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Minuit sur Coruscant (TERMINÉ)

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Tyria Zann
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MessageSujet: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMar 29 Nov - 7:30

Ah, Coruscant. Le centre de la galaxie, le point d’attention de toute personne avec un minimum de cerveau. Pourquoi? Parce que Coruscant, ce n’est pas une planète comme les autres. De tout temps, elle a toujours été l’enjeu de toutes les convoitises. Qui contrôle Coruscant contrôle la galaxie. Est-ce si surprenant? Pas vraiment. Anciennement sous contrôle de l’Empire, elle est en ce moment sous contrôle des républicains mais de mon avis personnel, c’est du pareil au même. Demandez à la faune criminelle locale si cela les dérange, si le fait que ce soit deux régimes différents qui ait tenu la planète y changent quelque chose. S’il y a bien une chose qui ne change jamais, c’est bien le crime et le crime fait fi de la politique. Le profit est la première des variables à considérer. C’était pour cette raison spécifique que j’avais décidé de venir sur cette planète en constante évolution (voire en constante révolution…).

Les affaires sont les affaires, comme disent certains. Ce n’est rien de personnel, ce sont les affaires, ajoutent d’autres. De mon avis personnel, on ne peut pas considérer d’un point de vue éthique ou moral ce qui touche à l’échange de biens. Si vous commencez à trop vous poser de question, cela finit par revenir pour vous hanter. J’étais venu vendre des informations glanées ça et là et qui concernaient de juteux détails de la vie de politiciens républicains. Le chantage, mes chers petits, est une arme magnifique et n’ayant pas besoin de pantins additionnels au sénat, j’avais décidé de vendre à des… Collègues criminels, dirons-nous, les dites informations. Quoi, cela vous surprend que j’aide mes rivaux? Ne soyez pas naïfs. Il faudrait qu’ils le mettent dans un ordinateur, l’holodisque. Après quoi… Leur système serait parasité par un virus et je pourrais alors les espionner à loisir. Malin, n’est-ce pas? Oui je sais, pas la peine de me le dire.

Il m’avait quand même fallut passer plus de temps que je ne l’aurais voulu, à me trimballer d’un endroit à l’autre, cassant des gueules au passage, pour qu’enfin on se décide à m’amener voir mon… Client. Enfin, un de mes clients. Si vous saviez comme les criminels peuvent être entêtés… Même quand on les menace avec une arme. J’en sais quelque chose, je suis une criminelle. Cependant, il existe une loi non écrite pour forcer les gens de… Notre espèce dirons-nous… À collaborer. Trouvez le plus grand, le plus gros, le plus fort et le plus dangereux du lot et mettez lui une raclée. Vous affirmez ainsi votre dangerosité et le reste se montre soudainement coopératif. Après tout, de façon générale, le garde du corps est meilleur combattant et plus mortel que son patron. Chose certaine, je pensais que cette larve de neimodien allait me supplier à genoux de lui vendre l’information. Inutile de dire que j’ai fait tout un profit.

Ce jour-là, j’ai visité au bas mot une douzaine de personnes, ce qui veut dire au minimum une demi-douzaine d’organisations avec un système informatique parasité, gracieuseté de mes propres spécialistes. Dans certains de ces cas, j’ai échangé une information contre une autre : vous ne savez jamais quel trésor vous obtenez parfois dans ce genre de métier et je n’avais jamais été du genre à cracher sur quelque chose de prometteur. Chose certaine, j’y avais passé ma journée et ma soirée serait une récompense des plus valorisantes. Si vous saviez le temps que l’on perd parfois à trop vouloir faire… Se relaxer était une saine façon d’évacuer un trop plein de stress, si stress il y avait ou alors de prendre du bon temps. Boire un verre est toujours agréable. Fumer est toujours agréable. Faire les deux l’est encore plus et laissez-moi vous dire que c’était un plaisir coupable. On y tient à ses petites habitudes, à la longue…

Un débit de boisson serait donc ma destination finale pour aujourd’hui. Non, pas ces établissements sélects ou très en vogue de la « surface ». Je parlais d’une bonne vieille cantina des bas-fonds, avec sa musique bith, son alcool fort et son absence de morale sur la consommation de différentes… Substances. Ce genre d’endroits où vous pouvez boire un verre avec un flic corrompus ou alors faire de juteuses affaires en pleine lumière sans que personne ne puisse dire son mot sans se prendre un tir blaster dans le bide. On dira ce que l’on veut du luxe et de la haute société : il y a des choses qu’elle ne sera jamais capable de reproduire ou d’adapter à sa propre sous-culture. Je vous le dis-moi : le charme d’une cantina est éternel et si vous vous contentez d’un substitut, vous n’en connaitrez jamais les merveilles. Oh bien sûr cela demande une étiquette un peu spéciale… Mais rien de bien difficile à maitriser.

Je consultai donc la liste de cantinas que je connaissais dans les bas-fonds et optai pour l’établissement où l’on servait l’alcool le plus fort. Était-ce le meilleur du lot (l’endroit, pas l’alcool)? Loin, très loin de là, c’était même un des pires. Cependant, on trouve parfois des perles dans la médiocrité et moi j’y avais trouvé un alcool presque capable d’entamer ma prodigieuse résistance. Si j’avais voulu boire du thé, je ne me serais pas pointé là. Logique non? Qui plus était, le patron était un couard de la pire espèce, se cachant derrière son videur quand il y avait des problèmes. Cela voulait dire des bouteilles gratuites pour moi car je n’allais pas me gêner pour me servir. Mon père m’a toujours dit de ne respecter que la force (pas la Force, la force) et donc cela avait fortement teinté ma vision du monde. Si tu n’es pas capable de m’empêcher de faire ce que je veux, alors tu ne vaux pas la peine que je fasse un effort de bonne volonté.

Certains regrettent une part de leurs actions. Pas moi. Regret est un mot absent de mon vocabulaire. J’assume toutes mes actions et conséquences, quelles qu’elles soient. Prenons la situation actuelle, par exemple. Me voilà, partie tranquille dans les bas-fonds de la capitale galactique pour boire un verre. Rien de bien méchant, plutôt inoffensif non? Oui d’accord, je ne passe pas exactement inaperçue avec une arme au côté mais bon. Histoire de faire un peu moins menaçante, j’ai recouvert mon bras cybernétique avec de la fausse peau et mon œil artificiel est caché par une sorte de verre de contact mais qui ne cache pas les cicatrices que j’ai au visage. J’ai fait mon effort, vous voyez? Apparemment, ce n’était pas suffisant pour ce crétin de videur de bar. Voyez-vous, j’aime fumer. À chacun ses vices, pas vrai?

Du coup, j’ai la plupart du temps un cigare aux lèvres et c’est mon petit plaisir du moment. Inoffensif, incommodant pour certains d’accord mais sans plus! Bon d’accord, si on me demandait de l’éteindre je répondrais par un doigt d’honneur. Normal, d’une certaine manière : quand vous êtes à la tête d’une organisation criminelle d’une redoutable puissance, vous avez plus tendance à ordonner qu’à obéir. Dans le cas qui nous intéresse, le videur de bar, ce connard, ne m’a même pas demandé d’éteindre ce dernier. Il s’est contenté de taper dessus du revers de la main, le faisant tomber par terre et ruinant en quelques instants mon humeur. PERSONNE ne touche à mes cigares sans en faire les frais. Je m’en fous moi que ce type soit un géant, un colosse qui pourrait regarder un wookie dans les yeux. J’allais lui enseigner une leçon de… Politesse. Et encore, le terme était faible.

Le rire gras de cet imbécile se transforma bien vite en un hurlement de douleur quand je lui envoyai un poing cybernétique dans les parties intimes. Bon, cela avait attiré son attention, parfait. Je procédai ensuite à un passage à tabac en règle. Oui, je pouvais être sacrément vicieuse en combat. Il n’y avait pas de coups déloyaux ou traitres. Casser la gueule de cet imbécile était une saine gymnastique mais d’un autre côté, cela me faisait prendre du retard sur mon plan de soirée. Je n’avais pas de temps à perdre avec ce genre d’imbéciles. L’amenant à cette mince ligne qui sépare l’inconscience et le coma de la mort, je laissai sa carcasse brisée sur le sol avant de lui marcher dessus pour entrer dans la cantina. Disons que ma petite démonstration avait attiré des curieux qui se hâtèrent de retourner à leur consommation après un regard glacial dans leur direction. Mieux ne valait pas me chercher querelle, cela pouvait vous être fatal.

Je pris place au bar, sur un de ces tabourets si caractéristiques de ce genre d’endroit et je commandai quelque chose de fort. Rectification. Ce qu’il avait de plus fort. Étant capable de boire de l’alcool comme de l’eau, à peu de choses près, s’il n’y avait pas un fort pourcentage d’alcool, je ne daignais même pas en prendre une gorgée. On avait ses standards et moi, les faibles, je les regardais de haut alors… Le barman me tendit un verre vide et alors qu’il s’apprêtait à le remplir, je l’attrapai par le col et l’amenai plus près de moi, lui arrachant la bouteille des mains. Un verre, franchement. Boire directement à la bouteille permettait de brûler une étape inutile. Disons que le barman eut un mouvement de recul après ça... Mais au moins il avait compris sa place et je me doutais bien qu’il ne referait pas la même erreur deux fois.

Je regardai mon bras cybernétique, recouvert de peau synthétique. Cette saloperie me coûtait une petite fortune mais il était impossible de distinguer sans instruments la différence entre ma vraie peau et ma fausse peau. Idem pour le travail pour couvrir mon œil artificiel : si vous voulez prendre votre ennemi par surprise, donnez-vous les moyens d’avoir l’air… De rien. En dehors d’une apparence de brute, on ne suspectait pas mon vif intellect (enfin, pas sans me connaitre) et j’avais toujours trouvé hilarant l’air ahuri du type qui me tire dans le bras pour ensuite me voir le secouer comme si de rien n’était et de lui éclater la trachée de toute la force de mon bras artificiel. Qui plus était, comme je faisais rarement affaire en face à face avec mes clients de moindre importance, mon visage n’était connu que des puissants et comparativement à bien des individus, je faisais plus sous-fifre que chef d’une puissante organisation criminelle.

Savoir s’habiller simplement avait ses avantages et dans mon cas, cela mettait quand même mes charmes féminins en valeur. Bon remarquez qu’avec mon air menaçant, ma musculature apparente (bien que loin d’être exagérée) et quelques autres détails, cela venait contrebalancer la chose mais les hommes étaient les hommes et cela me laissait quand même une petite option de plus, de temps en temps. À regarder l’unique danseuse twi’lek de l’endroit, il était évident que ce n’était pas moi qui attirerait les regards et c’était tant mieux : même avec mon tatouage sur le visage, fringuée comme je l’étais, je me fondais parfaitement dans la masse de… Gentlemen des bas-fonds… De l’endroit. Bon d’accord, biffez les mentions ironiques mais cela vous donnait quand même l’heure juste. Tant que les flics ne débarquaient pas ici ou qu’un rival ne pointait pas le bout de son nez, peut-être que pour une fois je pourrais finir une bouteille tranquille.

Observant la salle, je regardais les différentes personnes présentes. Avec la prime qu’il y avait sur ma tête, j’étais une cible juteuse mais ce n’était pas ce qui allait me faire me cacher pour autant. Un ou une Zann ne fuit jamais : ce sont les autres qui nous fuient. Il y avait la… Faune habituelle de ce genre d’endroits. Gens à l’air louche, la racaille pauvre en haillons et même, summum du classique en matière de dissimulation ratée, des gens encapuchonnés. Comme si une cape allait protéger votre identité… N’importe quoi. Pour se dissimuler, il fallait faire ce que l’ennemi ne suspecterait pas, pas faire ce qu’il attend de vous franchement. Me rallumant un cigare, je commençai à tirer dessus lentement, adoptant une attitude décontractée et relaxe. La soirée s’annonçait tranquille à défaut d’être intéressante. Que me réservait vraiment cette soirée? Allez savoir…


Dernière édition par Tyria Zann le Ven 23 Déc - 2:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMar 29 Nov - 10:59

Il était tard . Très tard , minuit exactement . Je regardais ma montre à chaque luminaire que je voyais . J'étais dans les Bas Fond de Coruscant . Minable pour une Intendante , hein ? Et bien non , j'avais besoins de me promener , de rendre l'air . D'habitude je suis sur Kuat , dans mon Quartier Résidentiel ou au Palais Impériale ne quittant jamais l'Empereur . Pourquoi suis-je ici ? Pour la simple et bonne raison que je dois me renseigner sur deux trois choses concernant l'Empire et ses Hors la Lois rodant souvent par ici . Oui , c'est mon rôle de prendre des risques pour informer l'Empire de toute contre attaque .
J'avais aussi pris le risque énorme d’emporté une arme avec moi . Étant pourtant privée de tout combat , j'avais embarqué avec moi , une arme par pur précaution . Mon attitude était un manquement aux règles , mais pour aider l'Empereur je ferais n'importe quoi . Il soufflerait dans les oreilles , Gra'an aussi , mais loin de là quelque chose de bien grave .

Je m'avançais dans la pénombre , munis d'une cape imposante , d'un marron délavé , comme ceux qu'on trouve sur les gens de rue . Je n'aime que peu le nom de "clochard " , trop péjoratif à mon goût . La catégorisation est pour quelque chose d’insensé et de déloyal envers les autres , surtout quand on tient un haut rang dans l'un des ordres de cette Galaxie .
Le noir ne m’effrayais pas comme on pourrait le croire , à cause de mes psychoses dû à mes anciens meurtres . Surtout à cause du premier meurtre .. Un jolie fille qui hurlait , morte d'une balle perdue .. De mon propre acte . Je m'arrêta . Était-ce le bon moment pour y repenser ?! Non , alors je repris mon chemin . Ma cape trainait à terre . J'arrivais enfin dans un bar . Un bar emplis de monde plutôt .. Laisser mort pour un lavage efficace . Un odeur de vomi , d'alcool , de tabac ornait le désagrément du bruit causé par les gens .

Je m'approchais du comptoir . Je vit un serveur , peu courtois , mais serviable et a l"écoute après deuxième analyse . Je vit une femme affale sur son tabouret , prenant un alcool des plus forts . Avant , boire me faisait oublier la douleur des cris , des hurlements de peur , et battait tout le monde au Tequila Paf . J'étais l'une des meilleures ! Mais le temps passe et les vieilles habitudes s’oublient ..
Mon regard plongea dans celui du barman et se dirigea vivement vers le verre de la jeune femme . L'homme comprit la demande et me servit pareil que la demoiselle . Du moins une demoiselle amochée et avec plus d'une partie sur son corps étrangère a celle d'un humain banale . Elle avait combattu plus d'une fois , ça se voyait et pas qu'un peu . Elle détenait une présence imposante , non pas physiquement , mais psychiquement .

Je prit par a ses côtés . Je prit mon verre et le claqua contre le siens . Je pencha ma tête pour qu'elle puisse voir mes yeux . Mon masque , du moins le tissu que j'avais mis , cachait tout les bas de mon visage plus mon front . On voyait seulement mes deux yeux azur , d'un bleu si envoutant qui faisait baissé les yeux de plus d'une personne . Mais elle , elle ne les baisserait pas , du moins cela me décevrais de sa part et fortement . Pourquoi ? Parce qu'elle détient une arme qui prouve de sa puissance .

-" Bonsoir demoiselle "

Un sourire nerveux sculptait mon visage , pourtant caché par un voile . Le femme devrait surement m'aidé , elle devait en savoir beaucoup , puis connaître les mouvements du systèmes m'aiderait . J'enchainerais demain avec un retour moins furtif que celui de ce soir , car là je n'avais que très peu de temps et la demoiselle devait faire vite car mon temps d'alibi allait être bientôt plus valable.
Oui , mon temps est réduit , mais la cause est bonne . L’Empereur me tuerait surement si on savait physiquement qui j'étais . Ma tête coutait chère , et je le sais . Mon yeux rivés sur mon verre je fit danser les glaçons dans celui-ci , les faisant claqués contre la paroi du verre . Je baissa mon foulard et fit un cul sec . Mon corps suivait . J'en demanda un autre , la soirée allait être plutôt salée !
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMar 29 Nov - 11:50

Il y a des choses dans la vie qui sont universelles. Non, je ne parle pas de cette ineptie qu’on appelle la Force, je parle de chose qui sont applicables et assimilables à des individus. Voyez-vous, la technologie est telle de nos jours que les gens ne savent plus se fier à leurs sens. C’est un peu surprenant mais pour celui qui sait se montrer fin observateur, faire les choses à l’ancienne peut avoir du bon. Moi, j’usais d’un savant mélange des deux : observation naturelle et technologie pour confirmer mes observations, mon hypothèse. Le plus flagrant exemple d’un trop grand manque de foi en ses propres capacités est le terrorisme. Un acte terroriste en fait. Soyez créatifs et je peux vous garantir que la bombe qu’il y a dans le colis explosera quand même. La plupart du temps, si le détecteur ne révèle rien d’anormal, tout colis peut se retrouvé expédié en virtuellement n’importe quel point de la galaxie. Conclusion : boum.

Cela ne voulait pas dire que la technologie n’avait que du mauvais. Quand j’avais été handicapée par le passé, par la perte de mon bras puis de mon œil, chaque décision pour la pose de membres cybernétiques avait été soigneusement étudiée. Mon œil artificiel est à la fois un détecteur, une caméra et une façon de voir des choses ou selon des spectres qu’un être humain ne peut pas voir. Vision nocturne, vision thermique, rayons x, nommez les tous. Je peux vous garantir que ce que l’œil normal ne peut voir, ce que les sens classiques ne sauraient détecter malgré une inspection minutieuse (dans mon exemple du colis, je peux vous garantir que je l’aurais détecté l’engin explosif, avec mes sens et mes implants), la technologie elle le peut. Être un être cybernétique ne devrait pas être vu comme si c’était mal, comme si au fond le cyborg était un phénomène de foire. C’était le parfait mariage des sens et de la science. Pourquoi s’en plaindre?

C’est comme les organes clonés : pourquoi se mettre martel en tête à se poser une question éthique, si c’était raisonnable ou non de tricher ainsi l’espérance de vie de certains individus? La technologie est là, fonctionnelle, les gens sont prêts à payer, qu’on arrête de chialer et hop, au travail! Si une armée veut une drogue qui va augmenter le potentiel de ses soldats, tant que les crédits sont sur la table, qui se soucie des effets à long terme? L’éthique était un fléau pour la galaxie et elle empêchait bien des gens de vivre normalement. Elle occultait les esprits et nuisait aux affaires (l’esclavage, par exemple, source si importante de crédits) et si quelqu’un s’était arrêté pour penser à la qualité de vie perdue des nombreux amputés, handicapés et autres, les gens comme moi s’en porteraient mieux. Mais bon, je m’égare, je m’égare… Et j’oublie d’en revenir au principal soit ce… Premier contact, dirons-nous, de la soirée.

Qu’est-ce que je venais de dire? Les gens ne savent pas se dissimuler, comment se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Ce qui les trahis? Les habits, la posture, les manières et surtout, surtout… Les yeux. Le regard. Que vous soyez un Sith, un Jedi, un impérial, un républicain ou je ne sais trop quoi, toutes vos forces et vos faiblesses se trouvent dans vos deux yeux. Moi je triche, évidemment, n’ayant qu’un seul vrai œil depuis un moment mais les cicatrices sur mon visage et mon tatouage rituel démentaient au moins l’innocente jeune femme. Lire en moi était plus compliqué mais pas impossible, remarquez. Mais ce n’était pas le point important. Ce qui importait c’était cette jeune femme qui prenait bien trop de libertés à mon goût. Oser trinquer ou me parler de la sorte lui aurait valu un tir en pleine tête mais d’un seul coup d’œil, je su qu’elle me serait plus utile vivante que morte.

Oui, j’aurais pu utiliser mon œil artificiel pour la scanner de pied en cape, voir derrière le masque, ce genre de choses, afin d’obtenir son identité mais c’eut été tricher n’est-ce pas? Pour ce que je pouvais voir sans me forcer : un, c’était une personne importante, de haute extraction ou de haut rang. Deux, à la voir se déplacer de la sorte et à voir son attitude, clairement une impériale. Ne me demandez pas de l’expliquer mais il y a quelque chose dans la façon… D’être des impériaux qui les font ressortir de la masse comme le soleil dans le noir. Probablement un trop grand nombre de rencontres… Musclées avec les impériaux. Remarquez que les républicains étaient loin d’être mieux : oui, ils pouvaient bien clamer être les sauveurs de la galaxie mais ils étaient tout aussi hypocrites. Enfin bon, j’avais à mes côté une impériale de haut rang… Et qui avait déjà tué. Le regard je vous dis. Chasseresse de primes? Clair que non.

Les gens qui ont déjà tué ont un regard différent des autres. La plupart ont cette touche de regret au fond du regard, surtout les militaires. D’autres, comme moi, cette étincelle de plaisir sadique qui confirme que tuer pour le plaisir ne nous est pas inconnu. Bon, il y a plusieurs formes de plaisirs associables à la chose mais disons que bien souvent, la justice ne fait pas la différence pas plus que la population en générale. Il y a aussi ceux qui ont la peur et le doute, après avoir tué. L’éternelle interrogation née du prétexte de la soi-disant légitime défense. Il y a aussi ceux qui se disent qu’ils ont fait ce qu’il fallait faire et que leurs actions avaient empêché que le mal ne soit fait. Ça… Les Jedis, les soldats, les flics, ils ont ce petit quelque chose dans le regard. Pas les pourris, juste ceux qui sont convaincus que la personne qu’ils ont tué était absolument irrécupérable et trop dangereuse pour continuer à exister.

Cependant, il était évident que la demoiselle avait un trouble ou un problème qu’il m’était impossible d’identifier. C’était comme quand on me regardait : on savait que j’étais dangereuse… Mais pas à quel point. Mais bon, il y avait plus agréable à regarder : cette délicieuse paire d’yeux par exemple. Je soutins son regard et décidé de voir si elle courberait l’échine en lui donnant le regard glacial qui était si typique dans la famille. Laissez-moi vous dire que quand un Zann vous regarde de la sorte, mouiller son pantalon devient parfaitement acceptable. Autant donner un bon sentiment d’inconfort, histoire de la laisser mariner un peu avant de changer d’attitude. Répondant à son invitation en cognant ma bouteille (et non mon verre) contre son verre, je consentis à prendre la parole, d’un ton suffisamment bas pour qu’elle seule puisse l’entendre. Je savais être discrète : c’était parfois utile…


« Bonsoir. Ou peut-être mauvais soir. Qu’est-ce que l’Empire me veut cette fois dis-moi? Oui, c’est visible à ce point. Enfin pour moi. Ici… À moins de brandir une insigne impériale, ils sont trop saouls ou cons pour réaliser l’évidence. Alors quoi, Kuat c’est trop tranquille à ce temps ci de l’année? Qu’est-ce que cette… Humble femme d’affaire dirons-nous… Peux faire pour toi? Si bien discuter dans un bar est une sage idée pour toi. »

Et vlan. Le tutoiement. De façon générale, les gens importants ne le supportaient pas. Je n’avais jamais vouvoyé qui que ce soit, je n’allais pas commencer ce soir. Ce crétin de barman, trop occupé à essayer de nettoyer une tache sur son comptoir, était en train de manquer le coup de filet du siècle : une criminelle hautement recherchée et une haut placée impériale. Les gens étaient vraiment aveugle à ce qui se trouvait sous leur nez. Il ne parut pas exactement déstabilisée mais qu’on ne se fasse pas d’illusions : le coup avait fait mouche. Remarquez que comme je l’ai dit, pour le moment, elle était plus utile à mes affaires vivantes que morte. Si les républicains débarquaient dans la seconde, elle partait avec moi sans passer par la case prison. Sa valeur stratégique ne se négocierait pas sur Coruscant si je décidais d’en faire une otage. Et une otage en santé vaut considérablement plus cher donc par raisonnement…

Mais encore là, avant de prendre quelqu’un en otage, il faut avoir épuiser toutes les autres options. J’avais quand même certains… Liens dirons-nous, avec les impériaux, surtout côté vente d’informations alors s’il fallait que je commande à rançonner tout ce qui portait leur uniforme, cela finirait par me revenir dans le dos. Rançonner la demoiselle serait un échange de bons procédés, considérant que la République l’aurait très certainement arrêtée, enfermée, torturée (pardon, interrogée) et ensuite sommairement exécuté. Dans mon scénario, ce serait une otage traitée comme une invitée de marque, à moins d’une démonstration manifeste d’hostilité. Quand même, si elle ne se comportait pas bien, je n’allais pas lui faire de cadeaux! Nous n’en étions pas encore à cette étape mais lentement et sûrement… Il fallait juste minuter ses affaires, analyser le reste des options disponibles et le tour serait joué.

Oh certes, Coruscant serait traitre pour le nombre de personnes attirées par une bonne prime et la présence de leurs trop nombreuses forces de sécurité mais d’un autre côté, quand la porte est gardée, défoncez un mur et cela devient aussi une issue. Autrement dit : avec un peu d’improvisation, républicains ou non, il serait juste un peu plus… Compliqué d’extraire la jeune femme. Pas impossible, rien n’était impossible quand il s’agissait de la vertueuse République ou du puissant Empire. Ce qui était particulièrement intéressant de constater c’était que leurs propres règles internes servaient davantage à les ralentir qu’à les aider. Je ne le dirai jamais suffisamment : l’éthique et la morale n’ont rien à faire dans les affaires et la guerre. Le jour où les grandes puissances comprendraient la chose, là ils pourraient vraiment aller de l’avant. En attendant, c’était des criminels comme moi qui profitait de leur stupidité.

Oui, j’ai bien dit stupidité. On n’envoie pas un haut officier impérial faire le travail d’un espion, surtout quand l’officier en question ne sait pas ce que c’est qu’être discret. Elle était jolie, la petite poupée de porcelaine impériale mais son apparence soignée démentait son déguisement aussi éculé que déjà vu. Et puis ce manque évident de prudence… On n’approchait pas les gens comme elle l’avait fait. En de moins bons jours, je lui aurais éclaté la tête sur le comptoir sans même me retourner. Elle manquait d’expérience et de connaissances dans le milieu criminel… Mais je serais une bonne enseignante dans ce cas, pour le peu de temps que nous passerions ensemble. Et puis offrir de l’alcool, ça ne fonctionne qu’avec les ivrognes… Moi personnellement je trouve ça offensant. Je suis suffisamment fortunée pour me payer ce que je veux! Alors si on veut me faire un cadeau, autant y aller avec quelque chose d’onéreux.

Et de pratique, évidemment. Le faste et le luxe ne valent pas un bon blaster. Enfin bon, je n’allais pas commencer les réflexions philosophiques, ce n’était pas le moment. Là pour le moment, j’avais une femme de prestige à mes côtés, qui essayait de faire un premier contact, pour des objectifs qui si je les suspectaient restaient à être confirmés. « Bonsoir demoiselle », c’était tout sauf déballer son agenda de la soirée, reconnaissons-le. J’irais même jusqu’à dire que c’était franchement nul comme premier contact. La formulation adéquate aurait été « à quoi lève-t-on nos verres ce soir ». Vous savez? Histoire d’annoncer un peu vos couleurs? Comme quoi vous voulez parler. Avec sa formulation, elle aurait très bien pu s’adresser de la sorte à une prostituée pour avoir de la compagnie… Et non, même si je n’hésites pas à me servir de mon corps comme d’une arme, je ne suis PAS une prostituée! Non mais, sans blague…


Dernière édition par Tyria Zann le Dim 4 Déc - 6:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMer 30 Nov - 7:06

Les gens sont parfois étrange . La demoiselle me paraissait très peu lucide . Enfaites j'avais remarquer que son œil droit n'était que peu banal . Vous savez , quand on esquisse un combat dangereux à la limite de la mort obligatoire , on peut toujours , avec un eu d'argent , remplacer nos parties du coprs par des choses bioniques et très utiles. Bref , elle devait croire me berner avec cela , mais j'avais l'habitude des petits fouineurs . Elle savait exactement qui j'étais , et as qu'un peu . Mes yeux disait tout , et le but de les laisser découverts était juste qu'elle puisse lire plus facilement en moi . Tordu ? Non , seulement explicite . Je n'aime pas ce genre de personnage , du moins j'ai l'impression de parler à moi même il y a 4 ans . Vous savez , cette fille qui s'accoude au bar avec seul but se bourrer la gueule et se dire qu de toute façon on boit comme on respire et que cela nous marquera pas par la suite . Je souris bêtement juste à cette pensée . J'étais cette fille à autrefois , et bien la femme bionique en face de moi , me faisait fortement rêve de ça .
Elle m'avait répondu en me tutoyant , personnellement ce n'est pas le genre de chose qui m'irrite du au faites que je suis très sympathique et ouverte à tout . Enfaites je suis considéré comme la gentille chez les méchants. Me suis-je trompé de camps ? Non , j'ai juste une rancœur qui me fait vivre et qui me force à être la personne que je suis, sans faillir devant les autres . Parler avec moi est plutôt sympathique et ouvre à plusieurs point de vue .

-" Cela peux te paraître inutile , mais j'ai faim ."

Ma réponse allait eut être l’exaspérer , surtout qu'elle n'avait rien de constructif entre nous . Mais ça ce n'était pas grave , je devais juste tâtée le terrain de tel sorte à ce que je puisse avoir des informations très intéressante . Mais je ne devais faire patienter ma comparse , sinon , elle allait me lâcher avant que je ne puisse avoir ce que je veux . Je regarda mon verre , fit claqué les glaçons encore une fois . Il claquèrent aigu . Le froid ambiant n'arrangeait pas les choses . Je fit un autre cul sec . Cette fois ci , une bouffé de chaleur accompagna cette gorgée alcoolisée. J'enlevais mon foulard complètement . Je laissa transparaître mon visage doux et fin . Celui dont tout les hommes raffolait . Bref , je baissais ma cape et lança un regard mitraillant à la jeune femme. Mes cheveux virevoltèrent dans l'air mal sains ambiant . J’émanais l'assurance et la froideur juste avec ce geste des plus fulgurants .

-" Bien joué demoiselle ! Mais raté , je suis juste une simple Lieutenante de bas étage .. Pilote d'un petit vaisseau. Pas franchement le niveau pour me battre contre une Hors la Lois plutôt à la tête d'un groupe .. Dirons nous. M'enfin , je te commande un bouteille , et je te dis ce que L'Empire te veux ?

Elle croyait m'avoir eu avec son tour de passe passe, mais raté ! Son allure la trompait de même . Un femme trop importante niveau charisme et présence . L'alcool sa marchait à tout les coups sur ce genre de personne .0 Ceux qu''i non plus réellement une raison de vire à par le meurtre et voir le sang coulé sur leurs lames. Un frisson me parcouru . Il faisait réellement très froid , et l'alcool me prenait au jeu . Je commanda deux bouteilles . Une pour elle et une pour moi . Je passa ma main dans mes cheveux , les tirèrent en arrière , pris un ruban attaché à mon poignet et fit un chignon . Ma frange reprit directement place . Je souffla sur celle-ci pour éviter qu'elle chatouille les yeux et regarda fixement la demoiselle .

-" Mais dit moi , tu t’appelles comment ?

Ma question était sûrement absurde vu les circonstances , mais cette question allait détendre l'atmosphère .

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Tyria Zann
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMer 30 Nov - 10:15

Elle avait faim? C’était quoi cette Remarque débile? Quel était le rapport avec la discussion, plus encore à l’endroit? On ne servait pas à manger dans une cantina franchement! On servait à boire. Oui, certains établissements faisaient les deux mais… C’était une cantina des bas-fonds : il y avait plus de risque de s’empoisonner que de se sustenter! Bon d’accord, avec une bonne constitution, les chances étaient que l’on pouvait y survivre… Mais jouer avec le feu, surtout dans ce genre de cas, impliquait un risque de brûlures non négligeable. Si c’était d’un autre côté une indication subtile pour changer d’endroit, c’était d’une rate maladresse. Elle était dure à suivre cette petite, à vouloir jouer à la fois la carte de la sympathie et de la personne qui sait ce qu’elle est en train de faire… Car manifestement, elle ne savait pas dans quoi elle était en train de s’embarquer. Qui tend la main au Consortium de Zann…

Ne la retire pas sans que le Consortium en profite ne serait-ce qu’un peu. C’était pour cette raison que l’Empire et la République, quand ils traitaient avec moi, y allaient avec des demandes simples. Enfin, simple était peut-être un mauvais terme car obtenir des informations pouvait sembler facile mais il fallait faire un effort conséquent. Ce n’était pas un type d’activité demandant un énorme contrat mais d’un autre côté il fallait aussi s’assurer certaines garanties. Le jour où on me demanderait de participer à une intervention armée que je n’aurai pas décidé… L’Empire et la République allaient voir que le Consortium n’était pas du genre à servir de pantin mais bien de partenaire. De mon côté, rester en bons termes serait capital mais dans l’actuelle situation, je préférais m’aliéner la République pour un profit plus grand. Tout était une question de calculs. La tyrannie des chiffres, on ne peut hélas y échapper.

Si cette jeune femme avait certaines lacunes côté approche et expérience générale, il fallait avouer qu’elle avait une force cachée. Ce n’était pas la stupidité qui l’avait menée ici. De l’imprudence, peut-être mais j’avais le sentiment d’un risque calculé. Cela voulait dire que malgré sa maladresse, elle avait suffisamment de colonne pour risquer gros et, je pouvais le supposer sans trop de mal, défier ouvertement ses supérieurs. Son mensonge manquait de préparation mais il était convaincant, enfin pour un profane, ce qui voulait dire que c’était plus qu’un vulgaire gratte-papier. Elle n’avait pas le profil pour faire partie des forces spéciales ou des renseignements impériaux… Donc cela voulait dire que c’était une patriote zélée et une femme motivée. C’est quelque chose que je respecte ça, la volonté, la motivation. Savoir aller au bout de son idée malgré les risques et les embûches. Oui, ça forçait le respect.

Elle était forte cette petite. Très forte mais pas assez forte. Il était évident qu’elle bluffait. Ça tombait bien puisque nous jouions toutes les deux le jeu de la demi-vérité et des mensonges évidents. C’était un classique, si on peut dire, quand vous baratiniez avant de vous mettre à faire des affaires. Cependant, dans ce cas particulier, ni l’une ni l’autre ne semblait prête à faire tomber le masque en premier et moi, je ne faisais pas affaire avec les gens qui ne jouaient pas cartes sur table. Autrement dit, pas de conversation sérieuse sans une bonne mesure d’honnêteté. Ironique, direz-vous, venant d’une criminelle? Pas du tout. Je préfère encore qu’on me dise qu’on va m’arracher la tête à la fin des négociations que de me faire dire des imbécilités. La vérité ne m’a jamais dérangé. Le mensonge? Oh que oui. Terriblement même. J’avais mes propres particularités même si je me rangeais dans la grande catégorie des hors la loi.


« Oh non ma jolie… Si quelqu’un doit jouer cartes sur table en premier, ce sera toi. Si tu dis la vérité, je te dirai qui je suis. Sinon… On va continuer à tourner autour du pot pendant un bon moment encore. Du temps, j’en ai. Toi? Je ne suis pas convaincue. À te voir l’allure tu n’es pas une débutante et donc tu as dû remarquer, malgré un peu de camouflage, les petits… Remplacements opérés sur ma personne. L’œil n’est pas là pour faire joli. »

Autrement dit : là je te regarde et ce que je vois peut-être vu par une personne qui n’est pas ici et qui va pouvoir confirmer ton identité en quelques instants. Cela pouvait aussi se traduire par une bonne dose de lucidité et de prudence, ce que mon style général ne laissait pas nécessairement présager. Cela voulait aussi dire qu’elle avait attisé ma curiosité, ce qui était tout à son honneur. Je pouvais être blasée par moment donc il en fallait quand même une bonne couche pour me faire réagir. Elle m’intéressait et donc j’étais disposée à discuter plus sérieusement si elle était prête à faire sa part de chemin. Lui laissant le temps de réfléchir, je refusai cependant son cadeau. Pour le moment, je ne lui faisais pas assez confiance pour faire plus que discuter de façon plus ou moins cordiale. Pour ce que j’en savais, un piège était encore possible donc il fallait rester prudente. Très prudente même. Elle était armée cette petite…

Et justement, parlant de pièges et d’emmerdes, j’aperçu du coin de l’œil un charmant visiteur : un membre des forces de l’ordre local donc un officier de la police républicaine. Génial. Avec son casque avec visière transparente et son armure style anti-émeute, ce n’était pas le stormtrooper impérial type mais il y avait quand même certaines similitudes. Ce qui était encore plus ridicule c’était que comme sous l’Empire, plutôt que de tirer avec la fonction paralysante d’une arme, ces types-là tiraient pour vrai. Ce n’était donc pas une force policière mais paramilitaire, symbole d’une répression habilement déguisée. Non, vous ne me ferez jamais croire que la République traitait mieux les criminels et les indésirables de façon plus humaine. Si c’était vrai… J’avais alors u la malchance de croiser ses pires représentants. Vous avouerez quand même que ce serait là une fort curieuse coïncidence, quand même.

Enfin bon, il se dirigea vers moi après sans doute que quelqu’un ait rapporté mon… Altercation avec le videur. Qui? Allez savoir, c’était sans importance. Ce qui était certain, c’était que le mouchard ne savait pas qui j’étais de un et de deux, il n’avait pas dû voir clair, voir que j’étais armée. Autrement, il y aurait eu plus de flics dans la place. Arrivé à ma hauteur, il me demanda de le suivre. Eh oui, comme ça, de façon plutôt rude, sans motif d’accusation, sans justification, sans rien. Rêve mon poussin. Je me plantai donc devant lui, cigare au bec, en lui disant que je n’irais nulle part et qu’il pouvait aller voir ailleurs si j’y étais. Quand il me prit par le bras, j’enlevai sa main tout aussi sec, en lui disant de ne pas me toucher. Ce n’était même pas un ordre. J’énonçais la chose comme un fait. Il faut croire qu’il était bouché parce qu’il tenta de me forcer à le suivre de façon plus violente… Et il fit tomber mon cigare.


« T’aurais pas dû faire ça… »

Oh bien sûr, j’aurais pu le descendre, dégainer plus rapidement que lui et le transformer en jus avec mon fidèle Zann Chopped Special. Cette arme-là mes chers petits, c’est un blaster à double canon, qui en un sens rappelle une véritable antiquité : le ACP Array/Scatter Gun, une arme datant de la guerre des clones donc oui, très vieux. Pas mon arme, son « modèle de référence ». Non, décidément, c’eut été un véritable gaspillage de munitions. Je restai donc devant lui, le dévisageant d’un air glacial. Après ça… Tout se passa très vite. Mon poing cybernétique fusa à toute vitesse, défonçant la visière du casque et lui défonçant le crâne dans le même mouvement. Quoi? Il n’était pas là pour faire joli le bras mécanique! Le corps sans vie s’effondra et pendant un moment, personne ne prononça un mot. Tant mieux. Je détestais les commentaires inutiles. Buter un flic faisait toujours son petit effet, je peux vous le garantir.

Il était temps de régler un second problème : les flics se promenaient par paire et son comparse devait attendre dehors. C’était une déduction logique : dans le cas contraire, il serait entré avec son partenaire et donc je serais en train de me battre avec lui. Mon œil bionique me révéla qu’il était accoté contre le mur de la cantina, dehors. Quel imbécile : on prend l’air et les choses de façon décontractée pendant que son partenaire rentre tout seul dans une cantina mal famée. Un crétin de première catégorie ça, mesdames et messieurs! Me tournant vers le patron, je lui demandai si son bâtiment était assuré. Devant une réponse affirmative, je me dirigeai nonchalamment vers mon côté de mur, armai moi poing qui passa ensuite au travers de ce dernier pour briser le cou de cet autre emmerdeur. Je n’allais tout de même pas me donner la peine de sortir pour faire le travail quand j’avais une solution plus simple sous la main!

Comme il fallait s’y attendre, le patron lâcha une exclamation de surprise et de consternation en voyant les dégâts que j’avais fait. À ma défense, ce n’était pas un gros trou : juste assez pour faire passer mon bras. Fort heureusement, la peau synthétique de ce dernier n’avait pas été abimée, ce qui était un soulagement pour moi. Ce truc coûtait cher et c’était toujours désagréable de devoir remplacer le revêtement entier. Lui rappelant d’un ton glacial que son bâtiment était assuré mais probablement pas sa gueule, je le confinai au silence, ce qui n’était pas pour me déplaire. Il fallait savoir apprécier les petites choses de la vie et une chose était certaine : ce type là n’était pas près de m’oublier, ah ça non. De façon très décontracte je repris ensuite place, comme si de rien n’était, me rallumant un cigare. Il était temps de reprendre le dialogue et de mettre les points sur les I et les barres sur les T.


« Alors, je disais. T’es qui? Tu veux des infos? Moi je veux la vérité. Si tu es simple lieutenant de vaisseau, mon cul c’est l’empereur. »

[/color=white]Dans le même temps, je fis en sorte de transmettre son image à mes subordonnés du Consortium. Comme je jouais nonchalamment avec mon comlink, il était difficile mais pas impossible de déterminer ce que je faisais. Qui plus était, le PAC20 visual wrist comlink était un modèle très populaire auprès des criminels, il y aurait donc là une certaine forme de nonchalance comme quoi les affaires n’attendaient pas qu’elle finisse de parler et que j’étais quelqu’un d’occupée. Un peu de pression était toujours utile pour amener son interlocuteur à se montrer plus bavard… Certains craquent sous la pression mais j’estimai que ce n’était pas son genre. Les gens fragiles ne se pointent pas dans une cantina des bas-fonds, tout du moins, pas sans un garde du corps. Elle était venue seule, légèrement armée et manifestement pas très armurée donc elle était dans une toute autre catégorie. [/color]

¤Chose certaine, je suis mieux de commencer à préparer un plan de secours parce que la soirée risque de s’avérer plus mouvementée que prévue… Et je n’ai pas envie de perdre encore des morceaux, surtout pas pour une impériale. Je nous donne maximum une heure avant que les emmerdes ne nous tombe dessus… Et c’est encore un généreux estimé. Cette jeune femme est imprudente et cela risque de nous coûter cher à toutes les deux…¤


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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeJeu 1 Déc - 7:55

Trop pertinente . Je m'attendais à cette réaction , du au faites que j'ai l'habitude qu'on veuille me tenir tête . Vous savez , j'ai une tête d'ange et quand je joue la méchante ou même la fille un peu agressive les gens me rient au nez , et pourtant je peux l'être . J'ai été une méchante , et même si on me catégorise dans le groupe " Fille trop gentille" , j'ai toujours un côté ultra Obscur , qui m'en donne encore aujourd'hui des frissons . Elle voulait de la franchise , alors je n'allais pas continuer à lui mentir . Je me devais de jouer carte blanche , je suis comme ça , j'aime les gens sincère alors je fais de même sans qu'on me dise quoi faire réellement . Mais là , c'était de l'assurance , pur et dur . Ma main glissa encore dans ma chevelure océan , pour m'assurer qu'aucunes mèches ne trainaient . J'esquissais un rire mélancolique .

-" Alors comme ça on veut du concré ? Mais dit moi , on la joue fine .. "

Mon rire fut plus intense et annonciateur d'émotion humoristique . J'étais en forme ce soir . Je commanda une autre bouteille. Mais là demoiselle commença a s'embarquer dans un combat contre les Républicains . Ils voulaient l'embarquée les salauds . Encore des serviteurs complètement fou . S'en prendre a une fille comme elle , il faut être timbrée . Elle explosa la tête du premier qui tomba raide mort et enchaîna l'autre qui était a l'extérieur . Je n'étais pas réellement impressionné par ses exploits . Elle se ramena a côté de moi et dit non chalement :

« Alors, je disais. T’es qui? Tu veux des infos? Moi je veux la vérité. Si tu es simple lieutenant de vaisseau,
mon cul c’est l’empereur.


Un rire me prit , vous savez celui qui vient seul , sans qu'on puisse le contrôler . Et ba le miens était plus que celui-ci . Elle avait peu d'humour certes , mais cette phrase me fit perde mon sérieux a tel point que je dû avalé une gorgée de ma bouteille pour me calmer.

-" J"'avoue que cet exagéré ! Bon , bon .. Je dois dire que tu es très pertinente , mais je suis désolé de t'annoncer que l'Empereur vaut un peu plus que ton cul . Fait réel crois moi , mais si tu veux tout savoir , j'ai besoins d'info sur la République et ce qui ce trame chez les Hors la Lois , en échange je te donne de l'argent ou je te paye un autre coup a boire ! Aahahahahahhaaa ! !"

Un grand sourire marqua mon visage et mon regard était des plus jovial . Je fit de trois battements de cil et fit un signe au serveur d'ajouter encore deux bouteilles d'alcool . C'est a ce moment qu'un Républicain se ramena .

-" C'est la femme aux cheveux turquoise ! C'est L'intendante de l’Empereur ! Ramenez la vivante !! !!!"

Je retourna vivement , fixant l'homme ayant hurler ses mots . Mais comment m'avait il retrouver ?! Quelqu'un avait du surement vendre la mèche . Bref , je devais partir sinon j'allais me faire tuer . Je remis ma cape sur ma tête de même que mon foulard . Je sauta par dessus le coutoir et me cacha le temps de charger mon arme , j'allais de voir la jouer fine . Je claqua le crochet de mon blaster , emprunté à Gra'an sans son autorisation et passa ma main au dessus du comptoir . Je tira a balle perdu pour brassé l'air du bar . Je couru jeta un coup d’œil . les hommes c'était positionné dehors .
Je commençais à trembler , j'allais perdre contrôle de moi même et ce n'était pas possible . Une frénésie montait en moi sans que je puisse la contrôler . Je n'aurais jamais du toucher cette arme !

* MEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEERDEEEUH !:*



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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeJeu 1 Déc - 10:49

À peu près au moment où elle commençait à rigoler, j’eu une réponse de mes subordonnés quant à son identité. Cette jeune femme n’était nulle autre que l’intendante impériale en personne. Je me disais aussi que sa tête me disait quelque chose… Bon je reconnais que j’aurais dû m’en apercevoir plus tôt mais quand même, on pouvait difficilement me blâmer considérant que je n’avais pas pour habitude de chercher à nuire activement à mes relations d’affaire. L’Empereur n’aurait pas apprécié que je commence à comment dire… Molester son personnel, pour un oui ou un non. Et il ne fallait pas se leurrer non plus : bien que puissante, mon organisation ne pouvait pas raisonnablement tenir tête à l’Empire ou à la République. Oh oui, si on nous envahissait, nous aurions d’excellentes chances de gagner mais hors de notre territoire… Mieux valait ne pas y penser. L’intendante, donc. Il faudrait faire très attention.

Évidemment, avec l’imbécile qui se mit à beugler qui elle était, ce n’était pas gagné. Si les autorités républicaines pointaient le bout de leur vilain nez, ce serait tout sauf à mon avantage que de faire en sorte de conclure une affaire qui serait plus que juteuse. Négocier dans la cantina n’était plus une option, ce qui allait demander un minimum de créativité. Bon d’accord, on me dira que ce n’était pas nécessairement le bon ordre de priorité mais tout ceci semblait se lire comme un mauvais holoroman d’action, d’espionnage et d’aventure. On avait la cible, la belle intendante, le hors la loi, c’était moi, et un ennemi à abattre pour pouvoir conclure un ténébreux marché où le profit triompherait de l’amitié. Suivant ce scénario, on en était déjà rendu à la scène d’action et de fuite… Là il fallait que l’ambiance enfumée et puant l’alcool se déchaine, menant à une bagarre voire bataille endiablée et… Oui… Cinq, quatre, trois, deux, un…

Et voilà, c’était prévisible. Comme les négociations allaient commencer, il fallait que quelque chose vienne tout gâcher. C’était pour cette raison que d’ordinaire, je ne faisais des affaires que depuis un endroit sous mon contrôle. Enfin bon, mes doutes étaient confirmés : mon gibier de la soirée valait une petite fortune et il était hors de question que ces connards de bas étage de la République ne me volent mon otage potentiel. Oui quoi, je pouvais lui donner des infos et ensuite la rançonner! Enfin bon, il faudrait voir, j’avais autre chose en tête pour le moment. Sortir l’intendante impériale de ce trou à rat, par exemple. Voyons voir, quelles étaient mes options au fait? Il fallait que mon « colis » soit évacué intact ce qui ne laissait pas des masses de possibilités. Remarquez que ce qu’il me restait avait le mérite d’être… Amusant. Non sérieusement. L’appât du gain rend le quidam moyen stupide. Juré craché.

Je commençai à me demander qui était le plus incompétent du lot : le mouchard, la meute de républicains avides de crédits ou l’intendante impériale. Oui, j’incluais dans ce dur choix l’autre jeune femme car tirer à tout va de la sorte était tout sauf pratique d’une part et utile de l’autre. Se mettre à couvert c’était la base, encore fallait-il savoir tirer! SI vous ne touchiez aucun adversaire, vous vous contentiez de les faire fuir et cela leur permettait de se regrouper. Mauvaise, très mauvaise tactique… Surtout quand l’ennemi était organisé, ce qui n’était pas le cas. Des ivrognes, cela faisait difficilement une bonne résistance armée. Les quelques clients qui décidèrent de rester, ceux qui n’étaient pas encore assez saoul, formèrent une bien piètre résistance. Sans même utiliser mon arme principale, optant pour mon arme de secours, je m’en débarrassai sans effort. Une demi-douzaine de victimes, donc. Le reste était dehors.

La première possibilité serait de me porter à la rencontre de l’ennemi et de me débarrasser d’une opposition relativement peu nombreuse et très certainement pas des plus efficaces. Une armée de saoulons contre une hors la loi endurcie? Trop facile. Oui, on pourrait argumenter sur de possibles… Renforts de la part d’autres représentants de la faune locale, de façon suffisante pour me faire repenser cette solution. Après tout, se jeter dans la gueule du loup était rarement une bonne idée. Moi je le faisais pour acte de défi, les autres par contre avaient tendance à moins bien s’en sortir. Qui plus était, en chargeant seule, je laissais derrière moi un colis vulnérable : hors de question de me faire voler ma proie. Quoi? On pouvait être hors la loi avec des penchants pour la chasse de primes. Vous pensez que les salaires des hommes se paient par magie? Autant user du plus d’options pour remplir les coffres de l’organisation.

En d’autres circonstances, passer par le toit aurait été une combinaison gagnante… Sauf que c’était difficile avec l’architecture irrégulière des bas-fonds. Un bon grappin, une bonne forme physique et vous pouviez laisser dans la poussière la plupart de vous poursuivants. Ce n’était pas pour me vanter mais j’avais un excellent cardio alors pour moi, l’effort physique… Ce n’était pas la chose qui allait me laisser par terre, pantelante, loin de là. Plus jeune, sur ma planète natale, je m’amusais à battre en course pure la milice locale et laissez-moi vous dire qu’ils s’étaient donné le mot : utilisez les speeders! Quoi? Je dois vraiment vous rappeler que j’ai commencée jeune dans le crime? J’ose espérer que non quand même. Je ne le dirai jamais assez : si vous voulez devenir un criminel moindrement décent, vous devez être en forme. Notion que les Hutts n’ont jamais compris… Et c’est pour cela qu’ils se descendent si bien. Bien était relatif.

L’autre option serait de défoncer le mur du fond et de fuir par les ruelles mais à ce moment-là, on risquait de se retrouver en terrain hostile. Au milieu d’un gang local par exemple. Rien de bien menaçant mais de quoi ralentir suffisamment notre progression. Qui plus était, avec cette option, le problème résiderait dans le fait que nous serions prises entre deux feux. Inacceptable donc. Ajoutez à cela que j’avais un penchant prononcé pour l’élimination systématique des amateurs… Donc ce serait un désavantage à ma concentration. Quels gangs avaient pris contrôle des bas-fonds au juste? Coruscant changeait tant que c’était difficile de connaitre avec exactitude ce genre de trivialités. De toute façon, comme je l’ai déjà dit des dizaines de fois, il fallait jouer avec le feu et laisser les autres se brûler. Dans mon cas, c’était moi qui risquait de me brûler ou pire, d’immoler l’intendante. Métaphoriquement parlant.

La solution s’imposait donc de soi : les égouts! C’était encore plus en bas que les bas-fonds de Coruscant et les choses y étaient considérablement plus permanentes. Si ma mémoire était bonne… Et elle l’était, évidemment… Barabras était encore installé quelque part dans ce labyrinthique système de canalisations et de tunnels. Il m’accueillerait à bras ouvert… Surtout si je lui apportais un petit quelque chose. Autant faire une rafle rapide des bouteilles d’alcool à ma disposition. Finalement, elle n’avait pas eu une si mauvaise idée de commander tout cela, l’intendante impériale… Sans trop laisser le temps à l’autre femme de réfléchir, je la pris par le bras, la trainant presque de force vers l’accès aux égouts que toute cantina possède. Je n’avais pas pris le temps de regarder si elle allait bien, après sa pathétique tentative au tir. J’avais plus important à faire. Sauver son joli postérieur galbé par exemple.

D’accord, Baravbas était un barabel donc il manquait de manières. Cependant, il fallait le reconnaitre, quand il avait décidé de s’établir sur Coruscant, du temps de mon père voire avant, il avait toujours été du genre à être une mine d’or en informations, si on savait comment aller flatter ses sentiments. Il était autant sinon plus vendu à la toute puissante bouteille d’alcool que moi. Et encore, c’était loin de la réalité. Barabas déjeunait de viande crue, si épicée qu’on pouvait cracher le feu et d’alcool fort, à faire pleurer un wookie. Mon père m’a raconté qu’un fois, il avait accepté de partager le repas du barabel… Et qu’il se souvient s’être réveillé trois jours plus tard avec Urai Fen à son chevet. Il m’a dit ce jour-là de ne jamais tenter l’expérience… Mais je l’ai fait une fois. Bon d’accord, mon estomac en cauchemarde encore la nuit mais ce n’était pas SI abominable que ça… Enfin… Je crois…

Dans la situation actuelle, par contre, à part protéger les fesses de l’intendante, l’autre problème serait de se repérer. Je ne connaissais pas les égouts de Coruscant par cœur et l’autre problème serait le fait que les communications avec la surface seraient impossibles. Ceux qui avaient construit ce dédale souterrain avaient dû prévoir que les équipes d’entretien auraient un émetteur portable, quelque chose du genre parce que les comlinks eux ne passaient pas. C’était pour cette raison qu’aucune personne saine d’esprit ne descendait dans les égouts. Barabas… Barabas n’était pas fou. C’est un barabel et les barabels considère qu’un envahisseur, c’est un futur repas alors… C’était normal qu’il se soit installé là où personne ne voulait aller. Compter sur cette race d’hommes lézards pour redéfinir le terme impossible quatorze fois en une heure. Je le jure sur ma tête, ils sont à ce point motivés quand ils s’y mettent.

Mais revenons-en à l’intendante. Il était évident que mon manque de manière et de délicatesse n’était pas… Comment dire… Très encourageant ou inspirant pour la confiance. En théorie, et je dis bien en théorie, elle devait savoir qui je suis. Au pire, elle savait que j’étais une dangereuse hors la loi, détentrice des informations qu’elle voulait. Restait à savoir si elle me suivrait sans rechigner ou s’il faudrait que je la transporte à mon corps défendant. Après l’avoir assommée, bien évidemment. Qui serait assez idiot pour transporter un « prisonnier » éveillé et peu pour ne pas dire pas coopératif? Il y avait plus d’une façon d’arriver à une catastrophe et mon exemple en était un flagrant. Il me faudrait donc la convaincre et je n’avais pas le temps pour les manières ou les gants blancs. D’un moment à l’autre, les forces de l’ordre allaient débarquer et si descendre des ivrognes était une chose, une escouade complète de policiers et de soldats…


« Suis moi, coopère et tu devrais revoir Kuat. Ralentis moi et je t’assomme. Te porter comme un sac ne me fera ni chaud ni froid. Vraiment les impériaux sont plus cons que ce que je me rappelais : qu’est-ce qui t’a pris de ramener ton petit cul ici sans un plan de secours? Encore une fois, c’est moi qui fais le sale travail pour vous… »

Je lâchai un juron en entendant les sirènes des véhicules de la police. Merde, merde, merde et remerde. Ils étaient arrivés plus tôt que je ne le pensais et cela ne ferait que me compliquer la tâche, surtout s’ils commençaient à balancer des gaz ou autres grenades incapacitantes. Une cantina, ce n’était pas le meilleur des terrains pour se battre, encore moins pour tenir un siège. De toute façon, je n’avais pas l’intention de tenir un siège. Mon ticket de sortie, bien que nauséabond, avait l’avantage d’être plus sécuritaire que l’extérieur et au moins on ne trouvait pas de compacteurs à déchets ou autres constructions du genre dans des canalisations soient qui ne servent plus depuis longtemps ou alors qui avaient désespérément besoin de maintenance. Restait à espérer que l’intendante suivrait sans faire d’histoire. Ce serait sinon une bien mauvaise façon de commencer une relation d’affaire…


Dernière édition par Tyria Zann le Dim 4 Déc - 12:24, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeVen 2 Déc - 12:30

Elle croyait avoir le dessus sur moi , mais c'était faux . La seule chose qui me retenait c'était de ne pas succomber à me frénésie et ça c'était l'une des tâches les plus compliquées. Les républicains m'avaient trouvé et autant dire que ce n'était réellement plaisant vu que je joue un rôle des plus importants dans la hiérarchie de l'Empire . Je suis Intendante et mon rang doit me conformer à prendre des risques quand il le faut . J'avais toute la république a mon cul a cause de ça . Je suis l’élément qui peut tout changé dans la balance , et ce n'était pas une Hors la Lois qui allait m'avoir , même si elle était très forte . Moi je sais me battre et ose bravée mes interdictions pour sauver ma peau . Vous me direz elle aussi ,mais bon . Bref j'étais dans un sale pétrin ,et elle avait prit par a mon combat alors que je pouvais très bien m'en sortir seule . Elle avait posé son grappin sur moi et elle tenait trop à moi pour me lâcher comme ça , mais si elle croyait m'avoir , elle rêvait .

-" Je suis désolé de t'annoncer que notre chemin s'arrête ici ."

Je l'enchaîna d'un coup de crosse , et fit volte face . Je me retourna et reprit le sens du combat contre les républicains . Elle me suivrait certainement , mais je m'en foutait royalement , je courrais vite , puis les Républicains la stopperait quoi qu'il en coûte . Je sortie de là avec la conviction que j'allais m'amuser . Je chargea mon Blaster et avant de sortir totalement visa l'un des Gardes en pleine visière . Il tomba à terre , telle une feuille morte . Une escouade tira sur la plaque de telle sorte à me faire fuir . Mais je ne pouvais pas faire ça , sinon l'autre allait m’assommer et m'emmener je ne sais où .Alors ce fut la solution B , me rendre aux républicains avec la ferme attention d'user de mes charmes de femme . Certes je détestais ça , mais c'était le seul moyen réel pour sortir de cette embuscade coincée des deux côtés . Je sortis ma tête et leva les bras , signe de rendu .

-" Venez me chercher."

Un homme me fit signe de lâcher mon arme et de sortir complètement ,ce que je fis. Je prit un air félin et m'avança peu à peu vers le républicain. Je fis un sourire chaleureux et enleva ma cape d'une manière plutôt ambigüe. je secoua ma chevelure et fit virevolter mes cheveux turquoise aux airs d'océan et de voyage exotique .Ils étaient seulement deux , sachant que j’avais abattu un de leurs hommes. Il voulu me mettre les menottes . Je ne pouvais me permettre cette erreur .

-" Je voudrais pas abuser ,mais mes mains sont fragiles , puis je vous demander de m'emmener juste comme ça , j'ai epur d'avoir des traces par la suite "

L'homme hésita , ce qui fut son erreur ultime . La luxure , le désir est l'une des failles les plus grandes des hommes y compris des plus grands . L'homme n'eut que quelques secondes pour comprendre qu'il avait eu faux de réfléchir à cela sachant que son comparse était déjà partit devant pour s'assurer que tout allait pour le mieux . Je prit donc son arme a sa ceinture et lui explosa a figure en un cou d'arme . Vous me direz , pourquoi elle tire pas ? Parce que je préfère le corps à corps , les pistolets tout ça , ça n'a jamais été mon truc . Bref , il fut fatalement touché au cerveau et donc tué. Son complice se retourna mais pour lui c'était déjà fini . Une balle lui transperça l’abdomen . Je pris une chaise et lui foutue en pleine tête pour être sur qu'il ne puisse plus rien dire . Les Républicains étaient vraiment fou ce soir . Bref , je n'avais le temps de discuter mon action première était de rentrer au plus vite . Je mit ma cape et sortit . Mais avant cela je me dirigea vers le bar et posa sur le comptoir la note de la soirée et laissa un mot pour la Hors la Lois .

Il faut qu'on parle , mais cette fois , à arme égal et as de magouille , tu veux des infos , j'en veux aussi , alors recontacte moi au plus vite .Envoie moi une lettre à Kuat au nom de l'Intendante Nellidra D. Soul . A bientôt ..
PS : J'ai encore une bouteille de payée , si tu veux la boire ..

Et je m'envola comme une voleuse pleine d'espoir de retrouver mon bercail ..
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeDim 4 Déc - 15:18

C’était à prévoir. Pourquoi les choses se passeraient comme elles devaient se passer? Remarquez que je ne pouvais pas blâmer l’impériale : pour ce qu’elle en savait, ma solution pouvait s’avérer dangereuse voire mortelle pour elle : elle ne pouvait espérer me battre en combat pur mais elle avait au moins une petite chance face aux républicains. Un peu de chaos organisé et ce serait tout ce qu’il lui faudrait pour disparaitre. Enfin, c’était ce que moi j’aurais fait à sa place. Sauf qu’en ce moment, et ce n’était rien de le dire, ma position n’était pas trop enviable. Elle avait réussi à se dégager et à partir à courir directement dans les bras des impériaux. Moi? J’étais restée surprise, c’est tout. De voir tous les efforts déployés pour le sauver la vie et pourtant, pourtant… C’était désespérant des fois. C’était pour cette raison que je préférais quand les négociations se faisaient en terrain plus neutre.

Si les républicains n’avaient pas l’intention particulière d’abattre l’intendante, moi, c’était une autre histoire. Ils n’avaient pas encore réalisé qui j’étais mais pour ces représentants de l’ordre, j’étais une personne armée, dangereuse et qui assistait une ennemie de la République Galactique. Bon j’avoue que je n’ai pas exactement aidé mon cas en descendant les policiers qui décidèrent de tenter de m’arrêter ne serait-ce que par le nombre. Laissez-moi vous dire que je ne leur donnai pas cette chance et que tous ceux qui essayèrent d’entrer furent sommairement abattus et mon manège aurait pu continuer encore longtemps s’ils n’avaient pas commencé à balancer des gaz. Défonçant le mur du fond, je pris la fuite par la brèche fraichement créée. Fuite n’était peut-être pas le bon terme car j’avais la ferme intention de rester dans les parages pour m’assurer que rien de fâcheux n’arrive à l’intendante. Ce serait fâcheux sinon…

Il fallait donc que je cours dans les rues et ruelles, adoptant une trajectoire au demeurant aléatoire mais qui me ramènerait dans les environs généraux de la cantina. Un plan simple en apparence mais c’était sans compter que quelqu’un quelque part, au QG de la police, par exemple, avait dû faire deux et deux et établir avec certitude mon identité. La raison pour cette supposition? Le fait que soudainement, au lieu d’avoir le policier type aux fesses, ils avaient également de leur côté des droïdes de police. Le modèle 501-Z si je ne m’abusais. Disons qu’ils étaient un peu, non, beaucoup plus dangereux que les policiers parce que le droïde lui ne tirait pas pour me blesser, m’handicapant du même coup, non. Eux essayaient de me tuer. C’était légèrement plus problématique et considérablement plus préoccupant… Mais un obstacle reste un obstacle donc pouvant être abattu. Simple comme raisonnement, non?

Ça c’était bon pour la théorie car en pratique, c’était loin d’être la même chose. Disons simplement que c’était sans compter sur l’acharnement de mes poursuivants non humain. Les policiers peinaient à suivre. Les droïdes, pas le moins du monde. Après quelques minutes de course poursuite, je me réceptionnai difficilement sur le sol d’une ruelle. Un long filet de sang s’écoulait de ma blessure au front : un morceau de bâtiment, pulvérisé par le tir d’un des droïde policier, m’avait atteint mais la blessure ne semblait, heureusement, pas trop grave. J’eu à peine le temps de l’essayer : de nouveaux tirs de blaster déchiquetèrent le revêtement de la ruelle, à quelques centimètres de moi, ce qui me força à me remettre presque instantanément en mouvement. Par chance, je réussis à leur échapper momentanément dans une ruelle adjacente. Reprendre mon souffle serait un luxe bien venu dans la présente situation…


« C’est pas croyable. Comment se fait qu’ils soient aussi précis?! »

[color=white]Je fulminais, ça c’était clair. Pendant que j’étais ici, l’intendante était en train de faire je ne savais quoi ou pire, les républicain était en train de faire je ne sais quoi à l’intendante. Ah celle-là, quand j’allais lui mettre la main au collet, elle allait se prendre la pire engueulade de son existence… Oui d’accord, il fallait encore que je survive mais mourir ne faisait pas partie de mon agenda. Enfin… Pas pour l’instant. Il allait falloir que je me montre plus maline que les droïdes : quiconque les avait programmés avait fait un excellent travail car on était loin des machines stupides auxquelles j’avais fini, par dépit, par m’habituer. Un nouveau défi était toujours le bienvenu… Sauf ce soir car il y avait des circonstances particulières. Là était toute la nuance par rapport à d’habitude. L’adaptabilité, mes chers petits, finissait par atteindre ses limites et ce malgré toute ma bonne volonté. Mes options s’amenuisaient de minutes en minutes… J’enrageais. Tout ça à cause de cette idiote d’intendante qui…

¤Quand je te mettrai la main au collet, ma jolie, tu vas me le payer…¤

[i]Depuis ma position dans l’ombre, j’aperçu un policier, humain celui-là, qui s’engagea dans la ruelle à ma suite. Si je le tuais, que je volais sa tenue de combat… Parce qu’en plus, celui-là portait un casque avec vocodeur, ceux qui vous donne une voix de robot… J’avais peut-être une chance de me débarrasser de mes poursuivants. Contrairement aux policiers que j’avais vu plus tôt, celui-ci était plus lourdement équipé, ce qui sous-entendait un policier au-dessus de la norme donc probablement ceux utilisés pour les prises d’otage ou les opérations spéciales… C’était risqué, c’était suicidaire mais faute d’option... Il était temps de faire ce que je faisais de mieux : me servir de ma tête… Littéralement. Foncer dans le tas, casser des gueules et m’arrêter une fois que l’ennemi était mort. Dans ce cas-ci, tuer mon adversaire sans bruit et sans bavure. Comme le casque était une pièce séparée, je pouvais encore lui briser le cou…

Ce que je fis d’ailleurs, car il ne m’avait pas remarqué et je trainai le corps sans vie plus loin dans la ruelle avant de le dépouiller de son armure de combat. Avec de la pratique, on pouvait mettre ce truc en moins de deux minutes et laissez-moi vous dire qu’avec l’adrénaline qui coursait dans mes veines, j’avais ce machin sur le dos en un temps record. Dissimuler mes armes fut un peu plus compliqué mais au final, à moins de me forcer à enlever mon casque, one ne suspecterait rien. Je disposai du corps en l’envoyer faire un plongeon dans les égouts et laissez-moi vous dire que mon timing fut impeccable car je finissais de mettre le casque, après avoir essuyé le peu de sang qu’il me restait sur le visage quand ce qui devait être le commandant de police de ce secteur arriva dans son beau speeder de police. Bon, autant se pointer au rapport comme le reste des policiers. Sans doute qu’il allait donner ses instructions.

Alors… Monsieur le commandant de police commença par invectiver ses hommes (Incapables! Lancez-vous à sa recherche et ramenez la moi, morte ou vive!) avant d’insulter les droïdes de police, le sergent de police en charge des recherches et demandant, non, exigeant un rapport de situation. Évidemment, personne ne savait trop où j’étais passée, ce qui ne fit qu’augmenter l’ire de leur supérieur jusqu’à ce que je me décide à parler, leur donnant une piste tangible : je les lançai sur une piste qui les éloignerait de la cantina. D’accord, c’était risqué, il y avait cinquante pourcent de chances que cela échoue… Mais la chance, pour un peu que la chance existe, était de mon côté car il mordit à l’hameçon, déployant ses forces et ordonnant à certains policiers (dont moi) de quadriller le secteur en speeder. Une fois tout ce beau monde parti, je retournai à la cantina et personne ne posa trop de question devant un policier.

Entrant à l’intérieur, j’y trouvai une note… Et je retins un juron, comptant mentalement jusqu’à vingt avant de ressortir, de me débarrasser dans une autre ruelle de mon équipement de police volé, retrouvant toute ma mobilité… Et pas vraiment de piste où chercher. En fait si. J’avais dans ma… Formation de hors la loi si on pouvait dire… D’excellente notion pour la chasse de primes. Un hors la loi pouvait avoir bien des talents et à bien des égards, un chasseur de primes était un hors la loi mais un hors la loi n’était pas nécessairement un chasseur de primes. J’allais retrouver cette impériale et j’allais lui faire comprendre que si elle continuait à jour avec ma patience, elle allait se retrouver face à une formidable ennemie. Restait à la pister, à la traquer… Car avec le cordon policier, elle n’avait pu qu’aller dans une direction. En me basant sur les conversations ambiantes, je finis par commencer à suivre une piste de personnes l’ayant aperçu.

Je l’avais manquée de très peu, ça c’était clair et net, ce qui voulait dire qu’elle n’allait pas m’échapper longtemps. Cette fois… Je ne prendrais pas de chances : ce serait une charge paralysante et je la ramènerais dans une planque que je savais plus que sécuritaire. Bon d’accord, j’allais débarquer à l’improviste mais disons qu’une personne dans ma position, quand elle a des alliés, est toujours et systématiquement bien accueillie. Il existait une section de Coruscant, une zone industrielle remplie de bâtiments à l’abandon et de rumeurs terrifiantes, véritable nid de hors la loi, une des plus grosses concentrations de criminels de la planète pour ainsi dire. Mes contacts avaient choisi un bâtiment qui avait fait l’histoire, à l’époque de la guerre des clones. Le bâtiment de LiMerge Énergie. Il y avait de superbes rumeurs sur l’endroit mais ce n’était pas l’important. De nos jours, c’était une véritable forteresse.

Si ses occupants n’étaient pas des membres actifs du Consortium, ils étaient tous des descendants d’anciens lieutenants des Zann. De la famille éloignée, en quelque sorte. Qui plus étaient, avec des alliés additionnels pour surveiller l’intendante impériale… J’augmentais mes chances de pouvoir rappeler la chose aux impériaux la prochaine fois qu’ils voudraient faire des affaires. C’était un bon plan. Restait à le mettre en pratique et je commençai ma traque, remontant tranquillement la piste jusqu’à ce que je l’aperçoive, de dos, marchant plus loin devant moi. J’allais la tranquilliser au détour d’une ruelle… Et je pris un malin plaisir à lui mettre une charge paralysante dans le dos. Après quoi, en faisant croire qu’elle avait eu un malaise, je fus à même de la transporter jusqu’au bâtiment de LiMerge Énergie et bien sûr, de lui trouver une somptueuse chambre. Je pris la parole d’un ton sarcastique quand elle se réveilla.


« Mademoiselle l’intendante impériale… Il faut qu'on parle, mais cette fois, à arme égales et pas de magouille. Tu veux des infos, moi je veux mon profit alors recontacte moi au plus vite. Envoie une missive au bâtiment de LiMerge Énergie sur Coruscant au nom de… Ah mais tu le découvriras par toi-même et… Tu es déjà là! P.S. : quand quelqu’un essaie de te sauver la vie, COOPÈRES AU LIEU DE LUI POURRIR LA VIE!

Mais t’es complètement mou du bulbe ou quoi? Où aurait été mon intérêt à te nuire ou à te livrer aux impériaux? L’Empire m’achète des informations, me paie parfois pour faire le sale travail et je ne compte plus le nombre de membres influents à divers niveaux hiérarchiques qui mangent dans ma main en échange de faveurs. Oui, j’ai des contrats avec les républicains mais tu m’es plus utile vivante que morte, espèce d’ahurie! Si tu fais encore quelque chose de stupide, je te descend! »
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeMer 7 Déc - 10:03

[blur]Je marchais dans les pénombres . Mes pas étaient réguliers , tout autant que ma respiration . J'avançais jusqu'à mon vaisseaux, comme ci j'attendais quelque chose de précis . Peut-être une personne , une présence , une demande , je ne sais pas . Comme-ci quelque chose allait arriver .
C'est alors que mon père fut élancé d'une décharge ultime . Je cracha du sang . Lentement mon corps affaissa et tomba raide a terre . J'eu à peine le temps de penser que je n'allais pas mourir , que ce n'était qu'une impression , mais mes yeux se fermèrent . J'avais été trop imprudente . Si Liam le savait il allait bien taper sur les doigts ou même me fracasser . Mais là n'était pas la question . Depuis bien longtemps , je n'avait pas ressentit ce besoins d'avoir mal ou alimenter ma soif de combattre . Une démence me prit et je trembla d'une force inimaginable . Je ne savais qui c'était , mais j'avais mal .

[ Nell dans son subconscient // Se rappelant du passé ]

**-" JE TUERAIS TOUT LES REPUBLICAINS ! TOOOUS !! TOOOUS !! AAHAHAHAHAHHAHAAHA !"
-" Nell' ferme là !"

La demoiselle prit un blaster et lui colla à la tempe . Cet homme dont elle menaçait cordialement sa personne , un blaster à la main et d'autant plus chargé , c'était son compagnon , un homme qu'elle côtoyait depuis maintenant 2 ans , et pourtant , Nel' devenait de plus en plus taré et se battait juste pour voir ce sang , carmin et larmoyant coulé . Quitte a tuer pour ce faire respecter , quitte à arracher les cœurs des gens & quitte à torturer pour entendre les cris , les pleures , l’horrifiante puissance qu'elle dégageait , elle le faisait et sans aucuns états d'âmes ..

-" TU LA FERME TA GUEULE ! HEEIN ?! AHAHAHAHHAHAHAHA !!"
-" Arrêtes Nel' tu deviens taré , folle , complètement omnibulé par le sang ! Arrête je te reconnais plus depuis que tu as tué cette gam.."
PAAAN

-" Un batard en moins" **

[ Reprend ses esprits et sort de son subconscient ]

« ... COOPÈRES AU LIEU DE LUI POURRIR LA VIE!

Mais t’es complètement mou du bulbe ou quoi? Où aurait été mon intérêt à te nuire ou à te livrer aux impériaux? L’Empire m’achète des informations, me paie parfois pour faire le sale travail et je ne compte plus le nombre de membres influents à divers niveaux hiérarchiques qui mangent dans ma main en échange de faveurs. Oui, j’ai des contrats avec les républicains mais tu m’es plus utile vivante que morte, espèce d’ahurie! Si tu fais encore quelque chose de stupide, je te descend! »


-" Hey , laisse moi le temps de faire surface après on parlera , puis si tu me tue , tu te fera tuer .. Ou pas ! Aahahahaha

Je venais de faire un rêve horrifiant , j'étais complètement perturbé . J'avais réellement tué cet homme ? Oui ..Enfaites , cet épisode n'était rien par rapport à ce que j'avais pu faire . J'étais vraiment une femme dangereuse, alimenté par cet rage ambiante contre les Républicains qui avaient enlevé ma famille , tués mes frères et mon père , mon mentor , mon ancienne raison de vivre . Qu'elle ma raison a présent ? Liam , l'Empereur de cette galaxie . Oui j'ose de cette galaxie , car , Liam , sera un jour l'homme qui contrôlera chaque tête de cet univers pourri par les Républicains . C'est certes radical , mais mon coeur ne peut supporter ce mot qui arrache chaque partit d'humanité qui me tiens.

Bon , d'une tu ma lâchement électrocuté , ça je risque de t'en vouloir . Deux , je ne suis pas molle du bulbe , juste pressée ! Trois , je suis une Impériale de haute importance , mon cul vaut plus que le tiens , ou pas c'est a voir , car il est pas mal et bien formé . Quatre , j'ai mal au crâne si tu pouvais parler moins crier . Cinq , je te tape sur le système et ce n'est pas mon but , alors si tu veux savoir des trucs c'est maintenant car je dois rentrer avant ce soir parce que l'Empereur le remarquera et je ne veux nuire a nous deux . Donc je suis ouverte a toutes propositions sauf a celles de me tuer ou me torturer car là tu vois , j'ai juste mal au crâne et cela me suffit amplement .

C'est alors que je touchais chaque parties de mon corps pour être sur que tout était encore en bon état . La minutie était quelque chose chez moi d'ultra flagrant , surtout du faites que je sois intendante et donc forcément des plus présentables quelques soit les circonstances .
Je passa ma main dans mes cheveux, les attacha et lança un regard à la kidnappeuse . Elle avait vraiment souffert , cela ce voyait a sa façon d'être et non pas à son physique . J'aurais aimé liée une amitié avec elle , oui , vraiment , mais le temps n'était pas à cela . Vraiment , elle était ce que j'étais avant et ça me touchais .

-" Je peux avoir une bière ? J'ai soif .

Jefit une moue légère et riait aux éclats . Mon sens de l'humour était toujours là , c'est ce qui comptait . Même si il était nul , je l'adorait .J’éternuai et m'assit convenablement sur le lit où je me trouvais .
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MessageSujet: Re: Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) Minuit sur Coruscant (TERMINÉ) I_icon_minitimeJeu 8 Déc - 6:29

C’était officiel : je détestais cette femme. Elle ne faisait rien pour améliorer son cas et en plus, elle était parfaitement et totalement insupportable. De penser que j’avais risqué ma peau pour sauver la sienne me rendait presque malade mais remettre les pendules à l’heure restait la meilleures des solutions. Au pire, quelques claques sur la gueule lui feraient vite comprendre qui commandait et qui avait le gros bout du bâton. Elle avait beau être pressée, elle ne rentrerait pas de sitôt… Car si discussion il se devait d’y avoir, elle ne se finirait pas dans les minutes à venir. Un échange d’informations nécessitait de mettre sur la table des paramètres spécifiques car toute information n’avait pas la même valeur : certaines étaient considérablement plus importantes que d’autres et c’était un état de fait qu’aucun argument ne viendrait changer.

Qui plus est, quand on s’arrêtait au problème, elle était une impériale donc la faire payer plus cher pour des informations sur les républicains était normal. Remarquez que mes prix étaient toujours raisonnables : mon profit, je pouvais le faire d’au moins trente-six façons différentes alors… Restait à regarder quelles informations je lui relaierais aussi : je n’étais pas du genre à cracher le morceau facilement, habitudes d’affaires oblige. Qu’allais-je lui révéler, quelle vérité serait à demi obscurcie pour mieux servie mes intérêts? Oui les impériaux avait un service de renseignements mais comme avec toute chose, le marché noir avait le don d’obtenir ce qu’on ne pouvait se procurer par les voies… Officielles. Même les opérations les plus secrètes étaient soumises à des protocoles… Dans le monde criminel, les choses fonctionnaient différemment.

Bien évidemment, nous n’en étions pas encore là. Pourquoi? Parce qu’il fallait encore que je décide ce que je ferais de cette insupportable jeune femme qui manifestement n’avait pas toute sa tête et absolument aucune idée de la situation dans laquelle elle se trouvait… Une de mes… Hôtes pour ainsi dire, vint me dire que nous avions la communication avec Kuat et je laissai l’intendante avec le reste de mes alliés. Quoi, elle pensait réellement que je n’allais pas rapporter le fait qu’elle avait été en balade en solitaire sur Coruscant? Le fait que je lui ai sauvé la mise me gagnerait au moins une faveur et si l’empereur venait à en entendre parler, il aurait une dette envers le Consortium. Même les Siths, qui étaient pourtant parmi les personnes les moins fiables, savaient se conformer à une certaine forme d’honneur.

C’était parfaitement vrai, ne serait-ce que pour le sens des affaires. Sachez mes chers petits que l’argent est le plus petit dénominateur commun de la galaxie, avec le pouvoir et le prestige, bien évidemment. Oh certes, ce n’était pas une garantie absolue de bons rapports mais d’ordinaire, cela faisait la différence entre « tirer à vue » et « je consens à t’accorder un moment avant de te descendre ». Une nuance subtile mais qui bien souvent faisait la différence entre la vie et la mort… Avec les contacts que j’avais un peu partout dans la galaxie (le consortium de Zann ÉTAIT l’organisation criminelle la plus dangereuse de la galaxie), il ne m’était pas bien difficile d’entretenir les rapports nécessaires à au pire un statut quo, au mieux un juteux profit. Mon contact au palais impérial allait se révéler très utile… Même si je ne parlais pas directement à l’Empereur.

Entrant dans la salle de communications de l’endroit, je laissai afficher un mince sourire car en arrière-plan, sur le mur, visible comme le nez au milieu de la figure, l’insigne du Consortium était là, bien présente, ce qui ne manquerait pas de préciser la nature de la communication. Ce n’était pas un appel de courtoisie. C’était une communication qui avait très certainement rapport aux affaires. Le visage de mon contact apparu et commença un échange qui à défaut d’être riche me rendrait très probablement encore plus riche… Quoi, il s’agissait de l’intendante impériale, pas d’un vulgaire troufion de l’infanterie. Cette femme-là valait une fortune et je la le rendait de bonne foi, sans même la rançonner… Autrement dit, des points pour moi. Je n’allais pas le prendre en otage, elle m’insupportait suffisamment comme cela.

Je pouvais par contre prendre les arrangements nécessaires pour assurer sa sécurité jusqu’à son départ… Oui d’accord, la demoiselle était venue avec son propre vaisseau mais une escorte hors du système était une idée plus que judicieuse. Une fois suffisamment informé, mon contact m’assura qu’il ferait le message aux hautes instances impériales et l’idée de mettre dans l’embarras cette espèce de cruche qui s’amusait d’un rien, passait son temps à proférer des idioties et qui ne comprenait rien à rien. Douce, douce vengeance faute de pouvoir lui pulvériser tous les os du corps à petit feu. Il fallait savoir profiter des choses simples de la vie, parfois… une fois la communication terminée, je demandai à un de mes hôtes de prendre ma place à la console, au cas où il y aurait un message important. On ne prenait jamais assez de précautions.

Décidant de jouer le jeu de l’intendante, je passai par la grande cuisine de l’endroit et lui ramenai de quoi boire, quelque chose de froid et de désaltérant, en plus de comprimés contre le mal de crâne. On ne pouvait pas discuter de façon intelligente avec quelqu’un incapable d’aligner sa pensée correctement… Juste au cas où, je ramenai en même temps de quoi manger. Je revins ensuite dans la chambre, gardée par deux de mes amis (et le truc de je m’approche sensuellement pour te descendre ne fonctionnait pas avec ces deux-là, un frère et une sœur, des jumeaux que je connaissais bien) avant de poser le tout à proximité de l’intendante. J’étais armée, elle non et la rencontre allait se passer avec moi, mon flingue dans les mains et elle, de son côté, plus ou moins tranquille. On ne prenait jamais assez de précautions. Dans mon métier, c’était une affaire de survie.

Au cas où elle n’avait pas encore fait le rapprochement, les gardes à la porte portaient les armures et les insignes du Consortium de Zann et à moins d’avoir passé sa vie sous une roche, elle savait à quelle organisation elle avait à faire et que nous étions des gens dangereux. Toujours en partant du principe qu’elle fasse le rapprochement, elle aurait donc deviné qui j’étais. Tyria Zann, chef du Consortium de Zann et recherchée partout dans la galaxie pour une longue, très longue liste de crimes… Mais d’un autre côté, qui voulait vraiment se débarrasser de moi? Je savais me rendre indispensable… Bon d’accord, c’était mentir : les Hutts me voulaient morte, morte et remorte pour ce que ma famille leur avait fait mais l’avis d’un Hutt n’avait jamais été ma première priorité, je devais bien l’avouer. Mais revenons-en à l’intendante…


« Bon, j’ai avisé le palais impérial sur Kuat du fait que tu étais en sécurité dans un avant-poste du Consortium sur Coruscant. Comme ils sont au courant, cela va nous laisser du temps pour discuter intelligemment. Je suis du genre à jouer cartes sur table dans les négociations donc… Tyria Zann, chef du Consortium de Zann, en contrat à temps partiel pour l’Empire. Autrement dit, madame l’intendante…

Ta seule alliée ou un des rares alliés que tu as sur Coruscant. Garde aussi en tête que j’aurais très bien pu te rançonner, te tuer ou te livrer pieds et poings liés aux républicains ou pire mais que je ne l’ai pas fait parce que j’ai quand même un minimum de respect pour l’Empire. Ton empereur ne sera jamais mon empereur mais cela ne m’empêche pas de faire des affaires avec lui. Avec lui ou avec ses subordonnés. »


Je marquai une pause, observant ses réactions. Ce n’était pas tous les jours que vous vous retrouviez devant la plus grande criminelle de la galaxie (je connaissais une certaine chasseresse de primes qui pouvait prétendre au même titre mais de un, j’étais plus vieille qu’elle et j’avais commencé avant, de deux j’avais une plus grande diversité de crimes à mon actif et de trois… C’était un délicieux sujet de débat entre nous deux). Remarquez, elle avait l’air à moitié tarée celle-là ou carrément victime de je ne savais quel abus de substances disons illicites car son attitude était incohérente, son discours était incohérent... C’était comme si on avait mis des morceaux de dialogues dans un ordre complètement aléatoire pour former un flot de paroles ayant pour thème le non-sens… Mais bon, elle finirait bien par en faire, du sens…

Sinon bien parler toute seule ne me dérangeais pas. J’aimais m’entendre parler, j’aurais pu faire politicienne. Au final, j’aurais quand même une somme rondelette pour lui avoir sauvé la peau. Parler avec elle était simplement un moyen d’en obtenir davantage en lui livrant les informations qu’elle pourrait vouloir. Le pragmatisme avait bien des avantages… Et savoir modérer ses vices également. Cigare aux lèvres, je tirai longuement dessus, pensive. Enfin, l’air pensive, c’était pour lui donner l’impression que je réfléchissais à quelque chose alors qu’en vérité, mon idée était déjà toute faite. J’allais collaborer avec elle… À quel prix, là était toute la question. Le Consortium de Zann se faisait un point d’honneur à vendre du matériel, des informations et des services de qualité. C’était pour cette raison que nous étions si redoutables.


« J’ai pris les dispositions nécessaires pour ton retour. Se tiendront prêt à l’assaut un groupe de vaisseaux de Consortium, au cas où les républicains se montreraient trop motivés à t’arrêter. Je suis aussi disposée à te livrer d’intéressantes informations… Dont une que tu pourrais adorer. Naturellement il va falloir aborder la question du paiement pour ces informations… Mais chaque chose en son temps.

Mais je parle, je parle… Mange pendant que c’est chaud. Si tu veux autre chose, ce n’est pas comme si nous manquions de vivres. Ce n’est pas tous les jours que l’Empire vient nous rendre visite là où nous ne nous attendons pas. Surtout que ce n’est pas exactement un avant-poste du Consortium. Avoir su… Je t’aurais accueillie directement au quartier général de mon organisation… En grande pompe quoi… »


Un repas, une discussion et une navette plus tard, je venais de sécuriser de juteux contrats dans un futur proche, en plus d’une récompense toute aussi savoureuse. La rançonner, finalement, aurait été une erreur. Regardant la note qu’elle m’avait donné précédemment, j’esquissai un sourire. Finalement, nous allions nous revoir sur Kuat, en fin de compte. Je ne pouvais pas dire que l’idée m’enchante, détestant me rendre en terrain potentiellement ennemi, encore moins au sein de leur QG. Coruscant, c’était très différent de Kuat, c’était une mégalopole à l’échelle planétaire… Kuat avait toujours été un bastion impérial ou tout du moins une de ses places fortes alors oubliez la facilité d’accès grâce à un monde du crime bien développé… AU final, cependant, j’avais un rendez-vous avec l’Empereur, son intendante… Et un avenir prospère…
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Minuit sur Coruscant (TERMINÉ)

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