Une diplomatie foireuse[PV Anaru Glittertind]

Invité

Akacen était devenu maitre depuis quelques temps, plus précisément quelques semaines. Il avait intensifié son entrainement dans l'utilisation de la Force, il était important de s'entrainer régulièrement pour espérer la maitriser au mieux. Malgré tout l'entrainement fut interrompu lorsque le conseil le convoqua. Ils avaient une mission à lui confier, une mission qui semblait peu importante au vue de l'évolution des évènements avec l'Empire mais qui avait de l'importance lorsqu'on y réfléchissait un peu plus.

Il devait se rendre sur Tatooine pour une mission diplomatique peu ordinaire, en effet la République n'avait aucun pouvoir sur cette planète anarchique dirigée par les cartels de criminel. On lui confia comme mission d'aller sur cette planète afin de vérifier l'état d'un village, si on pouvait l'appeler ainsi. L'un des plus grand cartel de Tatooine, voir même le plus grand logeait un important nombres de personnes dans des conditions inhumaines. On lui ordonna dans un premier temps de vérifier l'état de logement des gens avant de décider si oui ou non il allait en discuter avec le hutt. Ils savaient qu'ils ne pouvaient pas le forcer, c'est pour cela qu'il avait pour but de ramener à la raison le hutt afin qu'il améliore les conditions de vies des gens. On ne parlait pas de quelques dizaines ou centaines de personnes mais bien de milliers où les gens n'avaient ni eau courante ni électricité et vivant dans des tentes de moindre qualité.

Il accepta la mission bien qu'il doutait du succès, il ne savait pas comment il pouvait ramener à la raison une personne dont la vie des autres lui importait peu tant que lui allait bien, mais l'espoir d'y parvenir était là et puis cela faisait tout de même un beau défi ! Le conseil attribua la maitre Glittertind qui se trouvait déjà sur Tatooine afin d'avoir du soutien.

il rejoignit rapidement le hangar où se trouvait son vaisseau qui était constamment protégé par son droïde CYV, heureusement qu'il était dans une famille de riche qui lui permit d'avoir ce droïde. Après tout un peu de défense ne faisait pas de tord surtout pour Akacen qui avait toujours tendance à attirer les problèmes, le forçant à utiliser la violence pour les résoudre au lieu de la diplomatie. le droïde avait été adapté pour qu'il puisse piloter le vaisseau ou servir de droïde protocolaire si la situation le réclamait.

Où devons-nous aller Maitre Tarlan ?

Nous allons sur Tatooine, plus précisément sur Mos Eisley. Prépare le vaisseau.

Bien Maitre Tarlan.

Le droïde prépara le vaisseau pour le voyage en insérant les coordonnées mais il vérifia aussi si le reste était présent comme le carburant. Une fois que tout était vérifié et prêt, Akacen prit les commandes du vaisseau pour le faire quitter le hangar et la planète, il avait peur que le droïde allait l'écraser ! Après tout il n'était pas fait pour ça a la base mais une fois sortie de la planète, il donna les commandes au droïde afin que celui-ci prépare l'hyperespace.

Lorsqu'enfin le vaisseau sorti de l'hyperespace , il reprit les commandes du vaisseau afin de le diriger vers la planète et plus précisément vers Mos Eisley. Il était content de posséder son droïde qui allait pouvoir surveiller le vaisseau car on savait tous ce qui trainait sur Mos Eisley et il n'avait pas envie de voir son joujou se faire voler. Du simple voleur au chef de cartel, on pouvait tout retrouver là-bas mais il devait accomplir la mission. Il atterrit sur l'une des plateformes du spatioport de la ville et se leva, il regardait si il n'avait rien oublié comlink, sabre, quelques crédits de Tatooine puis se tourna vers son droïde.

Surveille le vaisseau, si quelqu'un essaye de le voler tu sais ce qu'il a à faire. Reste en contact avec moi au cas où j'aurais besoin de ton intervention.

Oui Maitre Tarlan, vous retrouverez le vaisseau comme vous l'avez laissé.

Il sourit a son droïde puis sorti du vaisseau , immédiatement il fut aveuglé par le soleil brûlant de la planète tandis que les quelques brises de vent étaient chaudes mais agréable quand même. Il n'avait pas tellement l'habitude des planètes désertiques et horriblement chaude mais après un court instant il se mit en route pour trouver un speeder qu'il pouvait louer en échange de quelques crédits.

Il trouva rapidement un vieux speeder qui avait certes laissé ses meilleurs jours derrière lui mais il était suffisant pour la petite mission qu'il devait faire. Il prit la route vers le point de rendez-vous avec Maitre Glittertind qui se trouvait a l'extérieur. Il espérait qu'elle déjà sur les lieux afin de commencer l'inspection le plus tôt possible car il détestait cette planète. Il préférait amplement les planètes moins hostiles et plus accueillante comme Naboo, Kuat ou d'autres planètes encore.

Lorsqu'il arriva sur le lieu, il vit Maitre Glittertind qui l'attendait déjà sur place, il descendit du speeder et s'approchait d'elle avec un petit sourire. Il prit la parole calmement en inclinant la tête respectueusement.

Bonjour Maitre Glittertind, j'espère que vous allez bien ! Je pense que nous pouvons commencer par inspecter les lieux avant de voir si il est nécessaire de discuter avec le hutt.

Ils partirent ensemble vers ce fameux village qui se trouvait qu'à quelques petites minutes d'eux. Il ne voulait pas passer trop de temps pour des discussions inutile mais plutôt vite terminer cette mission bien qu'il craignait que le hutt n'allait pas se laisser faire.

Invité

Je marchais avec précaution dans les rues fourmillantes de Mos Eisley, grouillante de monde ! De peuplade indolente ! De truands flagrants ! Ou d' esclaves obligés d' obéissance ... Les maisons de terre et de glaise creusées dans la roche même, amplifiait la sécheresse de cette amertume de pauvreté qui en ces lieux régnait ... Tâchant d' y faire abstraction afin que mon attention ne s'y perde, je continuais de déambuler avec vigilance dans ces rues tapissées par la poudreuse insidieuse du sable granuleux. Bien que la personne que je recherchais avait lâchement fui, je persistais néanmoins aux aguets. Traçant méticuleusement en silence le moindre indice notable, le plus infime mais divin détail qui aurait pu m' orienter sur son passage ... Je ne comptais guère en démordre aussi aisément ...

J' avais beau rester ouverte aux reflux souverains de la Force, à sonder son omniprésence à la recherche de l' essence viciée du Sith de mon acuité perpétuelle ! Et pourtant ... Pourtant, le Makurth demeurait obstinément introuvable. Malgré cette absence, je sentais pertinemment qu' il n' avait toujours pas déguerpi de la planète, ce n' était cependant qu'une question d' instant avant que cette fatalité se produise ... Tournant dans un dédale afin de revenir sur le voie principale, je soupirais un tantinet blasée ... * Affligeant ces manières d' engendrer tant de vergogne autour de soi, sans pour autant vouloir en assumer les frais * ... Par mesure de précaution, puis par l' influence notable d' une idée affable doucement susurrée par mes aimables pensées obstinées, mais néanmoins éclairé ! Je me dirigeais vers une plateforme d' atterrissage. Il n'y en avait pas un grand nombre sur la planète, d' ailleurs l' interpellé aurait fort fortuitement pu poser son vaisseau en dehors de la ville tel que moi même j' avais procédé, mais il était évident que je ne pouvais le tracer sur la globalité de Tatooine ... Il fallait bien continuer ma traque entamée quelque part ...

Ainsi, je misais carte sur table, suivant mon unique instinct de zélosien ... Mon long manteau brun voletant dans la brise poussiéreuse de Tatooine, rangeant ma flasque d' eau à ma ceinture truffée de poches et d' objets divers, mon capuchon dissimulant mon effronté chevelure verdoyante, je rejoignis la fraîcheur de l' ombre du bâtiment ... Non, sans soulagement ... La chaleur m' était effectivement harassante, toutefois je m' évertuais à ne pas m'y attarder ...

Je me posais furtivement sur le côté, me mêlant à l' agitation qui animait l' endroit. Des personnes de toutes ethnies et d' espèces se mélangeaient dans les multiples aller-retour illégal et vénal qui régissaient mielleusement l' énergie du Système entier. Patiemment, je laissais mon esprit flâner à la quête de ragots auditifs qui m' auraient rapporté une substance notable concrétisant sur la présence du Sith que je ne parvenais à percevoir ... Un Makurth, de passage ou non, devait au moins être aussi flagrant à remarquer que ces fils d' émeraudes qui ornaient élégamment mes airs mutins ...

Fermant mes amandes de chlorophylle, respirant avec profondeur, je songeais qu' il m' aurait était largement plus rapide d' aller directement au bureau qui recensait les passages des navettes ou vaisseaux qui utilisaient le bâtiment. Néanmoins cette faculté était à proscrire en territoire Hutt. Tout trace d' arrivée ou de sortie étaient gracieusement effacées du listing pour quelques peggats ... En effet, il était si aisé de courtiser ou de corrompre parmi eux. Aussi, et au visu de l' individu concerné, il était probable que le Sith n' avait pris le risque de déroger à la règle … Une navette commença à amorcer sa descente dans le vrombissement sonore des moteurs … * Et c'est le cas * ... Murmurais je pour moi même, avec conviction ...

J' aurais très bien pu aller tout de même voir ces fonctionnaires dans l' infirme espoir de glaner quelques information leur ... Forçant la main ... pour me révéler, si oui ou non le Makurth avait atterrit ici. Mais il était de notoriété que les passes d' esprits étaient peu fructueuses sur les toydariens ... Et, quoiqu' il en soit, je n' avais guère besoin d' un tel usage, outre le fait que je n' appréciais guère un tel outrage à la conscience d' autrui, j' eu rapidement la confirmation de mes soupçons intimes. Au loin une large silhouette venait entrer dans un chasseur, imposante silhouette qui boitait. Elle boitait, certes. Mais sa démarche tendait à le dissimuler. Qui plus est, je savais savamment distinguer une cible blessée aux travers des méandres éthérée de la Force, qu' on cache son lien ou non, ces signaux de faiblesses ne pouvaient me rester indifférents ...

Songeant que lui sauter dessus dans un endroit bondé de monde était bien trop dangereux pour eux, et considérant le fait qu' il n' avait eu la moindre hésitation à s'en prendre à plusieurs passants afin de s' éclipser, je ne comptais guère engager un nouveau duel contre lui. Pas dans l' immédiat en tout cas. Bien que cela m' en lassait d' avance ... Enfin ... En tout cas, il me fallait une excuse pour m' approcher du vaisseau sans avoir l' air de lui rôder autour, et qu' il me voit … * Cela gâcherait l' effet de surprise * … Songeais je amusée. L' excuse escomptée se présenta rapidement, la navette qui venait de se poser laissa son flot de passager se déverser dans la salle ...

C'est donc avec un sourire mutin que j' entamais tranquillement le pas vers le chasseur de l' imposante silhouette, bloquant toujours mon lien avec la Force afin qu'il ne me repère. Je me rapprochais furtivement de son vaisseau, me mêlant à l' attroupement de personnes jusqu'à ce que je sois assez près de l' engin métallique. Je glissais ma main à ma ceinture, y attrapait délicatement un objet léger et incontestablement discret puis, après l' avoir pressé doucement, d' un revers de main, je profitais du surnombre qui l' empêchait de décoller pour lancer la sonde sur la carlingue qui atteignit docilement son objectif ... * À une prochaine fois * ... Pensais je en observant le chasseur s' envoler. Ce n' était plus qu' une question de temps avant que l'on envoie quelqu'un le rechercher. Qu' il s' agisse de moi même ou d' un autre ...

Pour l' heure, je ne pouvais m' incomber de cette ... corvée. Mon propre vaisseau était toujours à terre. J' avais réussi à rapatrier ma carcasse volante dans un hangar, attendant que le moteur soit réparer, ou exploitable pour un vol ... *Un jour, je me pencherais vers la mécanique, et pas que sur les rapides notions que l'on voit lorsque l'on est Padawan * ... Mon comlink venant de s' activer, un voyant m' indiqua qu' on essayait de me contacter, ce denier appareil ne pouvant recevoir une communication si lointaine, je du retourner à mon propre chasseur ... L' appel fut bref, mais concis. Il me fallait seconder le Maître Tarlan afin de régler un problème d' ordre éthique qui dénonçait les conditions de vie misérables d' une population étendue de personnes qui vivaient sous le joug d' un réseau Hutt, convaincre entre autre le régent du cartel de s' occuper de ces individus dont il avait pris la charge était le but premier ... Une mission diplomatique type finalement, j'en avais vu d' autre avec mon propre Maître ... Et pourtant ... Ce qui était d' une simplicité troublante au sein de la République, se démontrait d' une complexité éprouvante lorsqu'il s' agissait des Hutts ...

Je me frottais distraitement la tempe, pensive ... Intriguée par cette idée de voir un Hutt démontrer un quelconque altruisme ... Je me mise alors en route vers le district indiqué sur mon holocarte après avoir récupéré un sac dans lequel j'y fourrais divers ustensiles forts utiles, et ainsi qu' une flasque en peau remplit d'eau ... Indispensable ! Puis me remémorant les détails de la mission, j' haussais des épaules pour moi même, étant de nature volontaire, je n' allais guère me laisser démonter par cette apparente difficulté. Un compromis était toujours envisageable … Encore fallait il savoir lequel était applicable.

Il me fallut une bonne heure à pied avec une bonne allure pour débusquer l'endroit balisé, cogitant silencieusement sous l' ampleur de mon manteau léger qui voletait sous l' effet du vent brûlant, unique protection qui préservait mes cellules botaniques des flux énergétiques persistant de cette planète de désert. Arrivant enfin au lieu de rencontre avec le Maître Jedi, j' avalais une gorgée d' eau de ma flasque désaltérant ainsi ma gorge sèche qui s' insurgeait de son état depuis un quart d' heure.

Sachant que le Maître Tarlan n' arriverait pas avant quelques temps, j' entrepris de faire un tour de repérage. Aucun chemin ou indication n' attestait de la voie à suivre, néanmoins des marques profondes, certaines incrustées dans la roche sableuse, révélaient un passage au travers du désert, je l' empruntai. Rapidement, j' arrivai au pied d' une falaise creusée, des chemins avaient été tracé sur tout le long de sa parois afin d' accéder aux étages supérieurs, d' autre semblait être constitué de passerelle de fortune faite à partir de morceaux de fer récupérer. Des trous assez grands pour permettre un passage régulier avait évidé l' affleurement de toute sa hauteur, tel un gruyère. À cette distance, l' activité agrandissant que l'ombre de la falaise offrait avec bienveillance à leur occupant, donnait des airs de ruches à ce désastreux environnement.

Débouchant finalement sur une étroite passerelle de fortune, j' entrai enfin dans la ville. Ce qu' avait présenté le Conseil lorsqu' il m' avait demandé de m' occuper de cette affaire, à savoir une population en détresse. Néanmoins, ce ne fut guère cela que mon regard observa alors que je sillonnais tel un fantôme au milieu de la peine misérable qui régnait ici ... Des odeurs pestilentielles flânaient et remontaient de leur égouts de fortune, reniflant des traces d' urine et d' ordure en putréfaction que les vers, les bactéries et les champignons avaient investi puis envahis leurs monticules de décharge croissant qui menaçaient de s' effondrer ... De ce simple fait, la gangrène coulait à flot. Des personnes mourantes, malades et asséchées s' échouaient ici et là, élevant leur yeux sur mon passage n' exprimant que curiosité, douleur et affliction ... Les plus anciens restaient à l' intérieur trop faible pour aller voir ailleurs. Trop faible car sous-nourri. Leur ventre rond et lourd qui contrastait sur leur maigre silhouette rachitique dévoilait au grand jour leurs carences, manque nutritionnel qui eu le don de m' alarmer. Des vermines et autres bestioles indésirables trainaient puis traversaient les dédales de galeries. Autres que l' état affligeant ! Usé ! Et délabré ! De leur lieu de vie, leur condition physique était déplorable. Leur peau bruni par le soleil était rougi sous la chaleur suffocante, le fond leur yeux jauni par la maladie me révélait de visu la fièvre de leur être que je percevais douloureusement en eux.

J' étais sincèrement remontée. Une remontrance sourde me tiraillait l' estomac, ou son équivalent zélosien en tout cas ... Avec toute la volonté de l' Univers et la discipline Jedi possible, il était improbable de rester de placide devant tant de décadence ... Pour avoir traîné il fut un temps dans une telle déchéance, je ne comprenais que trop bien leur amertume. Cela même qui tendait à me ronger alors que je déambulais sur la voie du retour. Cependant, j' avais été chanceuse, si l' on pouvait illustrer une manifestation indirecte de la Force ainsi, puisqu' à la différence de Tatooine, sur Nar Shaddaa il y avait la possibilité de se fournir en eau, cette matière si précieuse à la survie ... Bon, certes ! Sur Nar Shaddaa, elle était dégueulasse ! Tout les relents d' urée et d' insalubrité y flânaient, mais elle était présente ... Chose qui faisait dangereusement défaut ici.

Je savais que le Maître Jedi avec qui j' allais devoir m' associer dans cette mission se rapprochait, or je comptais méditer un instant sur ce que j' avais vu avant de poursuivre pleinement notre investigation. J' avais mon rôle à tenir et par conséquent mes propres sentiments n' avaient pas à interférer ici tant qu' ils ne se montraient pas susceptible de faire avancer la mission. Revenant sur la passerelle de fortune, j' aperçu deux personnes, un humain et une twi'lek qui s' enlaçaient devant une sorte de mini barricade en récupération, mes prunelles vertes, de leur finesse assurée, eurent le temps d' apercevoir deux blasters posaient sur la table. J' en déduis, et avec raison, qu' ils devaient appartenir au clan Hutt qui régissait ce secteur. Passant devant eux, la twi' lek m' interpella ...

- Faut payer la redevance pour sortir, ma grande.

Je m' arrêtais d' une traitre, mes amandes toisant posément la twi'lek, bien que cette idée m' était légèrement piquante, mon rire désabusé l' illustrant, je gardais ma patience intact ne me laissant pas démonter ... * Intéressant * ... J' étais toujours sombrement admirative devant l' imagination que que l'on pouvait faire preuve dans l' espoir de rajouter un petit bonus à son budget ...

- Une redevance ... pour sortir ? ...

- Ouep. Celle des résidents.

- Je ne suis pas résidente.

- Pas l' problème, faut payer.

Dommage pour eux, j' avais déjà dépensé mon propre argent pour mon vaisseau, et avec Yan aussi dans la Cantina en beuverie ... * Ça m' apprendra * ... Enfin, raisonnable que j' étais, il était évident qu'il m' en restait, mais je ne cautionnais point ce genre de babillage illégal. Exploiter le transit d'une population déjà fort asservi ne relevait rien de bon ... Songeant sombrement que je n' avais ni le temps de débattre, ni l' envie de m' engager dans de quelconque hostilité, je souris à la jeune femme appuyant ma voix dans son esprit la Force juxtaposant son effet ...

- Je suis persuadée de ne pas à avoir à m' en charger, néanmoins, je suis ravie de voir votre implication dans cette tâche. Vous devriez faire une pause, je crois que votre ami s' impatiente ...

Sachant que l' effet escompté fut réussi, je lui tournais le dos sans rien dire. Maugréant contre ces clans arides de raison ou de compassion envers plus démuni que soit ... Arrivant au point de rendez vous, je m' assis en tailleur à l' ombre d' un affleurement rocheux, abaissant la capuche qui m' avait préservé du soleil, puis fermant les yeux, je pris le temps de me recentrer calmement ... Tirant et triant les divers aperçu de ce premier jet ...

Finalement, un son du moteur d' un speeder me sorti de mon introspection, mes miroirs d' âmes se posant sur celui qui le dirigeait se plissèrent en constatant qu'il venait dans ma direction. Reconnaissant la bure distinctif de l' Ordre Jedi, je me relevais, m' étirais avec nonchalance puis m' avançais vers le Jedi mes amandes intenses le détaillant tranquillement. Répondant de la même manière à son salut, à savoir inclinant la tête de mon mutin sourire en demi teinte ...

Si j' allais bien ? Avec la chaleur suffocante ? l' aridité asséchante ? Ces bourrasques poudrées, endiablées mais surtout étouffantes ? ... À merveille ! Mais je savais faire avec ... D' ailleurs, mon être botanique s' exhortait en imaginant que des gens vivait quotidiennement dans une telle chaleur ... Mais dernier s' insurgeait pour tellement de chose que je lui avais appris à se taire depuis ... Je pris une gorgée d' eau de ma flasque avant de répondre de mon affabilité première alors qu' une bourrasque chaude soulevais mes fils de jade.

- Très bien, ne traînons pas ! ... J' ai déjà eu la possibilité de faire un tour rapide en attendant votre arrivée, je vous laisse la possibilité de constater par vous même avant de faire part de mes propres ... commentaires ...

Mon air buté sur mon minois de lutin, je marchais posément à son côté, quoique le devançant légèrement afin de montrer la voie à suivre. Les deux types de la barricade n' étaient plus là, ce qui me fit intimement sourire. Revenant dans le ghetto, ce dernier a bien des égard avait des airs du Quartier Rouge, j' eu un frisson en y repensant, Nar Shaddaa m' avait largement suffit ... Je n' aimais guère avoir affaire avec les Hutt, je connaissais pertinemment bien leurs méthodes belliqueuses et onéreuse en sang en connaissance de cause ...

- Je me demande comment nous parviendrons à convaincre les Hutts. Il n' y a que l'argent qui saurait les faire plier ... Et tenter d' influencer leur esprit serait vain ... Rien ne les empêcherait de continuer leur traitement sur eux ... Non, ce qu'il faudrait c'est montrer qu' ils peuvent leur être utile ...

Invité

Bien allons y.

Il ferma son manteau marron sur lui et suivit la maitre Glittertind qui connaissait déjà le chemin vers le ghetto mais à peine s'en approchait-il qu'il s'attendait au pire, bien que cette notion était relative car ce qu'il l'attendait allait surpasser son imagination. Le ghetto s'exposait telle une sorte de ruche dont l'ombre pouvait rendre la vie dedans plus agréable, bien que le bien que cela procurait devait bien être relativement minime. Les passages peu sécurisé rendait l'affaire pas plus facile mais lorsqu'enfin ils arrivaient à l'intérieur, l'horreur qui se présentait devant eu ne pouvait être pire. Les odeurs peu agréables qui s'échappaient de l'endroit sans parler des autres soins qui semblaient être au premier abord si banal mais si vital à la fois manquaient. Aucune eau courante sans parler de la nourriture qui devait être d'une qualité bien plus que misérable et si rare à la fois.

Ils marchaient et marchaient laissant derrière eux des gens pourrissant lentement sur le sol mais il essayait de garder son calme, chose facile à dire lorsqu'on avait l'impression de se retrouver dans une décharge humaine. Bien que cela pouvait être cruel à dire, on avait l'impression que cet endroit n'était pas une sorte de ghetto mais un trou qui servait de poubelle où on y jetait tous les humains "encombrant".

Je doute que l'argent changera la situation a long terme sauf si on s'amuse à le financer chaque mois... Nous pourrions en effet tenter de montrer qu'ils peuvent être utile par exemple comme main d'œuvres peu chères mais je crains qu'il pourrait mal prendre nos "conseils".

Après quelques minutes de marches à travers le ghetto, il en avait assez vue de ce lieu peu accueillant et joli. Il l'invita à quitter les lieux pour décider de la décision à prendre bien que celle-ci était plutôt claire, ils n'allaient pas laisser cela dans cet état et partir boire un verre dans la cantina du coin... Une fois sortie du trou pour se retrouver a la case de départ donc près du speeder, il marqua un instant de pause avant de se tourner vers maitre Glittertind.

Je pense que la situation est claire, nous devons agir pour essayer de faire changer la situation ici. Ne rien faire serait tout simplement laisser les gens mourir, il serait encore plus humain de les tuer que de les laisser en vie dans un tel trou.

Il l'invita à marcher un peu afin de rejoindre rapidement le palais du hutt tout en continuant la discussion. Un chemin était visible bien qu'il n'existait qu'après son intense utilisation tandis qu'il parla calmement malgré que les récentes images ne sortaient pas de sa tête.

Peut-être pourrions nous le convaincre à investir suffisamment pour qu'ils puissent vivre dans le strict minimum tout en les utilisant comme main d'œuvre... Il doit bien avoir une industrie, mine, ferme ou quelque chose où les gens seraient la bienvenus pour travailler. Se n'est certes pas très jouasse de devoir travailler comme un esclave mais mieux que de moisir dans un trou sans rien.....

Quelques minutes de marches, ils arrivaient enfin devant la porte massive du palais. Il regardait la porte puis autour de lui, il se tourna ensuite vers Anaru.

Ils n'ont pas l'air adaptés pour avoir de la visite... On devrait peut-être frapper à la porte, non ?

Il sourit légèrement puis frappa à la porte et attendit un instant avant qu'une caméra sortie de la porte pour inspecter les lieux, ils n'étaient pas du genre à ouvrir l'immense porte au premier venu qui avait la malheureuse envie de les visiter.

Que voulez-vous ?

Il regarda un court instant avant de prendre la parole.

Nous sommes ici car nous avons... quelque chose d'urgent à parler à votre chef.

Qu'est-ce qui est si urgent ?

Nous voudrions parler en personne avec lui... ça ne regarde que lui et nous.

Bien.

La caméra retourna dans la porte se mettre a l'abri tandis qu'un silence s'installa. Il ne s'attendait guère a une accueille chaleureuse où les gens allaient les jeter avec des fleurs pour les célébrer tel des héros...

Ma fois, j'ai connu mieux comme accueil. Je pense qu'il serait préférable que vous commenciez la discussion, vous connaissez les hutt. Ils bavent tous devant les femmes et peut-être seriez-vous plus convaincante que moi.

Après un court instant, la porte massive se mit à s'ouvrir lentement. Les mécanismes pour l'ouvrir prenait longtemps à ce mettre en action, en même temps il fallait dire que le palais semblait être une vraie antiquité. La porte laissa place à de nombreux gardes assez bien armés et une odeur plus que désagréable. À vraie dire on avait pas l'impression d'entrer dans un palais mais dans des égouts des basses villes. Il entra avec Anaru et suivi un serviteur. Les gardes fermèrent la marche avec leur blaster près à être utilisé si la situation le réclamait.

Après une courte balade à travers le palais, ils arrivaient dans une grande salle où siégeait le gros hutt puant avec ses serviteurs, gardes et autres personnes. L'odeur était plus que désagréable et elle était même devenue pire, à vraie dire on avait presque l'impression d'être dans cette sorte de décharge humaine qui se trouvait non loin de ce palais. Il regarda Anaru et la laissa commencer, peut-être que le charme naturel d'une femme allait-il mieux convaincre le hutt que le charme naturel d'Akacen....

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