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Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ)

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Tyria Zann
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Tyria Zann
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MessageSujet: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeMer 7 Déc - 12:17

Opération Ilum: T- 192 heures avant le déploiement des effectifs. Statut : Sous contrôle code vert.

Quand j’avais annoncé ce que je comptais faire, mes lieutenants m’avaient regardé avec un drôle d’air, comme si j’avais perdu la tête. C’était peut-être le cas remarquez mais peu m’importait. Ce que je proposais allait nous rendre encore plus riche et plus important pour la galaxie. D’accord, il y avait un risque non négligeable de se retrouver dans des emmerdes pas possibles… Mais c’était une partie intégrante du métier et aucune perle de sagesse ou de mesure de prudence ne viendrait changer la chose. Être un criminel, être un hors la loi, cela ne voulait que trop rarement dire une retraite dorée à la fin de ses jours. Bien souvent, on trouvait la mort avant d’avoir atteint cinquante ans. Enfin… Pour des humains. La moitié de sa vie en quelque sorte. Il fallait donc en profiter au maximum et pour ce faire j’avais toujours des idées.

La dernière en date était une occupation temporaire d’Ilum pour en voler la grande majorité de cristaux de Force s’y trouvant. Quoi? Il n’y avait aucun avant-poste sur cette boule de glace, même pas une garnison et pas le moindre Jedi en résidence permanence sur place. Avec la montée de cette curieuse église, en plus, cela aurait causé plus d’ennuis qu’autre chose. Jadis, il y avait eu une base du Soleil Noir mais l’installation avait été mise à mal par l’Empire, cent quarante ans plus tôt. Ave la chute subséquente de l’organisation, la station spatiale avait été abandonnée… Mais comme bien des choses datant du Consortium de Zann d’origine, mon illustre ancêtre avait tout consigné pour utilisation future. À l’insu de mes propres lieutenants, j’avais ordonné sa… Restauration. Quoi, si vous voulez exploiter un endroit, autant s’en donner les moyens.

Petit à petit, au fil des années, avec une petite équipe triée sur le volet, j’avais remis en service cette installation pirate. D’accord, on était loin d’une forteresse imprenable : une base construite dans un astéroïde ayant pour armement deux canons laser, quatre batteries de turbolaser, deux lanceurs de missiles à concussion, un générateur de bouclier et un hangar ne constituaient même pas le standard de la station spatiale moderne. Ceci étant dit, pour l’ennemi qui ne s’attend pas trouver ce genre de résistance, la surprise devient alors votre meilleur ami. L’important, c’était que j’aurais un endroit pour décharger les vaisseaux de transport si besoin ou faire décoller des chasseurs additionnels pour balayer toute résistance éventuelle. Mieux valait ne pas prendre de chances. Inutile de dire que jouer cartes sur table en laissa plus d’un complètement muet.

Annoncer de but en blanc que l’on a sécurisé ses arrières sans en glisser mot à ses plus fidèles subordonnés causa momentanément un sentiment de colère parmi certains d’entre eux… Mais dans l’absolu, toute précaution prise était une brique de plus dans l’édifice de la sécurité de notre organisation. Il y avait des questions de logistique et d’effectifs à considérer mais au final, l’idée fut acceptée à l’unanimité. Un tel coup de maitre ne manquerait pas de renforcer davantage la réputation du Consortium de Zann. Ce n’était pas la seule surprise que je comptais déployer : j’avais réussi, au prix de dépenses exorbitantes, à remettre en service un cuirassé de classe Keldabe, vaisseau que le Consortium n’utilisait plus depuis au moins quarante ans. Trop coûteux à produire. Puissants, oui, mais capable de drainer vos finances en un temps ridiculement court.

En plus de le remettre en service, nous l’avions fortement amélioré, une mesure aussi sensée que nécessaire et il serait notre principal ticket de sortie. L’invasion, pour peu que l’on puisse appeler invasion l’arrivée de troupes sur un monde exempt de formes de vie intelligentes, était prévue dans les prochaines soixante-douze heures et si tout se passait comme prévu, nous aurions le temps de faire des gains significatifs considérant le fait que personne ne venait dans ce coin de la galaxie. De un, même si quelqu’un se rendait compte de quelque chose, il faudrait plusieurs jours pour envoyer un détachement et les opérations seraient bien entamées de toute façon. Même avec la plus infime des quantités de cristaux, il y avait de quoi aller chercher des centaines voire des milliers de crédits… Notre plus ambitieux projet depuis plusieurs années…

Qui plus était, quand on s’arrêtait à la question… Ni les Jedis, ni les Siths ni l’église n’avaient de flottes ou d’armées à proprement parler. Enfin… Pas à mon souvenir. Ils intervenaient par puissances interposées, soit l’Empire et la République. Je voyais mal les dirigeants des deux plus puissantes factions de la galaxie porter une oreille attentive à cette bande de rigolos parce qu’un groupe de criminel faisait de l’extraction minière sur une planète « déserte ». Oui il y avait jadis eu un temple Jedi dessus mais c’était il y avait des années de cela… Donc à mon avis, si intervention il y avait, ce serait un petit commando et à ce moment-là… Nous les attendrions de pied ferme. Ajoutez à cela qu’occuper une planète non revendiquée n’était pas un crime… Et que si on nous attaquait, nous aurions la justification de la légitime défense…

Notre réunion stratégique terminée, j’ordonnai l’assemblage d’une équipe spéciale. On ne procédait pas à des opérations minières de la même manière qu’on allait faire un raid sur un dépôt de ravitaillement, par exemple. Cela demanderait un peu de temps, évidemment, mais le temps sacrifié pour préparer toute cette expédition nous rapporterait une immense fortune. Confiant la tâche à mes fidèles lieutenants de faire affréter la flotte qui nous amènerait sur place, je souriais intérieurement à cette opportunité en or, ce coup de maitre qui se déroulerait très certainement sans accroc. Si seulement j’avais su à ce moment que ces paroles viendraient me mordre les fesses par après… Je me serais passée du commentaire. Il y a une loi non écrite en ce bas monde : il faut toujours se méfier de ce qui a l’air trop beau pour être vrai. La vie et ses surprises…


Opération Ilum: 72 heures après le déploiement des effectifs. Statut : Sous contrôle code vert.

Aimez-vous quand les choses se passent bien? Moi oui. En ce moment, j’étais aux anges parce que tout se passait comme je l’avais prévu. Le déploiement des effectifs s’était effectué sans bavures, l’occupation de la station spatiale rénovée n’avait pas causée de contretemps et le cuirassé de classe Keldabe offrait une protection additionnelle que je n’allais pas refuser. Jusqu’à présent, les senseurs ne rapportaient rien d’anormal mais un mauvais pressentiment refusait de me quitter, bien que je fus bien incapable de déterminer en quoi ou pourquoi. Nous avions déployé des protections légères, l’extraction minière se faisait sans accroc, les vaisseaux de transport quittaient à intervalles la planète avec une appréciable cargaison… Alors pourquoi ce pressentiment? Je devenais paranoïaque ou quoi? Cela ne me ressemblait pas…

Le froid ne m’incommodait pas outre mesure mais je frissonnai quand même. Quelque chose n’allait définitivement pas. C’était comme si cet endroit nous considérait comme une présence indésirable et quelque chose avec la façon dont les cristaux luisaient me faisaient presque penser qu’ils communiquaient avec je ne savais qui ou quoi. N’étant pas versée dans les histoires ayant trait à la Force, j’aurais bien été incapable de dire s’il se passait vraiment quelque chose ou si c’était mon imagination… Mais le malaise était là. Plus nous prélevions de cristaux, plus ce sentiment s’intensifiait… Et je regrettai pour la énième fois de ne pas avoir demandé à Urai, Vinjera ou Maestra de m’accompagner. Dans mon métier, L’instinct comptait pour beaucoup et il me mentait rarement. Trop rarement en fait pour écarter mon doute du revers de la main.

J’avais envisagé de demander des renforts, évidemment, de faire transférer ici le gros de ma flotte. D’un autre côté, à quoi cela m’aurait-il servit? Je n’étais pas ici pour faire la guerre et arriver avec plus d’unités aurait été non pas suspect mais carrément une provocation aux hostilités. Je pouvais justifier la station : une installation abandonnée, rénovée pour nous servir d’avant-poste et de centre de ravitaillement. Je pouvais justifier cet unique cuirassé, le principal défenseur du complexe et pour les opérations minières… Ironiquement, j’avais les bons permis et le bon matériel et la législation galactique me donnait droit d’exploitation sur Ilum, car le temple avait été abandonné pendant des décennies. Le gros point faible, c’était malheureusement que quand vous deviez négocier avec des utilisateurs de la Force, les trucs les plus simples fonctionnent rarement.

Mon garde du corps du moment (une fantaisie de mes lieutenants, devant mon refus catégorique de réunir en un seul lieu toutes les têtes pensantes du Consortium), un imposant dashade répondant au nom de Alaris Kellex, semblait partager le même doute. Lui pouvait au minimum sentir la Force et il m’informa d’un ton qui n’augurait rien de bon que non seulement mes craintes étaient confirmées, que par un procédé que je ne pouvais même pas envisager les cristaux avaient envoyé un message, une vision, quelque chose de ce genre au travers de la galaxie mais qu’en plus, à ma plus grande horreur, quelqu’un ou quelque chose, c’était imprécis, avait répondu à l’appel. Autrement dit… Nous aurions de la visite sous peu et l’absence de messages de la part de mes contacts était préoccupante. Très préoccupante même car je ne savais pas ce qui m’attendait.

Un message prioritaire me fut envoyé depuis mon vaisseau amiral temporaire (le cuirassé Keldabe) : les senseurs avaient repéré au moins un vaisseau en transit vers notre position et ce n’était pas un vaisseau du Consortium. Des ennuis, très probablement, ce qui n’était pas pour me rassurer. Je l’ordre de ne pas attaquer à moins d’y être contraint et de me mettre en communication avec notre… Visiteur… Dès qu’il sortirait d’hyperespace. En espérant que ce soit un seul vaisseau et non une armada. Autrement… Ce serait tout sauf une partie de plaisir. Les Keldabe étaient de redoutables vaisseaux mais une seule unité, avec une station spatiale relativement peu puissante contre une flotte? Il ne fallait pas rêver non plus! Avec un peu de chance, je pourrais régler la situation à l’amiable. Nous ne faisions rien d’illégal (pour une fois), après tout. C’était juste très peu éthique.


Dernière édition par Tyria Zann le Sam 17 Déc - 4:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 3:44

    La destruction de mes ennemis avait été un succès lors de ma dernière mission, une petite flotte de hors-la-loi qui oppressait des vaisseaux de transport et qui n'arrêtait pas d'attaquer les routes commerciales avait été ma cible. Leur chef avait été conduit devant moi suite à l'abordage de son vaisseau. J'avais été en première ligne avec Mira et Dex, nous avions détruit un grand nombre de hors-la-loi et enfin nous étions arrivés sur la passerelle ou le chef avait tenté la négociation, sans répondre à une seul de ses demandes j'ai donné de massacré ses hommes et une fois ses hommes réduits à l'état de cadavre je n'eus plus qu'à faire parler le cerveau de ces attaques. Je n'en tirais rien d'intéressant même au scanner cérébral, je le terminais tranquillement en lui tordant le cou.

    Une fois le travail terminé je laissais le soin à d'autres vaisseaux de récupérer toutes les corvettes et les vaisseaux encore en état pour qu'il serve dans la flotte Républicaine. Une fois les vaisseaux remorqués vers les chantiers de remise en état, je décidais de quitter la zone avec mon vaisseau jusqu'à Naboo. Là j'y rencontrais ma grande amie Maître Yunstar, cette dernière me demanda d'aller sur Ilum, une planète qui contenait de nombreux cristaux de la Force. Elle m'expliqua rapidement pourquoi les Jedi ne pouvaient s'en occuper eux-mêmes malgré cette perturbation de la Force. Devant l'imminence de la demande de Maître Yunstar je décidais d'y aller.

    De retour dans l'espace je lançais mon vaisseau vers la planète, j'expliquais à mon équipage que pour la mission à laquelle nous participions c'était au nom des Jedi que nous nous déplacions et que la République n'était pas notre guide sur ce coup-là et que je prenais la responsabilité de ne pas avertir Coruscant pour le moment de notre mission. Mon équipage ne protesta pas, nous étions tous prêts à aider les Jedi et à mourir pour eux, d'ailleurs je leur léguais tous mes biens au cas ou je mourrais, et ce, dans n'importe quelle mission qu'elle soit orchestrée par le Conseil ou par la République.

    Pendant le voyage hyperespace j'ordonnais que tous les canon de l'Atlantis soient dirigé pour être prêt à ouvrir le feu en cas de besoin, nous étions certes seul, mais j'avais mes cartes pièges favorites en mains et prête à les abattre sur la table en cas de besoin. J'ordonnais que mes commandos Gamorrean et Trandoshan soient prêts aux combats, ses hommes étaient entrés dans mon équipage après une attaque contre des Impériaux, je les avait recruté car ils avaient le désir de servir une cause plus importante que celle du fric et des haines ancestrales. C'est pourquoi Trandoshans et Wookies ne se battaient pas à bord de mon vaisseau malgré la haine que se portait ses deux peuples. Également je mettais en place mon unité spéciale de sniper, des hommes excellent en combat à distance et une excellente couverture capable de se déplacer dans n'importe quel terrain, forêt, montagne, cavernes... Les chasseurs étaient tous prêts à être envoyés, mes forces étaient de 5000 hommes dans le meilleur destroyer de la République.

    Je passais un message à un colonel de la République qui était sous mes ordres, il était actuellement en train de superviser la construction d'une flotte dont j'avais réussi à obtenir la construction par le Sénat. Le colonel avait quelques croiseurs lourds sous ses ordres et il était mon meilleur soutien possible en cas de coup dur. Il ne rechigna pas à m'aider et dés que la conversation holographique fut terminée je sus que tous ses hommes étaient déjà en train de courir à leurs postes et à rejoindre leurs vaisseaux pour un passage en Hyperespace dans les trente prochaines minutes.

    Je regardais le flot de lumière devant nouss alors que nous n'allions pas tarder à sortir de l'Hyperespace pile en face de la planète. Je regardais Mira qui me fit un rapide topo sur ce qui nous attendait à la sortie, un cuirassé selon nos senseurs et peut-être quelques-chose de plus. Un cuirassé ne posait aucun soucis, il me suffisait de l'éperonner pour en finir comme si de rien n'était. Quant au reste ça ne serait que des chasseurs et peut-être quelques choses d'un plus peu plus gros, mais face à la mobilité de mon vaisseau je pourrais détruire tous et n'importe quoi. En plus en cas de station j'avais la méga-arme contre ça, une de mes cartes pièges en vérité, jamais personne n'avait réussi à percer mes secrets sur mes cartes pièges et j'étais la seule dans la Galaxie à pouvoir fabriquer une telle arme.

    J'activais les rétrofusées de mon vaisseau pour sortir de l'Hyperespace en face de la planète. J'observais la sphère tranquillement avant de regarder la base des hors-la-loi, une sorte de base construite sur un astéroïde. Je savais que cette base n'était pas inconnue de nos archives, mais le temps nous manquait pour prendre le temps de regarder l'histoire de cette base. Je demandais à Mira l'examen de la station alors que de mon côté j'ouvrais le système com.


    « Ici la Capitaine Malorne, je désire parler à votre commandant. »

    J'observais la situation alors que mes hommes étaient déjà aux commandes de leurs appareils prêt à en découdre, cette planète était certes inoccupé, mais je refusais que les cristaux de Force tombent entre les mains de personnes qui souhaitent les revendre pour gagner du fric, ils ignoraient les significations de tels objets et cette fois je n'agissais pas en tant que Générale, mais en tant que Capitaine, à savoir que la République n'avait aucuns droits sur moi, je m'octroyais le droit de détruire ce que je voulais et toute opposition.
    J'avais été hors-la-loi seulement je combattais l'Empire et je ne pillais pas pour du fric, seulement j'avais laissé des traces chez mes anciens compatriotes hors-la-loi, ils ne m'aimaient pas car j'avais refusé de mettre mon vaisseau et mes talents à leur service. Je savais trop bien ce qu'ils pourraient en faire.

    Quand il s'agissait d'aider les Jedi j'étais prête à tous et si jamais la République me congédiait pour manquement à la discipline ou pour faute grave je m'en fichais, je repasserais hors-la-loi au service des Jedi et je continuerais d'exterminer les ennemis de ma cause.

    Quelqu'un me répondit et avant même qu'il n'ai pu finir sa phrase je sus que je n'avais pas le commandant à l'autre bout.


    « Je répète : je veux parler à votre commandant, si d'ici dix minutes j'ai pas de réponse de sa part j'ouvre le feu et j'extermine tous jusqu'à ce qu'il décide de bouger son cul! J'espère que t'as compris! »

    Ma voix était dure et avec de simples regards mes hommes surent que le combat n'allait pas tarder si je n'avais pas de réponse, je savais que Yulli était en train de ronger son frein en attendant que je donne l'ordre d'ouvrir le feu. Mes commandos étaient prêts à passer l'action et les Bes'uliik que j'avais récupéré auprès de mes alliés Mandaloriens, eux-mêmes étant à bord prêt à foncer sur la planète pour démolir les forces terrestres hors-la-loi en plein pillage. Ces vaisseaux étaient excellents pour foncer sur les planètes et contenir les défenses aériennes jusqu'à l'atterrissage, Mira avait renforcé l'armement pour qu'ils puissent détruire quelques installations et de mon côté j'avais appris à la piloter pour conduire mes hommes au combat.

    Je regardais le compteur des heures Galactiques, si dans sept minutes j'avais rien je lancerais l'assaut, d'ailleurs, à cet effet, j'avais mis à flotter mes couleurs de pirates : la tête de Mort sur fond noir.
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 5:11

Je connaissais cette voix. Je connaissais ce vaisseau. Je l’avais déjà vu et si mes espions n’en avait pas percé les secrets, il en était de même de leur côté. Les cuirassés de classe Keldabe étaient un mystère pour tout ce qui n’était pas Mandal Hypernautics ou le Consortium de Zann. Nos ennemis n’avaient jamais vraiment pensé à utiliser des canons Gauss pour passer sans résistance les boucliers et le fait que le Consortium soit une organisation criminelle portait systématiquement nos ennemis à nous sous-estimer. Oui, notre adversaire avait été une hors la loi… Mais elle n’avait jamais eu la bonne mentalité pour. Sa haine pour l’Empire avait toujours été une source d’aveuglement… Dommage car de mon avis personnel, bien que sa haine soit probablement justifiée, elle avait fondamentalement ce qu’il fallait pour agir en dehors de la loi : torture, meurtre, cruauté… C’était notre rayon bien avant celui de l’Empire.

En temps normal, je ne me serais pas cassé la tête : j’aurais ordonné qu’on pulvérise l’ennemi. Je ne cédais jamais face à une menace. Cependant, dans ce cas particulier… Le temps que mes renforts arrivent, si besoin, il faudrait gagner du temps. Temps que je pourrais facilement gagner parce que ce que je faisais était légal. Le Consortium de Zann avait une belle grande feuille de route d’activités criminelles mais je savais pertinemment que mon adversaire du moment n’était pas ici sous autorisation de la République. Comment je le savais? Simple : la République envoyait des diplomates pour négocier, et une grosse flotte pour faire le soutien. Dans le cas actuel, il n’y avait qu’un vaisseau et son capitaine n’était pas une diplomate républicaine. On m’avait expliqué la chose de long en large mais ce qu’il fallait retenir, c’était que si elle voulait m’arrêter, il lui faudrait les éléments de preuve pour rendre non applicable mes permis.

Ça et autorisations d’exploitation… Et cela prendrait des semaines. Dans l’intervalle… Même si je décidais d’arrêter là maintenant tout de suite mes opérations… J’avais déjà plusieurs petites flottes de vaisseaux cargos qui avaient fait le transit, leurs cales pleines de cristaux. Et qui plus était, il y avait toujours le plan B si jamais nous étions forcés de fermer boutique. Mais j’y reviendrais, évidemment. Ce n’était pas encore le moment d’en parler. Il ne fallait pas révéler toutes ses cartes, n’est-ce pas? Il ne fallait jamais jouer aux cartes contre moi car avec un œil artificiel, je pouvais voir les cartes de mes ennemis. Dans la réalité, avec des corrupteurs pour faire le travail à ma place, même les bothans avaient du mal à trouver des traces de leur existence. Si les bothans y échouaient, 95% des gens feraient pareil. J’avisai mes chars d’assaut de classe Canderous de se tenir prêts : si hostilités il y avait, autant se tenir prêt.

En cas de combat, même un TB-TT impérial en aurait pour son argent face à ces monstres de métal. Il aurait été très surprenant que notre adversaire du moment débarque avec de l’équipement lourd donc si j’étais désavantagé côté vaisseau… Au sol, j’étais une force avec laquelle il ne fallait pas se frotter. C’était reconnu au travers de la galaxie alors… Pas de danger à se faire côté réputation. Ceci dit… Il n’y aurait probablement pas de combats. J’étais suffisamment intelligente pour éviter à mon organisation des pertes inutiles. Très maladroite avec les affaires de lois et de protocole… Mais le cœur y était. Il fallait garder une bonne mesure de pessimisme mais bon, peut-être que pour une fois, rien qu’une fois, je réussirais à éviter un bain de sang. Pas de ma faute si j’étais terriblement impulsive par moments… Si j’avais voulu faire dans le calme et la tranquillité, j’aurais fait autre chose que criminelle.


« Salut Aalya, ça faisait longtemps…Toujours aussi diplomate à ce que je vois. Je doute que tu te souviennes de moi : Tyria Zann, chef du Consortium de Zann… C’était sur Kamino, nous nous sommes croisées brièvement : une histoire de bacta… Enfin bon, ce n’est pas très important. Tu voulais parler au responsable des opérations? Bah c’est moi. Je suis à la surface en ce moment mais je te donne rendez-vous sur la station spatiale.

Avant de me dire non, réfléchis bien parce que si tu as la moindre idée de qui je suis, tu sais donc que je ne suis pas femme à venir sans être préparée. Tu sais aussi que je suis plus du genre à régler mes différends à coups de flingue alors c’est une offre rare, très rare, que d’appeler à la négociation. Tu as dix minutes pour ramener ton cul dans ma station. Tu as droit à une escorte de dix hommes si tu veux. C’est plus que ce que les impériaux t’autoriseraient. »


Aalya Malorne était une femme intelligente, je le savais. C’était une stratège et une tacticienne de génie (oui, je pouvais reconnaitre des qualités à mes adversaires) et si ce qu’on disait d’elle était vrai, elle considèrerait alors ma demande sans commencer à me tirer dessus sans sommation. Elle avait demandé à me parler, j’avais répondu et je lui avais fixé rendez-vous. C’était plus que je ne faisais pour de nombreuses personnes. La militaire de carrière en elle saurait voir une belle opportunité quand elle se présentait à elle : si elle me rejoignait dans la station, il serait impossible à mes vaisseaux de commencer à tirer sans risquer de me tuer aussi, comme je serais dans la base. À moins de déployer des transports, il n’y aurait pas de renforts en dehors des hommes et des femmes en poste dans la station. Qui plus était, ajoutez à cela que je lui avais dit dix « gardes » sans aucune restriction… C’était honorable.

Maintenant, si elle était un petit peu psychologue, elle pourrait déterminer à mon ton de voix seul que j’étais honnête. Si elle avait des bases de données à bord, elle savait que malgré mon choix de carrière, je détestais le mensonge. Si ces bases de données étaient aussi complètes que je le supposais, elle saurait aussi que si j’avais voulu sa peau, je l’aurais formulé clairement et distinctement. Pourquoi se mettre martel en tête à tenter de piéger l’autre quand une bonne partie des cartes était déjà sur la table? Si elle était aussi intelligente qu’on le disait, elle saurait aussi que si j’avais pris la peine de rendre la chose légale, c’était justement pour éviter une effusion de sang. Je profitais du système pour me forcer à arrêter mes activités, ce qui prendrait du temps pour avoir à éviter de tirer sur ceux qui me donnaient des contrats. Logique, je n’allais pas pulvériser à vue impériaux et républicains : ma marge de profits en souffrirait terriblement.

Quant à cette rencontre sur Kamino… À l’époque, j’avais commencé à mener une enquête sur une organisation rivale qui avait fait sa fortune avec le bacta. Jusque-là rien d’anormal… Sauf que le bacta en question était contaminé et faisait développer une allergie au vrai produit, ce qui était pour le moins catastrophique quand on considère qu’il s’agit là de la principale substance utilisée pour la guérison rapide (voire ultra rapide). Bon vous me direz que cela ne me concernait en rien… Mais c’est faux. Mes subordonnés, je les soigne. De les savoir en danger potentiel à cause de ces petits merdeux de criminels de pacotille m’avait mis hors de moi et le Consortium de Zann les avait traqué d’un bout à l’autre de la galaxie. Kamino avait été un de ces arrêts et j’avais coloré els murs blancs de l’endroit avec la cervelle de deux d’entre eux avant qu’ils ne crachent le morceau. Aalya et moi s’étions croisées brièvement, avions échangé quelques mots…

Et c’était tout. Quelques temps plus tard, on parlait d’une série de morts violentes et de la fin de la crise du bacta contaminé et personne ne sut jamais que ce n’était ni l’Empire ni la République, ni les Jedi ni les Siths, ni l’église ou quiconque autre personne que moi qui avait fait le coup. Enfin… Si, il y avait bien un bothan au courant parce que j’avais dû me procurer certaines informations mais connaissant le fonctionnement de la galaxie, pourquoi est-ce qu’il aurait parlé en bien de moi? C’était bien là le défaut d’être criminel : sauvez le monde et personne ne le saura. Enfin bon, il y avait une chance sur mille qu’elle se souvienne de moi, une chance sur un million qu’elle ait entendu parler de cette affaire et une chance sur un milliard qu’elle ait entendu du bien sur moi. Les statistiques me détestaient vraiment avec passion. Ajoutez à cela que cette chère capitaine Malorne vouait presque un culte aux Jedis… Correction : la galaxie me déteste.

Mais bon. Rien n’était encore joué. Escortée de mon garde du corps, je pris place dans ma navette TZ-15 et je fus transportée jusqu’à la station spatiale. De là, direction mes quartiers, une section que j’avais fait rénover pour joindre l’utile à l’agréable et sans verser dans le grand luxe, on s’y sentait confortable et la pièce était accueillante. Étais-je nerveuse? Non. Ma potentielle adversaire m’avait vu me poser, ses senseurs avaient très certainement détecté ma navette. Elle pourrait très bien pulvériser la station et moi avec… Mais d’un autre côté, elle n’avait pas ce genre de réputation non plus. Je n’avais jamais été du genre à mettre foi dans le dialogue… Mais toute cette opération reposait un peu dessus. Moi qui avait de la misère à user d’un titre sans manquer de m’étouffer devant tant de prétention… Mes subordonnés m’appelaient boss, s’ils voulaient vraiment user d’un titre ou alors Tyria. Tyr… C’était uniquement pour les amis.

On m’avait déjà sorti du miss Zann mais je détestais pour mourir. Quand je parlais, c’était le tutoiement automatique. Tous mes contacts d’affaire le savaient et les plus chatouilleux sur la question passaient par un intermédiaire. La chancelière n’était qu’une femme, l’empereur n’était qu’un homme, idem pour les grands maitres, seigneurs noirs, gourous et autres trucs. Un titre ne voulait absolument rien dire, seulement la valeur des gens. C’était un principe duquel je ne démordrais pas. Je passai brièvement par la salle de bain et ne put réprimer un éclat de rire : même avec la meilleure volonté du monde, je ne dérogeais pas à mon style. J’avais l’air dangereuse, oui, mais pas d’une chef d’organisation. On aurait pu me confondre pour une garde du corps mais pas pour le grand patron. Comme quoi les apparences étaient trompeuses. Au moins, mon œil artificiel avait son verre de contact et mon bras mécanique sa fausse peau.

Oui, il fallait faire un minimum d’efforts quand même. Les membres artificiels causaient toujours l’inconfort des autres voire la révulsion alors autant prendre ses précautions. Côté vêtements, je portais ma traditionnelle combinaison utilitaire bleu, mes bottes d’armées et mon bandeau pour les cheveux. Et mes bracelets métalliques, évidemment. Accessoires mode? Jamais de la vie. Armes dissimulées? Tout à fait. Et parlant d’armes, posée bien en vue sur la table, mon Zann Chopped Special. L’arme de mon père et de son père avant lui et ainsi de suite jusqu’à Tyber Zann. C’était un gros effort de montrer que je ne cherchais pas les hostilités car cette arme-là, c’était presque un membre de la famille alors… Gare à celui qui y toucherait sans permission ou qui essaierait de me la voler. Il n’y a pas assez d’êtres vivants dans la galaxie pour protéger le coupable potentiel de ma colère. Oh ça non, ni maintenant ni jamais.

Ultimement, je pris place dans mon fauteuil, attendant la potentielle arrivée de Aalya Malorne. Pour les négociations, ce serait elle et moi dans le bureau, avec nos escortes respectives à l’extérieur. Dans les règles de l’art, donc. Ce serait bien d’avoir un interlocuteur en face, pour une fois. Les morts ne sont pas très bavards, vous savez? Et puis du reste, même si je ne fondais pas d’espoirs là-dessus, il y avait peut-être moyen de terminer cette rencontre en beauté. De me faire une alliée, par exemple. Sacrifier ma marge de profit pour une alliée de ce calibre était plus un investissement qu’une perte… Mais je ne me faisais pas d’idées. Les gens voyaient en moi une criminelle et rien d’autre. Les criminelles finissent bin souvent morts… Mais moi c’est au combat que je comptais mourir. Autrement dit, pas dans cette chaise. Ce qui voulait dire que je n’allais probablement pas mourir aujourd’hui, enfin, je l’espérais…
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 6:55

    J'eus un sourire quand j'entendis la voix de la personne qu'on me passa, Tyria une femme que j'avais rencontrée je ne sais plus quand, je savais qu'elle était une criminelle influente et surtout qui avait les dents longues, après elle ne me faisait pas peur, au contraire l'idée de ,lui coller mon pied dans la gueule me faisait plaisir et ce avec mon vaisseau ou directement en combat rapproché. Cette dernière pensait être au courant de beaucoup de choses et c'était vrai seulement elle ignorait tous de mon vaisseau, il ne restait que quatre personnes dans la Galaxie connaissant ses secrets et les quatre étaient avec moi, on pouvait dire bien des choses sur mon vaisseau...

    En entendant ses paroles je souris tranquillement en répondant d'une voix cassante.


    « Si je me souviens de toi, t'es si moche qu'on saurait t'oublier! Tu prétends que je sais pas qui t'es? Et bien alors je suis proche de toi car tu ignores tous de ma puissance, mais puisque tu proposes qu'on se rencontre j'accepte et c'est bien pour te faire plaisir. »

    Je coupais la communication et je demandais dix hommes avec moi, en trente secondes j'avais une équipe de formée et de prête, composée de trois Mandaloriens, deux Trandoshans, deux Twi'lek, deux Nautolans et Mira qui demanda à m'accompagner. Elle avait revêtit son armure de combat et son casque était ajusté sur sa tête, son canon prêt à détruire quiconque s'amuserait avec nous dans la station. De mon côté j'avais conservé ma combinaison noire et j'avais juste changé de bottes, elles étaient toujours noires par contre, je portais mon Katana sur le côté et mes deux flingues prêt à faire un beau trou dans la gueule de celui qui souhaiterait le tester.

    Avant de partir je laissais les commandes à Dex et je lui dis clairement que s'il y avait un vaisseau qui quittait la planète autre qu'un chasseur il le pulvérisait, les chasseurs il vérifiait grâce au super scanner qu'il ne contenait aucun cristaux, le moindre chasseur qui en contenait devait être récupéré et dépouiller de sa cargaison. Je ne tenais pas à ce qu'ils fassent des allés-retour pendant que je discutais avec Tyria, je savais qu'elle était maline, je ne la prenais pas pour la dernière des imbéciles. Il placerait le vaisseau en conséquence pour avoir le passage entre la station et la planète, par contre au moindre combat il détruisait tous pendant que nous nous chargions de la station, mes ,hommes étaient équipés de boucliers corporels pour dévier ou encaisser les tirs laser.

    Je prenais une navette pour me rendre à la station, en arrivant je regardais le gars qui vint à notre rencontre. Il rigola en me voyant et ce retrouva avec trois dents en moins après qu'il ait goûté à mon poing dans la gueule. Mon geste jeta un froid et mon visage traduisit que j'étais pas là pour rigoler, s'il le fallait je collerais une balle dans la tête de chaque mec qui se trouvait ici jusqu'à ce que je n'en ai plus envie.

    Je fus conduite avec mes hommes dans la station, Mira et moi-même enregistrions tous dans nos mémoires et les Mandaloriens fermaient la marche en cas d'attaque dans le dos, leurs armures étant suffisamment résistantes pour éviter d'être pénétré par des tirs laser. Les deux Twi'lek portaient leurs lances sur le côté, les deux étaient des spécialistes des arts Echani et de la maitrise des armes double, quant aux Nautolans ils étaient tous deux armés de flingues et de sabres et de flingues pour se défendre, nous étions le groupe parfait dans n'importe quelle circonstances.

    Nous arrivâmes dans la pièce où se trouvait Tyria, comme je l'avais prévu elle était toujours à gerber, heureusement elle compensait sa mocheté par sa cervelle, c'était déjà pas-mal. Tranquillement je m'asseyais devant elle alors que mes hommes restaient derrière moi.


    « Salut Tyria! »

    Je souriais tranquillement, mais de façon assez forcé pour me foutre de sa gueule, j'adorais ce genre de situation.

    « Alors va s'y dis-moi tous! T'es venu faire quoi ici? Je suis sûr que c'est pas pour un voyage romantique avec le dernier mec qui t'as fait jouir. »

    Mira se posa sur l'accoudoir du fauteuil dans lequel j'étais son canon posé sur son genou, elle gardait toujours un ennemi en joue, certes sur le moment nous n'étions pas obligé d'en découdre, mais bizarrement je sentais cette éventualité de plus en plus dur à éviter et d'ailleurs l'idée de pulvérisé cette station ne me gênait pas outre mesure.

    Du côté de mes paroles j'étais directe et sans détour, je détestais les discours carrés des politiciens ou encore de ces connards d'Impériaux qui lèchent le cul de leurs supérieurs. Et puis elle n'était pas plus haute de moi dans la Galaxie, elle dirigeait certes son petit business mais si ça n'en tenait qu'à moi elle aurait déjà été envoyée à la Force.


    « Où plutôt laisse-moi deviner, une histoire de fric comme toujours! Tu es venu comme ça tranquillement avec tes hommes pour revendiquer une ressource qui n'appartient à personne alors c'est pas du pillage! »

    C'était con que je n'ai pas de Jedi avec moi ou que Maître Yunstar n'ai pas pu venir avec moi, car elle aurait pu aller sur la planète pendant que je discutais, des hors-la-loi ne pouvait rien face à un Grand Maître Jedi., de mon côté je regardais la hors-la-loi en étant parfaitement décontracté sur mon fauteuil. Elle était bien équipée, c'était assez cool d'être assise là-dedans. Elle avait dû encore les piquer quelque part...

    « Tiens au fait je suis pas venu les mains vides! »

    Un des Nautolan me passa une bouteille d'alcool, une boisson que j'adorais et dont les propriétés ne m'atteignait pas. Je bus une gorgée directement et je la posais devant Tyria, j'avalais tranquillement en me remettant sur mon fauteuil.

    Malgré l'importance de la visite, c'est-à-dire zéro, je m'étais recoiffé et je m'étais passé un petit gant de toilette sur le visage, comme toujours j'étais dépourvu de toute artifice inutile au combat, j'avais juste prit des bottes convenables et dans lesquels je me sentais très bien, j'avais assuré la classe et en même temps le confort au combat, le tout en un c'est encore mieux non? Après j'espérais pour Tyria qu'elle ne viendrait pas à me sous-estimer parce que si elle commettait cette erreur c'était directement le langage des armes et sans la moindre pitié.
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Tyria Zann
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 8:55

Ah la la, le déploiement de force… Ça impressionnait les simples d’esprits et les faibles mais moi… Ça me laissait de marbre. Qu’elle les massacre, mes subordonnés. C’était les derniers entrés dans l’organisation, ceux qui étaient en phase probatoire, pour ainsi dire. Tout ce déploiement avait été prévu pour coûter le moins de ressources possibles… Donc elle sortirait considérablement plus perdante que moi. Et puis que de vulgarité d’une si belle bouche… Cela m’avait toujours amusé de voir les gens me regarder de haut, de penser que parce que j’étais pirate, j’étais incapable de manière ou de culture. C’était à demi vrai mais le dernier à m’avoir pris pour une vulgaire criminelle avait eu toute une surprise. Et en plus, Aalya Malorne faisait honte à sa réputation. On était loin de la stratège et de la tacticienne dont on m’avait tant parlé et loin, très loin de la leader qu’elle était supposé être.

Provocation, provocation… Elle mourait d’en découdre, c’était évident. Elle pensait pouvoir interrompre comme ça les petites affaires. Touchante naïveté s’il en était. Comme je l’avais déjà mentionné, j’étais partie avec les plus beaux morceaux. Ce qu’il restait, c’était ce qu’on appelle dans le jargon du « strip mining » autrement dit, vider jusqu’à son dernier cristal les sous-sols de l’ancien temple Jedi d’Ilum. Des pontites, mes chers petits. Les plus rares et les plus puissants cristaux de Force qui soit. Récupérés avec de l’équipement minier de pointe en plus de cela, quelque chose qu’aucun Jedi n’aurait osé faire. Ma marge de profit était sécurisée. Pas étonnant que les Jedis en fassent une maladie s’ils savaient avec quoi j’étais partis. Trop tard. Ils arrêteraient l’hémorragie… Mais le mal serait fait. En plus de cela, Son vaisseau ne pourrait couvrir toute l’orbite d’Ilum. Pas de danger à se faire là-dessus.

Bien évidemment, ça elle ne le savait pas. Elle pensait avoir toutes les cartes en main, ce qui n’était pas tout à fait faux. Elle avait l’avantage d’un vaisseau puissant, de troupes bien entrainées… Mais c’était avant tout une militaire de carrière, pas une criminelle. Il existait une constante dans la galaxie : seuls les criminels se comprennent entre eux et elle… Ne pourrait que supposer, à cause de son propre passé. Sans plus. Je retins évidemment un sourire à cette idée… Avant d’éclater de rire devant ce stéréotype si éculé qu’on frôlait l’imbécilité pure. Sérieusement? De l’alcool? Pouvait-on faire plus cliché que cela? Difficilement. Et sa petite troupe qui se donnait des airs en plus… Non vraiment c’était trop drôle pour être pris au sérieux. Mon rire par contre ne dura pas longtemps, reprenant bien vite mon attitude de femme d’affaire bien qu’un sourire resta bien visible sur mon visage. Sacrée Aalya.


« Aalya, tu fais mentir ta réputation. Tu te comportes… Comme un impérial. Sérieusement. Tu débarques ici, avec ton escorte, pensant avoir tous les avantages, pensant pouvoir faire ce que tu veux, me provoquant, m’insultant et mon sortant les pires stéréotypes qui soient. Ton amour pour les Jedis doit vraiment être très grand, vraiment, ça m’arracherait presque un sourire nostalgique pour de vieilles allégeances. Sincèrement. »

Déclinant son verre, je fis signe à mon garde du corps de sortir. En fait, j’ordonnai à mes gardes de raccompagner l’escorte d’Aalya jusqu’au hangar. Je ne discutais pas avec une foule, je discutais avec la capitaine républicaine. Ça, ce n’était pas négociable. Qui plus était, c’était ma propriété, j’avais encore tous les droits dessus. Une fois que tout ce beau monde fut mis dehors, j’ordonnai le verrouillage des portes (via une touche de mon comlink) et je décidai qu’il était vraiment temps de commencer les négociations. Bas les masques, comme aurait dit mon très cher père. Une bonne discussion d’affaire se fait dans le respect de l’autre et jusqu’à présent, c’était plutôt unilatéral. Moi je ne lui avais pas manqué de respect. Je l’avais accueillie, invitée à mon bord, à discuter, à négocier. Une ouverture au dialogue bien rare de ma part. Mon père aurait désapprouvé. Ma mère aurait applaudit. Toute une famille…

Restait et demeurait que je voyais bien que je n’avais ni sa bonne volonté ni sa confiance. Comme je l’ai déjà dit je suis loin d’être stupide. Les gens stupides meurent vite, dans mon métier. Cela voulait dire qu’il fallait se montrer intelligent. Et ça, même si je n’avais pas eu la même éducation qu’elle, je ne manquais pas de connaissances. M’allumant un cigare, je posai la boite sur le bureau, lui en offrant un par le fait même. Je me mettais à l’aise, autrement dit, prouvant par le même point que même si j’avais eu l’empereur ou la chancelière devant moi, je n’aurais pas changé d’attitude. C’était quelque chose qui ne changerait jamais chez moi. Je respectais les actions, pas les titres. Un titre, pour moi, c’était une façon de justifier un massacre, un génocide, un crime ou une magouille. C’était se donner une importance qui bien souvent était inexistante. État de fait ou opinion? Allez savoir.


« Bien, maintenant que nous sommes seules, nous allons pouvoir négocier… Aux conditions suivantes. Pour commencer, je veux ta pleine et entière honnêteté. Je préfère que tu me dises que tu vas me faire sauter la cervelle qu’un mensonge bien mielleux. Ensuite, arrête avec tes grands airs, comme si tu parlais à un petit délinquant des rues : je suis au-dessus de ce genre d’idioties. Et enfin… Je veux aussi que tu fasses montre d’ouverture d’esprit.

Tu as mis dans le mille. Je suis ici pour augmenter ma marge de profit. J’ai ce que je suis venu chercher. Ce que je fais en ce moment, c’est du surtemps. Les meilleurs cristaux, les plus beaux morceaux, sont là où tu ne peux aller les chercher sans une flotte complète. Tu veux que j’arrêtes mes opérations minières? Tu ne m’as donné aucun bon argument. Et s’il te plait, arrête avec les conneries et les clichés. Me dire qu’en échange tu vas me laisser en vie est cliché. »


J’appuyai sur une série de touches sur mon comlink et elle put voir de beaux graphiques avec des chiffres, indiquant ce qui lui avait déjà filé entre les doigts et ce que j’étais en train d’empaqueter en ce moment. Pourquoi mentir quand la vérité était bien plus dangereuse? Au moins, elle savait à quoi s’en tenir, elle savait combien je pouvais tirer de ce que j’avais déjà. Posant un cube de données sur le bureau, je le poussai vers elle : tout ce qu’elle voyait en ce moment se trouvait sur le cube. Comme ça, si ses amis Jedis voulaient racheter le chargement… Aucun argument ne me ferait rendre ce que j’avais pris. Arrêter de creuser, peut-être mais ce qui était à moi était à moi. Il allait falloir aller le chercher, autrement. Même si la République envoyait sa flotte… Il faudrait déjà qu’elle sache où chercher et cette information n’était pas facile à obtenir. Il fallait savoir où chercher pour commencer.

Changement de graphiques. Des estimations maintenant de qui était le plus susceptible d’acheter le chargement. Curieusement, l’Empire figurait en tête de liste. Pourquoi l’Empire? Il y avait un interdit de possession de ce genre de cristaux. Enfin il y en avait eu un quand l’Empire commandait. Maintenant… Il payait un prix de fou pour ce genre de biens. Des cristaux de grande valeur entre les mains des impériaux ferait cauchemarder n’importe quel Jedi. Ceci dit, les affaires, elles, se foutaient des états d’âmes des Jedis. Dans mes projections, j’avais aussi fait un calcul avec différents types de réductions applicables suivant des paramètres qu’Aalya ne pouvait pas voir sur ce document. Ce n’était pas nécessaire qu’elle soit mise au courant de suite, surtout si elle restait aussi désagréable, buttée et très peu diplomate. Ce qu’elle dirait aujourd’hui ferait jouer sur ces chiffres… En sa faveur ou en sa défaveur.

Enfin, les permis et autorisations d’exploitation. Payés avec de vrais crédits, obtenus par les canaux légaux… La républicaine pourrait tordre le cou à certains fonctionnaires de la République. Elle pourrait faire de même avec leurs homologues impériaux car toute la paperasse était en ordre. Techniquement, si Aalya Malorne m’attaquait, elle pourrait être condamnée par les tribunaux républicains qui en plus me dédommageraient. Les joies de la législation. Ceci étant dit, à moins qu’elle ne soit d’une imbécilité sans précédent, elle se douterait bien que tout ceci était… Un écran de fumée. Qu’au fond, il y avait moyens de négocier, d’en arriver à un arrangement à l’amiable. Si elle avait deux neurones fonctionnelles et qu’elle me connaissait aussi bien qu’elle semblait le prétendre… Que le fric, je m’essuyais les fesses avec parce que j’en avais trop. Elle pourrait donc en déduire que j’avais fait cela pour… Pour quoi au fait?

Le plaisir, d’une part. Avoir en sa possession des choses rares et utiles était une seconde nature pour moi. Parce que je pouvais le faire, d’autre part. Et troisièmement… Les Jedis savaient où était Ilum. La République avait ce qu’il fallait pour faire l’exploitation minière. Les Siths et les impériaux avaient les mêmes outils et personne n’avait rien fait. Moi je l’avais fait pour montrer que les criminels, eux, ne se complaisaient pas dans un consternant immobilisme. Des plans comme ça, j’en avais plusieurs, il suffisait de savoir regarder. D’accord, j’étais une magouilleuse de première, une tueuse, une criminelle, une femme avec un nombre impressionnant de défauts… Mais on devait au moins me donner ça : ma limite c’était que je n’avais pas de limite. Rien n’était trop risqué pour être tenté, trop fou pour être essayé, trop dangereux pour être envisagé. C’était ça vivre, plus encore que n’importe quoi d’autre…


« D’accord, tu vas sûrement me dire non ou réagir d’une façon s’y rapprochant mais je pense que nous pouvons être de bonnes amies toutes les deux. Sais-tu pourquoi? Parce que et toi et moi sommes prêts à aller au bout du monde pour parvenir à nos fins. Seul le chemin emprunté est différent. Tu veux une preuve de ma sincérité? Contacte ton officier en second, sur ton vaisseau, et demande-lui si la navette CZ228 s’est bien portée à votre rencontre.

Cette navette contient 20% de ce que j’ai en ce moment sur Ilum. Un cadeau pour toi et les Jedis, une preuve de ma bonne foi. Enfin, que j’avais il y a vingt-quatre heures de cela. Maintenant, poses toi la question : pourquoi est-ce que je dilapiderais une somme si importante de crédits en te la donnant gratuitement? Oui, parce que je peux mais parce que je vois une option plus intelligente que de te confronter pour une affaire d’argent. »


Urai Fen m’aurait traité de folle furieuse. Vinjera m’aurait sans doute étranglé. Maestra m’aurait mis des baffes et Spike aurait sans doute fait une attaque cardiaque. Slayer lui bah… Il ne disait rien pour commencer alors… Mais le fait était là. La criminelle, la salope de hors la loi faisait quelque chose que le bon petit guide de la traque aux méchants de la République ne couvrait pas. Sortant de ma botte un couteau, je le montrai à Aalya avant de m’entailler légèrement la paume de la main. Un rituel d’amitié chez les criminels. Si l’autre se fait une entaille et que vous vous serrez la main, vos sangs se mêlent et ensuite vous êtes liés par le sang et un honneur que seule une poignée d’entre nous avaient. Avais-je déjà proposé un tel pacte? Ceux à qui je l’avais proposé étaient plus rares que les pontites. Il y avait 97% de chance qu’elle refuse de faire un tel pacte… Mais mon instinct, fidèle conseiller, me soufflait de le faire…

« Sur mon honneur, si tu scelles le pacte de sang, je te cède tous les cristaux qui sont actuellement ici, en ma possession. »
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 11:09

    Je souris à sa première remarques, elle pensait vraiment que je me sur-estimait? Non, c'était simplement que je savais où j'allais, j'étais pas une diplomate, je n'étais là pour lui lécher le cul comme toutes ses enflures de politiciens, j'étais là pour m'assurer qu'aucun cristaux ne quittes les lieux ou en dehors de mon vaisseau. Je répondis d'une voix tranquille en reprenant mon sérieux.

    « Je me fous de ce que tu penses de moi! Avec des personnes corrompus j'ai pas vraiment envie d'être cool ni même faire leur éloges. »

    Cette fille était une adepte de la corruption et elle était tombée sur l'un des pires être de la Galaxie en ce qui concerne cela, jamais personne n'avait acheté ma vie et même si j'étais dans les forces Républiques c'était dans un soucis d'aider et non pas de me changer de camps à la première occasion.

    Je faisais signe à mes hommes que c'étaient bons ils pouvaient disposer même si je savais que Mira avait envie de lâcher un tir sur gardes de Tyria. Une fois que tout le monde fut partie elle alluma un cigare, je lui pris des mains l'écrasant sur la table sans rien dire si ce n'est la regarder avec un regard tranquille et un visage redevenu impassible, elle était là pour négocier alors j'écoutais. J'avais fait ça car je ne supportais pas ce genre de cochonnerie.

    Je me fichais de savoir combien il coutait, je ne supportais pas le tabac, c'était bien le seul truc qui m'incommodait, prendre la fumée dans la gueule ça m'agaçait. J'écoutais tranquillement les paroles de la femme. Je restais impassible devant ses demandes et quand elle eu terminé son énumération je restais de marbre en répondant d'une voix déterminée.


    « Tu as mon honnêteté et je suis toute disposée à écouter tes revendications. Je vais pas dire que je vais te tuer car ce serais mentir, un mort ne parle pas. Pour tes opérations minières elles sont déjà en cours d'arrêt, mes hommes sont déjà sur la planète à l'instant où nous parlons en train de faire le ménage. Désoler, mais je ne pouvais me permettre de laisser tes hommes poursuivre, j'ai pas non plus de preuve de ta bonne foi. »

    Quand elle me montra ses graphiques je demeurais impassible en les analysant, je savais qu'elle gagnerait beaucoup à faire ça, mais le pognon était le cadet de mes soucis j'étais riche à million. Quant aux permis d'exploitation je relevais le nom des hommes qui lui avaient donnés, elle venait de me les livrer, mais elle devait en avoir conscience, je n'allais pas les envoyer à la Mort non j'allais faire autre chose qui allait être bien pire, ils ne devaient pas s'y attendre et d'ici quelques jours ils n'ennuieraient plus personne au Sénat.

    Quant à l'attaque qui se produisait sur la planète j'étais tranquille car actuellement flottait sur mon vaisseau mes couleurs de hors-la-loi et dans mes accords avec la République j'étais en droit d'agir de mes propres initiatives quand je le jugeais nécessaire pour la sécurité d'une faction. D'ailleurs mes prochaines paroles furent d'une tranquillité absolue.


    « Tu ne t'adresses pas à la Générale, mais à la Capitaine c'est-à-dire que la République n'a aucun droit sur moi et je peux faire ce que bon me semble. Tu peux aller te plaindre auprès de la République que j'ai attaqué tes forces alors que tu étais autorisé à être ici, ils n'auront pas à s'inquiéter puisque je naviguais sous mes couleurs et pas sous celle de la République, il ne te verseront pas un centime pour les dégâts occasionnés à tes installations.

    Je suis ma propre chef ici, nul ne peux me donner d'ordre et la République ne peut interférer dans mes affaires. Permets-moi te de le prouver avec ceci. »


    Je sortais un petit appareil de ma poche je j'allumais montrant une série de ligne, j'étais la seule à posséder cela et je le tenais du précédent Chancelier, ce dernier m'avait donné de reprendre mon statut de hors-la-loi si jamais je jugeais que c'était nécessaire, pour n'avoir jamais abusé de cela aucun on ne m'avait jamais reproché de l'avoir. Dans cette close il était bien marqué que la République n'était pas l'instigateur de mes actions si je naviguais sous ma bannière., ce qui était le cas aujourd'hui.

    « Comme tu le vois ce document et signer de la main et du sceau du Chancelier, tu veux aller te plaindre parce que je t'ai attaqué va s'y. Les juristes s'en moqueront complètement. »

    Je n'avais utilisé cette close qu'à deux reprises, cela ne m'avait donc pas été retiré pour abus, le Chancelier de l'époque me faisait pleinement confiance et il avait lui-même prit l'initiative de me fournir ce document me rendant au_dessus des lois si jamais une faction alliée de la République ou la République elle-même était menacée. Aujourd'hui j'étais la hors-la-loi face à cette femme, elle pouvait râler tant que je me trouvais sous ma bannière j'étais pas la Républicaine.

    C'est d'ailleurs pour cela que j'écoutais la femme sans broncher et sans être obligé de suivre les règles habituelles, c'est vrai que nous pouvions être bonnes amies, mais si c'était comme les autres faire de moi un sous-fifre qui obéit aveuglément aux ordres non merci. À sa question je n'eus même pas un sourire la réponse était évidente. Je ne répondis pas à sa question, je préférais me concentrer sur la fin de sa phrase.


    « Tu peux gagner ta vie comme tu veux, retourne à tes magouilles si tu veux, je refuse simplement que tu touches aux artefacts Jedi, et ce, qu'il soit de n'importe quelle nature. Au moins je te remercie de ce cadeau c'est déjà pas-mal, seulement le soucis avec moi c'est qu'on ne m'achète pas, c'est moi qui décide avec qui je travaille et non pas pour qui je travaille. »

    Grande différence, je travaillais avec la République et non pas pour elle, je m'octroyais le droit de quitter la République si jamais elle tombait dans la débâcle et me remettre à sillonner les routes Galactiques pour vaincre l'Empire.

    La proposition de la femme me fit sourire légèrement, comme beaucoup elle croyait pouvoir m'acheter, or je détestais la corruption, je n'avais signé qu'un seul pacte d'amitié et c'était avec Mira, Dex et Yulli, nous étions au-dessus des magouilles des hors-la-loi et de leur envie de se faire du fric en pillant, mais je posais quand même cette question à Tyria.


    « Et quel serais mon rôle auprès de toi? »

    Je n'étais pas une sous-fifre, jamais personne n'était au-dessus de moi et jamais je ne livrerais les secrets de mon vaisseaux ni même de mes deux super-armes, Tyria savait qu'avoir cela dans ses rangs lui assurait la victoire à chaque coup, mon vaisseau n'ayant jamais été détruit et surtout doté d'un système permettant d'éperonner les vaisseaux ennemis, seul mon navire de l'espace pouvant le faire dans toute la Galaxie.

    « Et puis aussi qui me dit que tu ne me trahiras pas pour t'emparer de mon vaisseau? C'est la seule chose que tu espérais avoir de moi, mes tactiques n'étant pas irremplaçables je sais que tu voudrais te débarrasser de moi à la première occasion ayant la trouille que je ne le fasse avant. »

    Quand je scellais un pacte je ne pouvais trahir, mon honneur m'en empêchait, mais là Tyria pourrait me tuer pour tenter d'avoir mon vaisseau et même si elle n'avait que deux fois dans sa vie mes super-armes, elle trouverait autre chose pour les remplacer, moins puissantes certes, mais ce n'était pas une raison.
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 10 Déc - 14:12

Cela m’échappa complètement. Il n’y avait aucune honte à cela mais c’était vraiment trop drôle. Son vaisseau? Elle pensait que j’en avais après son vaisseau? Et ce n’était pas encore le meilleur. Elle pensait que je voulais l’acheter ou en faire une sous-fifre! J’éclatai de rire, tant et si bien que je finis par me tenir les côtes. Ah je n’avais pas ris autant depuis longtemps! Elle avait tout faux. Absolument tout faux. Décidément, c’était bien mal me connaitre car si posséder les meilleures armes avait été dans mes prérogatives, il y a longtemps que j’aurais remis en service plusieurs dizaines de projets dérobés aux impériaux et au républicains par le Consortium pendant le dernier siècle et demi. Non, je n’avais pas l’ambition de dominer la galaxie. Juste le monde criminel. Et encore, c’était énorme, le monde criminel, il ne fallait pas se leurrer non plus. Diriger la galaxie : une ambition de débile oui!

Je finis par reprendre mon sérieux, m’essuyai les yeux et finit par arrêter de ricaner après plusieurs secondes, dévisageant la républicaine, l’air de dire : c’est une farce c’est ça? T’étais pas sérieuse, quand même? Ah si. Si, elle avait l’air d’avoir été parfaitement sérieuse. Alors ça c’était étonnant quand même parce que ce n’était pas mon style. Ah non loin de là même. Et puis on ne tuait pas un frère ou une sœur de sang, à moins que l’honneur ne le commande et le profit n’était pas une raison valable. L’argent passait après bien des choses dans ma vie. J’aimais l’argent mais au point de trahir les gens en qui j’avais toute confiance? La dernière fois, j’avais fini dans une cellule, avec mon bras artificiel en miettes et mon œil artificiel hors service, refusant de collaborer avec l’ennemi. Plutôt mourir que de trahir mes plus fidèles alliés. Urai Fen par exemple. Jamais je ne trahirais Urai. Ni Vinjera.Ni…


« T’acheter? Pitié, arête de me faire rire comme ça. J’achète les faibles d’Esprits et les gens sans morale et tu n’es ni une ni l’autre. Ensuite, faire de toi ma subordonnée? Même pas dans un lit, même pas en rêve alors encore moi sur le terrain. Il n’y a pas de hiérarchie entre sœurs de sang. Et ton vaisseau? Mais je m’en fous de ton vaisseau! J’ai un Worldcraft, ça c’est le meilleur des vaisseaux! Un vaisseau monde!

Tu n’as pas encore remarqué? Je ne suis pas une criminelle ordinaire. Ce que tu penses connaitre de nous, des criminels en général ne s’applique que partiellement à moi. Je vais te confier un secret pas si secret : je m’en fous de dominer la galaxie. Je vise le monde criminel, pas plus, pas moins. Gardez la votre place dans les livre d’histoire et vos rêves absurdes de conquête : je sais me contenter de moins, je sais être pragmatique, moi. »


Je ne pouvais pas dire que sa réaction était démesurée ou hors de propos. Après tout, elle n’avait pas tout à fait tort : le criminel type aurait fait toutes ces choses. Ce n’était pas mon cas. Elle voyait en moi des intentions que je n’avais pas. Aucun vaisseau au monde ne m’intéresserait plus que mon Worldcraft. J’avais une planète artificielle sous mes ordres, qu’est-ce que j’en avais à faire du super laser de l’étoile de la mort, des secrets de son vaisseau ou de je ne savais quelle invention encore? Elle voulait une marque de confiance additionnelle, la preuve de ma bonne foi? D’une part, j’avais déjà ordonné l’évacuation d’Ilum, en laissant tous les cristaux derrière et en plus, je venais d’ordonner le départ du cuirassé Keldabe et de toutes les forces du Consortium présente, exception faite du personnel de la station. Plusieurs auraient dit que j’étais complètement folle… Mais ce n’était pas vrai. En fait, le vaisseau d’Aalya pourrait détecter une signature hyperespace des plus massives.

J’avais fait transiter dans le système le QG du Consortium : « Cornucopia », la corne d’abondance, mon Worldcraft. Qu’on se le tienne pour dit : ce vaisseau-là, malgré sa taille, était insaisissable. Aucun système n’arrivait à le traquer et les rumeurs les plus folles courraient à son sujet, à commencer par le fait que je pouvais le rendre invisible. Essuyant le sang que j’avais dans la main, j’ordonnai calmement l’évacuation de la station spatiale, ordonnant son autodestruction. La fin de l’occupation d’Ilum par le Consortium venait d’être décrétée par moi et tout mon personnel était en train d’évacué vers le « Cornucopia ». J’invitai d’ailleurs d’un signe de tête Aalya à me suivre et une fois à borde de ma navette personnelle, nous passâmes d’une station spatiale dans un astéroïde à un monde idyllique qui rappelait plusieurs dizaines de mondes différents. C’était mon trésor, mon joyau, ma plus belle prise.

Qui aurait pu croire qu’une criminelle dans mon genre puisse apprécier la simple beauté du monde? Bien peu de personnes, je pouvais le garantir. Ma navette se posa à proximité de ma résidence privée et nous finîmes par nous retrouver dans un autre de mes bureaux, à la fois élégant mais pratique. Derrière ma chaise, sur le mur, se trouvait l’insigne du Consortium mais sans ce symbole, on aurait pu se croire n’importe où dans un monde civilisé de la Galaxie. Personne ne viendrait nous déranger ici parce que j’avais interdit À quiconque de mettre les pieds dans ma résidence, mes plus fidèles lieutenants y comprit. On était bin mieux installé ici que dans l’astéroïde et l’air ambiant était bien plus agréable à respirer. Bon d’accord, vous me direz qu’inviter Aalya à bord ne constituait pas vraiment une preuve… Mais les personnes qui avaient mis les pieds ici (hors Consortium) se comptaient sur les doigts de la main.


« Bienvenue dans ce que j’ai de plus personnel, Aalya. Peu de personnes en dehors de mon organisation ont mis les pieds ici et tu te doutes bien que seuls ceux qui ont ma confiance y sont autorisés. Est-ce une preuve suffisante de ma bonne foi? Je t’ai offert mon honnêteté, j’ai fait évacuer Ilum, je t’ai cédé tout ce que j’avais extrais et qui se trouvait sur place, j’ai fait retirer mes vaisseaux, j’ai détruit mon avant-poste, je t’ai offert mon amitié…

Je t’ai amené dans ce qui pourrait être considéré comme mon sanctuaire, j’ai enduré tes insultes, ton sarcasme, tes allégations, je t’ai laissé démolir un de mes cigares, frapper un de mes subordonnés, mettre un terme à mon occupation d’Ilum… Je ne peux pas faire plus. En fait si. Je pourrais bien te redonner les pontites mais ça je refuse et rien ne me fera changer d’idée. Les Jedis paieront pour ou alors le plus offrant l’emportera aux enchères. D’ailleurs… »


J’allais ajouter quelque chose quand je fus contacté par un de mes lieutenants : Spike, le chef de mes corrupteurs. Il voulait savoir ce qui se passait, comprendre pourquoi on avait fait venir ici le « Cornucopia », pourquoi il y avait une intrus à bord… Et un tas d’autres questions. Ça et le fait que les subordonnés d’Aalya désiraient monter à bord. Ça c’était hors de question et de toute façon, Aalya n’avait pas ce qu’il fallait pour briser les boucliers de mon vaisseau. Elle avait peut-être un vaisseau d’une rare puissance mais moi j’avais une planète artificielle sous mon commandement et ceux qui en connaissaient les secrets étaient tous morts… Sauf une autre personne. J’ordonnai à Spike de me laisser gérer la situation et devant son insistance concernant les hommes d’Aalya, je fus si acide dans mon commentaire qu’il abandonna tout argument. Il en fallait beaucoup pour le faire abandonner.

Je regardais la républicaine d’un regard inquisiteur, attendant de voir ce qu’elle ferait. À faire de m’énerver contre Spike, ma coupure c’était remise à saigner, sois un signe de ce qui allait suivre ou alors un mauvais timing. Allez savoir : j’essayais de faire montre de bonne volonté et l’univers semblait vouloir m’empêcher de le faire. À chacun ses faiblesses : je pouvais butter sans états d’âme hommes, femmes et enfants mais quand venait le temps de mettre des mots, d’abandonner mes retranchements et mon armure émotionnelle, cela finissait rarement de la bonne façon. Je n’avais pas la même aisance que mon illustre ancêtre côté dialogue mais j’avais hérité de ses aptitudes au combat par contre. Au moins je pouvais lui rendre honneur… Sortant de mon propre cabinet à alcool une bouteille, je bus directement au goulot, en avalant facile la moitié avant de poser cette dernière sur la table et de soupirer.


« C’est tellement plus facile de juste tirer sur tout ce qui bouge… À chaque fois, chaque fois que j’essaie de faire montre de bonne volonté, et c’est systématique, l’univers tout entier veut se mettre en travers de mon chemin. J’essaie de te tendre la main et mes lieutenants craignent que je sois en danger, tes hommes essaient d’envahir mon planétoïde et toi… Toi tu es juste là. À me regarder, à écouter, sans lever le petit doigt. »

C’était déprimant quand même. Pas étonnant que je sois si agressive si toutes mes tentatives finissaient par se retourner contre moi. J’étais sincère, j’étais sérieuse. Je préférais et de loin me faire une alliée que de m’entêter à vouloir reprendre les cristaux que je lui avais déjà remis. Je préférais me faire une alliée que de m’entêter pour quelque chose de matériel. Mon pragmatisme y était pour quelque chose, certes mais aussi mon sens de l’honneur. Je n’en avais pas beaucoup et je l’utilisais avec prudence car la confiance était bien souvent une faiblesse ici-bas. Surtout dans le monde criminel, à dire vrai. Au sein de la République ou de l’Empire, on pouvait voir le couteau venir : rares étaient ceux suffisamment malins pour ne pas se trahir. Chez les criminels… Nous avons tous plusieurs visages, plusieurs noms, plusieurs identités… Et bien souvent plus d’ombres autour de nous que de lumière.

Le constat était là par contre. J’avais essayé. J’avais fait tout ce qu’il m’était raisonnablement possible de faire et rien, RIEN ne semblait vouloir fonctionner. À quoi bon s’entêter? Aux yeux de la républicaine, j’étais une criminelle sans foi ni loi, sans valeur, sans honneur, obsédée par le profit et l’argent, une ennemie de ses précieux Jedis et bien d’autres choses encore, toutes aussi défavorables les unes que les autres. Pourquoi ne pouvait-elle pas voir ce que mes plus proches lieutenants avaient vu en moi? La personne dévouée, prête à mourir pour les siens, la chef de faction dont les ambitions étaient de toujours mieux protéger les fils et les filles du Consortium? Pourquoi ne pouvait-elle pas voir Tyria Zann, la personne et non pas le personnage que je devais être pour assurer ma survie? Je repensais à un de ses précédents commentaire sur moi et la compagnie d’un homme. À quand remontait ma dernière relation… Humaine?


« J’y crois pas, je vais finir par croire à une malédiction… Et quand je pense que j’aurais pu finir ma soirée avec quelqu’un dans ma vie, à apprécier un peu de chaleur humaine. Au lieu de cela, comme c’est partit là, je vais être obligé de me battre alors que je ne veux pas parce qu’encore une fois, l’univers et les circonstances en ont décidé à ma place. Pour une fois, les choses ne pourraient-elles pas se passer comme elles se doivent? »
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeDim 11 Déc - 7:51

    Son hilarité me surpris un peu, elle n'avait rien à gagner de moi si ce n'est mon vaisseau, le seul bien que je possédais, après si elle souhaitait autre chose elle allait être dans la merde, car je ne possédais rien d'autre d'intéressant, peut-être mon fric, mais ça je savais qu'elle en avait assez pour que mon argent lui importe peu. Pourtant l'idée qu'il parte si je devais monnayer les cristaux et savoir qu'il allait être utilisé dans des conneries franchement ça me mettait hors de moi.

    « Au lieu de jouer aux devinettes tu pourrais peut-être me dire ce que tu veux, je me fous éperdument de ce que tu es, que tu veuilles dominer la criminalité est une chose, mais tu trouveras toujours meilleur que toi et puis si un jour tu réussis tes projets, je serais forcé de te pulvériser. »

    Je la suivais sans broncher quand elle ordonna l'évacuation de sa station, je donnais l'ordre à mes hommes de retourner à bord de mon vaisseau et d'appliquer la tactique la plus appropriée. Je savais que Mira m'avait comprise. Je fus emmener sur la planète artificielle de la hors-la-loi, je regardais tous en arrivant en prenant note dans ma mémoire et surtout en effectuant une tonne de calcul de tête, je sus tout de suite ce qu'il me fallait en cas de besoin pour foutre en l'air ce genre de bidule, parfait elle m'offrait une carte de plus à jouer et j'avais peut-être l'idée géniale pour en venir à bout, restait juste à la créer et ça ce ne serait pas aujourd'hui, seulement je connaissais l'endroit ou chercher.

    J'écoutais les énumérations de la hors-la-loi qui se fit presque passé pour la "gentille", j'étais le caillou dans sa chaussure. Par contre quand elle me dit qu'elle avait des Pontites, un cristal extrêmement rare, c'était la seule chose que je ne pouvais laisser passer, je voulais bien la laisser filer et même lui payer le prix fort, mais là-dessus j'étais catégorique je ne laisserais pas partir un tel joyaux.


    « Ta bonne volonté à une étrange manière de s'exprimer! Par contre les cristaux qui te restes, quels qu'ils soient je les veux. Dis ton prix! »

    Et si elle me répondait que c'était au-dessus de mes moyens là je sortirais immédiatement ma lame et je lui trancherais la tête sur place, sans attendre une seconde, je commençais à perdre patience, elle ne voulait pas en découdre et elle faisait tous pour me faire perdre patience, je me foutais de son commerce et de ses conneries de frics ou de sa planète artificielle, j'avais plus de 5000 hommes prêts à l'attaque et même des boucliers planétaires ne pourraient contenir un assaut de mes hommes surtout pas avec les trois dirigeants à bord de mon vaisseau.

    Elle joua à l'imbécile et là j'eus vraiment envie de la baffer, elle n'avait rien dans la cervelle? C'est pas possible. Néanmoins je conservais mon calme et mon visage demeura impassible.


    « Écoute t'as deux solutions : soit tu me dis ce que tu veux, tu me réponds pour les cristaux et on se quitte en bons thermes ou alors tu restes là planté et j'ordonne l'assaut de ta planète! »

    Ce n'était pas une menace, mais le sens des négociations si elle en voulait, je savais déjà où je trouverais le frics qu'elle me demanderait et d'ailleurs en la laissant réfléchir je sortis mon comlink en contactant Mira pour qu'ils continuent d'attendre mes ordres ensuite je lui demandais d'effectuer un petit travail du côté de notre contact n°10 chez l'Empire, il devait effectuer la manoeuvre habituel de chaque appel. Mira me répondit par un simple "OK" et coupa la communication.

    Puis tranquillement je m'avançais vers la hors-la-loi puis m'arrêtant à quelques centimètres d'elle je lui disais d'une voix tranquille.


    « Alors ta réponse? »

    J'étais prête à payer le prix pour ses cristaux et pour le reste si besoin il avait, seulement tant qu'elle ne me disait pas ce qu'elle voulait nous étions dans une impasse, je commençais à en avoir marre que nous tournions autour du pot, autant tout balancer directement dans la gueule et ensuite on verrait comment réagir et comment régler ce problème.

    Après pour le reste de savoir si elle allait terminer avec quelqu'un dans son lit ou ce genre de choses j'en avais rien à foutre, je me fichais même totalement de savoir si elle avait perdu son amour pendant l'attaque de la planète par mes hommes, ça me passais au-dessus de la tête, d'ailleurs je la laissais réfléchir en lui tournant le dos preuve que je ne craignais pas qu'elle me tire dessus ou même que j'avais peur d'elle tout cour.

    J'observais un peu comment c'était chez elle, c'était relativement bien, personnellement je préférais le calme et la tranquillité des étoiles, étant une voyageuse depuis plus de 15ans j'avais gardé dans le sang mon envie de rester dans les étoiles et de mourir parmi elle en léguant mes biens ou aux Jedi ou à ma descendance si un jour j'en avais une.

    Je me tournais vers la jeune femme tout en gardant les bras le long de mon corps sauf la gauche que je posais sur mon Katana, non pas en signe d'agression, mais par habitude. Je gardais les oreilles grandes ouvertes pour savoir comment elle allait faire car avec un simple mot elle pouvait faire basculer une rencontre amicale en véritable carnage et je savais que mes hommes bouillaient d'envie de foncer à l'assaut.
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Tyria Zann
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeLun 12 Déc - 2:55

« Tu veux mes termes? Les voici. Premièrement, comme j’ai acquiescé à toutes tes demandes précédentes, je veux que tu fasses le pacte de sang avec moi. En échange de quoi, je t’ai restitué Ilum, les cristaux sur place, ceux à bord des vaisseaux qui étaient présents, j’ai détruit mon avant-poste… Je ne vais pas te refaire la liste. Pour toutes ces choses et en plus de ma bonne foi, c’est la condition non négociable que j’exige.

Ensuite, pour les pontites, si et seulement si tu fais le pacte de sang avec moi, je te les échange contre… Une soirée ensemble, tiens. L’argent je m’en fous. Tu n’as aucune information qui puisse m’intéresser, aucun matériel, équipement ou données qui suscitent mon intérêt. Ceci dit, et c’est non négociable, je me garde la plus belle du lot pour ma collection d’objets rares. Donc si on récapitule mes demandes : un pacte de sang avec toi et une soirée en tête à tête. »


Elle voulait des conditions? Elle les avait. Elle avait demandé mes termes? C’était chose clairement établie. En démordrais-je? Jamais de mon vivant. Elle refusait? Tant pis pour elle. Je ne rendrais pas les pontites sans combattre si elle refusait d’accéder à mes demandes, c’était aussi simple que cela. Était-ce de la démence? Très probablement. Un caprice de gamine? Certes pas. Une fortune de plusieurs millions de crédits contre deux petites conditions qui au final nous rapporteraient considérablement plus tant à elle qu’à moi me semblait le meilleur des mondes. De toute façon, et ses meilleurs détecteurs ne pourraient rien lui dire là-dessus, chaque caisse contenant des cristaux devait être ouverte avec un code que je possédais et chaque caisse avait au travers de ses constituant de quoi faire une belle bombe capable d’en détruire le chargement. C’était la base du métier, couvrir ses arrières.

Même le site de forage avait été piégé de façon telle à non seulement faire un maximum de dégâts mais en plus de contaminer l’endroit pour les prochains siècles. Même si Aalya réussissait à tous nous tuer, même si elle décidait de ne pas accéder à ma requête, tant et aussi longtemps que le bon code ne serait pas transmis, elle se trimballait avec un gros rien du tout en sursis. Toujours avoir un plan B, toujours avoir de quoi se prémunir contre les coups fourrés. J’étais championne là-dedans et les forces de l’ordre tant de l’Empire que de la République pourrait vous le confirmer. On ne me la faisait pas à moi, oh ça non. Je n’étais pas une vulgaire criminelle, je n’étais pas une imbécile et j’avais été bien formée. Au travers mes nombreux défauts, celui qui savait bien étudier son adversaire était capable de voir le véritable danger. Moi je savais combien de temps il restait avant la détonation : j’avais armé le système…

Maintenant, évidemment, on pouvait se poser la question suivante : que se passerait-il quand l’équipage d’Aalya essaierait d’ouvrir une des caisses (quoi parce que vous pensez que j’avais stupidement laissé mon prix trainer par terre?), quand leurs détecteurs et leurs scanners s’avèreraient dans l’impossibilité de voir ce qu’il y avait à l’intérieur? Certes, certes, ils suspecteraient un piège et avec raison. Logiquement, ils ne devraient pas tenter de forcer une des caisses et s’ils le faisaient… Boum. Une caisse en moins et une belle détonation faite pour détruire le contenant et son contenu. Il y avait une caisse qui était piégée pour faire considérablement plus de dégâts mais à moins de les tester une par une, elle n’exploserait pas celle-là. Les chances étaient que devant l’impossibilité d’ouvrir les caisses, ils contactent leur capitaine… Et Aalya se verrait donc forcée de reconnaitre que j’étais sérieuse.

Que je n’étais pas une imbécile et que tant que les négociations étaient en cours, elle ne pourrait même pas savourer le plaisir de pouvoir dire à ses précieux Jedis qu’elle avait accompli sa mission. Si je ne sortais pas gagnante, personne ne sortirait gagnant. Ça et le fait que nous avions un bout à peu près égal au bâton, un rapport de force équivalent. Qui plus était, si affrontement il y avait, j’avais suffisamment de troupes sur le « Cornucopia » et d’armes sur moi pour éliminer la menace. Ce serait une solution temporaire à un problème d’importance (car même si je tuais Aalya Malorne pour le plaisir, la République et les Jedis me le ferait chèrement payer) et ce serait un véritable gâchis. Bousiller un aussi joli petit cul, franchement, ça me ferait bien mal. Quoi? Je n’étais pas grande amatrice d’art mais j’aimais bien la beauté humaine. Ou humanoïde. Il faut une certaine ouverture d’esprit mais pas trop non plus.

Si elle voulait jouer les désintéressées, celle qui veut faire son arrogante et qui se retrouve dans la fosse aux rancors sans les craindre, cela se jouait à deux. Je me levai et me dirigeai nonchalamment vers le mur derrière mon bureau pour en inspecter le contenu, indiquant clairement à la républicaine que faute de réponse et de collaboration de sa part, elle était moins importante que la tâche routinière de m’assurer qu’il n’y ait pas de poussière sur mes affaires. Et le pire, c’était que c’était parfaitement vrai. J’étais une criminelle, oui et une redoutable femme d’affaires. Faute de valeur, les gens ne m’intéressaient pas. Ah si si, en esclaves, c’était toujours utile mais à ce moment-là, ce n’était plus des personnes, c’était des biens, de la marchandise. Ça aussi c’était un de mes pires défauts, mettre un prix sur tout ce que je voyais. Que voulez-vous, on a le sens des affaires ou on ne l’a pas. C’est ce qui différencie le professionnel de l’amateur.

Ah oui, l’esclavage, une activité si contestée dans la galaxie. L’Empire ne s’en plaignait pas mais la République n’aimait pas par exemple. D’un autre côté, ironiquement, les républicains n’avaient aucun problème quand c’était les impériaux qui servaient d’esclaves. Enfin, pas tous les républicains mais j’en connaissais plusieurs qui auraient payé le prix fort pour pouvoir avoir leur propre petit stormtrooper domestique, pour venger par exemple un être cher mort face au feu des impériaux. Ah la nature humaine était si délicieusement pleine de vices. La République clamait bien haut et fort ce qu’elle voulait, elle avait quand même usurpé sa position d’autorité, au terme d’une guerre civile. Pour moi, la République n’était qu’une bande d’hypocrite qui avait utilisé les mots démocratie et liberté comme argument de campagne pour prendre le pouvoir. Tout cela nous amenait à quoi? L’argent et le pouvoir, pas le bien du peuple.

Je retournai m’asseoir, après un moment, daignant reporter mon regard sur la républicaine, attendant sa réponse à deux demandes non négociables. Un faux débat donc, un faux choix. Oui, elle gagnait tout, non, elle perdait tout. Aucun rayon tracteur ne pourrait empêcher mon worldcraft de quitter le secteur et un champ d’interdiction ne nous ralentirait même pas. Ça c’était une première chose. De deux, poussés au maximum, mes boucliers empêcheraient d’entrer absolument n’importe quoi, sauf un tir direct de superlaser ou d’une arme de destruction massive de calibre équivalent. De trois, mon bureau était équipé de défenses automatiques et sans implants cybernétiques, on ne pouvait en détecter la trace. Au moindre geste hostile, Aalya se ferait descendre. De quatre, j’avais avec moi un héritage de mon cher père : un champ de camouflage portable. Autrement dit, hop, la femme invisible. De cinq…

Oh certes, certes, un nombre conséquent de facteurs pourrait transformer ce plan d’une remarquable simplicité en un problème très compliqué. Prenons par exemple le fait que Aalya se trouvait à bord. Elle devait être une combattante compétente et j’étais prête à parier qu’elle avait une balise de repérage sur elle. Oui, un brouilleur pourrait faire le travail mais d’un autre côté, cela ne voulait pas dire qu’on ne pouvait pas la retrouver en utilisant la Force par exemple. Un autre exemple simple c’était que même si j’avais l’avantage du terrain, Aalya avait une arme de corps à corps : moi non. Autrement dit, en combat rapproché, je serais en position de désavantage. L’autre point à considérer c’était que les worldcraft, et le mien n’y faisait pas exception, ne possédaient aucune arme et l’unique rayon tracteur du vaisseau servait à garder une sorte de soleil miniature en orbite autour du planétoïde artificiel.

Si elle était renforcée par une flotte de la République, là ils auraient suffisamment de force de frappe pour permettre à des vaisseaux de débarquement de se poser. Même si mon élite se trouvait sur la planète, ainsi que le gros de mes forces, Cela nous mettait quand même en une fâcheuse position. Mes soldats étaient surentrainés… Mais ils étaient encore des êtres mortels et submergés par le nombre, ils ne pourraient pas faire grand-chose, surtout que le worldcraft était un immense champ de bataille ouvert, sans vrai avantage de terrain alors oubliez les brillantes tactiques pour prendre l’ennemi à revers et ce genre de trucs. Même dans le plus parfait des plans, on pouvait être sûr et certain de se retrouver confronté à L’imprévu. Ajoutez à cela qu’il y avait une différence marquée entre improviser et devoir constituer à partir de rien une stratégie complète. Un faux choix qui pouvait jouer contre moi.

D’un autre côté… Un pacte de sang, ce n’était pas une mauvaise chose. Elle se garantissait ma collaboration et ma protection. Non, elle n’en avait pas vraiment besoin mais j’avais le bras suffisamment long pour faire en sorte que d’éventuels chasseurs de primes la laisse tranquille. Mon réseau d’espions et d’informateurs pourrait lui obtenir des choses que les services de renseignements classiques étaient incapables d’obtenir et mes nombreux marchés noirs pouvaient lui obtenir tout et n’importe quoi. Qui plus était, si jamais elle avait des ennuis, elle pouvait compter sur mes flottes et mes troupes pour lui porter assistance. Le Consortium de Zann était reconnu comme étant la plus puissante organisation criminelle de la galaxie : mieux valait l’avoir dans ses amis que dans ses ennemis. Je précise que je ne faisais pas cette offre à n’importe qui et jamais à la légère, c’était un pacte plus solide encore que la plus belle des alliances.

L’autre condition, une soirée en tête à tête, c’était pour voir jusqu’où elle était prête à aller pour obtenir les pontites. Mon illustre ancêtre avait un jour dit que tout le monde avait un prix et dans le cas actuel, ce prix ne se mesurait pas en crédit. C’était le prix qu’il fallait être prêt à payer pour m’acheter, pour me convaincre de céder des objets d’une extrême rareté. Et quand je disais soirée en tête à tête, ce n’était pas s’asseoir en face à face, échanger deux ou trois mondanités et finir la soirée avec une bonne bouteille. C’était, on put le deviner, plus complexe que cela et incluait bien d’autres paramètres. Je n’allais pas vous faire un dessin, quand même. Urai Fen me tuerait si jamais il l’apprenait, que j’avais décidé une fois de plus de jouer avec le feu pour le simple plaisir de la chose. Si elle était prête à consentir à cette demande, moi j’étais prête à sacrifier toute ma marge de profit. Une promesse est une promesse, après tout.


« Alors? J’attends ta réponse. Tu as mes conditions, claires, précises et surtout, surtout, non négociable. Tu dis oui, nous serons liées par l’honneur et le sang, tu ne pourras donc pas revenir sur tes engagements. Tu dis non… Je te garantis que nous en sortirons perdantes toutes les deux. Alors, Aalya Malorne, jusqu’où es-tu prête à aller pour éviter un bain de sang? Jusqu’où va ton profond respect pour les Jedi, ton propre honneur, ta propre morale? »
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeJeu 15 Déc - 9:49

    Je regardais la chef des hors-la-loi, je n'étais nullement impressionné, mais dans le cas présent je voyais plutôt un moyen de réunir la République avec le groupe de Tyria, ça ne serait pas mauvais dans le sens ou peut-être qu'elle accepterait de fournir quelques informations en échanges des nôtres, chacune étant soigneusement choisie par chacun des deux partis. Enfin bref je ne souhaitais pas entrer en guerre avec elle infligé à la République de s'occuper de cette affaire en plus, elle était déjà bien assez emmerdée par les Impériaux.

    Je regardais Tyria dans les yeux et je répondis d'une voix tranquille.


    « Qu'il en soit ainsi, si ça peut éviter une confrontation déplaisante et inutile il n'y a aucun soucis! »

    Je la regardais dans les yeux en lui disant cela, je ne craignais pas de me lier à elle, mais je le faisais en tant que la Capitaine Malorne, je préférais ne pas le faire en tant que la Générale, je ne voulais pas que la République souffre d'un malentendu si jamais un conflit venait à naître entre nous deux. Mais qu'adviendrait-il de ce lien si jamais je mourais?

    Je scellais donc un pacte de sang avec la hors-la-loi, ce pacte avait une certaine valeur à mes yeux, je ne voulais pas qu'il soit bafoué à la première occasion, au contraire je comptais m'y tenir si l'occasion se présentait, ce genre de choses n'étaient pas faites à la légère. Une fois la chose faite je regardais Tyria en ajoutant d'une voix douce et agréable.


    « Pour ta soirée... »

    Je fus interrompu par la sonnerie de mon comlink et un voyant rouge me signala que l'appel était très urgent, j'avais installé ce système pour que je sache si l'appel devait prendre le pas ou non sur la situation présente. Je m'excusais auprès de Tyria, je n'oubliais pas non plus mes bonnes manières surtout que nous étions alliées. Je plaçais l’appareil devant moi et j'écoutais mon interlocuteur qui était en l’occurrence une interlocutrice, car c'était Mira qui me parlait.

    Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) 03649845121023« Aalya, excuse-moi, mais on a un appel urgent, un Sith a attaqué nos hommes postés en avant-poste sur Ossus, ils sont en grande difficulté, on a besoin de toi, tu es la seule à pouvoir la battre. On a envoyé quelques-uns de nos pilotes avec la cargaison de cristaux pour qu'ils rejoignent les vaisseaux alliés, mais si tu n'interviens pas on perdra une centaine d'hommes. »


    Je regardais Tyria qui avait probablement entendu ce que mira m'avait dit, je savais que cette visite d'une Sith n'était pas la bienvenue mais je ne pouvais me résoudre à abandonner mes hommes.

    « Ce sera pour plus-tard ta soirée, désolé... je ne peux laisser les Sith en secondaire et le temps que je contacts mon amie Yunstar mes hommes seront Morts. Si jamais tu souhaites obtenir quelque-chose, n'en demandes pas trop non plus, tu peux te fier au Grand Maître Yunstar, je la connais personnellement et même si tu es hors-la-loi elle écoutera tes demandes. »

    Je souris et je lui donnais je la saluais d'un salue simple deux doigts sur la tempe que je lançais vers elle. Je me retournais et je me dirigeais vers la sortie, avant de franchir le seuil je m'arrêtais et je tournais légèrement la tête pour regarder Tyria.

    « Au-revoir Tyria ou adieu qui sait si je ressortais vivante de cette affrontement? Tu n'auras qu'à constater par toi-même le résultat si mon sort est une priorité pour toi sur tes prochaines affaires mon amie! »

    Les deux derniers mots n'étaient pas une plaisanterie, sur ce je quittais les lieux et je vis arriver un droïde de guerre Mandalorien sur lequel était l'un de mes hommes, je grimpais derrière lui et alors que je plaçais mon casque à oxygène il était déjà partie vers le vaisseau.

    Une fois arrivée je lançais directement la procédure de départ et rejoignant la passerelle j'activais les propulseurs pour me mettre en position et en une seconde j'enclenchais l'hyperpropulseur pour passer en Hyperespace, Ossus m'attendait et avec sa une Sith.
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MessageSujet: Re: Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) Clair comme un cristal: la Force des choses... (TERMINÉ) I_icon_minitimeSam 17 Déc - 4:08

Le pacte de sang était une bonne nouvelle. Cela faisait une condition de remplie et la plus importante du lot. Pour la seconde proposition, elle semblait également d’accord, ce qui était une excellente chose en soi. Quelques cristaux hors de prix contre les bases d’une solide amitié? Le choix ne se posait même pas. J’aimais l’argent, oui, mais comme mentionné précédemment, il y avait moyen d’augmenter encore plus mon profit par cette alliance. Non, je ne mélangeais jamais travail et amitié, il ne fallait pas non plus exagérer. Cependant, je savais garder mon flair pour les affaires et avoir un peu plus de poids pour mes contrats avec la République. ÇA c’était de la planification intelligente. Dans l’absolu, cela viendrait faire grossir ma marge de profit et ce sans même entamer cette nouvelle amitié avec Aalya Malorne. J’avais été bonne élève des sages paroles de ma mère.

Évidemment, je me doutais bien que c’était l’ex criminelle qui parlait et non l’amirale républicaine mais bon. Cela tombait bien, ce n’était pas de l’officier dont j’avais voulu me lier d’amitié. Comme je l’ai dit, ce n’était pas bien de mélanger travail et amitié car tôt ou tard, ce genre de combinaison revenait vous mordre les fesses. Personnellement, j’y tenais à mon postérieur et je ne voulais pas voir les républicains ou les impériaux tenter de se servir de moi pour nuire à Aalya. Oh évidemment, si l’inverse venait à se produire, qu’on utilise Aalya contre moi, j’étais préparée à ce genre d’éventualités. Si on pensait pouvoir me faire chanter en menaçant Aalya, c’était mal me connaitre : oui, j’étais loyale à mes frères et sœurs de sang mais la première règle non écrite c'était bien de ne pas devenir un poids pour les autres, d’être prêt à se sacrifier plutôt que de devenir nuisible. La gloire ou la mort, en d’autres termes.

Si j’y étais contrainte, il allait falloir que je sache faire fi de l’amitié et faire le nécessaire. Parfois, le sacrifice de l’un pouvait sauver l’autre et les autres t même si je ne pouvais prétendre bien connaitre la demoiselle, je me disais bien qu’elle devait adhérer à des principes similaires. La venger, par contre, s’il lui arrivait quelque chose, était un tout autre registre. La vengeance n’était pas encouragée quand on choisissait de prendre un frère ou une sœur de sang car ce genre de comportement est d’une part autodestructeur, de deux, dangereux. Celui qui cherche à se venger tombe plus aisément dans les pièges et j’avais trouvé de quoi faire de la vengeance constructive. Si vous ne pouvez-vous débarrasser de la forteresse en entier, y aller brique par brique était une solution viable. Autrement dit, retirer petit à petit toutes les cartes du jeu de votre ennemi. C’est encore plus sadique que de régler le problème de façon trop expéditive.

Au cours d’une vie, j’en avais perdu des frères et des sœurs de sang, tous et toutes tombées au combat dans l’un ou l’autre des conflits faisant rage dans la galaxie. Qu’ils soient à petite ou grande échelle, cela n’avait pas d’importance. J’avais un jour participé à un affrontement qui avait en tout et pour tout duré deux heures et j’ai vu pendant ces cent vingt minutes plus de dévastation que dans les dix dernières années. Et pourtant, des batailles, j’en ai vu! C’était important, la famille de sang mais il fallait rester réaliste : il est très difficile, même avec notre technologie, de garder un contact fréquent et régulier avec un frère de sang qui se trouve à l’autre bout de la galaxie. Pourquoi se faire une famille de sang alors? Pour la simple et bonne raison que bien que parfois votre lien soit très court, vous vous assurez la loyauté et le soutien d’un autre. Autant avoir une vie brève et intense que longue et monotone!

Chose certaine, si ce lien venait à se solidifier, avoir Aalya Malorne dans sa famille de sang serait tout sauf ennuyant et je devais bien reconnaitre que si nous devions livrer bataille côte à côte, cela promettait d’être toute une expérience. Avec un vaisseau comme le mien, un véritable sniper de l’espace et le sien, qui me semblait plein de surprises, nous ferions un duo terrible… Si bien sûr nous étions appelées à servir ensemble. Je me faisais un point d’honneur de limiter toute intervention directe de mes forces au côté des grandes puissances, préférant travailler avec eux par des moyens détournés. Vous perdiez un peu de crédibilité en affichant trop vos couleurs… Pour ne pas dire des contrats, des appuis et des profits. Le pragmatisme, je vous dis. Indispensable si vous voulez survivre en ce monde. Ce serait quelque chose que je me ferais une joie d’enseigner à Aalya qui me semblait avoir une carence légère de ce côté.

Restait donc à aborder le point de cette petite soirée privée, en échange des pontites… Et mon humeur passa très rapidement de l’amusement à un air neutre, limite froid. Qui était cette petite impertinente qui osait déranger mon rendez-vous d’affaires? Remarquez que devant la nature de l’appel, je compris mieux les motifs derrière la chose et j’ordonnai par conséquent à mes propres troupes de faire abaisser les boucliers pour permettre à un transport pour qu’ils puissent récupérer la républicaine. Je savais reconnaitre une urgence quand j’en voyais une et là c’était plus que le cas. Les Siths étaient tout sauf des enfants de cœur et les connaissant, s’ils avaient décidé de s’en donner à cœur joie, mieux valait envoyer toute une armée et un vaisseau capable de bombardements orbitaux. J’en savais quelque chose : mieux valait le repli stratégique au massacre complet et total de tous vos effectifs pour de l’orgueil mal placé.

Ce n’était pas pour me plaire évidemment. Loin, très loin de là. Oui je gardais les pontites mais ma soirée était foutue en l’air. Pour le moment, les pontites étaient le cadet de mes soucis. En fait, tout l’argent du monde était le cadet de mes soucis. Un ou une Sith me ruinait ma soirée et sans être une égoïste de première, je devais bien avouer que c’était tout sauf pour me faire plaisir. Si en plus Aalya décidait de l’affronter directement, ses chances de survie étaient proportionnellement inverses à ses chances de victoire. Moi j’avais trouvé le truc : un dispositif intelligent pour transporter un ysalamiri et avec ça sur le dos, oubliez les pouvoirs de la Force, ne restait plus que le guerrier. Dans bien des cas… Ce n’était pas terrible. Ceci dit, Aalya n’avait pas d’ysalamiri et je suspectais que ce serait tout sauf une partie de plaisir. Aurais-je pu l’aider? Hélas non car les mauvaises nouvelles venaient par paire on dirait.

Contactée également en urgence mais par mon plus fidèle lieutenant, donc Urai Fen, j’eu la désagréable surprise d’apprendre que ces chers Hutts avaient décidé de tenter une fois de plus d’interférer dans mes affaires, cette fois en s’attaquant à un avant-poste du Consortium sur Denon. Étant particulièrement intolérante face aux magouilles de ces saloperies de larves puantes, il était hors de question de laisser leurs mercenaires me causer des ennuis et dans un laps de temps coïncidant avec le départ d’Aalya, je me retrouvais avec ma propre petite guerre sur les bras. Il allait falloir que je me montre extra cruelle avec ces maudits Hutts qui me mettaient dans une humeur plus massacrante encore… Ce ne serait pas trop difficile vu la haine viscérale que je leur portais. Cela voulait quand même dire que je devais faire un choix.

J’aurais voulu aider Aalya sauf que comme elle, j’avais des obligations et des devoirs envers les miens. Le Consortium de Zann, c’était toute ma vie et je ne comptais pas faillir à ma tâche de chef de faction. Le choix, évidemment, n’était pas agréable ni facile à faire mais je savais qu’Aalya comprendrait. Si elle avait su voir au-delà de la simple criminelle, elle devait alors savoir comment je fonctionnais, ne serai-ce qu’un minimum. Si nous venions à nous revoir un jour, je pourrais la régaler d’un récit de bataille et elle de même. Il n’y avait rien de plus commun que de parler de ses combats autour d’un verre. Moi la première, je le faisais sur une base régulière avec mes lieutenants. Après des adieux en règle (car rien n’excluait que je me fasse descendre aussi de mon côté), ce qu’il restait de présence du Consortium aux environs d’Ilum passa en hyperespace pour continuer sa guerre contre nos rivaux dans le crime.


« Bonne chance, Aalya Malorne. Je te garde les pontites au chaud jusqu’à ton retour. Tu vas me devoir une soirée et les intérêts, ce qui n’est pas pour me déplaire entièrement. Bonne chasse de ton côté : moi j’ai des grosses larves à écraser du talon de la botte du Consortium de Zann. Tu sais comment nous contacter : passe par la chancellerie, au pire, ils sauront comment prendre contact avec moi. Au revoir ou adieu, qui sait… »

Mon vaisseau passa ensuite en hyperespace et nous nous retrouvâmes dans le champ d’astéroïde de Vergesso, le principal bastion du Consortium de Zann. Contrairement aux autres vaisseaux, les nôtres étaient équipés de boucliers capables de nous permettre de traverser un champ d’astéroïdes sans le moindre dommage. Une technologie que nous enviaient les impériaux et que nous gardions jalousement. Je transférai du pont de mon Worlcraft à celui du « Merciless » et après un rapide briefing avec mes lieutenants, il ne me restait plus qu’à faire le saut vers Denon. Toutefois… Un mauvais pressentiment me tiraillait. Vous savez, quand vous avez l’impression d’avoir fait une grave erreur, presque par obligation? Quand vous savez que le choix que vous aviez était un faux choix? C’était exactement le sentiment que j’avais en ce moment. Au fond de moi, et j’en faisais déjà mon deuil, je savais que je ne la reverrais jamais.

Je jetai un regard amer sur la caisse de pontite en me disant que finalement, je me retrouvais avec un bien maigre prix de consolation. Fidèle à ses habitudes de sentir les émotions négatives, je fus rejoins par Vinjera, une puissante sœur noire au service du Consortium et même si je ne daignai prononcer un seul mot, elle savait sans que je parle. Elle posa sa main sur mon épaule et je ne protestai pas. D’ordinaire, je n’aimais pas vraiment que l’on me touche (certaines situations exceptées) mais pour une des rares fois depuis que je la connaissais, la sœur noire dévoilait une nature compatissante. Elle m’avait un jour expliqué qu’il fallait d’abord aimer pour pouvoir haïr, ce genre de choses… Et en ce moment, j’étais bien contente d’avoir son réconfort car perdre de façon si éphémère le plus récent membre de ma famille de sang n’était pas pour me plaire. Soupirant, je me retournai pour lui faire face, me résignant à parler.


« Pourquoi aies-je l’impression d’avoir sacrifié une proie sans défense au rancor? Et toi et moi nous savons où se situe ma vraie loyauté, celle qui prime par-dessus toutes les amitiés. Pourquoi alors aies-je ce curieux sentiment de culpabilité? La tristesse, je m’arrange avec, c’est cet autre étrange sentiment qui me dérange énormément. Tu me connais, je déteste quand je ne comprends rien à ce qui se passe. Là, c’est le cas… »

Vinjera ne me répondit pas, se contentant de me caresser la joue avant de se retourner et de quitter mes quartiers. Quelques instants plus tard, on me contactait pour me dire que nous allions émerger à proximité de Denon. Balayant d’un geste de la main l’agonie de mes pensées, je remis le masque de l’impitoyable criminelle. Autant faire en sorte que ce choix qui n’en était pas un soit payant. Ce n’en serait que plus insupportable autrement et je ne comptais pas me laisser dominer par des sentiments négatifs. Une bonne chef se doit de rester forte et c’est de cette force et de cette solidité dont les miens avaient besoin. D’un ordre bref, j’ordonnai le débarquement des troupes, marquant le début des combats. J’accordai un dernier regard à la caisse de pontite avant de quitter mes quartiers pour me joindre au combat. Un combat sans ma sœur de sang, avec pour seuls alliés ma famille, le Consortium de Zann…
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