc pas peur contre une dizaine de très vieux droïdes de combat séparatistes. On va faire le boulot vite fait et bien fait, pour retourner au Temple Jedi aussi promptement que possible. Et continuer, avec un peu d'espoir, la discussion et les explications contextuelles et historiques pour DACJ. Je me rappelle des consignes des instructeurs et des conseils de Maître Greystone. Dans ce genre de situation, le mieux me semble "Ne réfléchis pas trop, sois à l'écoute de la Force, elle va t'aider et de guider. Protège ton allié, dévie les tirs pour désactiver le plus de droïdes, et ceux restant... une fois ta mobilité reconquise, tu vas au plus simple : la désactivation pour de bon à coups bien placés et rapides de sabre-laser." Je dois rester une cible mobile et insaisissable, reprendre mon style ensuite aérien et imprévisible comme le souffle de tempête. Je ne tiendrais pas les coups, je ne me laisserais pas toucher.

"Considère ça comme un entraînement surprise, une mise-en-situation imprévue, Padawan Séry. Et ne traîne pas trop, tu vas être en retard sinon, ce qui ne serait pas du tout terrible"
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeVen 2 Aoû - 1:43

Après le rugissement un silence assourdissant inonda la pièce, silence brisé quelques instants plus tard par la voix de Lenia, elle demanda sur un ton à la fois inquiet et combattif, le mélange pourrait paraitre bizarre, mais, étonnement, la voix était des plus naturelles.

- DACJ, sais-tu s'il y avait d'autres "pensionnaires" coincés dans ce labo avec...

A vrai dire, DACJ-400 n’en savait rien, il avait été « ranger » ici depuis belle lurette et qui sait tout ce qui avait pu entrer dans ce lieu sordide. Mais avant qu’il ne puisse répondre ou que la jeune femme termine sa question, les dix cuves qui les entouraient s’ouvrirent en laissant s’échapper exactement dix supers droïdes de combat type B2, datant de la guerre contre les forces séparatistes. Cette fois étonnée, la padawan dit à son compagnon :


- Je n'aime "vraiment" pas ça ! Super-Droïdes de Combat type "B2", fabriqués par "Baktoide Combat Automata", camp séparatiste. Mais qu'est-ce qu'ils fichent ici, dans un ancien labo républicain, et actifs ? Bizarre... bon, on verra plus tard.


Un petit silence trouva sa place dans la conversation, jusqu’à la déclaration du droïde.


- Eh bien, on dirait que la Force désire tester nos capacités…


Juste après la phrase du droïde, la padawan sourie mais resta concentrée. Elle semblait étudier les différentes possibilités qu’offrait une telle situation. Quand au DACJ, on peut presque dire qu’il faisait de même, simplement, sa façon de faire était différente. Il scannait la zone, décortiquait les moindres détails du laboratoire et des ses occupants. Puis, une fois leurs analyses terminées, l’apprentie jedi déclara :


- Peut-être bien, DACJ. Même si faire face à dix droïdes B2 n'est pas exactement ce que j'avais en tête comme entraînement du jour... Je sais qu'on vient juste de se rencontrer mais on doit agir en équipe si on veut éviter la casse. Pour l'heure, je propose : on reprend la main sur eux, on fait le ménage nécessaire, on se dégage la voie et on s'en va d'ici au plus vite et plus court. Prépare-toi... maintenant !


La dizaine de secondes qui suivit l’intervention de Lenia Sény fut bruyante de tir de blasters et de parade au sabre-laser. La plupart des tirs revinrent vers leurs tireurs, trois tombèrent suite au renvoie de blasters mais les sept autres étaient déterminés. Le but était de briser le cercle de fer qui emprisonnait les sabreurs. La mission du DACJ était de protéger la jedi mais comment le faire ?


Il pouvait très bien se jeter sur le groupe et les détruire à l’aide de son sabre-laser mais qu’adviendrait-il de sa nouvelle amie ?


Il pouvait tout aussi bien continuer de parer les tirs, mais la menace serait toujours présente.


Il lui restait l’option du blaster, lui aussi en avait un.


En continuant de renvoyer les tirs, il se mit à tirer de son bras droit une salve en direction de l’ennemi. Deux autres furent détruits mais les autres résistaient. Il ne pouvait pas entreprendre de se battre au détriment de celle qu’il considérait comme sa nouvelle maîtresse à qui il obéirait comme un DACJ se doit d’obéir à un jedi. Il continua de tirer et de parer. Attendant une réaction de la padawan à laquelle il pourrait s’adapter.


[HRP] désolé si c'est un peu court, j'ai pas vraiment eu le temps de peaufiner celui-là ^_^'[HRP]
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeVen 2 Aoû - 8:51


Il faut absolument briser leur maudite ronde tout autour de nous ! Donc,  nous sommes deux, un droïde de combat et une apprentie Jedi, contre une dizaine d'individus robotiques à l'Intelligence Artificielle basique et dépassée depuis des siècles - un pour être précise - mais bien déterminés à remplir leur mystérieuse tâche, bien que je ne m'explique pas leur présence en ces lieux. Pas encore du moins peut-être que je parviendrais à comprendre dans les temps à venir... mais l'heure n'est pas à la réflexion, hélas, je crains, mais bien au combat. Il faut que je réfléchisse au plus urgent pour le moment, à savoir, comment nous sortir de cette situation avec le moins de blessure / de casse possible. Je ne suis pas plus décidée à rentrer de cet imprévu couverte de blessures plus ou moins sérieuses que d'en faire mon linceul autant que ma sépulture. Je suis un peu jeune pour cela, du haut de mes seize ans...

Ils ne me laissent pas le temps de poursuivre, que déjà les réflexes prennent le pas sur les paroles, et que très vite je fais tournoyer avec souplesse du poignet et adresse mon sabre-laser de la couleur de la vie comme un bouclier d'énergie vivant, qui me protège de la première vague de déluge de tirs laser ennemis. Ainsi, les lames vertes et dorées, d'une part et d'autres, nous défendent alors que nous sommes encore dos-à-dos, en attente d'une ouverture pour enfin les réduire à des tas de métaux fumants, ou au moins les mettre hors d'état de nous nuire. Il ne faut pas qu'ils détruisent les possibles données encore présente dans les lieux ! Ainsi, petit à petit, j'entends - et je vois de mon côté deux... trois corps métalliques s'effondrer sur le coup des tirs de canon-blaster renvoyés à leurs expéditeurs, avec en ajout ceux de la propre arme à distance de DACJ-400. Bon. Cela nous en laisse donc encore sept auxquels on doit régler un compte. Du sept contre deux... cela fait encore environ trois droïdes hostiles pour chacun, plus un, c'est déjà un peu plus gérable. Qu'est-ce qu'on fait en cas de surnombre... ah, je m'en rappelle, il me l'avait dit et montré, on...

"Reste calme surtout, pas de panique, reste attentive, sur ses gardes, et on laisse la Force nous aider !"

On réfléchit... mais vite et bien ! On ne reste pas plantés où l'on est, du moins, le moins longtemps possible ! Alors qu'il en abat deux - enfin, plus que cinq ! - moi-même je décide de passer à l'action, profitant du changement de cible de deux me faisant face. Dommage, il ne fallait pas me quitter des yeux. Usant de la vitesse de la Force, en une fraction de seconde je ne suis plus où j'étais. Mais le droïde le plus proche de moi se retrouve bientôt démuni de ses jambes, puis de son bras droit tenant l'un de ses canons-blaster, puis enfin se retrouve décapité à l'aide d'un élégant et tranquille geste du sabre-laser. Je ne perds pas de temps, alors que son voisin se décide à me prendre pour cible, et je me lance dans une série d'esquives contrôlées, filant comme le vent pour ne pas me faire attraper. Déviant par la Force une autre série de tirs que je redirige vers lui, quelques-uns précisément vers ses bras mécaniques tenant ses armes... et dans les canons de son double-canon-laser. Je vous laisse imaginer le résultat. Boum. Il recule, trébuche sous le souffle de l'impact, et j'en profite pour bondir sur lui, plongeant mon sabre-laser dans son torse mécanique. Il ne nous embêtera plus. Plus que trois maintenant. Alors, on enchaîne...

"Force, qu'ils sont bêtes, mais coriaces pour des antiquités des séparatistes  ! Je me sens un peu toute petite là face à ces géants. Heu... je ne devrais pas rester là, le combat n'est pas fini. Il en reste trois, et tous sur DACJ... j'arrive filer un coup de main !"

Raffermissant ma prise sur mon sabre-laser, je reviens dans la mêlée, m'élançant vers eux tout en tendant ma main gauche vers celui de gauche. Je concentre la Force dans ma paume, autant que me le permet mon niveau de maîtrise de la Force, et cela même avec une haute sensibilité comme la mienne. Dans la seconde qui suit, ce même droïde B2 est envoyé projeté avec violence sans prévenir droit dans le mur et le gros tas de très épais et longs câblages en métal qui se trouvent en face moi. Ça devrait le calmer un petit peu... surtout avec ceux lui étant tombés dessus au vol, je n'avais pas prévu ça mais pourquoi pas. Faut que je me calme avec l'usage de la Force, ça commence à pomper, mais déjà je peux me permettre une dernière action. Il n'en reste encore qu'un debout, DACJ ayant fini l'un d'entre eux pendant ce temps. Il a été rapide, le bougre. Il va pouvoir gérer sans problème le dernier qu'il lui reste alors, moi je vais aller terminer celui qui se relève là. Pas l'air très content, alors qu'il me canarde déjà dessus, aux deux-tiers débarrassé des grands câblages de métal.

Un léger sourire se dessine sur mes lèvres. Cela ne doit pas faire du bien de se faire projeter contre un mur par un être sans armure, et aussi fragile qu'une humaine contre un être mécanique. Sans un mot, je commence par parer et dévier les tirs à l'aide de mon sabre-laser vert, dans un ballet de la lame émeraude rapide et contrôlé, me fiant aux conseils et murmures de la Force, me rapprochant petit à petit, mais sûrement de lui. Une fois ceci fait, je repose sur la Forme IV, enfin, les notions que je connais, alliée à un fond de Forme III, pour lui faire perdre la boule, qu'il ne sache plus où frapper à l'aide de ma vitesse. Faire pression... et attaquer dès qu'il baisse sa garde ! Quand ce moment finit par arriver, tout en acceptant qu'un tir frôle et laisse une brûlure sur mon épaule gauche,  j'initie un enchaînement qui me permet de dévier les derniers tirs maladroits de ma lame-laser, avant que cette dernière ne se plonge en plein, dans un coup net et précis, dans le thorax du droïde ennemi. Problème... j'avais pas prévu l'après. Je veux dire, l'après coup fatal... et les lois de la gravité physique.

"Oups. Heu... non. C'est pas drôle ça. Oh Force. Non, non, de n... !"

Je n'ai pas vraiment le temps de réfléchir que le corps métallique... commence à choir sur moi. Heureusement, mes réflexes me font désactiver mon sabre-laser pour ensuite me jeter en roulade vers l'arrière, évitant de justesse le droïde B2 détruit de me tomber dessus. Bon, l’atterrissage est un peu rude et je chancelle, retombant sur mon derrière à cause du souffle dégagé par la chute du corps métallique. Ne ressentant plus de danger immédiat, je me redresse progressivement, et raccroche mon sabre-laser à ma ceinture. Une fois sur pied, je secoue doucement ma tête, jetant un regard vif à nos alentours tout en regagnant la hauteur de mon nouvel allié. Un léger sourire aux lèvres, je me permets de lancer avec légèreté :

- Eh bien... quel charmant comité d'accueil, tu ne trouves pas ? Ils ont l'art de bien recevoir les invités ici, du passé comme du futur. Enfin, aucun de nous deux n'a été blessé, je m'en serais voulue que tu aies reçu des dommages à peine éveillé. Il n'empêche que c'est une bien drôle de manière de fêter ton retour parmi les "vivants"...

Songeuse, j'observe nos alentours avec minutie, de nouveaux silencieux et les onze cuves - dont celle de DACJ - ouvertes, et dépourvues de tout contenant. Je ne ressens plus de danger en approche, mais je reste sur mes gardes maintenant. Une dois un dernier coup d'oeil vigilant, je tourne mon regard bleuté sur lui, un sourire chaleureux et pisé venant s'établir sur mes lèvres, alors que je croise mes bras d'un air songeur. Il m'a impressionné, vraiment, et je lui lance d'une voix calme, douce, posée, et amicale  :

- Tu es impressionnant au combat ! Que ce soit au sabre-laser ou au canon-laser, tu as été d'une grande aide ! Quand nous serons au Temple - si tu acceptes bien entendu de m'y accompagner, je ne t'y forcerais pas si tu n'en as pas envie, bien sûr ! - je parlerai de toi au Conseil. Je n'ai pas envie de te laisser ici, seul et perdu dans une époque que tu ne connais pas bien. Ce n'est pas dans ma nature de tourner le dos à quelqu'un.

En sa compagnie, je commence à quitter le laboratoire, cherchant la petite issue par laquelle j'ai réussi à me faufiler, allant d'un pas aussi vif que me le permettent mes petites foulées, mais relativement tranquille. Je ne le perds pas de vue - je reste quand même un peu méfiante par principe, il a néanmoins ma sympathie - et je glisse alors à voix basse alors que nous atteignons le pas de la porte de sortie :

- Même si ton histoire semble assez... étonnante, je te crois. En outre, j'ai envie de te faire confiance, tu m'as donné assez de preuves en ce sens jusque là, DACJ. Je ne peux rien promettre, après tout je ne suis qu'une Apprentie Jedi, mais je ferais de mon mieux pour exposer ton cas assez "unique" au Conseil, et les convaincre peut-être. Tu peux compter sur moi.

Je me suis alors arrêtée devant le petit trou par lequel je me suis glissée là dedans. Je laisse glisser, répétitivement, mon regard vers le très grand droïde pourpre et ocre, puis vers la petite fissure. Cela va vraiment être assez juste. Et il n'y a sans doute pas d'autres issues. Quoique, je peux peut-être demander un coup de pouce à mon nouvel ami. Histoire que je décide de ce qu'il est judicieux de faire :

- Bon, on n'est pas encore tirés d'affaires, il faut sortir de là. J'espère qu'il n'y aura plus d'autres surprises de ce genre... DACJ, je peux te demander un service ? Est-ce que tu peux vérifier s'il n'y a pas d'autres issues dans le complexe ? Sinon, il faudrait qu'on agrandisse ce passage, en s'assurant qu'on ne causera pas un éboulement...
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 4 Aoû - 2:07

Après avoir parés les tirs ennemis, la padawan pris la décision d’attaquer au corps à corps. C’était le signal que le droïde attendait. Il avait déjà abattu la moitié des effectifs de leurs adversaires, soit cinq. Alors que deux droïde B2 tentent de mettre à terre l’apprentie jedi, aussi vive que la foudre, trois décident d’affronter le DACJ.

Grave erreur de leur part car ce dernier à été spécialement programmé pour ce type de situation. En usant d’une vitesse étonnante étant donné sa taille et sa carrure. La lame d’or trancha un énorme soldat de métal d’une seule traite, laissant, l’espace d’une demi-seconde, une trainé dorée sembla à de la poussière d’or. Le deuxième ouvrit le feu sur le sabreur.

Parant le tir avec facilité, le droïde trancha de son sabre-laser la partie inférieure de son ennemi laissant la partie haute encore active sur le sol. Le droïde qui venait de perdre ses jambes put voir le DACJ avancer, s’arrêter, tendre son bras droit au niveau de la « tête » de son adversaire et de tirer de son blaster éliminant le B2 sans le moindre effort.

La padawan, ayant éliminés ses agresseurs et ayant usé de la force pour plaquer contre un mur le troisième adversaire de DACJ-400, l’emprisonnant sous une masse de fils et de câbles à la nécessité surement aussi importante qu’inconnue, était maintenant sur le point de l’achever. L’action qui suivit fut aussi impressionnante qu’étonnante. La frêle jeune femme avait envoyé en l’air l’immense carcasse de métal… Qui faillit l’écraser d’ailleurs… Heureusement, à l’aide d’une magnifique pirouette, qui malgré tout ce fini sur une chute sur le fessier, elle s’en sorti saine et sauve. Elle se releva et se dirigea vers DACJ-400.



- Eh bien... quel charmant comité d'accueil, tu ne trouves pas ? Ils ont l'art de bien recevoir les invités ici, du passé comme du futur. Enfin, aucun de nous deux n'a été blessé, je m'en serais voulue que tu aies reçu des dommages à peine éveillé. Il n'empêche que c'est une bien drôle de manière de fêter ton retour parmi les "vivants"...


Simulant le rire humain à l’aide son programme de protocole, le DACJ se permit de répondre :


-En effet, apparemment, ils s’inquiétaient de savoir si mes circuits ne s’étaient par rouillés pendant ma grande veille. Ne vous inquiétez pas pour moi, c’est ma mission de vous protéger et de m’assurer que rien ne vou...


Il s’interrompit un  instant et se penchant vers l’épaule gauche de son interlocutrice.


-Vous avez été touchez ! Cette brûlure est légère mais il ne faudrait pas qu’elle s’infecte ! Je vous conseil de passer par l’infirmerie une fois arrivée au temple, avez-vous d’autres blessures ?


Apparemment non.


- Tu es impressionnant au combat ! Que ce soit au sabre-laser ou au canon-laser, tu as été d'une grande aide ! Quand nous serons au Temple - si tu acceptes bien entendu de m'y accompagner, je ne t'y forcerais pas si tu n'en as pas envie, bien sûr ! - je parlerai de toi au Conseil. Je n'ai pas envie de te laisser ici, seul et perdu dans une époque que tu ne connais pas bien. Ce n'est pas dans ma nature de tourner le dos à quelqu'un.


Presque gêné, il lui répondit :


-Je reconnais bien là les vertus d’un jedi. Je suis honoré et j’accepte votre proposition avec joie.


Visiblement contente, elle reprit la route vers le passage d’où elle est rentrée. Le droïde la suivit. En chemin, l’apprentie jedi déclara :


- Même si ton histoire semble assez... étonnante, je te crois. En outre, j'ai envie de te faire confiance, tu m'as donné assez de preuves en ce sens jusque là, DACJ. Je ne peux rien promettre, après tout je ne suis qu'une Apprentie Jedi, mais je ferais de mon mieux pour exposer ton cas assez "unique" au Conseil, et les convaincre peut-être. Tu peux compter sur moi.


Elle était motivée, cela était vraiment un avantage pour un jedi, la jeune femme plaisait de plus en plus au droïde, il espérait vraiment servir et protéger celle qu’il considérait maintenant comme sa nouvelle propriétaire. Ils s’arrêtèrent devant la petite brèche. En silence la padawan regarda le DACJ et la porte à plusieurs reprises. Son ami compris bien vite qu’il ne passerait pas par cet endroit.


- Bon, on n'est pas encore tirés d'affaires, il faut sortir de là. J'espère qu'il n'y aura plus d'autres surprises de ce genre... DACJ, je peux te demander un service ? Est-ce que tu peux vérifier s'il n'y a pas d'autres issues dans le complexe ? Sinon, il faudrait qu'on agrandisse ce passage, en s'assurant qu'on ne causera pas un éboulement...


-C’est comme si c’était fait !


Le droïde retourna sur ses pas, scannant la salle de fond en comble sans succès. Il devait essayer d’autres tactiques.


-Passage en mode de vision visualisation.


Sa vue fut désactivée pour laisser place à une carte en relief du laboratoire, cette dernière fut créée par la carte-mère de DACJ-400 après qu’il est fait un scan complet de l’endroit…. Rien… Il essaya autre chose.

-Passage en vision nocture.

Ses photorécepteurs passèrent du bleu au vert. Vert qu’arborait le laboratoire aux yeux du droïde à présent. Toujours rien… Il voulu essayer une dernière chose. Il s’adressa à la padawan.


-Je ne sais pas s’il fonctionne encore mais…


Puis se tournant vers l’immensité vide du labo :


-Ordinateur, désactivation des lumières synthétiques.


Le laboratoire fut plongé dans le noir. Une longue trainée lumineuse indiquait une fissure vers la surface.


-Mission accomplie ! La brèche me semble assez grosse pour faire passer mon corps, bien qu’elle fût trop petite pour être affichée par mes scans. Vous pouvez l’atteindre en un bond de Force, pour moi, ne vous en faites pas, j’ai de quoi vous suivre.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 4 Aoû - 11:54


Bon, visiblement, nous ne courrons plus aucun risque immédiat, ce qui me relaxe singulièrement. Tout est aussi beaucoup plus calme, ce qui me permet de faire un petit brin de cet humour si particulier que je commence à développer malgré moi petit à petit : une espèce d'humour à la fois noir et léger, qui cherche à détendre et relativiser un peu une situation tendue, difficile ou électrique. Inspirant avec une relation lente et profonde, je cherche à détendre un peu mon corps quelques peu éreinté du précédent combat. Je n'ai pas envie de rester ici, du moins seule dans le sens de non-accompagnée par mon Maître ou un autre membre éminent de l'Ordre Jedi, une minute de plus. Je redoute toujours que d'autres êtres robotiques ne se tapissent dans quelques ombres de cet immense laboratoire - complexe souterrain, n'attendant qu'une chose c'est de nous embusquer dès que possible, dès que notre vigilance s'abaisse. Aie ! Mon épaule me pique ! Tiens, petit rappel à l'ordre de cette dernière pour que j'aille vérifier l'étendue des dégâts ? Allons voir...

- En effet, apparemment, ils s’inquiétaient de savoir si mes circuits ne s’étaient pas rouillé pendant ma grande veille. Ne vous inquiétez pas pour moi, c’est ma mission de vous protéger et de m’assurer que rien ne vous...

C'est assez étrange d'entendre actuellement un rire - assez convaincant et proche de celui d'un être humain masculin - échapper de ses cordes vocales mécaniques... mais ce n'est pas désagréable, loin de là. Un droïde doté d'un brin de sens de l'humour, et avec le sens de la réplique aussi. Je sens qu'on pourrait vraiment bien s'entendre à la longue. Je l'apprécie déjà bien. Un franc sourire amusé se dessine sur mes lèvres quelques bonnes minutes, alors que j'observe toujours avec discrétion et minutie ma brûlure sur l'épaule gauche - qui a éraflé ma sous-tunique, ma chemise à manches longues quoi - tout en l'écoutant avec attention et amusement certains. Ce n'est qu'à son silence soudain - et à l'écoute du bruit discret des pistons annonçant un déplacement de sa tête - que je tourne mon regard bleuté intrigué vers lui. Je remarque alors qu'il a penché sa tête d'un doux ocre presque doré, aux traits austères et sévères, rivés sur  mon épaule, ses photorécepteurs bleus rivés sur la plaie :

- Vous avez été touchée ! Cette brûlure est légère mais il ne faudrait pas qu’elle s’infecte ! Je vous conseille de passer par l’infirmerie une fois arrivée au temple, avez-vous d’autres blessures ?

Son soucis semble sincère, autant ses mots m'ont touchée juste avant. Ouah. Il est d'une loyauté incroyable alors qu'on ne se connaît que depuis quelques minutes, mais j'apprécie le geste et le caractère. Je sais pour quoi il a été programmé, que cela fait partie de sa programmation, mais quand même, c'est assez gentil de sa part. Pas qu'il ait été méchant depuis que je l'ai réactivé, loin de là ! Peut-être... un peu confus et perdu, ça peut se comprendre, mais méchant, non. Je suis méfiante d'ordinaire, mais là... quelque chose, un instinct peut-être, me souffle que je n'ai pas à l'être avec lui. J'espère ne pas me tromper, cela dit. J'ai conscience des risques possibles mais... j'ai le sentiment qu'il ne me ment pas, qu'il est sincère. Jusque là, mon intuition ne m'a jamais fait défaut, en bien comme en mal, alors bon, autant s'y fier encore une fois. Néanmoins, son discours me rappelle un peu trop ceux de certains de mes accompagnateurs, des guérisseurs voire même de mon propre Maître. Une pointe d'agacement surtout amusé en fait se dessine sur mes traits, alors que je le rassure d'un léger sourire confiant et tranquille, et réplique alors d'une voix claire, apaisante et assez amusée malgré tout :

- Ne t'inquiète pas, ce n'est qu'une éraflure, elle se soignera bien toute seule comme une grande. Et hormis ça, je suis indemne. Si cela peut te rassurer, je viens de la panser avec l'aide de la Force, et j'ai un kit de premiers soins sur moi. Et puis... entre nous, si je peux éviter l'infirmerie, ça m'arrangerait. Je... n'aime pas trop y aller, et j'y vais déjà bien assez souvent !

Alors que je conclues mon propos avec un sourire mêlant une légère grimace à l'idée de lieux que je me rappelle à l'esprit et une pointe d'amusement qui demeure, je me suis en même temps appliqué un bandage-gel souple, que j'ai imbibé d'un peu de bacta, sur la petite zone éraflée - enfin, brûlée plutôt - et une fois ceci fait, je le lui indique d'un bref coup d'oeil, tout en rangeant ma trousse portable de premiers soins et ses ustensiles/produits dans l'une de mes poches utilitaires apposées sur ma ceinture. Alors que nous nous mettons en chemin vers l'entrée/sortie semi-effondrée des lieux, je le complimente sur ses compétences et son aide précieuse au combat. Au son de sa voix certes mécanique, et au vu de sa réponse, j'aurais juré qu'il était gêné même si je complimentais avec une réelle sincérité :

- Je reconnais bien là les vertus d’un jedi. Je suis honoré et j’accepte votre proposition avec joie.

Son compliment me gêne un petit peu, avec ma modestie naturelle, mais je lui offre comme réponse un léger, franc sourire ravi par sa décision, et honoré par son compliment. Puis un air amusé reste perché sur mon visage quelques secondes. Je me demande ce que cela donnerait s'il avait vent - enfin plutôt, quand il aura eu vent, cela arrivera forcément tôt ou tard comme il est mon Maître, Grand Maître et en plus du coup fait partie du Conseil Jedi - de ce qu'il s'est passé, de cette redécouverte du labo et de cette folle histoire... à laquelle je me suis retrouvée, une fois de plus, mêlée. Bah, il n'est pas quelqu'un de méchant, au contraire, et aussi il est compréhensif. Outre d'avoir lui-même deux compagnons cybernétiques aux personnalités affirmées. Oh Force. Si jamais - bien que j'en serais très honorée et réjouie ! - DACJ et moi nous retrouvons assignés ensemble, Force de Force, qu'est-ce cela va donner avec Aran ? Il faudra que je le prévienne sur ce point... en temps et en heure, si cela advient. Pour l'instant, me focaliser sur le plus urgent et immédiat.

Donc, si j'organise les différentes priorités, déjà, quitter ces lieux. Quand nous sommes de nouveau face à la crevasse dans les rocs, dans laquelle je me suis faufilée, je me rend compte qu'il serait difficile - ou plutôt impossible - pour mon nouvel ami en puissance, cybernétique, de s'y glisser. On pourrait essayer d'agrandir l'ouverture, mais je ne veux pas prendre le risque de nous ensevelir sous un éboulement, j'aurais fort peu de risques d'en ressortir indemne, voire vivante tout court, et DACJ risquerait d'endurer de lourds dégâts lui aussi. Ce qui n'est pas du tout le but visé ici. D'où ma question - faveur à son égard que je lui demande, inspectant moi-même à l’œil nu - avec un oeil sceptique d'ailleurs - l'épaisseur et la solidité de la couche géologique rocheuse constituant le plafond.

- C’est comme si c’était fait ! [...] Passage en mode de vision visualisation [...] Passage en vision nocturne...

Un des nombreux avantages des droïdes sur les êtres vivants, je dois le reconnaître, c'est leur capacité à pouvoir scanner les lieux et le terrain au delà des seuls champs visuels que nous a octroyé Dame Nature, en plus de celui offert par la Force. Mais le mien est encore trop jeune pour que je puisse m'en servir efficacement. Il faut admettre ses limites et ses propres faiblesses, hélas. Fascinée je l'oserve avec attention éprouver les différents champs de vision, espérant qu'il puisse trouver une autre issue que celle-ci, qui s'avère... disons, légèrement compliquée à emprunter, et assez risquée en fait. D'abord sans réaction apparente - bien que je sache qu'il cherche et reste patiente comme toujours - puis ensuite ses photorécepteurs virent au vert. Sans succès... bah ce n'est pas grave, on peut repasser à la bonne vieille méthode du "cherchons à l'aveuglette et au hasard, à la bonne fortune !". Alors qu'il se tourne vers moi, je l'observe avec calme, attention et un esprit compréhensif, après tout, moi non-plus je ne trouve pas immédiatement d'autres solutions. On ne peut pas réussir tout le temps, et tant qu'on ne trouve pas la ou les solutions à une équation et/ou énigme , on continue de chercher en joignant nos talents et nos efforts respectifs. On devrait y arriver... normalement.

- Je ne sais pas s’il fonctionne encore mais…

Sans mot dire - je n'en ai pas besoin - en gardant un léger sourire réservé mais chaleureux, j'approuve d'un léger signe de tête pour lui confirmer qu'il a mon feu vert s'il veut tenter quelque chose. Au point où l'on en est... et au vu de son comportement, je ne pense pas qu'il tenterait quelque chose qui mettrait notre sécurité respective en danger. Alors oui, pour une fois, j'ai plutôt confiance. Je lui fais confiance, jusque là, je n'ai pas été déçue, alors je ne vais pas arrêter en si bon chemin, tant que je n'ai pas une raison d'agir autrement. L'observant néanmoins avec attention et prudence, je l'entends alors déclarer, tout en tournant son regard et sa tête vers le laboratoire :

- Ordinateur, désactivation des lumières synthétiques.

Ah, je pense voir où il veut en venir ! Excellente idée, je n'y avais pas pensé ! Posant ma main sur la crosse de mon sabre-laser juste avant extinction des feux, le prenant entre mes doigts pour m'en servir comme source de lumière au besoin, on ne sait jamais. Attendant avec curiosité - est-ce que cela va marcher ou est-ce que tous ces vieux ordinateurs sont-ils trop usagés et endommagés par le temps pour fonctionner ? - j'ai la bonne surprise de voir les ténèbres nous entourer de nouveau. Brr... je frissonne légèrement. Je n'ai pas peur du noir, mais depuis ma mésaventure de Kashyyyk, j'ai tendance à être très prudente , nerveuse et sur mes gardes dans l'obscurité. Avant de me détendre en ne percevant aucun danger. Secouant doucement ma tête, je ferme les yeux, puis les ouvre de nouveau, laissant les pupilles s'habituer à la luminosité nouvelle, puis ausculte en symétrie avec lui nos alentours, en quête de lumière naturelle. Attendez... j'ai l'impression de sentir un petit souffle d'air, maintenant que je ne vois presque rien. Aussitôt, je tourne la tête dans sa direction. Et je fais le même constat, au même moment, que celui énoncé par DACJ :

- Mission accomplie ! La brèche me semble assez grosse pour faire passer mon corps, bien qu’elle fût trop petite pour être affichée par mes scans. Vous pouvez l’atteindre en un bond de Force, pour moi, ne vous en faites pas, j’ai de quoi vous suivre.

Je suis la longue traînée lumineuse sans un mot du regard, avant d'allumer mon sabre-laser une fois que j'ai repéré et noté mentalement sa position. Après petite analyse, je fronce légèrement les sourcils, alors que mes iris bleuté s'étrécissent légèrement de mécontentement contre moi-même alors que je constate qu'elle reste assez haute... et que deux points posent problème : d'un, je n'ai pas encore accès au pouvoir du saut de Force, même si  j'essaye encore de le maîtriser, je n'ai pas assez confiance là sur le coup pour me risquer de me casser le cou. De deux, et pas le moindre... j'ai le vertige. J'y travaille, mais ce n'est pas encore totalement disparu. Cela dit, c'est notre seule issue de sortie accessible, à moins de faire chemin à part, ce qui n'est pas mon intention. Je ne sais pas où cela débouche exactement, et je préfère quand même ne pas rester trop loin de lui. Il est sous ma responsabilité et surveillance, au moins jusqu'au Temple... et peut-être après, si Force et Conseil le veulent. Approuvant d'un signe distrait de tête, mes traits restent froncés alors que je m'approche de la position - en étant au sol - de la fissure.

Levant un peu mon sabre-laser pour m'éclairer, je regarde nos alentours. Alors... un droïde B2 endommagé au thorax - pourfendu par mes soins, je me rappelle - contre le mur et inactif... pas très loin, des consoles inactives, mais trop petites pour qu'elles me soient bien utiles. Mm... quoi d'autre ? Ah ! Un tas de caisses pas loin du tout du droïde effondré, tant mieux, assez haut et que je peux escalader avec un petit peu d'efforts, j'aurais juste à me hisser d'un seul pour arriver au sommet de la pile. Ensuite... pas assez haut encore. Il me faut une dernière étape.... quoique ! Ah mais oui, j'ai "ça" aussi dans mon équipement, pourquoi n'y ai-je pas pensé ! Oui, cela a de grandes chances de marcher, même si c'est un peu casse-cou et éreintant, je devrais pouvoir me débrouiller seule sans l'encombrer de devoir me porter et soulever. Je n'ai pas envie qu'il gaspille de l'énergie alors que je peux normalement me dépatouiller comme une grande. Soupirant légèrement alors que je baisse mon sabre, je ne peux m'empêcher de me faire cette remarque facétieuse à voix basse et amusée :

- Bon, on dirait bien que ça va, vraiment, être journée d'entraînements aux exercices physiques intenses pour moi, aujourd'hui... mais ça devrait le faire. Normalement du moins.

Je me retourne alors vers mon nouvel ami, essayant moi-même de faire plus voir une aura de confiance et assurance dans mon idée que des doutes que je ne peux m'empêcher d'avoir dans sa réalisation, au niveau de la pensée. Difficile, mais pas impossible, je dois me convaincre à force de me le répéter mentalement, de me le marteler. Un léger sourire - bien qu'un peu inquiet dans le fond - en apparence serein reste sur mes lèvres, alors que j'expose mon plan en complément, laissant voir dans mon regard ma reconnaissance pour sa réponse et l'aide précieuse qu'il a apporté pour nous en tirer :

- Bien trouvé, DACJ, très bonne idée. Ça me va, on va passer par là. Je n'ai pas encore la maîtrise du saut de Force pour être honnête avec toi, mais ne t'en fais pas, j'ai une solution. Si tu as de quoi me suivre,  tout ira bien. Ce sera... parfait. On y va.

J'aurais pu demander son aide, je sais, mais je n'ai pas envie de trop reposer sur lui. J'ai ma dignité, et je compte me débrouiller autant que je le puisse en le dérangeant le moins possibles. Je fais ainsi avec tous mes coéquipiers, pour ne pas être le poids que je considère être par moment, même avec mon Maître, je veux ne déranger personne. Bon, alors, à ma solution casse-cou de service maintenant. Force, cela ne me ressemble pas du tout d'avoir des idées aussi risquées, je n'aime pas cela... mais nous n'avons pas le choix et de temps à perdre à chercher une autre hasardeuse issue. S'il faut prendre la décision, alors je la prendrais et j'assumerais ses conséquences éventuelles. Sans perdre plus de temps, je gagne au plus vite le B2 effondré, et désactive mon sabre-laser que je remets à la ceinture, murmurant :

- Bon... et bien c'est parti pour un peu d'escalade, ma grande. Génial... 'tout ce que j'aime'. Surtout, ne jamais regarder en bas. Toujours le nez pointé vers le haut...

Brr, ça ne me rassure quand même pas ce que je vais entreprendre... affichant malgré moi un air résigné, et une lueur flamboyante de détermination butée, j'attrape le première câble à portée qui cascade sur le B2 effondré, et en m'aidant des autres limitrophes, et de quelques accroches sur l'armure du droïde B2 - qui heureusement est resté debout quand je l'ai perforé - je grimpe de mon mieux jusqu'au niveau de son épaule droite. Suite à quoi, je regarde les trois tas de caisses disposés en triangle- qui était avant trop haut pour que je puisse l'atteindre directement, et trop lourd pour le réarranger - avant de déglutir légèrement, mais de prendre une profonde inspiration. Tout à fait à ma portée normale de saut pour gagner la caisse que je désire. Et... je me lance, me réceptionne sur le plus proche, me rattrapant à la caisse du deuxième tas pour me rééquilibrer. C'est cool ! Mais c'est loin d'être terminé... faisant une petite halte, je cherche mon nouvel ami dans la semi-obscurité :

- C'était bien gentil tout ça, mais c'était le plus facile. Maintenant... une vraie partie de plaisir qui m'attend. Mais si je n'ai pas d'autres idées... Et toi, DACJ, tu t'en sors ? Mieux que moi j'espère !
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeJeu 8 Aoû - 3:26

Une fois la brèche repérée, les deux compagnons s’affairèrent à sortir du laboratoire perdu. La padawan n’avait pas l’air habituée à une telle activité physique, non pas qu’elle n’en pratiquait pas assez, au contraire, mais elle ne semblait pas avoir coutume d’en faire autant en une journée. D’ailleurs elle le fit remarquer, sans doute en se parlant à elle-même.


- Bon, on dirait bien que ça va, vraiment, être journée d'entraînements aux exercices physiques intenses pour moi, aujourd'hui... mais ça devrait le faire. Normalement du moins.


Une fois sa phrase finie, elle se tourna vers le droïde, elle avait un air étrangement heureux et serein, ça lui allait bien, DACJ-400 aimait ce sourire qu’elle semblait avoir l’habitude d’arborer. En effet, l’être de métal avait quitté une ère de guerre sanglante et peu de personnes avaient encore le plaisir de sourire ou même de rire. Même son regard palpitait de paix intérieure. Pendant qu’elle le regardait droit dans les capteurs visuels, l’apprentie jedi lui dit :


- Bien trouvé, DACJ, très bonne idée. Ça me va, on va passer par là. Je n'ai pas encore la maîtrise du saut de Force pour être honnête avec toi, mais ne t'en fais pas, j'ai une solution. Si tu as de quoi me suivre,  tout ira bien. Ce sera... parfait. On y va.


Encore un compliment ! Le DACJ se sentait de nouveau utilise à présent, venant d’une personne aussi franche que Lenia Séry, cela ne pouvait pas être que de simples flatteries. Avant même qu’il ne puisse lui montrer ses mini- propulseurs, la padawan avait déjà commencée à escalader la paroi. En total maîtrise de ses circuits maintenant fonctionnels, le droïde activa ses propulseurs, qui, en une impulsions, dégagèrent une telle énergie, qu’il se retrouva rapidement en face de la faille. L’apprentie avait déjà escaladée une bonne partie du mur et n’avait apparemment pas remarqué que son nouvel ami l’avait dépassée et regardait dans la pénombre en cherchant ce dernier :


- C'était bien gentil tout ça, mais c'était le plus facile. Maintenant... une vraie partie de plaisir qui m'attend. Mais si je n'ai pas d'autres idées... Et toi, DACJ, tu t'en sors ? Mieux que moi j'espère !


-Je crois qu’on peut dire ça oui. Lui répondit son compagnon en simulant un léger rire.


DACJ-400 aimait l’ironie, le développeur qui avait conçu sa carte mère, s’était amusé à lui insérer un programme qui lui permettait de comprendre et même de faire de l’ironie, en temps voulut bien sûr. Le droïde tendit alors son long bras mécanique vers la padawan lui faisant comprendre qu’il souhaitait l’aider à franchir la dernière étape, qui, en plus d’être plus que raide, était très dangereuse en raison des pierres affûtées semblables à des stalagmites qui risquait de s’effondrer sous une trop grande pression.

[HRP]Vraiment désolé! Je sais que j'ai été très long pour poster celui-ci et en plus je n'ai pas eu le temps de le compléter, j'ai pas mal de problème avec mon ordi en ce moment mais promis, je vais faire de mon mieux pour être assidu! ^^[HRP]
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeVen 9 Aoû - 10:44

(HJ Du coup la mienne sera aussi plus courte en conséquence Razz HJ)

J'arbore souvent, désormais, un léger et réservé sourire aux lèvres. Après tout dépend de la nature de ce sourire pour deviner s'il est réel ou forcé, s'il est naturel ou de circonstance, voire protecteur de mes véritables sentiments ou pensées. J'ai remarqué que cela peut faire plaisir aux personnes qui m'entourent que j'ose sortir un petit peu de ma réserve distante et prudente initiale, et que je daigne sourire un petit peu. Aussi, cela met les personnes nettement plus à leur aise quand on se présente avec un visage quelque peu expressif, même pour un Jedi qui doit veiller à préserver une certaine neutralité, cela rend le contact un petit peu plus facile. Et puis... cela détend un peu aussi, illumine un tout petit peu, une atmosphère de plus en plus pesante, grave et sombre à chaque jour qui passe, petit à petit, dans cette galaxie lointaine qui se trouve être la nôtre. Et laisser un peu s'exprimer, de temps à autres, mon naturel me fait du bien. Même si je veille toujoutd, bien entendu, en mission, à garder une façade quand même neutre du Calme Jedi.

Quand je me sens à mon aise avec mon entourage, et un minimum en confiance, j'accepte de laisser tomber un petit peu le masque de calme Jedi, pour que le sourire poli et réservé ne puisse muer en un plus sincère et chaleureux. Il ne faut pas oublier que derrière l'Apprentie Jedi que je suis, reste toujours une jeune femme humaine d'à peine seize années, qui a tout juste reconquis son identité, et s'efforce de s'exprimer, s'accepter, telle qu'elle est tout en restant fidèle aux valeurs et au Code de l'Ordre Jedi duquel elle fait partie depuis plus de dix ans. Mais... je me sens relativement à l'aise avec DACJ, j'ai en général toujours su avoir un contact un peu plus facile avec les droïdes qu'avec les êtres humains, dans les premiers temps, restes de mon enfance à l'orphelinat de Dantooine, très rude.

Alors que je m'accorde cette petite pause dans mon ascension - escalade vers l'air libre de cet écrin planétaire qu'est Naboo, j'observe d'un air songeur les quelques mètres qu'il me reste encore à parcourir, légèrement contrariée alors que je vais devoir revoir quelque peu mes plans initiaux. En effet, auparavant masqués par l'obscurité lumineuse environnante, je remarque à ma hauteur la présence, en haut, de pierres particulièrement affûtées, comme des lames naturelles de rocs, qui jalonnent cette dernière étape de ma progression. Et comme la pente est raide, je n'ai pas trente-six milles possibilités et chemins devant moi, je n'en ai qu'un seul, et devinez quoi... les rochers dangereux se trouvent "pile" sur ma route ascendante vers l'extérieur. Vers cette fissure modérée dans le plafond du laboratoire souterrain. Donc, si je m'y risque comme je le désirais initialement, avec cette montée via un habile lancer et une technique traction progressive de ma corde-grappin, je risque quand même pas mal de me blesser en tentant d'esquiver les obstacles plafonniers de la surface naturelle.

"Force, ce n'est pas exactement ce que j'avais prévu. Et assez d'imprudences pour une journée ! Maître Greystone me dirait de ne pas prendre de risques inconsidérés si je peux m'en passer, si d'autres solutions plus sûres sont à ma portée. Certes, mais je ne veux pas l'importuner DACJ cela dit..."

On dirait bien que je me trouve présentement dans une impasse où je n'ai guère le choix et je dois peut-être mettre ma fierté de côté. Sinon, je vais encore me retrouver à l'infirmerie une fois de plus, alors que j'aurais pu très bien me passer de cette visite et/ou séjour là-bas eussé-je été plus prudente... et je le regretterais amèrement, je sais... c'est alors, tant pour garder un oeil sur mon nouvel ami cybernétique que m'assurer qu'il ne supporte aucun dysfonctionnement post-éveil d'un sommeil de plus d'un siècle, je lui lance cette petite remarque pour m'enquérir de sa position et de son état, piquée d'ironie de dérision vis-à-vis de ma propre obstination à vouloir me débrouiller toute seule sans, enfin autant que je le puisse, demander de l'aide. Mes yeux bleutés s'étrécissent dans la luminosité bien tamisée, dans un désagréable et aveuglant clair-obscur, mes paupières légèrement plissées et mes traits tirés pour essayer de focaliser mon sens de la vue en dépit de ces conditions, et repérer l'armure pourpre au visage mécanique doré, ayant un cercle aussi bleuté que ses photorécepteurs, scintillant en son coeur. Pas aisé, et c'est sa voix qui me guide :

- Je crois qu’on peut dire ça, oui.

Dressant aussitôt mon regard en direction de la provenance de cette voix cybernétique émettant ce léger rire si étrange - mais pas désagréable du tout - à entendre, bien qu'il me surprenne à savoir non seulement pouvoir rire, ou faire de l'humour... mais même comprendre et faire de l'ironie. Force, vraiment un droïde très avancé en dépit de son âge, sur le plan technologique. Il m'impressionne pas mal. Au dessus de ma tête, et peut-être depuis un petit moment perché là-haut, dans le vide, avec ses micro-propulseurs... intéressante idée qu'ont eut ses concepteurs et créateurs. Croisant mes bras sur ma tunique de Jedi, je l'observe avec un oeil surpris et doucement amusé, sans le perdre du regard de mes prunelles d'un bleu profond. Ben voyons, propulseurs intégrés, c'est trop facile ! Ma voix, bien que restant calme et posée, trahit très légèrement l'amusement que je ressens derrière le sérieux, alors que je réplique en souriant :

- Force, on dirait bien que tu n'as pas fini de m'étonner. Des mini-propulseurs intégrés... astucieux et pratique. Tu m'étonnes que tu t'en sortes mieux que moi. Bah, à chacun sa technique je suppose ! Plaisanterie à part, je vais bien m'amuser là-dedans, moi. Un vraiment parc à aiguilles de rocs...

C'est alors que je le vois gagner ma hauteur - dans le sens premier du terme pour une fois - tout en se stabilisant entre cieux et terres à l'aide de ses mini-propulseurs intégrés, et tendre l'un de ses grands bras mécaniques en armure pourpre dans ma direction. Sans doute dans l'idée d'une proposition d'aide pour terminer notre ascension et éviter de me risquer à me blesser d'une escalade dans la paroi si accentuée et parsemée de dangereuses stalactites rocheuses. Mm. Je l'observe d'un air intrigué et prudent quelques minutes, considérant sa proposition. Je ne suis pas très amatrice d'accepter l'aide d'autrui, bien que je l'apprécie et qu'à l'inverse j'aime proposer mon aide en cas de besoin. Et j'ai tendance à n'accepter l'invitation à l'aide très aisément, même si je sais le faire quand vraiment je n'ai aucune autre solution. Et je ne le connais que depuis quelques minutes, une part méfiante de moi-même me dit que cela pourrait être un piège ou que je pourrais grièvement me blesser s'il me lâchait en plein vol. Mon regard retourne vers la fissure et son chemin "purgatoire" pour l'atteindre, songeur, avant que je ne me ravise et repose mon regard vers lui, un léger sourire reconnaissant fleurissant sur mes lèvres, répondant :

- Volontiers, DACJ. Merci d'avance ! Cela m'éviterait de me blesser pour rien en tentant l'ascension de cette portion de mur rocheux très raide et ... piquante. Je te fais confiance pour ne pas me lâcher en cours de route, enfin de vol, jusqu'à terre ferme, d'accord ?

C'est grâce à son aide, qu'au bout d'à peine quelques minutes, nous réussissons à gagner sans le moindre dégât l'air libre, et la terre ferme. Je le remercie une fois arrivée à destination d'une légère inclination de la tête accompagnée d'un léger sourire, et observe nos alentours, inspirant l'air frais et revigorant de la Contrée des Lacs de Naboo. Inquiète, je lève les yeux vers le ciel pour estimer l'heure qu'il est, avant de grimacer légèrement. Je ne suis pas en avance, certes mais je ne suis pas encore en retard. J'ai été 'dans les entrailles de la terre" moins longtemps que je ne l'aurais cru... bon, ça me rassure. Par prudence méticuleuse, je consulte mon comlink, histoire de voir si j'ai des appels manqués ou en absence... rien à signaler. Tant mieux... je contemple quelques minutes le panorama magnifique s'offrant à nos yeux, dans cette luminosité presque dorée de fin d'après-midi dans la région des grands Lacs de Naboo, soulignant les traits de mon très grand nouvel ami cybernétique. Sans perdre de mon ombre de sourire alors apaisé par tant de magnificence naturelle, je murmure :

- Alors, ça fait du bien de revoir l'air libre après un sommeil de plus d'un siècle ? Surtout sur un aussi beau paysage... Naboo est vraiment une planète extraordinaire, paysages et habitants compris. Si pacifique et apaisante... un monde idyllique, fascinant.

Un monde sur lequel j'ai grandi pendant dix longues, riches et précieuses années, loin des conflits de Dantooine. Un monde de félicité, de paix et d'harmonie, un véritable joyau planétaire. Lieu de précieux et éclatants souvenirs d'une vie encore assez paisible, lieu où se dresse quelque part le Temple Jedi, où j'ai recouvré la paix, préservé le peu d'innocence qu'il me restait, et trouvé un sens à donner à ma vie, me rendant utile à l'aide de mes dons, dans un Ordre Jedi dans lequel je me suis reconnue dans ses valeurs... gardiens de la paix. J'espère un jour pouvoir participer à la protection d'un tel havre de paix planétaire, plus encore que maintenant, ainsi que d'autres que je ne connais pas encore, et que je connaîtrais peut-être plus tard. Pour qu'ils ne subissent pas le sort de planètes comme Dantooine... un léger soupir m'échappe alors que je me redresse avec douceur. Il va bientôt falloir songer à rentrer au Temple Jedi, et delà que je les prévienne par comlink, qu'ils puissent aussi si possible envoyer quelqu'un nous chercher car mon chasseur monoplace ne suffira pas à transporter DACJ jusqu'au Praexum Jedi... et voir avec le Conseil. Ma voix se fait plus sérieuse et posée alors que je lance, regard tourné en direction de Theed, la capitale, et très loin après le Temple Jedi :

- Bon, ce n'est pas tout, mais on n'a pas trop de temps devant nous si je veux rentrer dans les temps au Temple. Et pour cela, j'ai besoin que tu me confirmes si tu veux m'accompagner ou pas. Parce que si oui, il faut que je les prévienne que je suis accompagnée, voir le Conseil dès que c'est possible, pour toi. Et que quelqu'un vienne nous chercher si possible, parce tu ne vas pas passer dans le "Vent de l'Aube" qui est un vieux chasseur monoplace... et que le Temple n'est pas forcément la porte à côté.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 11 Aoû - 0:32

La jeune femme sembla amusée et impressionnée.


- Force, on dirait bien que tu n'as pas fini de m'étonner. Des mini-propulseurs intégrés... astucieux et pratique. Tu m'étonnes que tu t'en sortes mieux que moi. Bah, à chacun sa technique je suppose ! Plaisanterie à part, je vais bien m'amuser là-dedans, moi. Un vraiment parc à aiguilles de rocs...


La padawan analysait la situation, DACJ resta quelques instants en suspension, le bras tendu, elle finit par accepter sa proposition.


- Volontiers, DACJ. Merci d'avance ! Cela m'éviterait de me blesser pour rien en tentant l'ascension de cette portion de mur rocheux très raide et ... piquante. Je te fais confiance pour ne pas me lâcher en cours de route, enfin de vol, jusqu'à terre ferme, d'accord ?


Alors que le frêle corps de la jeune jedi se posait entre les solides bras mécaniques du droïde, ce dernier s’envola vers la fissure, emportant son amie avec lui. Enfin à l’air libre il déposa la jeune femme. La lumière du soleil commença par l’aveugler, ses photorécepteurs se saturèrent avant de laisser une image s’inscrire sur les capteurs visuels du DACJ. Il avait l’impression de ne pas avoir vu un paysage de la sorte depuis au moins un siècle ! ... Attendez… C’était le cas ! La faille du laboratoire se trouvait entre deux roches, sur une petite colline verdoyante. La végétation luxuriante laissait le droïde sans voix. Bien qu’il fût  fait de métal et qu’il soit « sans âme », il avait été conçu pour agir et réagir comme un humain, ce qu’il faisait à ce moment précis. La contrée des lacs était magnifique, l’herbe verte couvrant la totalité du terrain non aqueux, les nombreux lacs doux, semblable à une mer d’huile. On pouvait voir au loin la belle cité de Theed et, encore plus au loin, les montagnes. Tout ceci créait un panorama des plus admirables. Sortant DACJ-400 de son admiration comme elle l'avait sortie de sa cuve, Lenia Séry lui dit :


- Alors, ça fait du bien de revoir l'air libre après un sommeil de plus d'un siècle ? Surtout sur un aussi beau paysage... Naboo est vraiment une planète extraordinaire, paysages et habitants compris. Si pacifique et apaisante... un monde idyllique, fascinant.


DACJ-400 resta un moment à observer le paysage paradisiaque. Depuis le depuis sa création il n’avait pu voir que des terrains urbains, et ce genre d’endroit n’apparaissait dans son disque dur que sous forme de bande de données sous forme des chiffes un et zéro. A l’échelle humaine, c’est comme si  quelqu’un vous parlais d’une contrée belle, verdoyante, que la personne qui vous en parle la décris avec une grande précision, si grande que vous pouvez visualiser une image de l’endroit en question dans votre esprit. Puis un jour vous découvrez cette contrée, en vrai, vous la voyez de vos yeux, une sensation à la fois étrange et euphorique vous envahit. C’est exactement ce que ressentait le droïde, une sensation humaine, pour un esprit numérique. Pour la deuxième fois, la demoiselle le sortie des ses « pensées ».


- Bon, ce n'est pas tout, mais on n'a pas trop de temps devant nous si je veux rentrer dans les temps au Temple. Et pour cela, j'ai besoin que tu me confirmes si tu veux m'accompagner ou pas. Parce que si oui, il faut que je les prévienne que je suis accompagnée, voir le Conseil dès que c'est possible, pour toi. Et que quelqu'un vienne nous chercher si possible, parce tu ne vas pas passer dans le "Vent de l'Aube" qui est un vieux chasseur monoplace... et que le Temple n'est pas forcément la porte à côté.



Le droïde avait été conçu pour les jedi, il était donc normal pour lui de rejoindre le temple le plus proche. Cependant il ne voulait pas déranger le personnel de l’établissement jedi pour un transport, en tant normal, ses mini-propulseurs auraient puent lui servir pour suivre le chasseur monoplace de la padawan, mais leur processus de réveil n’étant pas complet lorsqu’il est a utilisés, DACJ-400 devait attendre qu’ils se rechargent d’eux-mêmes, étant donné qu’aucune borne énergétique n’était à portée. Le droïde n’avait d’autres choix que de demander un transport. Malgré cela, il avait vraiment hâte de rencontrer ce conseil jedi d’un autre temps. Alors, d’un ton prouvant son entrain, il déclara à la jeune Lenia :


-Je vous le confirme, je souhaite vous accompagner au conseil jedi.
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeLun 12 Aoû - 4:04

(HJ Je pense qu'on peut conclure ce rp sympa après ton tour, dans la suite logique des choses Smile Je t'envoies un MP à ce propos dans la foulée ! Merci beaucoup, c'était très cool, à refaire j'espère ^^ HJ)


Suite à ma remarque songeuse, j'observe d'un oeil à la fois contemplatif et mélancolique le paysage digne du plus beau et noble Paradis naturel. Je sens que je n'aurais sans doute plus trop l'occasion de m'abandonner, même quelques minutes seulement, à pareille contemplation méditative, devant un paysage aussi magnifique. J'attends sa réponse, qui ne vient pas, lui aussi semble absorbé par le paysage. Je lui jette un coup d'oeil intrigué mais non pas dépourvu de bienveillance, une ombre de sourire perdurant sur mes  lèvres, avant de reporter mon regard sur ce qui nous entoure. Sans jamais pour autant diminuer ma vigilance et mon attention à nos alentours - lui compris, on ne sait quand même jamais - je profite de ce panorama exceptionnel tant de ma vue... du quelque peu que j'arrive à ressentir au sein de la Force, ce qui laisse une sensation... étrangement apaisante dans mon esprit. Naboo est une planète aussi belle, pacifique qu'apaisante. Une planète que j'aime beaucoup...

Quand je regarde ces lacs limpides, à la surface aqueuse presque cristalline, ces plaines riches en verdure verdoyante et pleine de vie, ce ciel exceptionnellement bleu, dépourvu de tout nuages à l'horizon... en sommes, cette journée magnifique, je me dis que j'ai vraiment de la chance d'avoir été amenée ici, tirée des horreurs de  ma planète natale. Même si j'étais un peu trop jeune pour décider réellement de mon attachement à l'Ordre Jedi quand ils ont été me quérir à l'orphelinat - je n'avais que cinq ans, et j'étais encore très choquée - plus les années passent, plus je me rends compte que je ne regrette absolument rien, joies comme peines, moments de bonheur comme instants difficiles. On me laisserait l'occasion de pouvoir revenir en arrière... que je recommencerais exactement pareil. Ou presque... mais du moins quelque chose de très proche. Dantooine-la-nébuleuse n'a ici aucune emprise sur ma mémoire, et seule Dantooine-la-verdoyante me revient par moment à l'esprit, par comparaison. La magnificence de leurs paysages respectifs... cette adéquation entre civilisation et nature - du moins dans la face sauvage de ma planète natale - et aussi la valeur de leurs habitants, du moins, en temps de paix en ce qui concerne mon monde d'origine. Une fois de plus, je me fais la promesse de faire tout mon possible, déjà en faisant ce que je peux pour être une Jedi digne de ce nom aidant mon Ordre, pour préserver ce beau monde, autant que je le pourrais, des affres de la guerre. Je sais que la Reine de cette magnifique planète, aussi mon amie, ne se rendra pas aisément... et je ne sais si je devrais être rassurée ou inquiète de ce constat. La Jedi est rassurée, et l'amie proche, elle, ne saurait s'empêcher de rester inquiète pour elle.

J'absorbe donc autant que je le puisse, dans ma mémoire, chaque détail de ce panorama naturel, tant que je le puisse. Sans un mot, respectueuse de la beauté des lieux, je me rappelle que la guerre approche en dépit de cette fausse impression de sécurité inébranlable et de félicité perpétuelle, et que moi-aussi, peut-être, si je réussis l'équivalent de mes Epreuves, je n'aurais plus beaucoup d'occasions de "dévorer" des yeux cette grandeur de la nature, en parfaite harmonie entre terres, eaux et cieux. Quand je serais mobilisée au front... je ne peux pas empêcher une détermination de me gagner. J'ai autant hâte d'être autorisée d'aller au devant du conflit, agir concrètement pour contenir les conflits, que je suis un tout petit nerveuse en me demandant ce qui peut bien m'attendre de pied ferme... bien que je m'en sois fait une petite idée des missions que j'ai pu réaliser en compagnie de mon Maître, Maître Greystone, ou d'autres Jedi.

C'est alors que je me ressaisis et me rappelle que je n'ai pas tout le temps que je voudrais devant moi, reportant et expliquant le "souci" à mon nouvel ami mécanique. Je dois avouer que je ne le connais pas encore très bien, mais qu'en dépit de ma méfiance innée, j'ai déjà commencé à sympathiser en partie avec lui. Certes, il me faudra encore quelques missions et un peu de temps avant que je ne sois pleinement en confiance, mais pour l'instant, j'ai presque l'impression que c'est sur la bonne voie. Ainsi que, que nous faisions équipe ou pas, je saurais apprécier sa personnalité, et apprécier son aide comme coéquipier "permanent" ou "occasionnel" selon la décision des membres du Conseil. Songeuse, j'observe l'horizon :

"J'espère quand même que le Conseil Jedi acceptera qu'il rejoigne nos rangs. Je pense qu'il ferait un bon allié, de ce que j'ai pu constater jusque là, et... il a l'air motivé en ce sens. Et puis... j'avoue que je n'ai pas très envie de le laisser seul dans ce laboratoire après autant de temps en hibernation. La solitude est quelque chose de bien dur quand elle est contrainte..."

Puis je reporte mon regard vers lui, l'observant avec attention, attendant une fois de plus avec patience sa réponse. Je ne le presse pas - même si le temps presse un peu quand même - je lui laisse le temps dont il a besoin pour s'habituer au paysage, qu'il découvre... ou redécouvre sous une autre apparence, je suis patiente et compréhensive... enfin, je pense. Il est grand, me dépassant facilement, l'impression est encore plus nette quand il est à ma hauteur, mais... je ne me sens pas menacée, étrangement. Peut-être que son honnêteté, sa serviabilité et son aide depuis mon arrivée impromptue dans le laboratoire secret - et imprévue - ayant mené accidentellement à son éveil. Mais là aussi... autant j'étais morte de peur au début, autant... la Force ne semble pas m'indiquer que j'ai commis une erreur, aussi accidentel que fut le geste libérateur. Ce qui me rassure un peu. Même si je laisserais le Conseil Jedi en juger.

- Je vous le confirme, je souhaite vous accompagner au Conseil Jedi.

Un sourire délicat et honnête se dessine alors sur mes lèvres, tandis que j'approuve d'un bref signe de tête vertical, avant de sortir - enfin ! - mon comlink d'une de mes poches utilitaires. L'inspectant brièvement pour m'assurer qu'il n'a rien eu - pour une fois - et ne souffrira d'aucune avarie de transmission du signal, et de là d'appel, je finis par l'activer et inscrire rapidement les coordonnées de mon destinataire d'appel. Avant de le mettre à portée de voix et d'écoute, tandis que la sonnerie résonne, et dès que j'ai quelqu'un au bout du fil - enfin, plutôt des ondes - je prends la parole d'une voix assez calme et posée :

- Oui, ici la Padawan Lenia Séry. Je vous contacte à la fois pour prévenir que je suis en chemin vers le Temple, mais serait-il possible que quelqu'un puisse venir me chercher avec un transport supplémentaire ? Non, ce n'est pas à cause d'un problème technique avec mon chasseur, c'est juste que je ne suis pas seule. Oui, avec un droïde un peu particulier que j'ai rencontré... en explorant, un peu par hasard, dans une des grottes du secteur. Mais je ne peux pas entrer dans les détails. Je voudrais d'abord consulter le Conseil à son sujet, dès que cela serait possible, et avec lui. Oui, je garantis qu'il n'est pas hostile, et je garderais un oeil sur lui jusqu'au Temple. Il est d'accord pour me suivre... merci beaucoup ! Voici les coordonnées de mon chasseur, nous y serons dans quelques minutes... Merci encore ! Padawan Séry, out.

Raccrochant une fois que j'ai eu la confirmation qu'on m'enverrait un transport pour emmener avec moi DACJ - enfin, jusqu'au Temple, moi faudra que je pilote le "Vent de l'Aube" quand même ! - et qu'on aviserait le Conseil Jedi que je voudrais les consulter à propos de ce nouveau droïde... assez particulier. Projet DACJ... un projet top secret, que j'ai pourtant été amenée à connaître malgré moi. Où est-ce que cela va nous emmener ? Je me le demande... je me tourne vers mon nouvel ami, et l'invite tout en désignant du regard la silhouette visible au loin de mon appareil de transport type X-Wing un peu plus loin :

- C'est ok, ils vont nous envoyer un transport sous peu. Rejoignons d'abord mon vaisseau, ils nous retrouveront là, et nous rencontrerons le Conseil dès que possible. Il ne faut pas traîner, ils seront assez rapidement là ! Allez, on y va, je n'ai pas envie de les faire attendre !
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MessageSujet: Re: Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé) Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan   [pv DACJ-400] (Terminé) I_icon_minitimeDim 25 Aoû - 6:51

[HRP] Je vais le faire plutôt court étant donné qu'il va juste servir de conclusion ^^[/HRP]

Sa décision était prise, il voulait renouer avec l'ordre, retrouver sa vraie place, parmi les jedi...
Avait-il raison de partir avec cette jeune fille? Avait-il raison de se dévouer à cette padawan qu'il ne connaissait pas réellement? A ses yeux oui, car elle l'avait libéré d'une inactivité qui aurait pue entre éternelle. Cependant alors que l'apprentie jedi demandait un transport par holocom, DACJ-400 eu un moment d'hésitation : serait-il utile à l'ordre? Comment un veille boîte de conserve centenaire comme lui pouvait venir en aide à un futur aussi différent? Il se ressaisit bien vite, on lui avait enseigné que la Force décidait du destin des jedi, mais aussi de leurs alliés, il ne pouvait pas contredire la Force, de plus, il avait défendu la padawan dans le laboratoire, il y a un espoir que les choses n'aient pas trop évoluées. Une fois sa communication terminée, Lenia se tourna vers son nouveau coéquipier.


- C'est ok, ils vont nous envoyer un transport sous peu. Rejoignons d'abord mon vaisseau, ils nous retrouveront là, et nous rencontrerons le Conseil dès que possible. Il ne faut pas traîner, ils seront assez rapidement là ! Allez, on y va, je n'ai pas envie de les faire attendre !

Le droïde acquiesça d'un hochement de tête, et suivit l'apprentie jedi qui partie en courant. Il la suivit, lui aussi en utilisant ses puissants "muscles" de métal. Ils arrivèrent devant un chasseur des plus... intéressant... Totalement inconnu pour le DACJ qui fouilla ses archives de données en vain. Il était en effet monoplace, impossible donc de rejoindre le temple sans autre transport. Ils attendirent, adossés au chasseur.

Puis, au bout de quelques minutes, un vaisseau plus gros se posa, ce dernier était toujours inconnu pour le droïde, il finirait bien par s'y habituer... Il embarqua donc à bord du transport tandis que la jeune Lenia Séry se mit au commande de son chasseur. Pendant le vol DACJ-400 remarqua les sabre-laser à la ceinture des personnes qui le surveillait dans le vaisseau, c'était des jedi.

Après un vol plutôt court, il arrivèrent au dessus du temple. L'être de métal fut impressionné par la splendeur du lieu, cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas vu une telle architecture. Il allait se rendre dans le temple jedi du futur! Ou mieux encore, si le conseil acceptait sa remise en service, il allait peut-être y vivre. Intérieurement, le droïde avait hâte de rencontrer ce conseil d'une autre époque mais, malgré une joie numérique intense, était anxieux en ce concernait leur réaction....
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Secret oublié du passé, et curiosité de Padawan [pv DACJ-400] (Terminé)

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