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Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird)

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MessageSujet: Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) I_icon_minitimeDim 17 Nov - 0:13

(HJ Tu me diras si ça te convient  Wink  Sinon MP s'il faut éditer quelque chose, bonne lecture ! HJ)


À peine avais-je eu la planète en vue, que j'ai tout de suite su que je ne l'aimerais vraiment pas. Attahox, un monde des régions d'expansion de notre lointaine et immense galaxie. Une place certes neutre... mais aussi horriblement spoliée et bafouée par les êtres, toutes espèces comprises, qui habitent à sa surface. Une planète "poubelle" en un sens qui n'a vraiment rien volé de sa sinistre réputation de laideur géologique, de désastre écologique et de véritable nid de vipères concernant autant sa politique que ses moralités. Bon, je sais maintenant assurément que la galaxie n'est ni toute blanche, ni toute noire, mais il n'empêche qu'à mes yeux cet endroit est un véritable dépotoir de mauvaises graines et un réel gâchis sur nombre de points. M'enfin bon, qu'est-ce que je peux y faire pour changer quelque chose ? Absolument rien, vous l'aurez deviné, et cette impuissance originelle est assez frustrante, parfois.

Oui, vous l'aurez deviné, je n'aime pas Attahox. J'irais presque jusqu'à dire que j'exècre cet endroit et le type d'individus qui le remplissent en grande majorité. Mais d'un, un Jedi ne doit pas ressentir de haine envers quelque chose ou quelqu'un, de deux le fait que ce lieu me répugne ne va rien changer à la donne, et de trois je suis malheureusement consciente que ce genre de coin laissant à désirer n'est pas devenu ainsi sans raison ni cause, et a tout autant son rôle à jouer dans l'ordre des choses. Ce sont en partie les humains, et le mouvement incessant de développement technologique qui ont dégradé à ce point ce pauvre monde presque désuet de tout intérêt. Il est assez ironique de constater que c'est en un tel endroit que sont produits les analgésiques si précieux dans la sphère médicale pour combattre la douleur, et je m'étonne encore qu'un tel emplacement stratégique soit encore parvenu à préserver sa neutralité, au sein de ce perpétuel conflit galactique sous différentes formes et diverses bannières en confrontation. Néanmoins, je ne peux pas rester insensible à une telle désolation naturelle de pollution ambiante, moi qui ait toujours vécu en des milieux naturels préservés. D'abord sur Dantooine-la-verte, dans la fermette de mes parents biologiques eux-mêmes agriculteurs et colons, puis dix précieuses années sur Naboo-la-magnifique, deux ans sur Csilla, quelques séjours sur Mandalore, et depuis peu sur Tython. On me donnerait le choix, je vous dirais que je préférerais vivre sur la planète natale et glacière des Chiss plutôt que de devoir demeurer sur ce sol souillé, ce monde assujetti au crime.

Mais bon, un Jedi est un gardien de la paix à l'échelle galactique, donc doit opérer en quelconque endroit si la situation le demande. Et puis, j'en ai vu d'autres endroits guère réjouissants, à quelques reprises lors de certaines missions que j'avais du effectuer avec Maître Greystone, ou d'autres accompagnateurs, voire même seule quelques fois. Comme le monde n'est pas sécuritaire en dépit de son statut neutre, je ne suis pas en mission solo, cette fois. C'est l'une de mes premières missions depuis mon retour sur Tython, au sein de l'Ordre Jedi après une disparition involontaire et totale de la circulation pendant deux ans. Je ne sous-estimerais pas les services de l'ombre sith ou impériaux, mais il est fort possible qu'officiellement je sois même encore morte et enterrée... enfin plutôt incinérée en petit tas de cendres déjà dispersé au grès des envies des rafales glacées de Csilla. Hishow et les siens ont très bien réussi leur affaire puisque tout le monde - sauf deux personnes parmi les Jedi - pensait que j'avais bel et bien perdu la vie lors de ce crash planétaire sur cet autre monde des glaces, et que mon corps avait été réduit à néant par l'explosion de mon chasseur stellaire civil. Mon vieux et défunt A-Wing civil, le "Vent de l'Aube", qui avait alors implosé de même qu'une partie certaine de ma naïveté encore présente deux ans plus tôt. Une mission aussi sans pouvoir prendre DACJ avec moi, comme elle demande de la discrétion, ce qui est quelque peu délicat avec un droïde d'aide au combat Jedi à la peintre... d'un rouge pourpre et ocre doré, qui plus est un modèle totalement unique. Le choix des couleurs n'est pas le mien, j'aurais pu lui demander de les changer mais... il est un compagnon et ami pour moi, si cet ensemble lui convient, alors je ne l'y obligerais pas. Sauf situations évidemment particulières, mais bon.

Je ne suis pas revenue indemne de cet accident, et cela va au-delà des fines et presque invisibles cicatrices grisées présentes dans mon dos. J'y ai assurément laissé quelque chose, en bien comme en mal, mais je me satisfais largement du seul fait d'être encore en vie et en un seul morceau. Je suis nettement contentée d'avoir pu rejoindre les miens ainsi que l'Ordre Jedi. En effet, seul mon père adoptif et Maître était fermement convaincu de ma survie. Enfin, lui et Maître Yunstar, comme j'ai été conduite à l'apprendre un peu plus tard en discutant avec Hishow. Sans pour autant dire à Maître Yunstar précisément mon état, comme ils n'étaient pas sûrs que je parvienne à m'en sortir, mais tout du moins encore vivante. Et la seule autre information qu'ils lui auraient donné aurait été si j'avais effectivement trépassé de mes sérieuses blessures. Elle a été, visiblement, la seule informée avec assurance de ma survie au crash initial. Hishow et les siens avaient entouré ma survivance du plus grand silence, et mis au secret la Grand Maître, pour des raisons de sécurité des siens comme des causes plus stratégiques. Ce que je comprends parfaitement, je n'aurais pas voulu être la cause de morts d'autres personnes. Je ne me le serais jamais pardonné, plus encore la vie d'innocents, vous comprenez...Mais après avoir été stationnée plusieurs jours en série, suite à mon retour, sur les terres de l'un des deux nouveaux Praexum Jedi de Tython, je dois admettre que je suis bien contente quand même de faire ma "rentrée des classes" en ce qui concerne les missions. Intérieures comme extérieures, diplomatie comme infiltration ou encore même de lutte, peu m'importe, le sentiment de me sentir une fois de plus utile à autrui me satisfait pleinement. Bien que je me doute que rares doivent être ceux doutant de ma loyauté et de mes compétences d'Apprentie Jedi Senior, j'ai plus qu'envie de faire mes preuves, après ces deux dernières années loin de tout, de mes pairs comme des miens. Loin d'avoir été très reposantes pour moi, je me suis entraînée avec rigueur dès que j'ai été en état de le faire pour renforcer ma compréhension, écoute et maîtrise des voies de la Force, ainsi que mes capacités martiales autant que possible, sans oublier le maniement de ma lame-laser, aussi. Afin que je puisse rattraper l'année "perdue" de la convalescence. Comme d'ordinaire, je ne compte pas décevoir la confiance que l'on me porte, ni de mon actuel coéquipière et Chevalier Jedi, moins encore celles de Maître Yunstar et de Maître Greystone. Je veillerais à mener à bien notre actuelle mission.


Quelle est donc cette fameuse mission qui nous a conduit jusqu'en ces lieux des plus pollués et corrompus au possible ? Je sais qu'il peut sembler curieux que deux représentantes de l'Ordre Jedi puissent s'aventurer en ces terres neutres mais menées par un syndicat du crime, cela dit nous avons une bonne raison d'être présentes sur place. La Jedi Erin Bass, humaine de son état, a en effet été mandée pour enquêter sur le bien-fondé ou non d'une information reçue par l'un des informateurs alliés à notre Ordre et la Rébellion républicaine. Et j'ai été appelée à l'accompagner sur place pour lui prêter main forte et l'assister de mon mieux, pour savoir si un holocron Jedi était effectivement bien sur place. Et si oui, le sécuriser dès que possible, surtout que certains bruits que nous avons pu percevoir un peu plus tard nous ont fait part que ce serait un jeune Sith qui aurait eu la fortune de mettre la main dessus... en tuant son précédent propriétaire, vendeur d'antiquités d'un des marchés noirs locaux. Bien entendu, la Chevalier et moi même n'étions pas revêtues des habits traditionnels Jedi, nous ne sommes pas assez stupides pour cela en ces temps où les Jedi sont traqués par leurs deux adversaires que sont les impériaux et les Sith. Elle avait revêtu une usuelle et discrète armure intermédiaire, avec une sorte de manteau à capuche d'un modèle différent de celui usuel de bure brune, pour sembler comme l'une de ces voyageuses intergalactiques à laquelle on ne prête guère attention. Pour ma part, j'avais endossé l'armure intégrale en duracier qui m'avait été offerte par mon père adoptif et Maître deux ans plus tôt, la même qui m'avait aussi aidée à survivre un minimum à l'impact du crash planétaire. Bon, elle a eu besoin de quelques ajustements mineurs pour que je puisse encore la mettre du fait de ma dizaine de centimètres en plus en deux ans, et d'une silhouette plus solide aussi, je ne me sens pas autant à mon aise dedans qu'à mes dix-sept ans, mais elle fait encore largement l'affaire et suffit à mes besoins actuels. Je l'entretiens avec grand soin, il faut bien le dire... . C'est une armure en duracier - j'étais encore physiquement incapable de porter du beskar deux ans plus tôt, et je n'ai pas encore "officiellement" intégré le clan Skirata, pas eu le temps encore - assez sobre en soit, solide mais assez souple pour que je puisse me mouvoir à mon aise sans être ralentie. A dominante d'un bleu nuancé de vert du cou jusqu'aux bottes, les épaulières, gantelets, plaques de l'armure et le casque sont quant eux d'une basique couleur grisée métallique. Deux petites arabesques discrètes strient du même bleu-vert les contours du casque, à la sombre et traditionnelle visière en forme de "T", elle-même encadrée par un fin trait d'un rouge carmin, que l'on retrouve discrètement sur les bords de mes épaulières. Du sobre et fonctionnel.

Pour ne pas me compliquer la vie, j'ai ramené mes cheveux dans le casque et le col de mon armure, assez en retrait pour qu'ils ne me gênent jamais. Je porte aussi, par souci de discrétion, une sobre et longue cape de voyage marron et usée, assez ample pour masquer la présence de mon sabre-laser personnel à ma ceinture, sous son ombrage. Ayant appris de mes mésaventures en quatre ans, deux autres armes complémentaires sont venues compléter mon, il est vrai, assez maigre arsenal de combat : une simple dague courte de combat basique, et surtout un pistolet-blaster de modèle DL-22. Mon père adoptif m'a quelques fois affirmé qu'un guerrier mandalorien n'est jamais trop armé, face à mon étonnement d'alors à le voir autant équipé en missions. J'ajouterais, dans les temps qui courent, les Jedi aussi. Entre les impériaux ravis de nous capturer, voire de nous livrer aux Sith ou les deux de nous tuer, sans compter les chasseurs de primes du camps adverse, ou même neutres, et autres criminels, la Force et/ou le sabre-laser dont nous sommes les fiers porteurs et serviteurs ne suffisent pas toujours. Donc, c'est de l'ordre de la prudence élémentaire. Enfin, jusque là la discrétion avait porté ses fruits, comme nous n'avons pas été repérées sous nos faux-noms et apparences respectives, sérieuses et concentrées, coopérant de notre mieux pour être les plus efficaces possibles même si nous ne nous connaissons guère. Une fois que la cantina dans laquelle nous étions jusque là ne pouvait plus rien nous apprendre, nous avons patiemment et discrètement remonté la piste du jeune Sith détenant l'objet que nous devons sécuriser, et faire prisonnier ledit porteur de cet artefact Jedi de connaissance. Disciple du savoir que je suis restée, je prends d'autant plus cette mission à coeur afin de protéger cette source de connaissance, peut-être précieuse, qui peut être détruite des viles mains de l'ennemi ou tenu à tout jamais loin de ceux au sein de qui, et pour qui, elle a été forgée et consolidée. Je me remémore encore ses consignes mentales, alors que nous cheminons furtivement et dans le silence le plus complet, focalisées sur notre tâche :


    "L'Holocron est notre priorité, nous devrons le récupérer et le sécuriser quoi qu'il advienne. En aucun cas il ne doit être endommagé. Si la situation le permet, appréhender ce jeune Sith serait une bonne chose afin de pouvoir l'interroger par la suite. Il doit rester  bien en vie. As-tu bien compris, Padawan Séry ?"


J'ai préféré ne rien dire, sérieuse comme je le suis toujours en cours de mission, et approuver d'un imperceptible signe de tête. En voilà encore une qui emploie mon nom de naissance au lieu de celui que je porte depuis deux ans avec fierté et honneur. Peut-être par prudence, habitude ou je ne sais quelles raison encore. Mais bon quoi, je n'ai pas tant changé que cela en deux ans, kriff ! Je n'aime toujours pas tuer, surtout quand je peux l'éviter et quand ce n'est pas justifié, je ne suis pas de la même pensée sur ce point qu' Hishow. Mon opinion est d'ordinaire non-violente comme toute Jedi se respectant. Je ne ressors à la violence seulement quand le dialogue n'est plus possible, pour en venir aux "négociations musclées", mais en dernier recours uniquement. Je n'ai vraiment rien contre cette coéquipière, jusque là nous nous respectons comme nos rangs respectifs le demandent, et l'association de ces deux derniers jours est loin d'avoir été improductive. Je ne pose plus autant de questions qu'avant, du moins pas avant que je n'estime la situation assez sécuritaire pour le faire ou si le moment n'est pas approprié pour se faire. Non, je reste concentrée autant que je le puisse à mon expérience actuelle encore modeste aux murmures de la Force, et à l'observation de notre environnement pour déceler tout élément utile ou éventuelle menace en approche. Je n'ai pas envie que le syndicat du crime en activité sur ce caillou planétaire pollué jusqu'au noyau ne soit averti de notre présence, et je remarque que notre jeune "ami" pisté semble avoir la même visé alors qu'il s'éloigne de plus en plus des centres d'activités vers les périphéries de la ville où nous nous trouvons. Pour l'heure, preuve de son inexpérience et/ou de sa maîtrise encore jeune sur la Force Sombre, il ne semble pas avoir décelé nos présences dans la Force alors que nous restons sciemment à distance prudente et respectable. Jusque là, tout va comme sur des roulettes ou presque, mais connaissant mon facteur d'infortune habituel, je préfère rester aussi prudente que mon équipière. Il ne faut jamais crier victoire trop rapidement.

Force, qu'est-ce que je disais ? Derrière l'écran noir de ma visière, mes sourcils se froncent légèrement de contrariété, restant tout à fait calme dans mon attitude mentale comme physique alors que nous observons l'étonnante scène prenant place un peu plus loin, alors tapissées dans l'ombre de notre abri temporaire. Léger changement de plans, je crois, sera nécessaire comme le jeune Sith n'est visiblement pas seul. En effet, avec au loin l'esquisse d'un vaisseau spatial, c'est une escorte armée d'une dizaine de gardes qui attend et protège le jeune acolyte. Et bien armés si j'en crois leur équipement, leurs insignes me signifiant qu'ils ne sont pas là par simple hasard. En effet, ce sont des gardes impériaux, alliés de nos éternels ennemis les Sith. Visiblement, cela confirme les craintes de la Jedi que j'accompagne : nous n'avons pas été les seuls à avoir intercepté cette information, ce qui est assez fâcheux. Je jette un regard vers elle, songeant qu'il allait peut-être falloir que nous séparions nos forces. Surtout que notre cible et le précieux instrument de savoir Jedi qu'il détient s'éloignent peu à peu de nous, accompagné par un individu dont j'ai du mal à distinguer les traits avec la distance, surtout qu'il nous tourne le dos. Mais sa posture et démarche me tendent à le penser comme un supérieur de ces gardes. Comme un officier assez haut-gradé je pense, bien que je ne puisse clairement connaître sa position dans la hiérarchie impériale sans au moins voir les traits de son visage. Donc, cela nous fait : dix gardes impériaux bien armés mais pas autant que sur un champ de bataille - normal, nous sommes en terrain neutre - un bien jeune acolyte Sith sans son instructeur, et un mystérieux officier. Cela dit, je ne sous-estimerais aucun d'entre eux, j'ai appris ma leçon depuis le crash planétaire et d'autres missions d'avant ma disparition imprévue. Les impériaux sont rusés, et aussi déterminés que nos alliés, bien que parfois un peu trop confiants au vu de leur suprématie actuelle sur la galaxie. Quant aux Sith... rusés et souvent vicieux, toujours s'en garder et les mettre hors d'état de nuire si et dès que possible. Un Sith est toujours mieux neutralisé, quand il n'oblige pas à devoir le tuer. Je ne porte pas les Sith dans mon coeur, mais je refuse de m'abaisser à leur niveau.


    "L'une d'entre nous devra faire diversion et occuper les gardes, pour que l'autre puisse engager l'acolyte et son accompagnateur. Je ne sens pas d'autres Sith dans les alentours, mais la prudence sera de rigueur. Je vais m'occuper de la diversion. Pendant ce temps, tu devras combattre les deux autres. Nous ne devons pas attirer l'attention des habitants, alors il faudra agir vite mais bien. Si tu le peux, mets-les hors d'état de combattre, mais en vie, et récupère l'holocron. Je te rejoindrais dès que j'en aurais fini avec le reste des gardes. Si tu y parviens, tu me préviens et nous nous replierons sans plus attendre pour le sécuriser. S'il y a le moindre problème, je veux que tu m'en avertisses aussitôt. Reste prudente et attentive, nous devons continuer d'agir en équipe.  As-tu des questions ? Si oui, c'est le moment. Si non, tiens-toi prête. À mon signal...  "


N'en voyant pas qui me vienne immédiatement, je me contente une fois de plus d'approuver d'un bref et silencieux signe de tête. Je suis entièrement concentrée sur nos alentours, et aussi sur ma coéquipière, réfléchissant à la meilleure façon de procéder pour tenter de prendre par surprise l'impérial officier et le jeune acolyte Sith. Qui représente la menace la plus élevée ? Je serais tentée de répondre l'utilisateur de la Force, mais je pense être capable de lui tenir tête voire d'assez aisément le désarmer en combat solo. Seulement, il y a cette inconnue dérangeante dans l'équation stratégique qui est ce mystérieux officier impérial que je ne peux encore identifier. Ce que je sais, c'est que la militia de l'empire suit de rigoureuses formations, et si je ne suis pas paniquée à l'idée de risquer un deux-contre-une, je reste néanmoins aussi prudente qu'à l'ordinaire. Je remarque alors que deux gardes suivent et escortent ces deux individus à distance respectueuse, ne laissant "que" huit gardes impériaux en retrait pour surveiller les alentours. Il va falloir que j'agisse effectivement aussi furtivement et rapidement que la rafale de vent, que je ne perde pas de temps pour ne pas les laisser avertir leurs "amis". Ça va être coton, mais ce n'est pas encore ce que je rangerais dans la catégorie des missions impossibles. Ce n'est pas impossible, juste un petit peu difficile. Mais le challenge en vaut largement la peine, si je les retiens assez longtemps j'aurais un soutien efficace qui viendra m'épauler bien vite. Donc, au mieux les neutraliser, au "pire" les retarder et gagner assez de temps pour laisser ma supérieure et coéquipière me rejoindre. Je commencerais donc par les deux gardes un peu en retrait, il faudra que je sois rapide et discrète comme une ombre. Je ne veux pas les tuer, je les assommerais si possible, sinon je les rendrais incapables de se battre en visant leurs articulations motrices. Activer mon sabre attirerait l'attention, donc l'user au dernier moment.

D'abord, laisser ma collègue faire diversion, détourner leur attention de moi. Ensuite, fondre sur eux à la vitesse implacable, portée par le vent de la Force. Après, aviser selon les réactions des deux concernés et le succès ou non de cette première étape. Mais dans tous les cas, je dois absolument rester sur mes gardes, mobile, à l'écoute de la Force, et surtout concentrée. Après ces années sous la formation exigeante de mon Maître, et cette année sous l'entraînement infernal de "Hell's Gate", j'en suis normalement capable, tant que je reste focalisée et attentive. Vigilance constante, je sais. C'est parti ! Une fois le signal donné, je prends position encore à couvert, et dès que la diversion est initiée, entendant le sabre-laser de ma collègue prendre vie,  sans plus attendre je fonds sur ma première paire d'ennemis, les prenant par surprise à revers. En quelques secondes, usant mon corps en visant ses articulations toujours moins protégées par les armures, je l'immobilise d'abord d'un coup net de pied touchant les tendons. Et sans plus hésiter je l'assomme net à l'aide d'une simple petite pression légère à un point précis du cou, inspiré d'une technique usée par mon ami Chiss de manière plus brutale que la mienne. Sans le tuer bien sûr, là n'est pas mon but et je sais viser et doser la puissance de mon coup, il aura seulement, comme son collègue juste après lui, un réveil difficile quand il reprendra connaissance, et sera paralysé un petit moment. Les autres occupés par ma coéquipière, je me tourne rapidement vers le jeune Sith et son camarade impérial. Je guette leurs réactions sans un mot, main gauche gantée libre et sabre-laser prêt à l'activation en main droite à la moindre menace. Tiens, mais cette tête me dit vaguement quelque chose, j'ai déjà du la voir sur l'holonet ou d'autres périodiques d'informations. Ah, mais ça me revient ! On dirait qu'il est en "excellente compagnie", ce jeune acolyte, ce n'est pas tous les jours que l'on se fait accompagner et escorter par un officier de la marine impériale.

L'Amiral Blackbird... je ne suis pas férue de politique et je n'aime guère les impériaux depuis que j'ai recouvré mes souvenirs de Dantooine, moins encore depuis mon crash, mais je ne suis pas assez inculte pour ne pas connaître le minimum syndical sur lui. Je m'avance quelque peu, d'une démarche tranquille mais attentive, avant de m'arrêter à distance prudente. Autant je préfère la non-violence autant que possible, je n'hésiterais pas à me battre si je n'ai pas le choix, pour me défendre ou protéger les savoirs détenus par l'artefact de nos ancêtres de l'Ordre qu'ils détiennent. Je les observe avec calme, vigilance, attentive au moindre de leurs mouvements et réactions, ainsi qu'aux murmures de la Force. Je me tiens prête à réagir en cas de besoin, mais mon attitude est plus défensive qu'offensive. Essayons de négocier pacifiquement avant d'en venir aux mains et armes. À vrai dire, je me doute déjà de leur réponse, mais soit, j'aurais essayé. Ma voix est calme et posée alors que je les salue brièvement de ces quelques et simples mots :



- Amiral Blackbird, acolyte Sith. Vous devez savoir ce qui nous amène par ici, cet holocron que vous détenez. Il n'est pas encore trop tard pour éviter un combat inutile, à moins que vous n'y teniez absolument.


Personnellement, ça m'arrangerait que tout se fasse à l'amiable, et que je ne doive pas en venir aux mains. Hishow aurait été plus direct et moins clément que moi, mais il est chasseur de primes et moi une aspirante Jedi. J'essaye toujours de négocier les choses d'une manière pacifique et diplomatique plutôt que de devoir faire parler les lames et autres armes. De ce que je peux voir, l'holocron est intact jusque lors, c'est bon à savoir. À vrai dire, j'ai l'air confiante en moi, mais je reste à l'affut du moindre coup en traître comme direct, de proximité comme à distance, physique comme dans la Force. Je suis peut-être de nature respectueuse d'autrui et aspirant à éviter les combats inutiles, mais je ne suis pas idiote non plus. Au moins, on ne pourra pas me reprocher de ne pas leur avoir laissé le choix, même si je ne ne fais pas d'illusions non plus. Pessimiste, moi ? Absolument pas, juste un peu réaliste. Mais bon, je fais face à un officier, normalement ils sont plus civilisés que le garde alpha, alors on peut toujours espérer. Sauf que contrairement à deux ans plus tôt, si le choix ne m'est pas laissé, alors je ferais chanter ma lame-laser dans l'espoir de faire un combat aussi bref et aussi dépourvu de souffrance inutile que possible. Je les neutraliserais de mon mieux, et s'ils se révèlent plus coriaces et/ou ingénieux que prévu, je tiendrais bon jusqu'à ce que celle que j'accompagne pour cette mission vienne me rejoindre. Je reste ouverte aux négociations sans en venir aux armes, j'attends leurs réactions, mais s'ils ne ne laissent pas le choix, alors je n'hésiterais pas davantage.
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Valin Blackbird
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MessageSujet: Re: Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) I_icon_minitimeMar 26 Nov - 3:27


    Le Crépuscule. Star destroyer de classe Pellaeon. Plus d'un kilomètre et demi d'acier, un armement capable de raser des villes entières en quelques heures, des milliers de membres d'équipage sous ses ordres directs. D'autres rêveraient de détenir son importance, son pouvoir. Pourtant, lorsque venait l'heure de la paperasse, il devenait subitement l'être intelligent le plus à plaindre de l'univers...
    Prévoir la maintenance pour un kilomètre et demi d'acier et l'armement... gérer les ressources humaines interminables et tenir à jour les différents rapports de mission. Un prix conséquent à payer en termes de pression et de responsabilités. Sur son bureau, une pile interminable de rapports à analyser. Il lui fallait une synthèse digeste à transmettre et hors de question de déléguer à quelqu'un d'autre l'écriture du rapport général transmit au haut-commandement. Imaginez la boulette en cas d'erreur.
    Ah, la Navy... Il s'en souvenait, lorsqu'il n'était que capitaine et responsable de l'artillerie. A cette époque, il lui suffisait de faire un résumé bref, et de conclure par RAS. Plus le rapport était léger, plus il était agréable à la hiérarchie qui gagnait du temps en le lisant. Ayant eu jadis le reste de la chaîne de commandement dans la poche, il lui était même arrivé d'en rédiger un par : "blablabla RAS." Littéralement. Il avait déjà discuté des heures de sa situation avec le commandant du vaisseau durant leurs heures de permission. Aujourd'hui, pourtant, il aurait bien échangé sa place avec n'importe qui, ou préféré faire n'importe quoi d'autre. Ou presque.



      << Le capitaine Faros est sur le point de franchir le seuil de votre espace vital monsieur. >>


    Ça, c'était KEY. L'IA qu'il codait à ses heures perdues. Il avait sa façon bien personnelle de détester Lyn Faros, l'aide de camp de son créateur. Valin n'avait pas choisi cet aspect de sa personnalité c'était une histoire de chiffrement aléatoire. Il s'arrangea tout de même pour que KEY ne soit pas trop agressif afin de ne pas devenir contre-productif, mais il avait voulu conserver le côté humain que symbolisait le subjectif relationnel. KEY détestait Lyn et il entendait bien que cela continue. C'était d'ailleurs réciproque. Il se délecta de la nuance dont KEY faisait preuve pour la ranger du côté des perturbateurs, alors qu'elle était indispensable à son équipe. Si l'IA avait pu, elle aurait probablement fourni les détails dont venait l’enquérir sa seconde, afin de l’irriter. Mais visiblement, c'était le noir complet à ce niveau.
    Valin avait de nombreuses relations. De très nombreuses. Cependant, à bord du Crépuscule, il n'y avait que Lyn, quelques soldats et KEY a qui il pouvait "vraiment" parler. L'IA lui apportait une oreille lorsque les autres étaient indisponibles durant de longues périodes. Pas vraiment un ami, non... mais un hobby.
    Lyn entra dans son vaste bureau, démarche rapide, yeux rivés sur son datapad et uniforme impeccable, comme toujours. Après toutes ces années passées sur ce vaisseau, ils étaient les deux seuls qu'il n'avait jamais surpris avec une apparence négligée. Par négligée, il entendait imparfaite. Imparfait signifiant "qui n'est pas strictement parfait".



      << Mission spéciale pour nous. Ou plutôt, pour "toi". Attahox. C'est sur notre route. Syndicat du crime et compagnie en vue. >>



      << Régler leur compte à des pirates. Ca change. Dit-il ironiquement bien que gaiement. Cela allait le distraire de la corvée administrative. On fait des prisonniers ou on ne fait que manger les miettes ? Jamais entendu parler de cette planète... Attahox ? >>



      << Non. Nous avons des accords avec eux. On est là pour une affaire... diplomatique... ça y ressemble en tout cas. >>



      << Eh bien quoi ? Le service diplomatique a enfin été démantelé ? Ces types ne servent à rien. Je m'égare. Il serait temps d'annoncer la couleur, on va y faire quoi ? >>



      << L'amiral Blackbird vous demande les détails de la mission capitaine. >> Renchérit KEY. Jugeant le moment opportun. Lyn ne laissa rien transparaître sur son visage, mais son ton sec trahit son agacement. Elle reprit une formulation plus officielle.


      << Oui, il me semblait avoir saisi.
      Ainsi donc, vous avez l'ordre de vous rendre en personne sur Attahox pour y rencontrer un membre de l'Ordre Sith, et, en vertu des termes de notre alliance avec eux, de l'escorter jusqu'au prochain monde impérial sur notre parcours. >>


    Le blanc. Il releva à nouveau les yeux vers elle pour juger de son sérieux. Ce n'était pas une plaisanterie de mauvais goût. Elle ne souriait pas. Tout le monde savait à bord de son vaisseau qu'il avait une profonde aversion pour les utilisateurs de la Force. Jedi, sith ou qui que ce soit d'autre. La seule fois où il avait perdu le contrôle, dans sa carrière de militaire, c'était lorsque son escouade s'était retrouvée face à un jedi, lorsqu'il était de sortie pour une reconnaissance de routine, lors de ses premiers pas. Il avait feint la mort pour s'en sortir. Un épisode peu glorieux, et jamais officiellement relaté. La version officielle était que le jedi était mort, lui-même étant le seul survivant. Il avait eu l'élégance de laisser le mérite de l'élimination de leur adversaire à son défunt chef de section, décoré à titre posthume. Il avait déjà suffisamment tiré de gloire par sa simple survie. Ça en serait presque devenu grossier...
    Et aujourd'hui, il devait "escorter", voir même "inviter" l'un d'entre eux sur son bâtiment.
    Il en avait déjà reçu un similaire, une fois. Un ordre de rejoindre un groupe d'escorte sith. Il avait ignoré l'ordre et magouillé une panne du système de communication. Merci de le service d'ingénierie.



      << Il y a un nom sur cette injonction ? Qui a transmit ? >>



      << Nan. Le type qui a envoyé ça tient à la vie, visiblement. J'ai pris les devants, le cartel local nous autorise à débarquer une vingtaine de soldats, si nous restons discrets. >>



      << Le nombre n'a pas d'importance, je veux que tu me convoques l'officier d'artillerie Cohen, officier de navigation Hans, caporaux Ryu et O'arx, le sergent Sander, major Twurd... hmm... capitaine... merde, je zap toujours son nom. Vinz. Vinz. Et Ossarw. >>



      << Le club des milles magouilles et du dessous de table au grand complet. Tu as prévu de perdre un sith en route ? >>



      << Non, pas au grand complet à proprement parler, puisque tu resteras à bord. Et oui je veux être certain que personne ne l'ouvre si on ne retrouve pas le bonhomme. >>


    Lyn acquiesça avant de s'éclipser. Valin devait se préparer. Il se leva péniblement en affichant un sourire satisfait à l'idée d'avoir une excuse pour ne pas finir sa petite activité actuelle. Il se dirigea vers une vitre, afin de s'observer. Escorter un sith... à cette pensée, ses épaules semblaient supporter un poids infini tandis que son estomac implosait. Hors de question de faire le mort à nouveau. Il allait réunir la bonne équipe avec le bon équipement. La préparation et l'adaptation. Toujours. Tout le temps. Si il y avait une chose qu'il avait retenu à l'institut Thrawn, durant sa formation, c'était à quel point la préparation était importante. Il se passa un peu d'eau sur le visage. Quelles autres menaces allaient-ils affronter de toute façon ? Un commando républicain ? Si profondément dans l'espace impérial ? Pour un simple sith ? Certainement pas. Les bandits d'Attahox ? Ils avaient intérêt à se tenir tranquilles si ils ne voulaient pas se faire atomiser par l'empire... Par réflexe il porta son attention sur son apparence. Son uniforme rouge si saillant. Il le tenait d'une bataille sur un monde de la bordure extérieure. Ils avaient chassé le pouvoir en place pro-républicain, et l'avaient remplacé par leur propre gouvernement factice. En symbole de reconnaissance, il s'était vu remettre cet ensemble. Finalement, il s'y habitua. Une fois la bataille terminée, il aurait du le retirer pour retrouver l'uniforme impérial d'amiral classique, mais il manipula les affectations et accueillit des natifs de cette planète au sein de son équipage. Il avait l'excuse de ne pas vouloir créer un incident diplomatique en négligeant un cadeau officiel. Un tour de force qui lui permettait de se démarquer des autres, de se faire de nouveaux puissants amis, et d'afficher son habileté. Ses troupes étaient plutôt fières de servir un supérieur qui brillait par son assurance. Et qu'est-ce que cela pouvait bien faire à la poignée de personnes qui lui étaient encore supérieures ? A savoir : le grand amiral, le commandant en chef et l'Empereur. Probablement rien, d'autant que l'intérêt diplomatique passait avant la formalisme réglementaire. Encore et toujours des règles stupides, de l'administratif, du conformisme et de l'énergie gaspillée en inaction. Cinq coups retentirent sur sa porte avant qu'elle ne s'ouvre. C'était Cohen. Le seul qui ne s'annonçait pas en suivant le protocole militaire, avec Lyn. En privé seulement, bien entendu.


      << Amiral... Lyn nous a débloqué l'armurerie, Ryu et Hans sont partis chercher les vibrolames. Celles renforcées au cortosis, pour donner une leçon à la tête brûlée si il fait le fier. A mon avis, les fusils blaster seront obsolètes, je doute que les pirates la ramènent, il va nous falloir de l'équipement mobile. Du "fin". Incolore. >>

      << Oula, oula. J'ai pas dit qu'on allait allumer le type à vue. J'ai dit qu'on devait être prêts. On a autant de problèmes avec eux que de missions en coopération. C'est une histoire de "prudence". Je ne veux pas être le prochain dégât collatéral de la collaboration impériale-sith. Blasters paralysants ça se tente, en format armes de poing. >>


    Cohen passa d'un sourire à une grimace innocente, puis à un sourire. Le responsable de l'artillerie à bord du vaisseau avait ce genre de tête qui vous font penser à des animaux. Il avait des petits yeux minuscules, quasiment invisibles tant ses paupières sont quasiment closes en permanence. Des traits fin, élancés et une coupe indisciplinée. La première fois qu'il l'avait vu, il avait pensé que l'officier était une sorte d'alien moitié humain moitié renard. Et bien entendu, il avait la personnalité qui allait avec. Ses erreurs retombaient toujours sur les autres en fin de course, son travail était toujours ni trop parfait ni trop mauvais, il ne se faisait remarquer que lorsque nécessaire...

    Finalement, ils se rassemblèrent dans une navette, deux chasseurs les escortant mais ne se posèrent pas avec eux, afin de respecter l'accord avec les autorités locales. Ils débarquèrent loin d'une ville dont Valin se moquait bien du nom. Lui en uniforme pourpre, les autres en armure de scout troopers. Quitte à faire quelque chose de sale, mieux valait qu'il ne subsiste aucune image des visages des soldats éventuels à interroger sur cette affaire. Ils étaient neuf à attendre au point de rendez-vous. Ils avaient opté pour des vibrolame au cortosis. Pas celles en cortose pur qui permettent de faire dysfonctionner les armes à énergie, mais celles qui résistent simplement aux faisceaux lasers. Valin disposait de son éternel faux détonateur thermique et ils étaient également tous munis d'un blaster à tirs paralysants. Pas besoin de plus pour dissuader les malfrats, lorsqu'un star destroyer se trouvait au dessus de votre tête. Attaquer l'amiral Blackbird, pour un monde neutre au milieu de l'espace impérial, c'était du suicide. En revanche, ils n'étaient pas à l'abri des actions d'un individu isolé. Les histoires de conflits entre l'autoritarisme impérial et l'esprit individualiste des siths étaient légion. Hors de question de perdre la vie dans un affrontement vain avec un crétin à l'esprit embrouillé par de la sorcellerie. Car ce n'était à ses yeux que cela, de la sorcellerie. De la folie, le Chaos incarné. Si il était Empereur, l'empire porterait une attention toute particulière à la mise à l'écart de ce genre d'individu. Des fous dangereux...


      << Hé, Twurd, ça avance avec Lyn Faros ? >>

      << Nan, j'ai pris un râteau. Elle m'a sorti le blabla sur le règlement, le professionnalisme et les relations conjugales. >>


    Blackbird n'interrompit pas la discussion comme un supérieur hiérarchique strict l'aurait fait. Ils étaient entre "potes" bien plus qu'entre militaires ici. La raison pour laquelle il se trouvait au-dessus d'eux dans la chaîne de commandement était qu'il jouait à merveille de ses relations. Ça et son génie personnel. Il fallait les deux, hélas ! pour progresser. Et honnêtement, il était curieux de savoir ce qui se passait chez les gars de sa promotion initiale dans la Navy. Il avait débuté avec eux après tout. Il avait prit soin de rassembler ses connaissances sous son commandement pour disposer d'une base de soutien. Et d'hommes sur qui compter en cas de coup dur ou de coup tordu à organiser. A l'exception de Lukan, son premier et meilleur ami d’antan dont l'ascension fut à la hauteur de la sienne... Meilleure, même.


      << Fais gaffe Coco, tu vas me trouver quand on sera rentrés. >>

      << Il te d'mandait ça comme ça... >>

      << Ouais... >>

      << On me la fait pas. Ça finit toujours en baston quand Cohen l'ouvre de trop. J'ai p'têtre quelques kilos à perdre mais je suis pas un imbécile pour autant. >>

      << Notre invité arrive messieurs. Qui veut parier qu'il est civilisé ? >> Annonça Sander en passant les lunettes longues portée à Valin. Une silhouette, au loin, chevauchant un speeder se dessinait sur l'écran.

      << Bon, vous êtes l'équipe Red. Un à Sept en démarrant par Ryu. >>

      << Meeerde, Red-Cinq. J'aime pas être le cinq. >>

      *Voix déformée*<< On peut t’appeler : Red-Gros. >>

      << Bordel qui a dit ça ? >>


    Valin replaça les jumelles devant lui pour masquer son rire. Le sérieux revint lorsque le sith s'approcha d'eux. C'était un zabrak, l'air menaçant et sombre. Il tenait un petit objet cubique qu'il serrait comme si sa vie en dépendait. Deux sabres lasers accrochés à sa ceinture. Il s'approcha d'eux et demeura silencieux. Valin le dévisagea et n'engagea pas la conversation. Il n'était "pas" à sa disposition. Il n'était pas son maître d'hôtel ou son serviteur qui avait ordre de le ramener à la maison en écoutant docilement ses directives. Si il lui manquait de respect, il le balancerait en geôles et le débarquerait sur le prochain monde impérial dans une capsule de sauvetage.


      << Amiral Blackbird, enchanté. Je suis Zain Narkr. Procédons au plus vite. >>


    Valin aurait été ravi de "procéder au plus vite". Le sith semblait sur les nefs, un peu stressé. Le temps d'éclaircir la situation, et ils seraient tous à bord du Crépuscule. D'abord, ils devaient discuter des détails de leur collaboration. Zain accepta immédiatement leurs termes. Valin avait l'impression suspecte qu'il pouvait raconter n'importe quoi sans que le sith ne s'en rende compte. Celui-ci voulait vraiment se tirer de cette planète. Enfin quoi... Il y avait une prime sur sa tête ? C'était plus angoissant qu'autre chose. Cependant, il était plutôt satisfait de la tournure des choses, jusqu'à ce que Red-Trois ne passe du bord droit de son champ de vision au bord gauche en volant en l'espace d'une seconde.


      << Jedi à 3 heures ! >> Hurla Sander.

      << Une autre en face, sur Cinq et Six. >> Annonça Cohen à Blackbird en attrapant sa vibrolame. Il para un coup destiné à Sander avant de se retrouver étalé au sol également par le jedi qui les avait attaqué en premier.

      << Je suppose que vous avez un plan... Des renforts ? >> Demanda le sith sur un ton de reproche.


    Blackbird ne l'écoutait même pas. Il observait la jedi venir à bout de Ryu et Twurd. Ils étaient trois maintenant. Au moins, l'un d'entre eux était dans leur camp... En présence de jedi, la tendance fratricide des siths avaient tendance à s'atténuer, semblait-il. Valin n'empoigna même pas son blaster. Il resta là, stoïque, tandis que la jedi leur proposait de se rendre alors même que "l'autre" jedi occupait la majeure partie de ses hommes. Se rendre ? Impensable. D'expérience, il savait que tirer à l'arme de poing, dans l'immédiat, ne mènerait à rien. Pour ce qui était du corps à corps, comme tout soldat qui se respecte, il connaissait plus que les bases à l'arme blanche, mais la "Force" ou quel que soit le nom qu'ils donnaient à l'espèce de magie qu'ils utilisaient, leur permettraient de conserver l'avantage, même en sous-nombre. Bon sang, ils avaient tablé sur UN utilisateur de la force, pas TROIS.
    Il repensa à toutes les possibilités. Il avait un de ces moments d'extra-lucidité qui vous permettent de réfléchir efficacement à une vitesse folle. Le mieux était peut-être de calmer le jeu pour le moment. Le temps de faire le point. Il saisit l'opportunité.



      << D'accord, on se calme. Tout le monde reste calme. Discutons un peu...>> Adressa-t-il à l'ensemble des personnes présentes. Ayant pour effet de mettre un terme très temporaire aux hostilités.

      << C'est à ça qu'on vous entraîne chez l'empire ? >>

      << Ce n'est pas nous qui ayons appelé à l'aide. Vous comptiez vous cacher derrière moi jusqu'à la fin ?
      Et avant qu'une idée stupide ne vous vienne à l'esprit, je vous rappelle que je suis votre seule issue.
      Quand à vous, républicaine, je suis navré de vous l'annoncer, mais je ne compte pas remettre nos vies entre les mains de deux jedis. >>
      Lança-t-il à Lenia.
      Occupez-vous de celle-ci, nous allons nous charger de la première. >> Murmura-t-il au sith. Qui n'eut pas vraiment d'autres choix que de se résigner à se préparer au combat.

      << A moins que vous ne sachiez reconnaître une cause perdue. Nous épargnons vos vies si vous reculez. >>


    Techniquement, il n'y avait que trois soldats invalides actuellement. Ils étaient encore en surnombre, bien que cet avantage avait ses limites dans cette situation. Valin ne possédait pas de grands espoirs quand au fait qu'ils évitent le combat. Au moins avait-il gagné le temps de s'organiser un peu, et de reprendre leurs esprits suite à cette attaque surprise. Le sith se chargerait de celle qui leur parlait, et eux redirigeraient leurs efforts sur celle qui avait visiblement servit de distraction au groupe. Une main sur le blaster et l'autre tenant la vibrolame. Il était prêt. Pas particulièrement satisfait ou motivé à combattre les deux jedis, mais prêt, faute de mieux. Si le sith était un peu plus doué que courageux, ils avaient de bonnes chances de s'en sortir. Après tout, il était avec des soldats entraînés au combat. Des individus qu'il connaissait. Ils n'allaient tout de même pas tous se révéler inaptes... une seconde fois...
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MessageSujet: Re: Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) I_icon_minitimeMar 26 Nov - 11:53

(HJ As usual, MP si besoin édit  Wink   HJ)


Ce qu'il appellerait de la "sorcellerie" ou encore "magie" n'en est pas une. La Force est… la Force, quoi. C"est impossible à définir clairement et expliciter précisément ce qu'est son existence, et même après des millénaires d'études sur Elle, ni les Jedi ni les Sith n'avaient encore réussi à résoudre cette question. Ce n'est pas qu'une histoire de culte ou autre phénomène surnaturel ou je ne sais quoi encore de ces choses absurdes… c'est au dessus de tout cela. Un peu comme un sous-phénomène qui est celui du "Courant" ou encore de la magie noire, ancestrale et perdue, des anciens Sith, on ne peut pas l'expliquer. D'un point de vue rationnel, je peux concevoir que pour certains Elle puisse sembler être une aberration dans l'ordre logique des choses et de la nature, mais elle a une justification, origine scientifique. En effet, il existe un tout petit lien, chaînon ténu qui juxtapose le domaine métaphysique à la sphère scientifique : ce que l'on désigne comme les midi-chloriens. Sans leur présence dans le sang des individus concernés, il n'y aurait pas de personnes sensibles à la Force et capable de la manier.

Tantôt transmis de manière héréditaire - comme chez Elora ma meilleure amie et fille de Maître Yunstar -  tantôt de façon totalement aléatoire - comme Alvis mon frère et moi, seuls sensitifs à la Force de ceux de notre sang - ce sont eux qui, tout en échappant aux tentatives d'étude et d'analyse des scientifiques, ancrent la Force non plus seulement comme une manifestation abstraite, mais un fait bien concret. Bon, je pourrais disserter dessus pendant des heures, avec joie, mais il y a plus urgent sur le moment. Oh, pas "grand chose", juste récupérer et sécuriser un holocron Jedi dont le savoir détenu en son sein nous serait précieux. En observant brièvement la forme octaédrique détenue par le très jeune Sith Zabrack, un instant le souvenir de ma rencontre avec mon Maître traverse mon esprit, déjà vieux de quatre ans de cela. L'holocron concerné était encore plus ancien que celui-là, puisque datant d'Ossus et gardé par l'éminent protecteur de la Bibliothèque d'alors. Un grand moment et honneur pour moi quand j'avais eu l'occasion de pouvoir interroger son feu et virtuel gardien. Une des choses qui nous rapprochent, Aldrian et moi, est sans nul doute une affection réelle concernant le Savoir en général. Et d'autres points aussi, cela va de soi, mais quand même.



- D'accord, on se calme. Tout le monde reste calme. Discutons un peu…


Tout en entendant ces mots, je reste néanmoins totalement sur mes gardes, je suis méfiante de nature en tout contact contre un ennemi, et ce trait inné de ma personnalité se trouve redoublé par une prudence élémentaire gagnée et grandie par la modeste expérience que j'ai jusqu'à ce jour. Ainsi, ma main droite garde entre ses doigts la poignée encore inactive de mon sabre-laser personnel, alors que je ne perds pas l'étrange duo de l'oeil. Je reste pacifiste si possible, mais je ne suis plus aussi naïve que je ne l'étais deux-trois ans de cela. J'ai appris mes leçons à ce propos, quelques fois "à la dure" d'ailleurs. En soit, je n'ai pas confiance en les impériaux, surtout qu'il ont presque failli réussir à me tuer pour de bon deux ans plus tôt. Ils ont raccourci les jours du Chevalier Nautolan qui m'accompagnait et me supervisait pour cette mission d'alors, "Balen" m'en voudrait de rejouer d'imprudence et je ne le ferais certainement pas. Ce serait déshonnorer la chance qu'il m'a donné pour m'en sortir en sacrifiant sa vie pour contenir l'ennemi - traîtres de cette planète faussement neutre, et déjà impériale. Épisode dont je n'aime guère me rappeler, curieusement. Je porte encore les marques de ce revers dans ma propre chair, mon coeur et mon esprit, alors ne comptez par sur moi pour me comporter comme une idiote d'idéaliste sans ancrage dans la réalité.

- C'est à ça qu'on vous entraîne chez l'empire ?

- Ce n'est pas nous qui avons appelé à l'aide. Vous comptiez vous cacher derrière moi jusqu'à la fin ? Et avant qu'une idée stupide ne vous vienne à l'esprit, je vous rappelle que je suis votre seule issue.


Ah, le sens de l'amitié impériale-Sith, je ne m'en lasserais jamais. Vraiment, c'est beau à en fendre le coeur… Enfin bref. Du fait du cessez-le-feu - très temporaire je n'en doute pas une seconde connaissant le machiavélisme et la ruse impériaux - chaque camps se resserre et se rapproche. Rapidement, je compte encore la présence de sept soldats - gardes impériaux, un officier, et un tout jeune apprenti Sith. De notre côté, deux Jedi dont une Chevalier, et une aspirante Chevalier - votre serviteur ici présente. D'un oeil extérieur, une cruelle situation de désavantage numérique en notre défaveur, de l'ordre d'un trois - quatre contre deux. Seulement, cette analyse stratégique initiale omet des "détails" d'importance : deux utilisatrices de la Force plutôt coordonnées dans notre camps, un seul dans le leur et moins expérimenté que moi, alors que je suis la plus jeune de notre équipe. Ensuite, il ne faut pas cela dit sous-estimer leur équipement, les impériaux sont certes des sauvages perfides souvent, mais ils sont diaboliquement malins. J'imagine bien que leurs lames doivent être renforcées en conséquence, de manière à résister voire à annuler les lames-laser si chéries par les disciples de la Force, celle Claire comme celle Sombre. Oh, mais je suis calme, de même que ma coéquipière qui vient de gagner mes côtés par prudence, je la sens me mettre en garde, mais nul besoin. Je le suis déjà, sur mes gardes. Par contre, les deux phénomènes devant nous, j'en doute un petit peu même si l'officier préserve un maintien et une non-expressivité des plus exemplaires, force m'est de l'admettre. Prudence donc...


- Quant à vous, républicaine, je suis navré de vous l'annoncer, mais je ne compte pas remettre nos vies entre les mains de deux Jedi. […] À moins que vous ne sachiez pas reconnaître une cause perdue. Nous épargnerons vos vies si vous reculez.


Il a du cran, c'est tout à son honneur d'officier impérial. En revanche - et après un bref coup d'oeil à ma collègue je sais qu'elle aussi - je ne suis pas décidée à me rendre non-plus. On dirait bien que nous sommes face à une impasse, surtout que minimum nous ne repartirons pas les mains vides, que ce soit avec l'holocron Jedi seul… ou l'apprenti Sith en prisonnier dans le meilleur des cas, en addenda. Je fronce mes sourcils de contrariété è l'écoute de ses propos, bien que cela ne soit pas visible du fait que je porte mon casque, qui voile alors mes traits autant qu'il ne me protège, comme le reste de mon armure, d'une garde en duracier. Bon, je n'y croyais pas, mais j'ai essayé. Cela me navre un peu, mais après ils n'auront qu'à ne pas se plaindre que nous ayons été obligées d'en venir aux "négociations musclées" comme dirait Aldrian . Cause perdue ? Tu plaisante j'espère ? Car je sais ce que c'est, pour en avoir traversé certaines du haut de ma jeune carrière chez les Jedi, et là ce n'en est pas une, j'en suis sûre. Il essaye de bluffer, et pas plus que ma tentative d'arranger les choses diplomatiquement, la sienne ne fonctionne. On dirait bien qu'on va devoir en venir aux mains, aux armes et à la Force. Me mettant calmement en garde sans plus attendre, dans une position totalement neutre - imprévisible du coup - je laisse ma coéquipière leur répondre d'une voix calme :


- Dans ce cas, vous ne nous laissez pas d'autres choix, amiral. En effet, nous ne reculerons pas non-plus


Ni elle ni moi ne sommes dupes de son petit manège - que la télépathie de Force est bien utile en ces situations pour prévenir le traquenard - nous nous mettons d'accord en silence. Alors que son sabre-laser double-lame, au cristal bleu, jaillit dans un sifflement caractéristique, les deux lames rouges, et séparées, du Sith s'embrasent subitement. Peu après, ma propre arme-laser chante dans l'existence, laissant paraître une lame viridiane, d'un vert très clair et presque argenté, une couleur que je sais peu commune. Je sens les soldats remettre la main sur leurs lames, et/ou blaser aussi. L'amiral lui aussi vient de saisir sa propre lame et blaser, il doit se douter comme nous que le combat est inévitable. Ce ne sera pas une confrontation facile pour nous, mais rien que j'appellerais d'impossible.

Impossible n'est pas plus corrélien que souvent il n'est Jedi. Je sais ce qu'il mijote, et étrangement il a fait un très bon choix… pour nous. J'aurais été très ennuyée s'il m'avait livrée à tous les soldats et lui, mais j'ai toutes mes chances contre le très jeune apprenti Sith. Je ne le méjugerais pas plus que je ne le sous-estimerais, mais rien d'infaisable en soit. Après deux ans intensifs à ferrailler contre Hishow "Tueur de Sith", deux avant sous l'aile d'Aldrian et quelques fois celle de Maître Yunstar, j'ai toutes mes chances sans trop de mal tant que je reste concentrée et efficace. Et si je ne tarde pas trop, ma coéquipière saura tenir bon un moment. Nous n'avons pas été associées en cette mission pour rien : Erin Bass est une Chevalier Jedi, certes, mais plus orientée vers les voies du sabre bien qu'équilibrée… et moi en miroir à celles de la Force. Jusque là la coopération a bien tenu, tant que cela dure et que ce premier combat pour moi se fait rapide, nous avons toutes nos chances.


"S'occuper de moi, se charger de la première". C'est très vilain de me sous-estimer, à cause de mon jeune âge, monsieur Blackbird. Moi, je ne ferais pas cette erreur vous concernant ainsi que le Sith, mais je crains que vous ne puissiez le regretter tôt ou tard. Si tout se passe selon les meilleurs et plus probables scénarios stratégiques possibles… même si je me prépare à toute éventualité. Alors que nous les laissons - en apparence - diriger la musique et orchestrer le combat, ma collègue et moi restons attentives à l'une et l'autre et prêtes à discuter mentalement en cas de besoin. J'observe avec attention le jeune Sith laissé face à moi. Zabrack, silhouette puissante, sans doute orienté guerrier, mais plutôt jeune dans sa présence dans la Force. Pas ravi cela dit de devoir se battre, ce qui me laisse un très bon indice à exploiter. Il nous craint, et je me méfie de lui. Mais cela me laisse le champ libre pour grappiller l'holocron tant que le combat se fait bref. Neutre et au contrôle tant dans la Force que mon attitude, je garde cette attitude neutre imprévisible, bien qu'un oeil expérimenté et/ou me connaissant bien saurait que je suis une spécialiste du style de défense et de contre-attaque. Il est jeune, donc propice à prendre l'initiative pour clore le combat au plus vite. Téméraire, peut-être arrogant, fougueux… et moi calme, calculatrice et très attentive. Viens donc mon ami. Si tu viens, tu risques d'y laisser des plumes, je me défendrais avec une paisible ardeur. Si tu ne viens pas, et bien je viendrais te chercher tout en restant prudente. Que vas-tu donc décider ? Il ne te reste plus beaucoup de temps...

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Valin Blackbird
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MessageSujet: Re: Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) I_icon_minitimeDim 1 Déc - 15:39

[Mp si nécessaire Smile Bonne lecture ! ]


    Ainsi donc, c'était une impasse diplomatique. Comme d'habitude. Les républicains ne savaient vraiment pas abandonner quand il le fallait. Blackbird n'était vraiment pas ravi de la situation. Deux jedis face à un groupe d'à peine dix d'entre eux et un sith qui lui semblait tout à fait inapte. Il avait beau élaborer différentes stratégies dans son esprit, elles se soldaient toutes par leur échec. Il n'y avait décidément pas grand chose à faire. Il allait devoir jouer sournoisement pour l'emporter. Premièrement, en cas de situation intenable, obtenir du renfort. Il pouvait contacter Lyn, pour cela, mais il avait besoin d'une distraction. Il avait bien son faux détonateur qui pouvait lui servir. Bonne idée.
    Sa main glissa furtivement de la poignée de sa vibrolame à sa poche. Rapidement il activa le faux détonateur thermique qu'il lança vers les jedis. Immédiatement, il porta sa main à sa poche à nouveau et en sorti un comlink.



      << Lyn ! Envoyez immédiatement tout les -... >> Le comlink se compressa dans sa main et fini totalement écrasé.

      << Bordel de merde. Ouvrez le feu ! >>


    D'un seul geste, tout le monde tira vers les jedis, le sith lui-même s'élança vers elles. Déjà, des tirs étaient déviés et touchèrent ses hommes. Lui-même était plus mobile, il n'avait pas d'armure à porter. Il se plaça à couvert et ouvrait le feu en continu. Le sith se concentrait sur celle qui n'avait pas parlé, conformément au plan. Ils se retrouvèrent rapidement à 5, puis à 4 face à la jedi. Leur nombre diminuait rapidement. Si il ne trouvait pas le moyen d'inverser la tendance, l'histoire allait se répéter...
    Cohen avait engagé le duel à l'arme blanche, lui même ainsi que Sander tentaient de saisir une ouverture. Le dernier venait de se prendre son propre tir de blaster paralysant dévié. Finalement, Sander dégaina la vibrolame aussi et Valin resta derrière eux pendant qu'ils attaquaient en vain la jedi. L'amiral jeta un œil rapide au sith qui semblait tenir bon.



      << Cohen, t'attends quoi ?! >> Lança Sander à son compagnon d'armes, paniqué par la tournure des choses.

      << Je n'essaie pas, peut-être ?! >> Répliqua Cohen sur le même ton.


    Chaque fois que Valin voyait une occasion d'ouvrir le feu, l'un des deux se retrouvait magiquement sur la trajectoire de tir. Finalement, il abandonna l'idée d'en finir de loin et préféra leur porter assistance au corps à corps avant de se retrouver tout seul. Situation qui lui déplairait au plus haut point. Il dégaina donc à son tour la vibrolame et se porta à leur rescousse. Régulièrement, la jedi utilisait la force pour repousser l'un d'entre eux. Valin avait déjà trébuché trois fois, il commençait à perdre espoir. Finalement, Cohen parvint à lui attraper les bras, Sander fut repoussé par la force et lui même était trop loin pour le coup de grace, cependant, Cohen parvint à lui faire lâcher son arme sans que Valin ne sache trop comment. Une espèce de prise martiale, il aurait fallu être plus proche pour le voir. La jedi se libéra et sauta à plusieurs mètres de hauteur, attirant à elle le sabre laser grâce à la force. Mais il était trop tard, l'amiral avait déjà ouvert le feu avec ses hommes. Elle retomba inerte sur le sol.


      << M'en occupe. >>

      << Non ! Vivante ! >> Indiqua Valin.


    Blackbird fit amener la jedi face à lui et Sander tenait sa lame prêt de son cou. Il pouvait peut-être profiter de cette chance pour accomplir sa mission sans pertes plus importantes et profiter de leur otage pour s'en sortir. Il allait tenter le coup. La jedi allait-elle sacrifier sa semblable pour un sith ? Il en doutait. L'éducation républicaine était très solidaire de leurs camarades. Bien plus que l'esprit de sacrifice impérial. Qu'il ne possédait personnellement pas. Ils se placèrent face à la jedi qui combattait toujours le sith.

      << Cessez le combat ! Nous détenons votre partenaire, elle est encore en vie. La partie est finie. Rendez-vous maintenant. >>
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MessageSujet: Re: Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) Triolet hétéroclite et un holocron (Pv Valin Blackbird) I_icon_minitimeLun 2 Déc - 13:12

(MP si besoin édition sur la fin, j'ai coupé là pour voir ta réaction et choisir la suite selon ^^Bonne lecture ! HJ)


Ah Force… quoi de "mieux" pour effectuer une rentrée des classes que de se retrouver dans une situation délicate et une mission plus subtile qu'au prime abord ? Sith, que l'on me dise pourquoi c'est souvent - pour ne pas dire presque toujours - sur moi que cela tombe ce genre de trucs ! Nous avions donc chacun allumé nos armes respectives, parmi le triolet d'utilisateurs de la Force, donnant presque l'illusion d'une superbe formation pyramidale à trois genres différents de combat au sabre-laser. Par une habitude empruntée à ma royale amie de Naboo et des années de prudence, j'avais baissé ma voix, d'ordinaire du timbre d'un clair modéré d'alto, vers une tonalité un peu plus grave me vieillissant. Parce que bon, parfois j'ai un peu de mal à me faire entendre quand j'en ai besoin, du haut de mes jeunes dix-neuf ans, en empruntant ma voix habituelle. Quoiqu'il en soit, l'avantage de mon armure était qu'elle masque bien mes traits, de là mon identité pour toute personne insensible à la Force, ou même trop inexpérimentée ou que je n'ai jamais rencontré au préalable. Outre le fait évident, bien entendu, qu'elle offre une protection des plus appréciables et appréciées contre les tirs de blaster et armes "courantes". Elle ne fera certes pas long feu contre un sabre-laser, puisqu'étant en duracier en non une "beskar'gam", mais cela me contente déjà plus que bien, nettement plus même.

Effectivement, une impasse diplomatique il semblerait bien, et bien que cela me navre, on dirait qu'il va falloir résoudre cette situation par les armes. Contenant un soupir intérieur mais résigné, je me demande pourquoi les gens tiennent tant à vouloir tout entreprendre par la violence, et refuser un tant soit peu le dialogue. Temps bien triste de sauvages, parfois, je suppose. Je garde un oeil prudent sur le jeune Sith, et l'autre vers le fameux officier de la marine impériale, toujours se méfier des coups-bas impériaux. Avec les coups foireux des Sith, après on s'étonne qu'ils puissent parfois, sur certains points, "s'entendre comme larrons en foire". Si je suis immédiatement sur mes gardes et prête à réagir en voyant l'amiral Blackbird plonger une main dans sa poche et en sortir quelque chose, ma collègue se tend à peine, ce qui n'est pas sans m'alerter. C'est alors que, au moment où il révèle et lance le supposément dangereux projectile, je remarque que la Jedi Bass ne semble pas faire mine de bouger ou de se défendre. Puis que je ne constate aucune sensation de danger en approche émaner de la Force. Étrange... cela voudrait alors dire que… Kriff, c'est un faux et de là une distraction ! Crispant des dents de mécontentement, je m'en rends compte quelques secondes après ma collègue plus expérimentée que moi, la… jeunette pour certains. Force. Que je déteste que l'on m'appelle par ce genre de sobriquets très pesants à la longue.


- Lyn ! Envoyez immédiatement tout les... Bordel de merde. Ouvrez le feu !


Et sur ces éminentes paroles, voilà qu'un déluge de laser s'abat sur nous deux, le comlink de l'impérial réduit hors d'état de service par les soins de ma coéquipière et de la Force, je pense avec très peu de doutes. Les choses vont très vite, la concentration et les réflexes revenant immédiatement en face de cette situation inconfortable d'infériorité numérique pour nous. Laissant Erin Bass gérer les soldats comme convenu le temps que je remplisse ma part de la mission, je me focalise sur le Sith seul, m'interposant entre lui et ma coéquipière. Alors que ses deux lames pourpres se croisent avec la mienne d'un vert argenté, je sens sa force physique, cette puissance brute sur laquelle il semble reposer, ardente comme ce feu perverti et maléfique qui brûle, d'une folie incendiaire, dans ses pupilles safranées. ll veut me mettre à terre, il semble à la fois me sous-estimer et me craindre aussi. C'est um combat que je dois achever au plus tôt et le plus proprement possible. On doit le capturer vif et non mort, c'est ce que je ferais.

Je ne tarde pas plus longtemps pour rompre le bras-de-fer des lames carmin et émeraude, me déportant avec célérité et souplesse sur le côté tout en glissant sur ses lames, m'échappant ainsi que la brise du vent, toujours insaisissable. Pour faire contre à sa technique de combat brutale, reposant sur de la forme IV et de la forme VII, je me pose dans une attitude neutre-défensive, mon style hybride de combat entre formes III et IV cette fois un peu plus défensif tout en restant équilibré et imprévisible. À un moment, je sens la puissance brute du Sith s'accroître comme il devient plus redoutable, puissant et rapide, puisant dans la Force du côté sombre. En réaction, je me fais plus rapide et plus furtive, laissant ses coups glisser autour de moi sans chercher à les bloquer, mais plutôt à les dévier et m'esquiver avec adresse. Cela dit, frapper plus fort ne veut pas dire mieux combattre, car il laisse aussi des ouvertures. Dont celle que je vais exploiter dans les secondes qui viennent… sans le frapper à mort, je n'oublie pas...

Alors que je restais jusque là plutôt sous l'influence de la Forme III, celle que je maîtrise parfaitement désormais et m'étant celle de spécialisation, je rompt brutalement avec la manière de combat que j'avais jusque lors empruntée, encore prudente et "normale", si j'ose dire. Je passe à une attitude plus offensive, accélérant rapidement le rythme des échanges et passades, cherchant à le prendre de court et le déstabiliser, pour le conduire discrètement mais sûrement à commettre une erreur, en lui mettant de la pression sans être forcément brutale, en restant rapide, précise et imprévisible. Il a deux lames, moi une seule, mais en dépit de ma jeunesse j'ai un peu plus d'expérience quand même, et lui bien visiblement moins. Esquivant une longue série d'attaques puisantes et brusques, amples, je me sers de ma mobilité et de ma souplesse pour me dérober toujours, avant d'initier un petit enchaînement bien pratique. Au terme de ce dernier, le jeune et vert apprenti Sith se retrouve démuni d'un premier avant-bras. Cela dit, je ne lui laisse pas le temps de se ressaisir - ce petit duel a quand même demandé de l'énergie de ma part - et usant de la vitesse de Force, alors qu'il se recule d'un pas sous la douleur, je lui découpe proprement le deuxième avant-bras. Bon, je n'aime pas devoir en venir là, mais je préfère le désarmer pour de bon et éviter les mauvaises surprises.


- Cohen, t'attends quoi ?!

- Je n'essaie pas, peut-être ?!


On dirait que ma collègue et supérieure leur donne assez de fil à retordre, si je me fie à ce que j'entends et ce que je ressens au sein de la Force. La menace hostile reflue petit à petit, bien que l'impression de danger demeure cela dit encore bien perceptible. Mais je suis bien contente d'avoir pris mon armure je dois l'avouer, sinon j'aurais eu le cheveu roussi, ou pis encore des lacération de lame-laser accompagnées souvent de brûlures aussi. Je peux très bien m'en passer, pourtant. Sans plus attendre, je passe derrière lui et l'assomme d'un coup net de la crosse de mon sabre-laser contre une zone précise de son crâne, l'étourdissant quelques minutes. Restant méfiante du reste du combat, je le déleste sans plus attendre de l'holocron Jedi, que je range dans l'une des deux sacoches frontales de ma ceinture utilitaire. Toutefois, du fait qu'ils sont occupés au combat, le Sith assommé, personne ne voit dans quelle poche exactement il se trouve. J'ai une dernière carte, incertaine, que je souhaite garder dans ma manche au cas où les choses se compliquent, comme j'en ai peur en entendant :


- M'en occupe.

- Non ! Vivante !


Mentalement, j'informe ma coéquipière du succès de ma tâche, tout en gardant mon sabre-laser actf et une main maintenant le Sith qui commence à se tirer de sa torpeur, furibond. J'accroche ses deux sabre-laser un à un à ma ceinture utilitaire, loin de la portée du Sith et gardant un oeil vigilant sur lui et l'assomme de bon comme les deux soldats avant lui. Je suis surprise de la non-réponse de la Jedi Bass, alors je me tourne sans plus attendre vers le combat et grimace derrière la visière noire et mon casque intégral en voyant la scène qui m'attend. Erin Bass, assommée et maintenue par un des soldats impériaux, devant l'officier de marine impérial et une lame contre son cou. Ah le vieux renard d'impérial, quelles perfidie et sournoiserie ! Voilà bien une situation qui ne m'arrange pas du tout, surtout que je suis nettement moins expérimentée que ma collègue concernant ce genre d'impasse. Du moins, pas en étant la seule encore debout et consciente. Gardant ma propre lame-laser à quelques millimètres du cou de l'apprenti Sith assez inexpérimenté en miroir, le maintenant fermement. Au moindre mouvement de sa et/ou de leur part, je lui tranche le cou, même si ce n'est pas mon intention première bien entendu.


- Cessez le combat ! Nous détenons votre partenaire, elle est encore en vie. La partie est finie. Rendez-vous maintenant.


… Voilà une situation bien épineuse comme je ne les aime "pas". Sans jamais relâcher ma prise sur le Sith, je les toise d'un regard froid et faussement calme derrière la visière opaque en "T" de mon casque, mon attitude perdurant dans le calme Jedi et la détermination. Évidemment, c'est enfantin. Ils savent que nous n'abandonnons pas nos camarades en tant que Jedi, pas plus que nos alliés, trait partagé avec les républicains. Il faut que je réfléchisse et vite, bien que je sache que, contrairement à ce qu'il affirme, c'est bien loin encore d'être la "fin de partie" pour nous. J'ai encore quelques atouts à tenter dans ma manche, et deux dernières cartes à jouer aussi. Après tout, j'ai un otage moi-aussi, j'ai l'holocron et…  un autre outil très pratique au besoin. Il va juste falloir que je la joue fine pour ne pas gâcher nos efforts conjoints d'enquête et de combat, et réussir au moins notre mission initiale. Que je reste prudente, même si je n'aime pas du tout ce que je vais devoir faire. C'est contre mes principes, mais nécessité fait loi parfois, et je ne veux ni sacrifier mon équipière ni fracasser notre mission. C'est pourquoi je me pose dans le calme Jedi malgré tout, me fiant à la Force et mon intuition de mon mieux. Je les regarde sans ciller, et quand je reprend la parole, ma voix est calme et posée, tout en demeurant ferme aussi :


- Le combat est déjà terminé, Amiral. Je détiens le Sith, il est encore vivant. Faites le moindre mal à ma coéquipière, ou même le moindre geste, et ma lame tranchera son cou.


Je m'efforce de mettre autant de conviction et de force possible dans ma voix gardée calme et neutre, pour lui montrer clairement que je ne bluffe pas, et que je mettrais ma menace à exécution si ces clauses ne sont pas remplies. Je suis certes une Jedi, de corps et d'âme, et mon coeur ne cautionne pas la violence, mais si je n'ai pas le choix j'en ferais usage. Je suis certes jeune, certes pour certains une "gamine" encore, voire une "chieuse" pour d'autres, mais déterminée à remplir la tâche qui m'a été confiée. Et c'est dans mon code d'honneur que de ne pas laisser derrière moi un allié, moins encore un camarade de l'Ordre Jedi. En outre, maintenant que nous sommes en guerre contre les Sith, on ne me reprochera pas "trop" d'en avoir tué un si la situation ne me laissait pas d'autre alternative. Je vois alors la Jedi qui reprend doucement connaissance bien que toujours immobilisée.


- Nous pouvons encore régler la question de manière civilisée. Pour faire simple : vous avez besoin de lui vivant pour terminer votre mission, et moi j'ai besoin de ma coéquipière vivante. Les négociations sont encore ouvertes, la balle est donc dans votre camp, amiral.


D'habitude, les quatre dernières années, c'était plus Aran et Aldrian qui s'occupaient des "négociations musclées", je n'en aimais guère le principe et surtout je n'avais pas assez confiance en moi. Maintenant, j'en ai pris de l'assurance, j'ai grandis et surtout appris - et du - savoir en prendre pour mener à bien les devoirs m'étant confiés. Hishow a aussi été une influence majeure, à sa manière, pendant les deux années qui ont précédé. Mais j'ai appris à la dure que parfois, en cette rude galaxie de nos temps en conflit, il faut savoir s'affirmer et user de tels moyens encore à peu près "diplomatiques" pour se faire entendre des têtes butées, parvenir à ses fins. J'ai un deuxième atout encore dans ma manche, mais je réfléchis malgré tout à d'autres plans au cas-où. Toujours avoir plusieurs plans, au moins trois stratégies différentes possibles selon les réaction du ou des interlocuteurs. Je ne suis pas sûre que cela soit la meilleure idée possible pour désamorcer la situation, mais c'est la meilleure que j'ai… pour le moment. Normalement, l'Amiral n'est pas un idiot, on peut sans doute arriver à quelque chose sans que cela ne se termine en bain de sang regrettable pour les deux partis en conflit sur le moment.
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