Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Partagez

Premier Contact [PV Anaru]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeDim 3 Juin - 2:57

    Padawan … Padawan … Padawan … Padawan … est-ce que vous saviez qu’après la centième fois à repenser à ce nouveau statut qu’est le mien, je ne parviens toujours pas y croire ? Pire encore, à force de me répéter sans cesse ce mot il manquait de provoquer un fou rire sans doute autant nerveux que bienheureux. Je ne me serai jamais vue dans la peau d’une Jedi avec mon père pour me dire quoi faire, c’est ce qu’il avait toujours fait jusque là et sans doute que si il avait encore vécu cinquante ans, je n’aurais pas eu la chance d’être Jedi. Petite j’aurais eu cette chance mais finalement ce ne fut pas le cas, il refusa de me laisser partir avec le Jedi qui avait vu mes capacités dans la Force, alors je m’étais retrouvée avec lui à apprendre à me battre, à apprendre seule … du moins un peu, autant que je pouvais, les voies de la Force. Ca n’était venue que comme des réflexes venues dans le temps mais je m’en étais finalement sortie pas si mal que cela quand on y réfléchit bien. J’étais encore en vie et désormais j’allais devenir Jedi, aussi fou que cela puisse d’ailleurs me paraître ! Bien sûr, c’était toujours plus noble que de devenir Sith mais ça restait étrange, je n’aurais jamais imaginé qu’on me laisse une chance de devenir Jedi après tout ce que j’avais fais et ça ne me rendait que plus consciente encore de la chance qu’avait consentie à me laisser le Conseil Jedi quelques minutes auparavant. Seule désormais dans ce qui était ma chambre, un endroit petit mais pas désagréable, j’attends sagement des nouvelles de mon Maître qui est encore avec le Conseil. Evidemment qu’il ne s’était pas réunie que pour décider de mon avenir, encore heureux je ne mériterai pas un honneur pareil, alors désormais que le sort était jeté, j’étais Padawan de Maître Anaru Glitterind et cela impliquait … j’imagine qu’elle voudrait tester mes capacités dans la Force et à l’entrainement martiale. J’étais douée pour me battre, très douée, ce n’était sûrement pas le point qui pêcherait le plus chez moi, mais la Force c’était une autre histoire. J’ignorais tout de l’approche que les Jedi avaient de la Force et bien sûr cela allait fortement compliqué les choses dans les temps à venir. Quoi qu’il en soit, j’étais prête à m’entrainer durement et prouver au Conseil qu’il avait eu raison de me faire confiance et de me donner cette chance unique de prouver que j’étais une personne digne et respectable au moins un minimum.

    En attendant, je pianote doucement sur un petit ordinateur pour chercher quelques informations sur Maître Glitterind. Maître Jedi, oui ça je le savais déjà, son âge, sa planète d’origine, des données sans doute utiles à d’autres, mais j’aurais mieux aimé des informations sur ses spécialisations martiales, sa maîtrise de la Force, les choses vraiment intéressantes, les choses qu’on ne met pas sur ordinateur ou par écrits car ils sont les forces et faiblesses d’une personne. Alors j’abdique, j’arrête mes recherches et je m’assois sur mon lit avant de finalement me laisser tomber dessus tout en me demandant à quoi allait ressembler mon premier contact avec elle. J’étais un peu inquiète, après tout c’était une toute nouvelle vie sous la tutelle et les conseils d’une toute nouvelle personne totalement inconnue, il y avait de quoi s’inquiéter un minimum non ? Quoi qu’il en soit, le temps passe et je tâche de méditer calmement tout en me concentrant sur le verre d’eau à côté du lit. Je fais léviter le verre, puis l’eau contenu dans le verre qui tombe au sol, par chance sans se briser. L’eau reste en suspension dans une petite bulle jusqu’à ce que quelqu’un vienne toquer à la porte et que la bulle en question ne m’atterrisse en plein visage, me sortant de ma méditation dans un sursaut qui semble beaucoup amusé le Jedi venu me prévenir que Maître Glitterind m’attendait dans la salle d’entrainement pour évaluer mes capacités et me rencontrer. Me levant d’un bond, je note que ma tenue n’est pas franchement adaptée à un entrainement et je note aussi que je n’ai pour toute autre tenue que celle que je portais quand j’étais au service de mon père … Elle fera donc bien l’affaire. Avec une rapidité témoignant de l’habitude, je mets cette tenue pas forcément trop Jedi mais sans que je n’y pense véritablement sur le moment. A la ceinture le bâton arkanien, le masque sur le bas de mon visage et rapidement je rejoins la salle d’entrainement.

    Enfin disons que j’essaye car il n’y a pas vraiment de fléchage, après tout on est à l’intérieur, je me perds donc quelque peu et doit demander mon chemin à un Jedi qui ouvre de grands yeux ronds en me voyant. Finalement quelques minutes après avoir été averties que Maître Glitterind m’attendait en salle d’entrainement, j’en pousse la porte avant d’approcher d’elle qui semblait déjà m’attendre. Je déteste faire attendre les gens, moi qui ait la fâcheuse habitude de toujours être trop à l’heure au goût de tout le monde. J’approche donc de la Jedi, inclinant la tête en signe de respect :


    - Maître.

    Il y énormément de respect dans ma voix et je ne vois pas quoi dire d’autre. J’attends donc sagement les consignes de la Maître Jedi, prête à lui montrer ce dont je suis capable et lui dévoiler ce dont je suis lamentablement incapable, mais c’est une étape indispensable pas vrai ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeMar 12 Juin - 1:26

Tout en inspirant profondément, je continuais d' étirer agilement mes muscles de la jambe en attrapant la paume de ma plante de pied. Pas un son, ne s' élevait autour de moi. Calme, reposant, rassérénant, j' avais décidé de profiter de la paix du lieu que l' heure avancée de la journée offrait pour rencontrer dans l' intimité ma nouvelle padawan. Un léger sentiment d' anxiété me saisissait en y repensant. Troy, pour sa trop forte témérité avait disparu. Aucun indice, ni dans la Force, ni dans le réseau d' information que l' Ordre détenait n' avait su retrouver la trace du padawan ... Néanmoins, cette histoire n'était pas un frein à mes capacités, et à l' implication que je fournirais pour former Orélia.

D'ailleurs .... Et étrangement, je commençais à m'inquiéter ... Pas que je venais d' apprendre une missive aux caractères sinistres, où que des rumeurs alarmantes et troublantes avaient surgies jusqu' à mes oreilles éffilés ... Non ! Puisque voilà, un moment que j' attendais ma toute nouvelle padawan qui ne semblait guère disposée ni à pointer son bout de nez, ni à apparaitre dans l' entrebâillement de la porte qui encadrait l' immense salle d' entraînement dans laquelle je me situais à l' instant présent. Il ne s'agissait pas non plus d' une effluve issue d' un ressentiment malveillant, manifestant une ardeur lourde et impatiente qui aurait éventuellement pu me saisir quant à mon attente ... Non, puisque malgré l' agitation de mes cellules cognitives qui s'entichaient vainement à exhorter mon esprit sur ce sujet, je demeurais sereine de part mon apparence. En réalité, je finissais de m' étirer, une pratique que j' avais entrepris pour patienter ... Et ce fût à l' instant où mon pied nu se reposait délicatement sur le sol, que mes bras s' abaissèrent avec élégance de part et d'autre de ma taille fine, que mes amandes de chlorophylles purent enfin se poser sur l' arkanienne ... Et, penchant doucement ma frimousse sur le côté, l' observant un brin interdite, je la laissais s' approcher ...



- Maître.


Je ne lui répondis pas, pas dans l' instant en tout cas. Puisque soudainement perdue et égarée dans mes pensées, j' observai d' un air distant la jeune femme approcher. Un schisme altérait ma vision, et en songe j'en analysais la raison ... Ainsi, je jaugeais sans rien dire la tenue de mon élève. Verte, très verte, couleur qui lui sied à merveille d' ailleurs ! Légère aussi ! Puis un déclic se fit dans mon esprit ... Je n' avais en effet pas eu le temps de lui fournir de bure, d' où ma perplexité perceptible ... Enfin, peu importait, c'était un détail parmi d' autre à l' importance assurément plus notable ! Je clignais d' une fois mes vives prunelles dans le vide, puis les relevai de leur lueur agréable et affable sur l' arkanienne, mon sourire de zélosien antique fleurissant avec douceur sur mes lèvres ....


- Orélia ! Ravie de te revoir, tu vas bien ?


Fis je, répondant tout aussi respectueusement à son geste, avant de l' encourager à me suivre d' un gracieux signe de la main. Je me dirigeais de mon pas nonchalant vers l'une des immenses fenêtres au travers de laquelle de doux et divins rayons de lumières venaient avec saveur, éclaircir l' ombre obséquieux de la salle aux lourd piliers ...


- J 'espère que tu as su aisément te retrouver dans ce dédale de couloir, plus d' une personne ont du s'y égarer ...


Non, effectivement ce n' était pas rare qu' un tel phénomène se produise, et il était vrai que se retrouver lâcher librement dans l' ampleur d' un tel lieu pouvait manifestement se démontrer pernicieux si l' on n' avait de guide à sa proximité pour s'y orienter. Enfin, l' important n'était il pas qu' Orélia soit finalement parvenue jusqu' à moi ? Profitant que nous soyons seule dans la pièce, j' attrapais deux fauteuils que je plaçais en face de la baie vitrée, je m' assis dessus, croisant les jambes devant moi, et je me tue un petit moment mon regard enjadé rivé sur la fenêtre, puis prenant une brève inspiration je fis les dériver sur l' arkanienne dans un léger sourire. Toujours sans rien prononcer, je ressassai sereinement les buts et raisons de notre entrevue ... Tant de chose à entreprendre ... Une multitude d' activité était à prévoir ou à entrevoir ... Mais, je ne comptais guère trancher à vif le sujet, préférant aborder la conversation avec patience et douceur ...


- Pour le moment, je veux juste faire une analyse de tes capacités au combat et sur la Force. Bien que je puisse deviner que sur cette dernière tu éprouves quelques difficultés ? ... Ne t' inquiète pas, ce n'est pas un problème, en temps voulu, tu apprendras à développer tes dons. Cela va, sans le moindre doute, prendre du temps, et d' énormes efforts de ta part devront être fournis pour y parvenir. Parfois, il se pourra que tu ais l' impression de tourner en rond, ou peut être de constamment faire des erreurs ... Cela ne sera ni surprenant, mais ni prévisible non plus ...


Je pris une pause dans ma narration, soufflant légèrement sans pour autant dévier mes éclats d' âmes du regard vert de la toute nouvellement promue padawan, ma frimousse souriante, sereine et altière relevant toujours les traits fins de mon faciès.


- Et malgré cela, je serai là pour t' accompagner dans ces difficultés. Moi, ainsi que tout autre personne que tu croiseras dans ce Temple. Si quoique que ce soit te trouble, je te demande de m'en faire part, je serais là pour toi. C'est mon rôle en tant que Maître et mentor ... Je ne suis encore qu' une inconnue pour toi, et devoir remettre ton avenir entre les mains de personnes qu' auparavant tu n' avais jamais eu à côtoyer, est pour le moins ... déconcertant. Pour avoir eu à m'en remettre à mon Maître que je ne connaissais à peine lorsque je fus plus jeune, je peux le concevoir. J'ai espoir en songeant qu' avec le temps, nous apprendrons à effacer l' inconnu qui nous sépare ...


J'eu un autre de ces sourire, apaisant et tranquille. Mes lèvres closes, s' étirant de leur aura encourageante. Je concevais que mon dernier discourt se démontrait particulièrement général, discernant que l' arkanienne sans doute aurait souhaité que je soulève ne serait ce qu' un moindre écho, le voile mon être. Néanmoins, je ne dévoilerai pas encore les spécificités qui régissaient le caractère profond de ma personne. Soit par modestie ou par réserve. Malgré, la spontanéité que je pouvais présenter, la franchise que je décelais, une onde d' humilité me régulais lorsque l'on entamait le chemin de ma propre véracité. Il n'y aurait que le temps, bienfaisant et clément, qui à l' avenir aurait raison de cette déférence, et Orélia en découvrirait plus sur ma personne, si toutefois elle le désirait.


- Enfin, trêve de bavardage ! Orélia ! ... Pour aujourd' hui, je te laisse le choix qu'en aux sujets que nous allons aborder ... Biensur, nous passerons obligatoirement par tes aptitudes avec la Force ...


Je ne pu m' empêcher de lui faire un clin d' oeil amusé, devinant qu'il s'agirait d'une des partie qu' elle apprécierait le moins.


- Des questions ?

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeMer 13 Juin - 3:13

    J'étais prête, enfin je supposais que je l'étais. Je n'avais aucun moyen de savoir ce qui allait m'attendre, ce que mon Maître allait attendre de moi, mais j'étais déterminée plus que je ne l'avais jamais été, après tout, ce n'est pas tous les jours qu'on vous offre la chance d'une nouvelle vie. J'étais prête à saisir cette opportunité pour faire quelque chose de constructif, d'intelligent, pour faire autre chose que détruire comme ça avait été le cas jusqu'à aujourd'hui. Pourtant toutes les traces du passé n'avaient pas disparu. Mon père me manquait, Arkania me manquait, ma vie me manquait, ça ne faisait que quelques jours mais je pouvais sentir et voir le changement avec une crainte, qu'est-ce qui m'attendait désormais ? Je redoutais la réponse à cette question mais j'y étais contrainte de toute façon, le Conseil Jedi me donnait une seconde chance, je n'allais pas m'enfuir en courant à bord du premier vaisseau ? Et puis petite j'avais été repérée par un Jedi qui avait voulu m'emmener pour me former, peut-être était-ce en réalité ma destinée ? Peut-être que je faisais complètement fausse route, mais il n'y avait qu'en approchant sa main du feu qu'on pouvait se bruler et ceux qui ne risquaient rien, ne gagnaient jamais rien. Je préférais tenter quelque chose et peut-être réussir que de ne rien faire et me lamenter en pensant à ce que j'aurais pu faire. En plus de cela, ma future Maître semble vraiment quelqu'un de sympathique, plus âgée que moi de seulement quelques années mais je crois que ça ne pourra être que positif. Et puis pendant la séance du Conseil, elle avait eu un regard neutre sur moi, sans me juger pour mes obscures pensées et mes volontés sombres de vengeance. Peut-être comprenait-elle ? Peut-être savait-elle ce qu'était de vouloir la vengeance violente de la perte d'un proche ? Je le souhaitais, les choses seraient plus simples.

    Et puis j'étais prête à subir toutes les critiques et encaisser tous les coups, physiques et moraux, qu'elle jugerait nécessaire pour s'assurer que je ne sois pas susceptible de basculer du côté obscur. Mon père avait des méthodes fort peu Jedi, alors j'étais prête à souffrir, à suer sang et eau pour lui prouver que je voulais vraiment devenir Jedi et pas juste de dire que je voulais le devenir. Dire était facile, n'importe qui en était capable, tout le monde pouvait dire "je peux faire ça" ou "je veux faire ci", mais seules importaient vraiment les actions qui le prouvaient car les mots n'avaient que peu de valeur en ce monde, à l'inverse des actions. Je savais que les actions des Jedi restaient dans l'ombre souvent, que ce n’était pas de quêter gloire et popularité mais je n'en voulais pas, je ne cherchais pas à être connue, je voulais une existence qui désormais me permettrait de racheter mes péchés passés autant que j'en serai capable. La chance de prouver à la galaxie, et avant tout à moi-même, que je ne suis pas juste une machine à tuer sans coeur. Alors pour changer, j'aurais sans doute dû tout balayer du passé mais je n'avais réussis à me défaire de ma tenue que j'aimais tant et je la portais pour le courage qu'elle me donnait sans réaliser véritablement le regard des autres Jedi sur moi. Des regards critiques, des regards attirés et certains qui imaginaient ce qu'il y avait sous le peu que cachait encore cette tenue. Ce n'est qu'en voyant l'air interdit sur le visage de mon Maître que je réalise que cette tenue pourrait déranger mais elle ne dit rien alors je ne relève pas. Honnête à répondre à sa question :


    - Nerveuse Madame ... Maîtresse ... Maître ... Pardon. Je suis un peu tendue.

    N'y avait-il pas de quoi ? Faire montre de mes talents dans la Force était une première, mon père n'était pas fan de la Force et j'avais toujours pris soin de lui cacher mes entrainements, pas si nombreux hélas, ou en tout cas bien trop peu à mon goût. Surtout aujourd'hui qu'on me demandait d'en faire montre ! Je ne sais pas si Maître Glitterind sent mon malaise et tente de me mettre à l'aise ou si elle s’était elle-même perdue dans le dédale de couloir :

    - Non ça va, j'ai une assez bonne mémoire et cette salle est la première que j'ai mémorisé. J'y suis d'ailleurs déjà venue hier, c'est un peu ma façon d'évacuer le stress de m'épuiser physiquement.

    Ma nervosité se trahissait par plusieurs petits gestes, ma façon de me dandiner très légèrement d'un pied sur l'autre, presque imperceptible mais pourtant je le faisais. Ma main gauche, main forte depuis toujours, caressait doucement le métal de mon bâton arkanien, une arme précieuse, résistante au blaster et aux sabres- laser. Ma main droite tendait ses doigts et repliait chaque phalange, je n'étais pas à l'aise, j'avais peur surtout de son jugement, qu'elle me juge trop peu exercée pour perdre du temps à me former. Ou trop dangereuse pour être formée. Mais la Maître Jedi faisait des efforts pour me mettre à l'aise de sourire doux et de regards amicaux même si ce n'est pas franchement un franc succès. Une part de moi est totalement sur le qui-vive, prête à attraper mon arme pour le cas où elle voudrait éprouver mes réflexes et ma défense en attaquant sans vraiment crier gare. Ca ne semble pourtant pas être son genre, du moins pas pour l'heure puisqu'elle entreprend de me mettre un peu plus à l'aise, je suppose, en m'exposant de quoi il allait retourner. Elle veut juste analyser mes capacités et me rassure sur le fait qu'il me faudra du temps et de l'entrainement mais qu'elle sera là pour m'apprendre à utiliser la Force même si j'ai des lacunes. Et j'en ai, je ne peux le nier. Je me mords la lèvre derrière le masque que j'ai sur le bas de mon visage, tourner en rond, avoir le sentiment de ne pas progresser, de toujours me tromper, je supporte assez mal ce genre d'émotions et de ressentis, je peux être patiente pour bien des choses mais pas pour m'entrainer et devenir plus douée, ça sera une expérience qu'il me faudra pourtant expérimentée et j'en suis consciente.

    - Je n'ai jamais été formée à la Force autrement que toute seule mais ce n'est pas un succès, je suis loin d'être douée, bien au contraire. Mais je peux vous assurer que je n'ai jamais été plus motivée à apprendre et m'entrainer.

    Ce n'était pas de la vantardise, c'était vrai tout simplement. J'étais motivée et je voulais réussir, j'espérais parvenir à mes fins et je m'en donnerai les moyens comme toujours. En tous les cas, j'apprécie beaucoup cette façon qu'elle a de me sourire, d'être amicale, de ne pas me prendre de haut. Je n'ai jamais eu l'habitude qu'on me regarde et qu'on se comporte de cette façon avec moi lorsqu'il s'agissait d'apprendre et s'entrainer. Ca ne parvenait qu'à peine à faire retomber ma nervosité mais au moins ça y parvenait un peu, ce qui était un succès plutôt improbable quand j'y réfléchissais bien.

    - Cela ne fait que peu de temps que nous nous connaissons mais vous m'avez témoignée plus de respect et de sympathique que tous ceux qui ont un jour eu rôle de mentor pour moi.

    Ca pouvait sembler idiot et débile mais c'était réellement le cas. Finalement elle conclue en disant que je devais choisir par quoi nous allions commencer, avant de m'inviter à poser des questions :

    - Je n'ai pas de question mais j'aimerai mieux que vous me disiez ce que vous voulez que je vous montre et ce que vous voulez voir abordé. Si on pouvait simplement commencer par la partie physique, ça me permettrait de me détendre et d'aborder plus sereinement la partie qui concerne la Force.

    *Et qui est vouée à être catastrophique.*
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeVen 15 Juin - 6:30

La nervosité sous joncée à la détermination qu' Orélia présentait me faisait à la fois profondément sourire et me désolait ... Désolait dans le sens où je n' appréciais guère ce manque de … confiance ? Qu' elle pouvait implicitement et indirectement démontrer envers elle. Je n' avais nullement besoin de voir son visage en entier, pour ressentir son anxiété, ou bien même la deviner, au travers de sa voix, ou encore même de son regard, je discernait ce trouble qui s' agitait dans son esprit. Et cela malgré l' enthousiasme qu' elle semblait démontrer. Était ce uniquement dut à l' effet de notre première rencontre ou bien un ressentiment qui assaillait souvent les tréfonds de son esprit ? ... Une interrogation sur laquelle j' allais devoir m' attarder consciencieusement afin d' en résoudre les effets néfastes qui pourraient potentiellement s'y raccorder ... Ne souhaitant guère que mon apprentie ne puisse développer correctement et pleinement toutes ses capacités pour de tels préjugés sur sa propre personne ... L' arkanienne allait devoir prendre conscience de son propre potentiel ...


- Et je suis ravie de l'entendre, padawan ! En ce qui concerne la Force, tu comprendras très vite que les seules limites sont celles que l'on s'impose, donc détend toi et tout ira bien. Quant à savoir si tu es véritablement douée ou non, tu n'as pas à te juger seule. En arrivant ici, moi même j' étais à peine capable de faire léviter un caillou … Or, je suis persuadée que tu puisses y arriver si tu t'en donnes la peine …


Étant donné qu' elle avait passé le plus clair de son temps à s'entrainer seule à ressentir la Force, je ne doutais pas qu' avec un appuis justement requis et le soutient nécessaire ses dons se développeront plus aisément que sans cette absence d'entraide qui avait régis les dernières années de sa vie. Alors qu' elle m' avouait que ses précédents mentors ne s' élogeaient guère pour leur empathie, ni s' illustraient de part leur déférence envers leur élève, je me pu m' empêcher de penser qu'il s' agissait sans doute d' un exploit peu complexe, puisque selon ma mutine personne, je ne présentais que les égards qui se doivent naturellement à chaque être qui peuplait cette immense galaxie ... Toutefois, je retins mon imperceptible sourire de zélosien, penchant légèrement ma frimousse de lutin sur le côté, tout en avisant l' arkanienne de ce regard éclairé et serein qui était le mien, avant de rompre mon léger silence ...


- Il va falloir t'y habituer.


Fis je de ma voix posée, l' appuyant d' un amical clin d' œil, avant de la laisser répondre à ma dernière question, à savoir le choix sur ce qu' elle souhaitait tout d' abord entamer … La possibilité de lui donner le choix, faisait implicitement parti de l' exercice, je voulais qu' elle trouve par elle même, ce qui pour elle était nécessaire ou important à me montrer. ... Ou bien même, qu' est ce qu' elle aurait aimé me présenter ... Une fois qu' elle eu achevée d' énoncer sa préférence, je ne pu empêcher un sourire de fleurir sur le coin droit de mon minois, à nouveau, dans leur perpétuel divin haussement de faciès serein et affable. C'est qu' en la voyant précédemment débarquer armée de son bâton arkanien, j' en avais aisément déduit sa réaction prochaine quant à la teneur de mon interrogation. Inclinant ma tête dans une signe d' acquiescement, je plaçais mes mains à plat sur l' accoudoir de ma chaise où, j' étais installée, puis m'y appuyant avec nonchalance, je me relevais et invitais Orélia à faire de même, d' un signe désinvolte de mon index gauche ...


- Très bien, prends ton bâton dans ce cas ... Je suppose que tu as appris à te servir d' autres armes ? L' épée en fait elle partie ?


Le fait qu' elle sache principalement se servir d'un bâton arkanien, ou qu' elle préfère son utilisation, était selon moi, un point intéressant à ne point manquer d'exploiter … Si ses capacités à se battre avec, lui permettait sans difficultés de se défendre, alors la maitrise du sabre laser n'en sera plus aisée. Apprendre les passes d' arme du sabre et ses séquences de mouvement ne s' éveilleront pas comme une problématique ... Je tenais à se qu' elle apprenne à s'en servir, mais elle pourrait à l' avenir garder l'usage de sa propre arme, tout les Jedi apprenaient à maitriser le sabre, mais certains d' entre eux choisissaient d'autre voie quand à la spécificité de son utilisation ... Et peut être, si le temps et l' envie, lui en offre la capacité ... Peut être saurait elle jouer des deux ce qui serait un avantage pour surprendre ses adversaires ...


- Contrairement à toi, je favorise davantage l' utilisation de la Force que celle de la ... force physique. À ma manière, je la maîtrise assez pour remballer la belligérance de manière clair et rapide. Je suis formée par la forme dite Sokan. Mais aussi, à celle qui est entièrement axée sur la défensive, à savoir la Soresu. Et crois moi, il est plus ardu de se battre, sans ni tuer, ni blesser, ou mutiler son ou ses adversaires que de trancher directement dans le vif ...


Il s' agissait des deux voies du sabre que je maitrisais parfaitement. Mon Maître et moi même y parfaitement avions veillé, bien que rechignait très souvent à me servir de mon arme, sachant me reposer sur mon interaction avec la Force. Néanmoins, il ne s' agissait plus de ma propre formation ici. Et Orélia et moi, allions devoir trouver quelles voies du sabre laser étaient celles qui achemineraient l' arkanienne sur la voie de la chevalerie ... Disant cela, je m' étais approchée d' une étagère et m' étais saisie de deux poignées de sabre d' entrainements ... Je retournais enfin mon attention sur ma padawan, me plaçant posément au centre de la salle, lorsque ...


- Ah ! Au fait …


Avec un regard certes, appuyé mais se voulant encourageant, d' un signe de l' index en frottant ma joue gauche, je lui fis comprendre que je souhaitais qu' elle enlève son masque. C' était à mon élève que je voulais m' adresser et non à une inconnue cachée sous une couche de tissus, digne d'une hors la loi. D' ailleurs, ici, dans ce temple, elle n'en avait nullement besoin, de plus, je tenais à ce qu' elle se montre à visage découvert ... Alors j' attendis patiemment qu' elle le détache, la regardant faire en silence ...


- Bonjour, Orélia !


Lançais je doucement dans un fin murmure appliqué en apercevant enfin les traits fins de son visage. Puis comme pour chasser sa nervosité, je lui lançai un regard presque consternée, élevant un unique sur-cil, pour prononcer d' un ton engageant ...


- Relax toi, tu y perdrais en concentration sinon.


Elle avait le choix, soit entre son bâton et le second sabre d' entrainement que je tenais négligemment dans ma main droite tandis qu' avec désinvolture et nonchalance je fesais sauter en l'air ma propre poignée de sabre. Nous pouvions donc commencer par l' un ou l'autre ... Pour ma part, j' attendais qu' elle réagisse, avec un petit air amusé ...


- Allez, montre moi donc tes dons ... Fait toi plaisir.



Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeVen 15 Juin - 8:32

    Je ne faisais pas que sembler être nerveuse, je l’étais. J’avais bien sûre très à coeur de démontrer à mon Maître, que j’étais capable et digne de m’engager sur la voie des Jedi, mais j’étais également nerveuse et je crois que tout le monde l’aurait été à ma place. J’avais 23 ans et aucune formation de Jedi jusque là alors que la majorité des personnes présentes dans le temple se formait depuis des années, depuis leur plus tendre enfance, peut-être serait-ce un avantage pour apprendre, peut-être ne serait-ce pas le cas une seconde. Quoi qu’il en soit, j’étais déterminée, mais nerveuse, un mélange qui pouvait être dangereux car il pouvait rendre malhabile, maladroit, des choses que habituellement je n’étais pas, mais quand votre vie s’était jouée un peu avant devant un conseil Jedi et que ce dernier décidait de vous laisser une chance, vous deviez la saisir pleinement et je crois qu’arriver sans aucune nervosité aurait témoigné d’insouciance ou d’une grande arrogance. Je pourrai, ou j’aurais peut-être pu me le permettre par le passé, mais mon père avait oeuvré poue que je ne sois jamais arrogante en détruisant ma propre opinion de moi-même et on ne pouvait que dire qu’il avait fait un travail formidable car je n’étais pas arrogante. Même pas assez sûre de mes compétences en général, même me sachant une duelliste douée, je m’inquiétais de ne pas être la hauteur l’arme à la main au goût de mon Maître. Après tout j’ignorais tout d’elle, était-elle une Maître parfaitement accomplie dans tous les domaines ? Une Maître qui s’était spécialisée dans le maniement du sabre-laser ? Une Maître capable de tout faire avec la Force ? Cela m’inquiétait un peu mais le travail de la Jedi pour me mettre à l’aise portait plutôt bien ses fruits, je me détendais doucement et cela ne pouvait bien entendu n’être que positif. Toutefois ma réponse n’était pas emballée :

    - Peut-être oui.

    Je ne m’enflammais jamais sur mes compétences, pour m’entendre me vanter de ce que je savais faire, il fallait déjà que je fasse exploser une usine d’entrepôts et parvenir à en sortir in extremis alors qu’une petite armée droïde veut m’en empêcher. C’était arrivé une fois sur Arkania mais croyez-moi que je ne recommencerai pas une folie pareille. J’étais encore un peu perdue mais je savais que dès que les exercices commenceront, ils focaliseront totalement mon attention et le stress s’envolerait, du moins il serait toujours là mais je le ressentirai vraiment moins pour ne pas dire plus du tout. Ensuite attendre le jugement de la Jedi serait un moment de stress et puis je verrai ce qu’elle dira, je tirerai des leçons et des enseignements pour comprendre et pour pouvoir faire mieux, progresser rapidement, efficacement. Le respect qu’elle me témoigne et que je souligne semble l’amuser, pourtant c’est vrai, elle est bien la première qui soit ma mentor et ne soit pas à me menacer ou me dire que je suis de toute façon destinée à n’être qu’une incapable bonne à rien avec qui il perd son temps. Ce changement est agréable, pour la première fois j’ai envie d’apprendre vraiment et pas par la peur qu’on dise à mon père que je suis une incapable. Je ne réponds pas à sa remarque, persuadée qu’à un peu de respect et de sympathie venant d’elle, je me ferai vraiment très aisément, après tout on se fait plus à être respectée qu’à ne plus l’être non ? A moi de faire en sorte de mériter ce qu’elle m’offre pour l’heure, de lui montrer qu’elle a raison de vouloir croire en moi comme elle le semble le faire, je ne veux pas la décevoir. Ni me décevoir.

    Mais lorsqu’elle m’invite à décider quoi lui montrer et comment, je ne peux pas, ça ne me convient pas, c’est beaucoup trop, jusqu’à aujourd’hui j’ai toujours suivis les ordres, fais ce qu’on me disait, je ne décidais pas plus des entrainements que de mes entraineurs. J’espère qu’elle ne prendra pas mal la façon dont je refuse de choisir de mener la danse, je préfère lui montrer ce qu’elle veut voir et lui laisser donc le choix de comment elle veut le voir. Et comme toujours, puisque je lui laisse en prime de choisir du moins je désire qu’elle choisisse, je me plierai à tous les exercices qu’elle voudra me voir faire. Même lorsqu’on en viendra à la Force, ce qu’elle me demandera je le ferai. Enfin j’essayerai de le faire parce qu’il n’y a aucune garantie de succès, mais je me prêtais toujours à tous les entrainements avec toute ma volonté. C’était une des raison qui avait fait de moi une combattante aguerrie, je ne venais jamais à moitié motivée, toujours pleinement motivée, je ne refusais aucun exercice, je ne reculais devant aucun défi, une force et une faiblesse en même temps et donc j’étais totalement consciente.


    - J’ai appris à utiliser des blaster mais je n’aime pas vraiment devoir en venir à cela, j’ai appris à manier des explosifs et les désamorcer mais ça reste une formation basique. Et l’épée fait partie des armes que j’ai appris à manier, les vibro-épées notamment.

    Et puis il y avait mon bâton, pratique en toute circonstance, c’était de loin l’arme que je préférais, sous sa petite taille d’une quinzaine de centimètres, il pendait à ma ceinture comme un sabre-laser. Ce n’en était pas, mais son métal résistait aux armes à énergie et une cellule d’énergie que je pouvais activer au choix ou non rendait les coups beaucoup plus puissants que je ne les portais. Et je n’étais pourtant déjà pas une enfant de choeur quand je voulais vraiment taper fort. C’était devenue mon arme préférée pour ces raisons là, plus le fait que je savais le manier avec beaucoup de dextérité et que sa taille lorsqu’il était déplié permettait une allonge absolument formidable et de se défendre très efficacement quand j’étais encerclée. J’écoute les mots de mon Maître, une spécialiste de la Force, soudainement un petit vent de doute, c’est surement le domaine dans lequel je serai la moins efficiente alors pourquoi ce choix ? Parce qu’elle serait la mieux placée pour m’apprendre ? Oui sans doute mais la pauvre allait avoir du travail :

    - Maître, comment saurai-je quelle forme me convient le mieux ?

    Je me doutais qu’elle serait là pour m’aider à décider quelle forme serait celle que j’apprendrai à maitriser mais une partie de moi avait besoin de me l’entendre dire. Ca pouvait paraître stupide mais je me sentais parfois comme une enfant qui avait besoin d’être rassurée, pas d’entendre que tout allait bien se passer, mais d’entendre les gens dire qu’ils seront là pour m’aider. Ca n’était pas arrivé souvent jusqu’à aujourd’hui mais avec la Maître Jedi, j’avais espoir que cela se passe de la sorte, sans doute s’était-elle déjà rendue compte d’ailleurs que j’avais ce besoin. Me préparant mentalement au combat, j’entendais une demande informulée de mon Maître, ne comprenant pas bien au début, je la regarde avec incompréhension, portant ma main à ma joue et sentant le masque qui cache le bas de mon visage. Comprenant ce qu’elle veut, je me sens idiote de ne pas y avoir pensé et je défais l’attache à l’arrière de mon visage, enlevant le masque pour le poser sur une petite tablette à deux pas d’ici. Regardant mon Maître qui me salue, je me sens un peu rougir de ma bêtise :

    - Je suis désolée, la force de l’habitude, ça n’arrivera plus je vous le promets.

    Et c’est finalement à ce moment que je réalise ma tenue, peu couvrant, laissant entrevoir légèrement mes fesses, un décolleté très appuyé, pas une tenue très Jedi :

    - J’espère que ma tenue ne dérange pas, je crains hélas de ne pas avoir autre chose à porter. Elle ne fait pas vraiment Jedi, j’en suis consciente. Avec votre accord, j’aimerai pouvoir la garder, c’est avec mon bâton ce à quoi je suis le plus attachée.

    Et finalement je prends une posture de combat après avoir récupéré l’arme qu’elle me tendait. Je choisis de commencer donc l’entrainement avec l’arme qu’elle venait de me donner, adoptant une posture de combat très neutre. Et finalement après quelques secondes, je me décide à attaquer, une attaque assez timide, pas dans l’engagement que j’y mets, sans vouloir lui faire mal, je joue vraiment le jeu de lui montrer ce dont je suis capable. Mais je ne découvre pas ma garde, choisissant d’attaquer avec une attaque très simple qui me permettra de rapidement revenir en position défensive et de parer. On ne se lance jamais tête baissée dans une bataille et cela qu’on soit Jedi ou pas.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 1:57

Savoir manier l' épée se trouvait être, un sacré avantage, un précieux filon qu'il nous faudrait ensemble exploiter avec acuité ... Reconsidérant mes bribes de pensées ultérieurs, cela confirmait mon intuition quant au fait que la padawan n'aurait guère de problème à apprendre à mémoriser les passes du sabre laser … Chose qui faciliterait son intégration. Non pas aux yeux des autres, ou celui des Jedi, mais essentiellement pour les siens … Cela était impératif ... Néanmoins, même si les bases semblaient à première vue acquises, un bout de chemin devait encore être parcouru avant d'en parvenir à une entière maitrise. Tandis qu' elle énonçait quelles étaient les spécificités du combat qu' elle connaissait, un détail affable attisa mon attention … Après l' avoir ressassé en silence, dans l' ombre d'un sourire, je décidais de revenir dessus ...


- Les blasters … Tu n'aimes pas en venir à cela ?


Répétai je alors avec un air intrigué, posant mes amandes éveillés et emplis de chlorophylle sur Orélia, avant de continuer mes interrogations sur un ton se voulant désinvolte, contrastant étrangement sur mon apparence calme et concernée ...


- Et pourquoi cela ? Qu 'est ce qui te … gêne avec l' utilisation d'un blaster ? Et pourtant, il s' agit surement de l'un des moyens les plus rapides, et parfois les plus discret ; pour peu que l'on possède le matériel adéquat ; afin de supprimer une personne indésirable … Pourquoi s'en priver ?


Je feintai un air innocent, tournant ma main vers le ciel dans un signe d' introspection, avant de plisser sereinement mes miroirs d' âmes avec intérêt sur l' arkanienne. Loin de moi d' encourager son utilisation, puisque considérant que souffler la vie d' autrui, tout espèce considérée, n'était pas un acte à prendre à la légère, nous, Jedi, favorisions la défense à l' agression. Nul doute que cela puisse paraître telle qu' une facétie ironique ou narquoise pour les non initiés, sachant que chacun des notre était perçu comme un guerrier accompli … Cependant, ce qu'ils ignoraient, c'était qu'en choisissant une arme tel que le sabre laser, nous nous bâtions de face. Et à chaque mort prise, il était de notre ressort d' entendre son ennemi souffrir lorsqu'on l' abat, de regarder la mort dans les yeux afin de garder en conscience les conséquences qu'un tel acte impliquait … Avec un blaster, on ne sentait pas la mort, le sang n' était pas à essuyer … Ainsi, j' étais curieuse de connaître l' avis de ma padawan sur la question, pourquoi ? Était ce pour ces mêmes raisons ? D' autres se rapprochant de cette idée ? Ou bien pour de tout autres opinions ?

Quant à son interrogation du choix de la technique qui siérait au mieux à son potentiel, celles qui dans un parfait équilibre, mêleraient appétences et compétences, sans engendrer de faille dans ses mouvements, je me permis un bref instant de réflexion, mes sur-cils se courbant élégamment à ce moment … C' était un sujet long et vaste, si je commençais à m' étendre dessus, la nuit tomberait bien plus vite que je ne le désirais … Pour cette première fois, il me faudrait faire court et concis, à loisir, j' aurais tout le temps qu' elle veuille que j'y accorde pour lui développer en détail les diverses techniques qui existaient … Même si cela devait me pencher moi même vers l' apprentissage d'une nouvelle afin de seconder mon apprenti ...



- En général, elle sera complémentaire de tes défauts et de tes avantages. Par exemple, regarde moi ! … Une zélosienne, de faible stature, d' apparence première fragile selon certaine espèce, la peau sur les os, si je puis dire …


Commençais je alors en pinçant légèrement un bout de la peau de mon avant bras, avant de reporter mes amandes sur Orélia …


- Ce n'est guère en se nourrissant de photon que l'on parviendrait à s' emplumer, n'est ce pas ? … Mon Maître qui a pourtant passé des heures pour tenter de me donner une apparence plus … forte ? S'est vite aperçu qu'il n'obtiendrait pas grand chose. De plus, je mesure un peu moins d' 1m 70 environ … Une taille, certes convenable, mais je restes … petite pour les autres. De ce fait, choisir une forme demandant une puissance brute et des coups puissants n'est pas vraiment de mon ressort, comme le Djem So, ou celle que l' on nomme le Vaapad. Enfin, cette dernière c'est autre chose … Malgré se défauts, je suis très endurante, m' essoufflant lentement, je peux tenir en haleine mes adversaires, attendant qu'ils se fatiguent pour moi ou qu' ils commettent une erreur ... Afin de pallier la puissance, j'ai donc appris à devenir rapide, preste ! Frappant avec précision lorsque l' erreur arrive ...


Disant cela, je pris un écart afin de jauger Orélia. Plus grande que moi, ayant les muscles plus développés que les miens, une … gamme … de techniques lui plus ouverte se portait à elle. Dans mon cas, je devais avouer que le Soresu, ainsi que le Sokan en lui même me convenaient parfaitement, je n' avais donc, jamais pris le temps d'en approfondir d'autres, ayant une large affinité avec la Force, c'était cette dernière que je favorisais perpétuellement, néanmoins, il arrivait des instants où cette dernière ne pouvait tout résoudre … C' était dans cette optique que mon propre Maître s' était entiché de m' enseigner les passes du Sokan, aussi, selon lui, plus on possédait de technique au sabre, moins la probabilité de perdre un duel s' en enorgueillissait, bien que l'on prétextait qu' un Maître de la forme III était potentiellement intouchable de part l' efficacité de sa défense … Potentiellement. Il était impératif pour moi, d' enseigner cette forme à Orelia, et cela même si plus tard elle décidait de la délaisser pour une autre ...


- Ainsi, tu le sauras par toi même. Tu seras à l'aise avec, en accords avec tes mouvements, et peut être sa philosophie. Enfin, nous sommes ici d'y conduire.


Voyant la réaction d' incompréhension de la padawan, suite à la demande de retirer son masque, qui fut suivie du rougeoiement honteux de ses joues, je ne pu m' empêcher d' avoir un petit sourire amusé tandis qu' elle s' excusait, ce à quoi, posant un poing sur une hanche, acquiesçant de la tête, élevant un sur-cil, je prononçais calmement du haut de mon sourire rassurant ...


- Oui, et tu risquerais d' être hautement punie pour insubordination !


Pour ce qui était de la tenue, effectivement, il n' y avait rien de très … Jediesque … Dirons nous. Mais à cela, je m' empresse de lui répondre ...


- Tu sais … Tu pourrais te présenter nue, en guenille, en haillon ou aussi chichement vêtue qu' une sénatrice … Où qu' une de ces royauté siégeant dignement sur une planète lointaine, tant que tu appartiens à l' Ordre, que tu respectes ses codes, et tes engagements, tu seras une Jedi. Finalement peu importe la tenue, tant que tu sois en ton âme, en ton esprit, en tes choix et dans l' action de tes gestes, une Jedi. Alors oui, je t' autorise volontiers à garder tes affaires. J'ai bien moi même une vieille quetarra qui traine dans un revers de ma chambre …


Finis je en haussant d' une épaule, pour reprendre de ma voix posée …


- Malgré cela … Et en dépit de ce que je viens de dire ... Je te demanderais tout de même de porter la bure. Pourquoi donc ? Te diras tu … À l' effigie d'un sabre laser, cet uniforme est un symbole dans la République, ainsi qu'en dans de nombreux endroit dans la Galaxie. Lorsque tu partiras en mission, avec ou sans moi, tu seras là-bas en tant que Jedi, et les personnes que tu croiseras te verront en tant que tel. Tu représenteras l' Ordre dans son ensemble, et tes actes auprès d' eux, détermineront peut être une partie de leur avis sur nous. On aura beau dire que l' apparence n' a pas d' importance, et pourtant, la vision rallier aux émotions qu' elles nous envoient sont les premier avis que l' on décrète. De fait, il serait malvenu de se présenter dans ta tenue légère. Mais évidement, si je te demande de porter la bure, c'est qu' elle est plus pratique, plus solide et entièrement plus discrète que le vert de ta tenue. Et, elle te protégera mieux surtout … J' insiste sur ce point.


Finis je avec un regard appuyé. Il y aurait toutefois des occasions où elle pourrait revêtir son vêtements, mais nous verrions cela l' instant venu … Je parle, je parle … Ainsi fait, je l' observais prendre une posture de combat après que l' arkanienne ait pris la poignée que je lui tendais, puis je l' imitai. Elle lança d' abord une attaque brève et rapide, que je m' empressais de parer en déviant la trajectoire de son sabre en décrivant un cercle du bout de nos lames, usant la cinétique que l' arkanienne avait engendré par le heurtement de nos sabres enfin de diminuer au mieux une perte futile d' énergie, et sous mes émeraudes concernées, je la laissai reprendre sa position défensive … Attendait elle toujours que je lui donne des instructions ? Où était ce une manière de prendre du recul, afin d' analyser ma propre technique ? Or, moi, je tenais à ce qu' elle me montre d' elle même, instinctivement, ce qu' elle savait faire …


- Ne sois pas timide, je ne le serais pas !


Fis je en sautant soudainement en avant, lançant une frappe sur sa gauche, pour placer la pointe de mon pied nu derrière le haut de sa cheville, tentant de la soulever dans l' espoir de lui faire perdre l' équilibre, afin de tester ses réactions … Néanmoins, j' étais une zélosienne têtue … Elle ne voulait pas choisir ? Ne sachant guère me démontrer quelles aptitudes elle détenait ? Était ce dû au stress ? À l'anxiété ? À l' inconfort de la peur ? Probablement … Mais comment évaluer son potentiel si c'était moi qui décidais que voir ? Je n' aurait été alors que le chef orchestre d' une symphonie physique dont j' aurais à l'avance écrit les notes ! Peu importe ! Je referais d' eux même resurgir les tonalités du tréfonds de sa réserve ! … Un éclat mutin vint éveiller mes émeraudes, pour prestement s' assombrir de la teinte de la neutralité ... Muette, je rengainais ma lame, interrompant le combat pour la ranger négligemment à ma ceinture. Je sortis de la piste sans rien dire, me dirigeant vers la fenêtre où nous nous étions assises tout à l' heure. Une fois là bas, je pris à deux mains le dossier épais, de l' uns des fauteuils pour finalement le trainer au travers de la salle d' une main, le plaçant tranquillement en son centre, précisément là où je me tenais précédemment … Je m' écartai alors du siège, regardant vaguement ensuite mes ongles, comme si j'y aurais pu vraisemblablement y déceler un intérêt particulier, je me grattai le haut du crâne avec flegme, d' un air faussement indécis, tel que j'aurais pu l' être si je me serais mise à bailler, pour troubler le silence installée de par l' écho de ma voix, s' articulant dans un faible timbre … L'air de rien ...


- Lorsque je serais assise sur cette chaise … Tu pourras considérer cet exercice comme terminé. Et nous passerons à l' étude de la Force ...


Et ainsi, je commençais à retourner vers le fauteuil en question, passant nonchalamment à côté d' Orélia, faisant négligemment rouler ma tête de droite à gauche pour faire craquer les vertèbres, trainant des pieds … En tant que zélosienne, je possédais un caractère qui pouvait se démontrer particulièrement facétieux lorsque l' occasion m'y était proposé, et celle-ci m'y était effrontément indiquée … Mais malgré l' apparence pitre qu' une telle demande pouvait avoir, j'y voyais deux objectifs, le premier étant de lui donner un but. De remporter un objectif, tout en lui laissant ouvert la ou les manières de le remplir, ainsi j' espérai obtenir d' elle un bon aperçu de ses compétences, il était de fait qu' elle pouvait utiliser toute les idées et moyens qu' elle avait à sa disposition … Enfin, le second étant selon moi le plus important, consistait à lui apprendre à ne plus laisser la peur ou l' échec lui empêcher de tenter sa chance ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeDim 24 Juin - 7:19

    - Il n’y a rien de pire que de tuer avec un blaster je trouve. C’est facile, impersonnel et on peut toujours se trouver une excuse. Au corps à corps, on voit vraiment la mort, le sang, la douleur, on est totalement responsable et on est obligé d’en être conscient. Alors qu’avec un blaster, dans le dos et à distance, c’est facile de presser la détendre, de ne pas voir l’autre souffrir et agoniser.

    C’était mon point de vue bien sûr, mais je ne trouvais pas ça vraiment noble de tuer avec un blaster, n’importe qui pouvait appuyer sur une détente, enfin en visant un minimum bien sûr. Mais la personne qui mourrait, le tireur ne la voyait pas, ne la regardait pas, alors elle pouvait recommencer sans être touchée par son geste, ça ne la dérangeait pas car elle ne voyait pas la souffrance et l’agonie. Au corps à corps, prendre une vie était différent, on voyait la douleur qu’on infligeait, on voyait la mort s’éteindre chez l’autre, c’est comme ça que j’ai rapidement su au cours de mes missions que jamais je ne pourrai devenir une tueuse en puissance. Tuer ne me fait pas peur, ça ne me chagrine pas, je ne pleurerai jamais un ennemi ou une personne qui ne m’aura pas laissée le choix de la tuer, mais je ne tuerai pas gratuitement et sans raison. Si je pouvais éviter de tuer, je le faisais parce que je n’en tirais aucune gloire et que j’avais vu la vie quitter trop de corps, plus en tout cas qu’il en avait valu pour me faire prendre conscience que je n’aimais pas ça. Certains aiment ça avec une arme blanche bien entendu, mais je crois que beaucoup de tueurs au blaster ne le sont que parce qu’ils n’ont jamais vraiment pris le temps de s’interroger sur ce qu’ils font. De regarder ce qu’ils ont fait et d’en affronter les circonstances.

    Et puis nous en venons à parler des styles qui convenaient le mieux. J’allais me documenter pour en apprendre un peu plus sur les divers styles pratiqués par les Jedi. Je devais bien avouer que je me voyais mal dans un style complètement défensif, pas que je n’avais pas la patience, mais j’avais toujours pensé à la défense par l’attaque. Terminer le combat avant qu’il n’ait le temps de commencer, c’était généralement ma façon de faire, ne pas laisser le temps à l’affrontement de se mettre en place. Mais ce n’était pas vraiment à moi de choisir, mon Maître me guiderait et je le savais, elle saurait me conseiller et me guider, et puis peut-être qu’elle aurait d’ailleurs une préférence sur quelle technique m’apprendre en premier. Je lui faisais entièrement confiance dans ses choix et la façon dont elle allait orienter mon apprentissage. Elle savait ce qu’elle faisait et ça ne faisait dans mon esprit absolument aucun doute possible. On ne devient pas Maître Jedi par hasard, on le mérite et c’est un processus long qui nécessite autant de sagesse que de savoir user de la Force et manier un sabre-laser. Et puis douter de sa propre Maître Jedi serait quand même un comportement franchement douteux non ? J’écoute ce qu’elle me dit sur son physique, c’est vrai que le mien est plus impressionnant mais elle est une Jedi accomplie, je ne doute pas un instant qu’elle ait su compenser son apparente fragilité, qui n’est peut-être qu’une apparente fragilité, par les bonnes techniques acquises au moment les plus propices de son apprentissage.


    - En connaissant les bons mouvements, le physique importe peu.

    J’en avais vu des gros, des très gros et des grands, des très grands. Qui pensaient me battre aisément en deux coups, qu’ils allaient me craquer en deux parce que j’étais une femme et bien moins costaud qu’eux ne l’étaient. Mais avec les bous mouvements, les bonnes esquives, en prenant le bon choix de façon de se battre, on pouvait aisément s’en sortir même en étant apparemment le moins fort. Jouer avec ses avantages en fonction du combat. Connaître ses faiblesses pour ne pas les montrer et pouvoir les combler. J’écoute ce qu’elle m’explique, la façon dont elle a compensé son manque de puissance par sa vitesse et sa patience. C’était un comportement parfaitement logique que je ne pouvais que comprendre. Sur les armes et les techniques j’étais loin d’être amatrice, moi-même combattante aguerrie, c’est pour cela que je redoutais moins les exercices physiques que la Force en elle-même. J’étais une athlète plutôt accomplie, musclée, agile, souple, rapide, gymnaste au besoin, endurante. J’avais eu un passé qui m’avait forgée dira-t-on.

    - Veuillez me pardonner mais je ne connais pas les noms des techniques Jedi. Qu’est-ce que le Vaapad ?

    Si le Djem So était apparemment une forme nécessitant une force physique importante, il semblait que le Vaapad soit différent, c’était du moins ce qu’elle avait dit, mais en quoi ? Je me faisais curieuse, notamment parce que j’étais là pour apprendre et aussi parce que ça m’intéressait. Après tout, si je ne profitais pas de la présence de mon Maître pour poser des questions, je n’en poserai sans doute jamais et je ferai une bien piètre padawan. Et puis sans doute mon style était-il déjà défini par les années que j’avais passé à m’entrainer, il restait à voir ce qu’en penserait mon Maître, ce qu’elle allait me conseiller, quelle forme je proposerai peut-être une fois que j’aurais un peu étudié les différentes formes possibles et envisageables. Le temps nous dirait bien de quoi il retourne et la patience est encore et toujours une vertu. Acquiesçant de la tête au mot de la Jedi, je réponds avec un petit sourire enthousiaste :

    - Bien Maître.

    Ce n’est que quelques instants plus tard qu’elle me fait réaliser qu’elle n’aura certainement pas vu l’enthousiasme de mon sourire. Ni mon sourire tout court puisqu’il est caché derrière le masque de ma tenue qu’elle me demande d’enlever d’un petit geste. Incompréhension d’abord et puis quand je comprends, la gêne. Je ne suis plus sur Arkania, je ne suis pas en mission, je n’ai pas à cacher mon identité derrière un masque, quelle mouche m’avait piquée ?! La force de l’habitude oui, mais je me sens idiot,e je rougis, quelle nouille je fais une fois encore. Mais une fois encore, Maître Glitterind arrive à me faire me détendre en prenant avec humour ma maladresse. Ca fait du bien de la voir aussi gentille et sympathique avec moi, ça change de tous ceux qui avaient voulu jusqu’à aujourd’hui m’enseigner des choses par la seule force brute des choses. Toutefois j’ai une petite pointe d’inquiétude quand nous parlons de ma tenue, je ne crois pas être capable de m’en séparer, en tout cas je ne le veux définitivement pas et m’en séparer serait … douloureux. Je ne suis pas matérialiste, mais j’ai perdu ma vie en quelques jours et ce vêtement ainsi que mon bâton sont les deux dernières choses qui marquent encore un quelconque passé que j’aurais un jour eu. Par chance, elle ne me demande pas de m’en séparer, m’expliquant qu’il importe peu ce que je porte … ou que je ne porte pas, pourvu que je respecte les enseignements et crédos de l’Ordre Jedi, je serai une Jedi. Voilà qui était plutôt rassurant même si elle ne tarde pas à enchainer en m’expliquant qu’elle tenait à ce que je porte la bure pour sa symbolique. Oui c’était logique et compréhensible je hoche la tête en signe d’approbation :

    - Oui je comprends parfaitement. Si vous pouviez juste m’indiquer où je peux en trouver une, je me ferai un honneur de la porter.

    Et finalement nous en venons à l’entrainement purement dis. C’est mon premier combat contre quelqu’un qui porte un sabre-laser et je dois dire que c’est pour le moins … impressionnant. Rien que le son quand la lame d’entrainement s’active, de sentir le poids inexistant de cette arme entre les mains, je comprenais à présent beaucoup de la dextérité et la rapidité Jedi, un sabre-laser n’avait pour ainsi dire aucun poids. Toutefois j’ignore complètement comment attaquer Maître Glitterind, alors comme je le ferai d’un combat que je savais parti pour durer, je commence par tâcher d’évaluer, jauger mon adversaire. Une attaque simple qui me permet rapidement de passer en position défensive, qui me permet de parer avec aisance qu’importe sa contre-attaque. Toutefois je sens dans sa remarque qu’elle aimerait que je me lance vraiment et pas timidement. C’est un entrainement, fait pour faire des erreurs. D’ailleurs je n’ai pas trop le temps de me poser des questions qu’elle m’attaque directement. Ma posture défensive me permet de réagir avec aisance, parant sa lame, me défaisant à sa tentative de me faire perdre l’équilibre d’un geste assez leste pour que mon pied passe au-dessus de celui qui devait me faire perdre l’équilibre tandis que le reste de mon corps se défile. Reprenant une posture de combat, je constate avec surprise qu’elle éteind son arme et la range à sa ceinture. Bien que baignée d’incompréhension je ne baisse pas ma garde, sans trop comprendre, je demande quand même :

    - Maître, quelque chose ne va pas ?

    L’éclat mutin dans son regard ne me dit absolument rien. Je ne comprends pas ce qu’elle fait, elle promène le fauteuil vers le milieu de la salle, elle semble complètement dans un autre monde. J’avoue que même pour une Jedi c’est un comportement extrêmement étrange que je ne comprends pas le moins du monde. Que comptait-elle faire avec ce fauteuil ? J’écoute ce qu’elle dit avant de balbutier :

    - Mais ...

    Seulement elle est sérieuse et je ne peux que m’en rendre compte. Une petite seconde encore à rester interdite devant le comportement de la Maître Jedi et finalement j’attrape mon arme, me mettant entre elle et le fauteuil. Finalement je me décide à attaquer véritablement je ne suis pas à l’aise avec cela, elle est la première à témoigner une telle sympathie avec moi, à vouloir m’apprendre quelque chose sans avoir besoin d’en venir à s’en prendre à moi d’une façon violente. Finalement je me lance vraiment dans le combat avec une série d’attaque n’ayant pour but que de l’obliger à arrêter sa marche pour marcher, d’ailleurs dans ma série d’attaque, j’approche moi-même d’elle, réduisant ainsi la distance entre nous. Jouer avec ses avantages est quelque chose d’important, je suis plus musclée qu’elle, je possède une force physique plus importante, au corps à corps le plus pur, sans arme, il était fort à parier que je puisse prendre un ascendant important. Je jouais finalement pleinement le jeu de la Maître Jedi tout en gardant pourtant une certaine crainte de lui faire mal de façon involontaire.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeMer 4 Juil - 21:44

Avec un sourire dissimulé, j' accueillis la réponse de mon élève, s'en suivant d'un hochement de faciès, acquiesçant ainsi sa pensée. Il s' agissait effectivement de cette prise de conscience que j' avais espéré ouïr au sein de ses paroles ainsi conférées. Connaître la portée de ses actes, garder à l' esprit l' importance que portait vie et que l' irrévocable étreinte de la mort brisait de manière immuable de son souffle ardent et nécrotique. Considérant le passé de tueuse de ma padawan que son père lui avait, naguère, longuement imposé, entendre de vive voix qu' elle affirmait comprendre les conséquences qu' emportait le trépas d' autrui se trouvait être rassérénant pour mon être. Percevoir et accompagner ne serait ce que du regard, la douleur infligée envers sa victime était la moindre des choses lorsqu'on en venait à en tarir l' essence de vie. Nombreux étaient ceux qui imposaient la mort dans la galaxie, une guerre nouvelle s' annonçant, cela en deviendrait plus courant. Ceci me remémorant la souvenance, d' une entrevue que j' avais pu avoir avec un pilote officiant dans la République, ce dernier lors d' une discussion relativement similaire m' avait avoué que généralement, les pilotes d' escadrons trouvaient plus honorables d' abattre ses ennemis dans une bataille spatiale que lors d'une bataille terrestre … Effectivement, c'était le vaisseau, le chasseur qu'il détruisait, et non pas l' homme qui le conduisait. Je ne pouvais m' empêcher de songer qu' il s' agissait là, d'une façon de se voiler la face, détourner l'acte pour finalement accepter l' idée d' avoir annihilé une vie de plus … Finalement, nous nous rapprochions de l' idée du blaster ...


- Le Vaapad est une technique à part … Ceux qui maîtrise cette forme te diront qu'il s' agit davantage d'un état de pensée qu'une forme de sabre laser. Son utilisation tient à se rapprocher de l' ombre du côté obscur... Puissante, mortelle ... Elle tire son potentiel des émotions que l'on invoque. Tel que la colère, ou la haine. Pour un Jedi, elle est dangereuse si l' utilisateur ne possède pas une maitrise entière de lui même. Au risque d' en être dépassé. Pour cette raison elle ne doit être enseignée que pour les Jedi ayant atteint le rang de maître, et malgré qu' à ce stade nous détenions une certaine assiduité à nous contrôler, il peut toujours arriver que les débordements d'émotions soient tels que l' utilisateur puisse être emporté.

Enfin, le fait que seul les maîtres pouvaient accéder à cette technique n'était pas entièrement vrai. Puisqu'il arrivait que les Jedi maitrisant cette forme entreprennent de l'enseigner à leur tout jeune élève. C'était un risque à prendre. J' avançai de quelques pas, tournant songeuse mes amandes vers la fenêtre, regardant au travers tandis qu' un vent léger venait mouvoir les feuilles des arbres lointains… Le Vaapad était aussi dangereux pour l' utilisateur que pour l' assaillant. Même pour des Maîtres accomplis dont la force et la sagesse n'était ni à considérer, ni à prouver, l' apprentissage en avait été déconseillé … Elle apprenait à apprécier le combat, à vouloir aller plus loin, à frapper plus fort, prendre du plaisir ... Il s' agissait de se battre avec son ombre, dans un état vacillant entre le contrôle et la perdition. À chaque instant, vous titubiez sur une corde raide, étendue entre deux falaises d'où s' écoulait en permanence le flot belliqueux et éreintant du tumulte de chutes d' eau, dont le bruit pénétrant et assourdissant des masses d' eau menaçant de vous emporter, tendait à apporter un voile sur l' acuité de l'esprit lors de votre traversée …



- C'est comme jouer avec le feu, le risque de se bruler est sera là ...



Personnellement, j'avais du mal à comprendre ce qui pouvait pousser un Jedi à trainer sur cette voie des armes, ne détenant en moi guère la flamme du guerrier qui peut être, aurait pu m'y pousser … Néanmoins, flirter ainsi avec le côté obscur était imprudent. Pour certain, il s'agissait de marcher vers et au delà de ses propres limites. Se surpasser, en soit, n' avait rien de malavisé, au contraire. Mais, celle qui s' impliquait dans l' utilisation du Vaapad était certes, audacieuse, mais elle n'en restait pas moins périlleuse ...

Ses joues maintenant légèrement en feu, l' arkannienne avait rougis, de visu un petit sourire amusé, encourageant, s' était esquissé sur les traits fins et courbés de mon faciès. En résulte alors ma réponse quant à sa demande de préserver ses effets. Avec la réunion du Conseil, je n' avais pas eu, ou bien pris le temps de lui fournir de vêtement qui aurait été plus adéquat. Une manœuvre dont j' aurais effectivement du me pencher au plus tôt, ceci ayant sans doute éviter de causer un sentiment de gène ou d' embarras dans l'esprit de mon élève. Après avoir dessiné un rictus contrit du coin de ma lèvre, c'est en conservant mon aspect mutin et serein que j' accueille son enthousiasme orale, auquel, ma voix altière, s' élève de son timbre posé pour finalement s' enquérir de lui répondre ...


- Je t' en apporterai un jeu dès que nous aurions terminé. Néanmoins, j' aurais du évidement m'en inquiéter avant. J' espère que tu ... pardonneras cette étourderie de ton maître ...


Et donc, à ses mots, nous avions engagé nos dociles hostilités. J'exécutai une ou deux passes d' arme, appréciant au passage, l' agilité des mouvements de ma padawan lorsqu' elle s' extirpait furtivement de mes tentatives d' attenter à la perturbation de son équilibre pour reprendre rapidement une nouvelle posture défensive et tenir fermement sur ses appuis. Malgré le fait que j' éteignais ma lame, j' avais eu le temps d' apprécier l' acuité de sa réactivité et la finesse de ses déplacements qu' elle démontrait dans ses parades et gestuelles. Toutefois, gardant cette complaisance pour moi même en cet instant, j' avais opté pour l' aphasie du silence, déplaçant mon fauteuil au centre de la salle, sous le regard perplexe et circonspect d' Orélia, d' ailleurs, l' étonnement même est aisément palpable dans le floue timide de l' écho de sa voix, auquel un œil espiègle lui avait répondu …

L' effet souhaité étant estompé, constatant le dépourvu de mon apprenti, je profitai effrontément de son interdiction pour gagner du terrain, néanmoins, ma conscience s' inquiète de l' échéance de la réponse de mon élève, quel laps de temps lui faudrait il pour comprendre mon bluff en dépit de mon invraisemblable flegme ? Pourtant, l' intervalle entre la déduction et sa réaction fut bref. À son entière complaisance pour son initiative ! Je la vis bondir entre le siège et moi même, embrassant à nouveau le sabre d'entrainement confié par mes mains habiles dans le vrombissement sonore et l' essence olfactive d' ozone qui s' en suivait sur les traits de son éclat.

Ah ! Le corps à corps ...Ce dilemme de mon enfance … Bien que mon agilité me permettait d' esquiver et de détourner de nombreuses passes, cela restait pour moi un exercice particulièrement éreintant, puisque la nécessité d' une force physique était de connivence. Toutefois, je n' étais guère sans mais propre atout, il me restait plus qu'à déjouer l' ascendance anatomique en renversant avec célérité le poids des salves corporelles vers lesquelles Orélia s' était tournée … J' étais légèrement étonnée qu' elle ait favorisé cette pratique, toutefois, j' appréciai grandement l' initiative. Tâchant de bloquer, puis de dévier les coups du long de mes avants-bras pour ensuite, la repousser doucement mais fermement du plat de ma main, avant de sauter d'un pas sur la droite, la forçant à faire pivoter son angle d' attaque. J' étais en train de perdre du terrain, devant reculer sous les assauts de l' arkannienne. Plutôt que de défendre le siège dans un soucis de préservation, elle avait privilégié une tactique agressive, la meilleur défense c'est l' attaque disait on ? Donc, je m' évertuais à rester de profil, ma fine taille m'octroyant l' avantage d' être une cible moins aisé à atteindre. Lorsque les attaques se dressent contre moi, je me restreins pour l' instant à me décaler prestement, esquivant avec finesse et promptitude les plus lourds assauts d' Orélia, parant avec la paume des mains les heurts les plus directs. Malgré son application, je parvenais à sentir qu' elle retenait ses frappes, qu' elle sache les réguler était un atout, cela démontrant une certaine maitrise de soi. Or n' était ce pas une qualité primordiale pour un Jedi ?
Toutefois, malgré mon attitude encore défensive, je ne reste guère sur place. Je me doutais pertinemment bien que ma jeune élève possédait assurément une meilleure connaissance que moi sur le combat à main nue. Ayant stagné pendant un bon moment devant Orélia qui s' évertuait depuis lors à intercepter mes tentatives d' assoir mon séant sur le sofa assiégé, j' entreprends alors d' attaquer à mon tour. De fait, je m' efforçai à m' écarter de la portée de ses mains mais cela sans pour autant rompre le fil linéaire de notre gestuelle. De fait, je déplaçai mon centre d' inertie sur une seule jambe, pour élever l' autre afin de frapper dans une succession de coup de mon talon au niveau du bas du torse, puis de ses bras.Ensuite, je bondis de nouveau sur le côté, pliai mes genoux, étendais une jambe pour finalement dessiner un cercle du bout de mon talon, qui fila dans un sifflement dans l' espoir d' heurter puis de soulever les appuis de la padawan. Je continue d' avancer vers le siège dans un autre de mes bond furtif. Et cette fois-ci, au lieu de m' écarter alors qu' un de ces coups m' atteignit dans les côtes et que serrant les dents je me faisais violence pour saisir le col de sa tenue ainsi que le haut d' un de ses bras et me mettre mise dos à elle. Ainsi, je me colle à l' arkanienne, et après avoir encaissé de nouveaux chocs, et élever en arrière l' une de mes jambes sous son entrejambe, je fais basculer son corps par dessus le mien. Par soucis,je n' avais d' abord pas relâché son col puisque je mettais mis à l'esprit d' amortir sa chute en l' accompagnant, néanmoins cela étant sans compter le coup que je reçu in extremis, me faisant lâcher prise, mes jambes se dérobant dans le vide tandis que je me recevais sur le sol, un sourire satisfait sur mon minois légèrement vert à cause du sang qui remontait, pour finalement annoncer ...



- Prends ton bâton ...


… Je poussais un soupir, puis inhalai un brin d' air, je me relevais derechef dans un saut carpé, puis, passant furtivement ma main sur la ceinture qui enserrait ma taille, je récupérai le sabre d' entrainement que j' allumais dans '' Vrooong '' retentissant, et adoptait une posture d' attente défensive pour laisser Orélia attaquer ...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeJeu 5 Juil - 0:33

    C’est vrai, je ne pouvais pas le nier, j’ignorais énormément de choses sur les Jedi, mais j’étais Padawan non ? Donc j’étais là pour apprendre pas vrai ? Toutefois j’avais d’ores et déjà le sentiment que j’allais inonder ma Maîtresse de questions et cela m’inquiétait au plus haut point, je n’aimais pas ennuyer les gens avec des questions, j’aimais beaucoup être auto-didacte, mais ici, je devais faire confiance, construire avec les autres, être solidaire. Ma solitude arkanienne devait disparaître petit à petit, les Jedi travaillaient ensemble, main dans la main, c’était leur force, ne pas être seuls, savoir s’appuyer sur les autres et oser le faire, toutes ces choses que je n’avais jamais fais et que je découvrais désormais. Mais j’étais bonne élève, pas du genre à poser une question pour poser une question, j’écoute sagement et attentivement les réponses, je retiens, je me concentre pour bien comprendre même ce qui pourrait échapper. Cependant Maître Glitterind est extrêmement claire dans ses explications, ses mots sont compréhensibles et l’idée qu’elle veut transmettre ne pourrait être mieux reçue par mon hochement de tête. Le vaapad est dangereux parce qu’il pousse au bord du Côté Obscur, qu’on risque de succomber, message reçu, je n’y suis pas prête, moins encore sans doute avec la colère en moi. J’aimerai dire qu’elle est envolée, que mes envies de vengeance sont portées disparues mais ça serait un mensonge, je veux encore une vengeance, j’ai encore de la colère, il me faudrait le canaliser, l’évacuer, ne pas laisser ces sentiments m’envahir, mais je n’étais pas seule et je le savais. Quelque part ça me rassurait. Se sentir soutenue et aidée, c’était nouveau, c’était très agréable, je m’y ferai sans doute rapidement même si j’allais sans doute avoir le sentiment d’abuser de la sympathie des autres à chaque fois que je le ferai. Ca serait un apprentissage de plus, l’apprentissage sans doute le plus complexe, celui de devoir accepter que désormais je ne suis plus toute seule, que je peux compter sur les autres. Je devrai sans doute finir par m’en montrer capable, tout du moins je l’espère :

    « Oui, il vaut mieux éviter de prendre des risques inutiles. Et puis je serai la pire juge possible sur la Jedi que je peux devenir. Je vous fais confiance Maître. »

    Je jugeais inutile de préciser en quoi je lui faisais confiance pour la simple et bonne raison que je ne voyais pas l’intérêt de le faire. J’avais confiance en elle pour me guider, pour m’aider à choisir la meilleure voie pour moi, les meilleurs apprentissages, tout ce qui sera le mieux. Mais c’était aussi d’un point de vue beaucoup plus absolu que j’avais confiance en elle, j’avais confiance en tant que personne, j’avais confiance en la Jedi, j’avais confiance en son jugement, en ses qualités, en elle tout simplement. Je ne sais pas si elle pouvait prendre l’exact mesure de ce que cela représentait pour moi de me décider à donner ma confiance aussi aveuglément à quelqu’un. Pour je m’y forçais, car désormais nos vies allaient être liées, nous allions évoluer et partager des expériences et des missions, je me devrai de lui faire confiance, de ne pas douter d’elle. Je le devais tout simplement parce que si je ne parvenais pas à avoir confiance dans celle qui allait mener mon avenir à ses côtés, alors je savais que je ne le ferai avec personne et qu’ainsi ça serait une peine perdue de tenter de devenir Jedi.

    C’est aussi pour ça que je ne fais que sourire à l’évènement de mon masque et ma tenue, c’est vrai qu’elle n’est pas très Jedi et sans doute que si je n’avais pas été habituée à la porter, j’aurai noté les regards tandis que je marchais vers cet endroit. Il faut dire qu’il couvrait peu de mon corps, je pouvais comprendre que mon Maître veuille me voir porter autre chose et je me ferai un véritable honneur de porter une bure Jedi. Après tout c’était une tradition et si une Padawan ne s’y prêtait pas, alors les choses n’étaient pas franchement normales. En plus de ça, j’estimais un honneur de porter le vêtement des Jedi. Quand au sabre-laser, je n’étais pas encore à cette considération, sans doute en aurais-je un une fois ma formation achevée, comme dans les textes que j’ai lu. En tous les cas, je souris aux mots de ma Maîtresse concernant les vêtements :


    « Ne vous en faites pas, c’est également de ma faute, j’aurais dû demander. »

    C’est alors que commence véritablement le test de mes capacités, par le maniement des armes comme je pouvais l’espérer de mieux. Je ne sais pas vraiment comment aborder ce test, elle m’a confessée ne pas être la plus douée des bretteurs et c’est sans doute le domaine où j’excelle le plus, sans compter le fait que ma musculature est plus imposante que la sienne. Je n’ai pas peur de la « vaincre » ou de « gagner », ce n’est absolument pas le but et j’en suis plus que consciente, ce dont j’ai surtout peur, c’est justement de lui faire mal. Elle utilisait le combat pour désarmer, vaincre sans tuer, je n’avais utilisé le combat que dans le seul et unique but de tailler au plus efficace, de vaincre le plus rapidement un adversaire, de le vaincre par la mort bien entendu. Alors c’était ma force la plus importante, celle de connaître assez de moyen pour la tuer pour être une Sith talentueuse. Mais c’était un entrainement je ne devais pas l’oublier, d’ailleurs c’était est le bon mot car à peine les hostilités entamées, celles-ci s’arrêtent alors que mon Maître adopte une attitude pour le moins aussi étrange que perturbante. Elle déplace un fauteuil au centre de la pièce, ne prenant même pas l’inquiétude de me répondre, elle se compote comme si je n’étais pas là, une façon de voir si je m’en agaçais ? Non un exercice autre, visiblement elle voulait que je me donne plus, que je me donne vraiment. Un bref instant j’hésite à lui dire que je n’aimerai pas lui faire mal, que ça m’inquiète. Je sais que je suis parfaitement capable de me retenir, de ne pas faire preuve d’emportement mais je redoute de la blesser involontairement. Pourtant elle prend ça au sérieux, au moins au tant que je prends au sérieux de tenir ma promesse envers le Conseil, de devenir Jedi ainsi qu’on m’en donne l’occasion. Alors je passe à l’offensive, choisissant de le faire sans arme aucune, les risques seraient moindres, je préférai largement cela, les risques de lui faire mal étaient moindres et pouvaient être plus contrôlés.

    Je me laisse prendre au jeu, n’oubliant pas qu’elle a demandé elle-même que je ne sois pas timide, alors je décide d’imposer ma force physique, mon corps plus puissant que le sien. Je fais preuve de retenue, le but n’est pas de la vaincre mais de faire durer cet affrontement, pour qu’elle puisse voir ce qu’elle veut voir, je m’y prête donc bien volontière, choisissant même de prendre véritablement l’offensive. La faire reculer et l’éloigner du fauteuil semblait une idée pour le moins intelligente, parfois l’offensive était la défense la plus efficace. Nous nous parons, nous nous esquivons, elle recule, elle se défend, tentant de trouver des postures dans lesquelles il me serait beaucoup moins aisé de parvenir à l’atteindre. Elle se défend vraiment très bien, pour quelqu’un qui se disait ne pas être la plus grande combattante, elle était loin d’être maladroite. Et plus nous évoluions dans ce duel et plus je prenais mes aises, je me détendais et cela se sentait dans mes mouvements plus fluides, s’enchainant vraiment mieux, toujours avec ce soucis de retenue qui prouvait que je n’oubliais pas que ce combat était véritablement amical avec pour but de se découvrir mutuellement. J’aimais le combat pour cela, quand l’autre combattait, on pouvait sentir certaines choses les concernant, dans leur retenue ou leur rage, dans la volonté de faire mal ou justement d’éviter, c’était un discours du corps et des intentions de l’esprit que j’appréciais énormément. Mais il semblait que ce duel ne doive prendre fin prochainement. Elle prend un certain ascendant et alors qu’elle s’apprête à me faire basculer par dessus son corps. Quand d’autres sans doute lutteraient contre cela, je me laisse emportée dans l’élan, attendant le moment idéal pour un coup de coude dans les hanches de mon Maître qui lâche sa prise. Je me réceptionne avec souplesse sur la pointe de mes pieds, relevant mon regard vers elle avant que rapidement une petite inquiétude passe dans mes yeux. Son sourire me fait pousser un soupir de soulagement, pas de mal. Elle me dit alors déjà de prendre mon bâton, je la regarde bouche bée avant de secouer la tête :


    « Maître vous êtes sûre ? Je ne voudrai pas vous faire mal. »

    Pour toute réponse elle m’offre un autre de ces sourire plein de malice et sans crier gare lance une attaque rapide que j’esquive pour mieux voir sa jambe venir me frapper le buste avec une certaine autorité. Poussée en arrière, je tombe sur le dos et exécute une roulade, m’aidant de mes mains à la sortie de celle-ci pour me remettre debout. J’attrape mon bâton et lui fait prendre sa taille réelle, le tenant par le milieu de mes deux mains, je regarde mon Maître :

    « Ne pas être timide parce que vous ne le serez pas. »

    Je répète cela plus pour moi que pour elle. Finalement je reviens à l’offensive, mais elle pourra noter un changement avec notre premier affrontement à mains nues, c’est le sentiment qui se dégage de moi. Pour beaucoup dans le combat, tout est rage et émotions violentes et tumultueuses, moi j’y trouve une vraie sérénité et ce bâton dans les mains, je communique une véritable sérénité, comme si j’étais absolument parfaitement en paix. Gardant l’offensive, je fais varier mon rythme et l’intensité de mes attaques et finalement me souvenant une énième fois de sa demande de voir ce que je vaux vraiment, je me décide à le lui montrer. Je prends mieux mes appuis, une inspiration profonde et je me lance. Je pare son sabre et l’écarte de sa garde, la repoussant de mon épaule. Un appui sur mes jambes préparant une offensive du haut vers le bas qu’elle se met en position de parer mais à l’instant même où nos armes se rencontrent, je relève vivement mon bâton, frappant ses mains pour la faire lâcher son arme. Pivotant rapidement tout en pliant mes genoux, j’accompagne l’élan de mon bâton pour faucher ses jambes. Je la vois tomber et lorsque son dos heurte le sol, je suis au-dessus d’elle un pied de chaque côté de son corps, mon bâton près de sa gorge et son arme dans ma seconde main pour éviter qu’elle ne la ramasse. En d’autres temps j’aurais appelé ça une victoire et sans doute l’aurais-je tué car j’aurais été là pour ça. Ici pourtant je replie mon bâton et le range, semblant soudainement m’inquiéter de ce que je venais de faire, je m’écarte légèrement et tends ma main pour l’aider à se relever :

    « Maître … Je suis désolée, je n’aurais pas dû … Je m’excuse. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeVen 13 Juil - 1:19

Un petit petit haussement de faciès, exprimant une certaine satisfecit à l' évocation qu' Orélia détenait une once de respect envers la zélosienne que j' incarnais, et cela malgré la méconnaissance que nous portions encore l'une à l'autre. C'était apaisant à entendre. D'autant plus qu'il n' était guère aisé de l' accorder à une personne encore inconnue ... À cet instant je ne pu m' empêcher d' avoir une pensée envers mon ancien padawan disparu … Leur deux caractères divergeaient en tout point de ressemblance, l' un semblait consciencieux quand l'autre était aventureux, imprudence de caractère qui semblait s' être retourné contre lui même … Je savais que Troy était de ceux qui se serait lancé dans l' apprentissage du Vaapad sans la moindre sommation s'il en avait eu l' occasion, nonobstant la prévenance que nous aurions pu lui porter à son encontre, n' avait il pas eu l' irrévérencieuse audace de s' extirper de la planète, sans avoir eu l' obligeance d' en référer ni à une tierce personne, afin de folâtrer dans les contrées lointaine des bars et cantina de Nar Shaddaa ? Dès que mon absence s'était montrée présente ... Se mettant sottement en danger pour finalement croiser le fer avec un seigneur noir qui l' avait adroitement débusqué … À l'inverse, l'arkanienne semblait comprendre, et surtout, accepter ce que j' avançais … Au gré de son passé, il était rassurant de constater qu' elle n' était guère une tête brulée … Néanmoins, un murmure de l'esprit me troublait, je songeais effectivement au père d' Orélia, ainsi qu' au fomentateur de son assassina … Irait elle aussi à sa rencontre sans m'en avertir et en dépit la vergogne que j' éprouverais à son encontre ? … C' était hautement probable, au visu du lien affectif que la padawan accordait à son paternel … Toutefois, dans son cas c'était compréhensif, il ne s'agissait plus de l' envie futile d' aller badiner dans les recoins périlleux de la galaxie …

J' avais de mon côté aussi perdu brutalement des êtres chers à mon cœur. Ma mère, mon père, mon instituteur et leur amis au cours de la même soirée … Par qui ? Par quoi ? Je n' avais su en isoler ni les investigateurs, ni les raisons, pour avoir été trouver par l' Ordre après des années d' errance, je n' avais pris l' initiative de m'y pencher. D'une parce que j' étais alors encore trop jeune, de deux, j' avais alors des devoirs à m'acquitter … Une troisième raison m'y poussait depuis un certain temps, j'étais persuadée que Nar Shadaa me portait la poisse … Néanmoins celle-ci tenant évidement de l' absurde, lucide que j' étais, j'en avais absolument conscience, j' évitais de la comptabiliser lorsque le besoin de prétextes se faisaient ressentir … Enfin, mes émeraudes sur les siennes, j' acquiesce finalement de la tête …



- Et, je t'en remercies.


Au sein d'un couple, padawan-maitre, j' estimais que la confiance s'illustrait comme l' un des points les plus importants de cette relation. Énormément de choses dépendait elle, cependant, c'était un point qui avait sans nul doute fait défaut avec mon premier élève … Impatient, indolent, intrépide … Je m' étais bien souvent défiée de son comportement et de ses exactions. Peut être avais je de mon côté travaillé à cette décadence à force d' avertissement  ? Une possibilité à ne point sous estimer, bien que des brides de conscience me susurraient néanmoins l'inverse.

Par la suite, nous nous étions attablées … Je voyais bien qu' elle hésitait dans ces bordées et attaques, craignait 'elle de me blesser ? Et pourtant, elle ne devrait pas, en dépit mes caractéristiques physiques, je n'avais jamais eu le droit à un traitement de faveur. Ni de la part de mes maîtres, ni de celle de mes agresseurs … Qu'il s' agisse de simple délinquant, de pirate invétéré ou de seigneur Sith, des têtes, j'en avais claqué ; des bleus, des meurtrissures, j'en avais reçu … Qu'il s' agisse du souffle d'une explosion, d'une lacération par de wampas ou encore des brulures de sabre lasers … C'était jamais très agréable à recevoir, il s' agissait pourtant presque d' un quotidien en tant que Jedi … Et cela, d' autant plus qu'une guerre s' annonçait … J' étais prête à mourir pour notre cause et celle de la République si la Force m'en présentait l' occasion, de fait, ce n'était ni la santé, ni l'état de mes ongles qui m'aurait inquiété ... À longueur de temps, ses gestes deviennaient plus prompts, plus forts, plus imposants ! Et alors que je me relevais, après avoir senti une vive douleur dans mes côtes, je l' invitais à utiliser son arme révérée, tandis que j' embrasais la lame du sabre d' entrainement alors qu'elle se recevait avec élégance sur ses pieds. Entendant sa voix me demander si j' étais certaine de mon choix, constatant son air ébahi, je ne peux m' empêcher de décrocher mon antique sourire à son attention, alors que mes amandes se plissent sous leur expression mutine … Je pris d'une impulsion pour prendre mon élans, et j' esquisse une brève tentative vers une faille de sa posture située au niveau de la taille. Elle pare l' attaque, de fait je la repousse du plat de mon pied à ce même niveau après avoir pivoté sur l'autre jambe. Une fois à terre, je m' apprête à relancer un assaut, mais voyant sa chute, je baisse ma garde pour attendre qu' elle se relève, négligeant le doux fauteuil qui m'attendait que mon séant ... Tout les Jedi formaient à eux même un redoutable combattant, et bien que je n' étais pas la meilleure des bretteuses, j' étais loin d'être la pire …



- Concentre toi d' abord sur tes mouvements.


Son bâton s' accru de taille. Je l' entends alors parler pour elle même, avec intérêt mes amandes se plissent sur l' arkanienne, qui semblait définitivement résolue et déterminée à m' empêcher d' atteindre cet saleté de sofa. Avec un haussement de faciès, j' acquiesce à son monologue, me doutant qu'il s' agissait davantage d'une réflexion intérieur, je n'en dis pas plus … En dépit du fait que je n' appréciais que peux l' usage de mon sabre, me battre face à l' arkanienne, en plus de se relever comme une sorte de défit amical, se démontrait particulièrement apaisant … Ses mouvements fluides et précis ! Inspiraient à mon cœur, une profonde quiétude … Tranquille ! Équanime ! On se laisserait volontiers porter par sa danse agile ! Sa valse à la minutie sereine ... Lors d'un instant, je me voyais presque à nouveau échanger des parades avec mon propre mentor qui portait en lui cette même impression de calme impérieux quand il exécutait ses salves … Ces types d' entrainement étaient assurément rassérénant … Et Orélia dégageait cette même aura de paix … Toutefois, elle se démontrait toute aussi pressante, et ainsi du je amplifier ma célérité, jusqu' elle parvienne à rompre ma défense en percutant ma prise sur le sabre, mes mains s' élevèrent mais ne lâchèrent pas pour autant mon arme, par un réflexe dûment acquis. De là, j' aperçu qu' elle entreprenait de faucher mon équilibre. Dans un bond, je saute en repliant les genoux contre ma poitrine … En vain, l'arkannienne se démontra plus rapide que moi, et ce fut alors que je pu sentir mes jambes se dérober sous mon poids, de fait, le reste de mon corps choya vers le sol, contre lequel je sombrai lourdement pour m'y écraser lamentablement … Deux pieds passent par dessus mon organisme et une pression se fait sentir au niveau du cou … Alors, sur les coudes, je relevai mon nez courbé, puis mes amandes vers ma padawan qui me surplombait de toute sa hauteur après qu' elle se soit saisit du sabre … C'était le genre de position qui m' inspirait une profonde faiblesse … Étrangement, j'eu le temps de déceler en mon âme et conscience, que je m' appréciais guère cela … Quoi de plus normal ? Penserez vous … Néanmoins, dans un combat réel, je parvenais à m'esquiver, non par la bienfaisance de la chance, mais par la bienséance de la Force … J' avais bien souvent un de c'est fameux '' tour de passe passe Jedi '' qui me permettait de m'extirper des situations les plus périlleuses … Et, il ne m' était point commun de me retrouver à terre l' arme sous le nez … Enfin, voyant et entendant la tension de sa main, ainsi que de sa voix tendue, je m' enquière de l' agripper pour me relever avec un rire …


- T'excuser de quoi ? De m' avoir mise à terre ? Tu seras bien la seule à le faire !


Replaçant avec négligence un pan de bure, mes lèvres étirées, révélant mon contentement, j' apposai finalement mon regard sur la padawan, tout en tâchant de la rassurer, elle pouvait taper d' avant d' arriver à réellement me blesser. Des grosses brutes qui avaient attenté à ma vie pour tenter de l'estourbir j'en avais croisé ... Certes, notre différence de stature me posait de temps à autre quelques difficultés, mais je me savais assez débrouillarde et persévérante pour passer outre ce genre problème ... Donc, j' assénai un sourire rassurant à l'encontre d' Orélia, secouant ma tignasse dans un mouvement négatif pour lui affirmer que malgré tout, je me portai je à merveille ...


- Tu n'as pas à t' inquiéter, je me suis prise assez de coups et d’estafilades pour te survivre !


En réalité, j' étais ravie de pouvoir concéder que ma padawan me manquait guère d' aplomb en la matière ! Je plissais donc mes émeraudes sur les siennes dans leur éclat bienveillant. J' appréciais énormément cela. De surcroit, elle venait de me démontrer qu' elle était apte à savoir se battre parfaitement sans colère, ni hargne ... Acuité primordiale pour un Jedi. Par la suite, je m' empressais d' ajouter de ce ton altier mais au timbre posé qui était le mien …


- Tes mouvements sont très fluides ! Ta technique autant au corps à corps me semblent parfaitement maîtrisée ! Je ne pense rien avoir à redire sur ces points.


Pour appuyer ma pensée, j' inclinai d'un iota ma frimousse en sa direction dans un signe de respect. Pour avoir eu un aperçu plus qu' appréciable de ses capacités, j' hésitai entre continuer pour commencer à lui enseigner dans l' immédiat les voix du sabre ou bien passer aux examens sur ses aptitudes de la Force ...


- Je pense bon arrêter les frais et de passer aux choses suivante, néanmoins, si tu as des revendications, où bien si tu désires continuer sur ta lancée, je t' écoutes ...









Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeVen 13 Juil - 12:11

    Du respect pour elle ? J’en avais beaucoup plus qu’on pouvait le croire, d’abord parce qu’elle était désormais ma Maître Jedi et que ma vie allait être liée à la sienne, ensuite parce que je savais reconnaître quelqu’un qui avait des choses à m’apprendre quand j’en voyais une. Elle était une personne avec des savoirs que je ne possédais et que je me devais d’acquérir pour devenir Jedi, elle était une personne que je devais appeler Maître et que je devais écouter, si je n’avais pas pour elle du respect comment pourrai-je espérer le faire comme il se devait de l’être fait ? Pourtant la confiance est quelque chose de rare venant de moi, je ne l’ai pas souvent accordée, les rares fois où je l’avais fais, j’avais été trahie ou trompée, dupée ou abusée, alors devoir la donner comme cela à une inconnue est une expérience nouvelle, mais elle me semble être un bon test pour savoir si j’étais vraiment aussi capable de devenir Jedi que je l’avais dis devant le Conseil. Vous savez ce que c’est, devant un Conseil, même le Conseil Jedi, c’est toujours facile d’avoir des mots, mais les mots ne valent rien sans les actions pour les accompagner, dire qu’on va aider des gens est une chose, trouver le courage de le faire est une toute autre chose. Alors je devais avoir foi en elle et je le faisais, j’essayais, je m’y contraignais, de toute façon si je ne le faisais pas maintenant je n’y arriverai jamais et si je ne parvenais à le faire avec celle que j’appelai désormais « Maître », je ne parviendrai jamais à le faire. En tous les cas, plus les secondes s’égrainaient et plus je me sentais en paix, je remarquai que ce qui tonnait en moi depuis la mort de mon père était en train de se taire, au contact de la Jedi, je ressentais un calme que je ne pensais plus vraiment parvenir à trouver un jour. C’était un calme tout relatif, mais sa présence était rassurante, apaisante, pour la première fois en moi naissait le sentiment de pouvoir me reposer sur quelqu’un qui m’aiderait vraiment si je devais ne pas aller bien. L’entendre me remercier est étrange, habituellement les gens ne sont pas si gentils et prévenants avec moi, pas aussi polis et agréables, c’était vraiment nouveau et je dois dire que ça faisait énormément de bien. J’avais peur d’en abuser et de bien trop en profiter mais ce qu’elle faisait, son attitude, ce qu’elle disait, ses mots, tout cela était tellement … je ne sais quoi. Je savais simplement l’effet que ça avait sur moi, ça me faisait sentir en sécurité, ça me faisait sentir en pais, ça me faisait sentir … vivante. Je n’étais plus qu’une machine qu’on entrainait à tuer, je n’étais plus qu’un animal qu’on dressait à faire le maximum de dégâts, non j’étais une personne dont on s’inquiétait, qu’on voulait aider, accompagner, guider et cela était libérateur. Jamais je ne m’étais sentie aussi en paix avec quelqu’un qu’avec elle. Alors je crois que ses remerciements sont bien erronés, ça devrait être à moi de la remercier pour tout ça et non à elle de me remercier d’avoir confiance en sa sagesse et son savoir.

    Mais je ne parviens pas à trouver les mots adéquats, en fait je n’ai aucune idée même de mon droit à dire ce genre de choses, l’attachement est prohibé et je le sais, mais comment ne pas s’attacher à la personne qui nous guide ? Je n’y parviendrai pas si elle se comportait toujours avec cette même envie qui la motive, ce même désir qui la fait me pousser. Pas de menaces, pas de coups, pas de violences, pas d’autres méthodes douloureusement désagréables, non elle prend soin de ne pas me froisser, elle prend soin de me motiver par des façons plus raisonnables, plus morales. J’ignore comment la suite des choses se passera bien entendu, après tout c’est un tout premier contact, le genre de premier contact qui peut amener à ne pas forcément ce que les choses se passent bien, le genre de premier contact où on peut se tromper de jugement, ou on peut encore se mentir. Mais je suis contrainte à l’honnêteté, si je ne le suis pas avec elle avec quel Jedi le serais-je ? Elle en revanche n’est tenue à aucune obligation envers moi, elle peut voir ce qu’elle veut voir ou me ridiculiser à son gré, elle peut donner des ordres ou, au contraire, gentiment demander. Elle découvrirait alors qu’elle obtiendrait de moi l’exacte même obéissance en utilisant des mots tels que « s’il te plait » et « merci » qu’en me parlant comme on parlerait à un animal de compagnie sagement dressé mais qu’on rabrouerait quand même pour se sentir supérieur. J’étais ainsi faite d’obéissance, et si j’avais obéis à des personnes qui se fichait éperdument de moi, pouviez-vous imaginer l’obéissance que je pourrai témoigner à une femme comme elle ? Une femme que j’accepte comme étant largement ma supérieure, mon maître mais également une personne en qui j’ai une confiance qui me ferait mettre ma vie entre ses mains ? Je n’avais pas de compromis dans la confiance que je pouvais avoir dans les gens, soit j’avais une confiance totale, soit je n’avais aucune confiance, mais lorsque je décidais qu’une personne était digne de ma confiance, alors je la donnais entière, sans compromis. C’était peut-être sottise mais quitte à décider qu’une personne mérite qu’on est confiance, pourquoi ne pas avoir une vraie et totale confiance ? Et puis de toute façon ma vie était liée à elle et à sa vie, à ce qu’elle voudrait m’apprendre et à ce qu’elle refusera de me montrer, donc je n’avais plus le choix. C’est sans doute aussi parce que j’ai une telle confiance en son jugement et ses connaissances que je finis par prendre mon bâton ainsi qu’elle me l’a demandée, puisque c’est là ce qu’elle veut, je suppose qu’elle doit savoir ce qu’elle veut, qu’elle doit savoir ce qu’elle fait. Je m’exécute donc docilement et me prépare à la suite de notre entrainement.

    Je crois qu’elle remarque le changement en moi, il faut dire qu’il est notable. Mon visage jusque là peinant à oser avoir la hauteur de la regarder dans les yeux est soudainement en plein dans son regard. Mais il n’y a pas de menaces, il n’y pas d’insultes, il n’y a aucune émotion négative, juste un vaste sentiment de paix. Il doit se lire sur mon visage, la sérénité parfaite de la combattante, celui-là même qui me rendait si dangereuse car dans cette immensité de calme et de paix qui m’envahissait, j’étais comme inatteignable. Pas invincible non, mais je semblais hors d’atteinte, ce bâton dans les mains, prête à me battre, aucune insulte, aucune menace, même de voir la mort en face ne ferait pâlir le calme intense qui s’empare de moi. On m’avait dit parfois en me voyant m’entrainer seule que j’étais une danseuse hors norme, c’était vrai que ça ressemblait à cela quand je répétais des mouvements ou simplement que je laissais mon arme m’emporter dans ses tournoiements que je rendais incessants. Mais là il fallait se battre, lui montrer ce que je vaux, et elle voulait en voir mon maximum. Je me dois de me répéter de vraiment me donner pour trouver le courage de le faire mais une fois que cela est fait, je me lance sans sourciller dans un vrai combat, pas comme si ma vie en dépendait mais extrêmement sérieuse. Tout du moins bien assez pour mettre à terre mon maître désormais désarmée et pouvant sentir le froid métal de mon arme contre son cou. Ca ne dure que l’espace d’un instant, je ne tire aucun orgueil à cette « victoire » que je ne nommerai pas ainsi, c’était une démonstration où je m’en étais assez bien sortie, voilà ce que c’était. Je ne tarde pas à ranger mon arme et tendre ma main vers la zélosienne tout en m’excusant, jugeant que j’étais allée trop loin de me retrouver dans une position où je la dominais de la sorte. Je ne suis pas franchement fière de m’être retrouvée dans cette position où, si ça avait été un affrontement mortel, j’aurai pu prendre sa vie. J’estimais m’être emballée, être allée beaucoup trop loin. Mais tout en prenant ma main pour que je l’aide à se relever, elle me dit que je ne dois pas m’en excuser. Je baisse doucement la tête pour acquiescer :


    « Bien Maître. »

    Elle fait même apparaître un sourire sur mon visage quand elle me dit qu’elle me survivra, je ferai tout pour qu’il en soit ainsi, sur cela elle pouvait compter les yeux fermés ! Je ne comptais lui faire aucun mal, ne pas la blesser et encore moins la mettre en danger, si je devais donner ma vie pour qu’elle vive je le ferai, ainsi était le prix d’avoir ma confiance mais cela sans doute, l’ignorait-elle encore. Ses compliments colorent doucement mes joues d’une petite teinte rosée, le manque d’habitude et la sincérité de la Maître Jedi me donnait beaucoup de mal à rester insensible à ces compliments :

    « Merci Maître, vous êtes loin d’être maladroite vous-même, vous êtes une combattante douée et adroite. »

    Et c’était peu dire, elle était très loin d’être malhabile, je savais reconnaître quelqu’un qui savait se battre quand j’en voyais une ! Elle me laisse alors le choix, chose qui me met un rien dans l’embarra, je commence par regarder les bottines de mon costume devenues soudainement terriblement intéressantes. Je devrai bien y passer un jour ou l’autre, aussi je relève mon regard dans le sien :

    « Je crois que vous voudriez voir mon inaptitude à utiliser la Force. Mais avant cela je tiens à m’excuser d’avance pour le côté ridicule de ce que vous allez voir. Croyez-moi sur parole, ma seule aptitude en dehors des aptitudes physiques de la Force, est la télékinésie et je ne la maitrise qu’avec un potentiel extrêmement destructeur pour … disons mon environnement proche. Voir moi-même. »

    C’est là que surgit un ancien réflexe, celui que mes instructeurs précédents me demandaient, aussi sans aucune gêne je m’agenouille devant elle, tête baissée :

    « Que désirez-vous me voir faire alors, Maître ? »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeLun 16 Juil - 6:37

Je ne pu m' empêcher d' avoir un rire bref qui s' exprima dans le souffle d'un sourire en la voyant rougir ainsi et en l' écoutant parler. Concédant que je devais sans nul doute tirer ce même genre de litanie, lorsque j' étais moi même padawan, et que, mon mentor et moi, allions aborder un point particulièrement gênant, un imperceptible haussement de faciès s' esquissa brièvement sur mon visage. Dans un signe de remerciement quant à son propre avis sur mes compétences martiales, j' inclinai posément de la tête sans pour autant dévier mon regard. Je lui demandais alors si elle désirait poursuivre ou non nos échanges ou bien entamer ses analyses quant à son niveau de maitrise et de l' étude de la Force.Bien que je ne le montrais pas, j' étais navrée par son embarras, et d'autant plus d'en être la source, néanmoins, je tenais à ce qu' elle apprenne à faire ses choix, à ne pas agir aveuglément, cela même si elle devait remettre mon jugement en question, à penser par elle même, et cela dans le sens où, la raison plus que ses attaches sentimentales devaient prévaloir sur ses actions, à s' interroger.

Je baissais un instant mon visage, pour le relever avec un sourire tranquille, un sur-cil levé ceci amplifiant la caractère affable de mon sentiment. Destructeur ? Tant qu'elle n' entamait point de Tempête de Force dans le temple, j' étais persuadée que la salle s'en remettrait. Toutefois, et en dépit de l' aise que je laissais paraître, je distinguais ici un aveux du manque d' implication issu de son ancien entourage. Délaissant volontiers l' arkanienne dans son intronisation, lui offrant un libre arbitre malavisé quant au développement de son lien avec la Force, il était complexe d' aborder ce dernier concept sans appuis et demeurer sans limite vis à vis de sa puissance. La Force avait beau n' être considérée comme une simple énergie ou bien même un mythe pour les non initiés, elle démontrait une humour ô combien particulier lorsque l'on prenait la peine de s'y attarder ... Elle savait jouer des tours aux roublards intempestifs et déjouer les récidivistes ... Ainsi, sa puissance faisait qu' effectivement des catastrophes pouvaient survenir lorsque son omnipotence n'était guère bien employée ou exploitée. Une non maîtrise d'un haut potentiel pouvait à terme se démontrer particulièrement dangereux. De fait, je concevais qu' effectivement il nous faudrait s' attarder sur ce point avec attention, et cela malgré l' appréhension de la padawan. Néanmoins, qu' elle avait pris conscience des troubles existant était une bonne chose. De plus, je ne doutais guère qu' avec l' appuis nécessaire, elle parviendrait, non pas à se prévaloir de son pouvoir, mais à une maîtrise concrète de son potentiel, qui d' ailleurs j'estimais non négligeable étant donné les conditions qui correspondaient à son introduction ...

D' ailleurs, je m' apprêtai à lui lorsque soudain, je la vis ployer le genou devant moi. J' eu un mouvement de recul, mes amandes se froncèrent de perplexité, ne comprenant nullement cette soudaine réaction de la part d' Orélia. Puis gênée, les dents resserrées, je me grattais le haut du crâne tandis que cette fois, le vert aux joues. Alors, je pliai mes genoux sans rien dire afin de me poser à sa hauteur, je passais avec douceur mon index gauche sous son menton, pour relever son visage vers le mien, laissant une voix rassurante s' élever avec un regard appuyé ...



- Tu pourrais tout aussi bien me le dire dans le yeux, ma padawan …


Bien que je ne fis pas de réflexion ouverte, je n' appréciais guère ce genre de comportement, pour la simple raison que bien plus qu' une réelle marque de respect, je voyais cela comme une forme de soumission non avouée, formatées et ancrées par des années de servitude. Je ne doutais guère qu'il s' agissait là de la signature de ses précédents mentors ou voir de son père, bien qu' aucune preuve ne pouvait justifier cette idée. Mes cellules nerveuses s' admonestaient d'un tel comportement, je ne pouvais m' empêcher de songer qu'ils avaient abusé d' elle, cela m' irritai au plus profond de mon être, une fine douleur au niveau de mes tripes végétale en résultait, illustrant mon amertume. Toutefois, en apparence, je n'en démontrai rien. Prônant ma réserve sereine avec impassibilité. Mais, je n'en pensai pas moins pour autant. En tant que maître d' Orélia, inévitablement, j' attendais d' elle, une certaine obéissance. Mais en aucune manière elle n' avait à le manifester de la sorte. Il y avait bien d'autre manière, bien plus humble de présenter de l'estime, ou son respect envers un être. Elle n' avait pas à se prosterner de la sorte, ni devant moi, ni devant aucun de autres Jedi peuplant ce temple. Quelles autres surprises de ce gabarit allaient finir par tomber ? Oui, j' étais son Maître, chose qui incluait uniquement que je détenais un rang hiérarchique supérieur à l' arkanienne. Dans les faits, je n'étais là que pour la guider, lui enseigner les voies Jedi, lui apprendre à maitriser ses capacités, à lui faire comprendre la Force. Éventuellement à lui faire respecter ses engagements, lorsque la situation s'y prenait. Et même en tant que Jedi, le fait que j'ai pu recevoir moi même de tels enseignements ne faisant guère de moi une personne aux privilèges, en dépit des autres. Dans la Force, je ne restai qu' un être parmi tant d'autre.

C'est alors que je lui pris une main et je l'invitai à se relever de concert. Je continuais de la jauger en silence, sans ne plus rien dire, de ce même regard appuyé qui en disait long quant à ma pensée. Par la suite, je rompis le silence.



- Que je sache, je t'ai donné le choix ? Non ? … Quoique, je dois avouer que tu m' intrigues … Montre moi donc … ces dons au pouvoir destructeurs.


De fait, je lui désignais le sofa de mon index gauche, en étendant mon bras dans un geste élégant pour l' inviter à s'y assoir. Quant à moi, je m' assis sur le sol, croisant les jambes repliées devant moi, et je posais mes coudes sur mes genoux pour me pencher en avant, relevant mon nez retroussé afin de poser mes éclats d' âmes teintés de leur lueur malicieuse et lucide sur la padawan. Avant d' entamer quelques exercices ou démonstration de ses aptitudes, je voulais d' abord avoir un aperçu de sa propre analyse et de sa conception de la Force.


- Ma jeune padawan … Selon ton propre avis, et non pas celui que tu as pu lire dans tes livres ou entendre vis à vis des autres … Qu'est ce que la Force? Quels sont tes ressentis vis à vis d' elle ? En général, ou bien lorsque tu la ressens ?
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeDim 22 Juil - 7:42

    On a tous un passé. Le mien transcendait en cet instant où je prenais mon bâton dans les mains, où je gagnais ce calme et cette paix qui me caractérisaient lorsque j’avais cette arme entre mes mains. Je suis calme, sereine, posée, et je me bats avec ce mélange de calme et de violence, c’est comme un fragile équilibre entre un calme parfait et une fureur qui m’emporterait, c’est un juste milieu entre ça, une paix sereine. Mon Maître se défend habilement, elle est une Maître Jedi cela n’a donc rien d’étonnant, mais je prends le meilleur sur elle pour une victoire très modeste dont je ne retire aucune gloire, elle me bottera déjà les fesses quand nous en viendrons à nous battre avec la Force. Je n’aurais absolument aucune chance de m’en sortir et je le savais, je ne saurai pas me défendre au dixième de ce qu’elle avait fait. Donc je savais que cette victoire n’était certainement pas à célébrer. Donc il ne restait qu’à attendre sagement la suite, le genre de choses que je savais justement faire, même si mon Maître m’invitait à lui montrer ce que je savais faire, je ne savais pas encore comment aborder cela. Je devais bien avouer avoir du mal avec cela, je n’étais pas douée dans la Force, j’allais être ridicule et je le savais, je n’avais aucunement envie de cela mais je n’avais pas le choix et je le savais. Et puis après tout je n’avais pas le choix, au mieux je pouvais retarder l’échéance le temps de rassembler mes forces et de repenser à mes quelques ridicules réussites avec la Force.

    J’ignore si elle rit intérieurement de ce que je dis mais mes mots ne sont définitivement pas choisis au hasard, je les choisis même avec minutie, mon potentiel est destructeur et tout notamment pour mon environnement et moi-même. Elle peut ne pas le croire mais pourtant c’est le cas, elle le verra bien dans pas longtemps de toute façon. Et puis je ne suis pas d’un naturel optimiste quand il s’agit de ma maitrise de la Force. Je regarde mon Maître en attendant la suite, je ne sais pas pourquoi ce réflexe me revient maintenant, mais sans aucune honte ni gêne, je m’agenouille devant cette femme. Après tout, elle est mon Maître, je l’ai fais devant des dizaines de personnes que j’appelais Maître mais que je ne voulais pas respecter assez pour m’agenouiller. Des personnes dont la simple idée de les appeler « Maître » m’écorchaient la bouche. Mais je l’avais toujours fais, je m’étais agenouillée devant chacun d’eux, j’avais appelé chacun d’eux Maître, les choses étaient ainsi, je n’avais pas le choix. Devant elle, je le faisais avec beaucoup de respect et d’humilité, pas avec plaisir parce qu’on ne le fait jamais avec plaisir, mais avec humilité et docilité. En plus de cela, c’est une bonne façon d’oublier ma relative victoire et de remettre les choses en place, elle est le Maître et moi l’apprentie pas l’inverse. Quand bien même je l’ai battue, je reste son apprentie, pas question de l’oublier. Je suis un peu surprise de la voir prendre la même pose que moi, son doigt sous mon menton me fait relever le visage vers elle. J’écoute ses mots non sans un petit sourire car ils me font du bien. Et finalement avec son invitation, je me relève et écoute ce qu’elle me dit avec attention. Intriguée ? Elle allait bientôt être paniquée. Je me déplace vers le sofa qu’elle a désigné, y prenant place assise en tailleur, le dos bien calé, je ferme les yeux et entends mon Maître me poser des questions sur la Force. De bonnes questions que je me suis rarement posée. Je réfléchis quelques instants avant de répondre :


    « Je ne sais pas exactement ce qu’est la Force exactement, je l’ai toujours vue comme une alliée précieuse. Elle m’a sauvée la vie ou au moins m’est venue en aide dans de nombreuses situations. Et quand je la ressens c’est comme un cours d’eau sauvage, parfois doux, agréable et calme, je peux me laisser dériver doucement, c’est agréable, apaisant. Parfois il est plus violent, je me laisse dériver mais c’est plus rapide, je bois parfois la tasse. Et certaines fois c’est comme un torrent, ça emporte tout, je me noie complètement dedans. »

    J’ignore si ce sont les réponses qu’elle attendait, mais je ferme les yeux et tâchent de l’utiliser comme je peux. Le début, comme toujours, est un succès, sans grande difficulté, je sens le coussin à côté de moi qui se soulève. Et puis rapidement les choses deviennent plus compliquées, C’est comme si je perdais le contrôle mais que je ne pouvais pas arrêter. C’est tout le sofa que je soulève mais sans le vouloir, puis le fauteuil de mon Maître, mes mains posées sur mes jambes en tailleur tremblent, mes yeux marquent leur volonté de s’ouvrir mais mon incapacité complète à me déconnecter de la Force, elle prend le pas sur moi, sur ma volonté, elle devient plus forte que moi et comme je l’avais dis, je suis emportée avec violence, je me noie. Les objets que je tiens en l’air tanguent dangereusement et soudainement à force d’effort et d’un combat je me libère de cette emprise, c’est là que mon pouvoir devient destructeur car tout ce que je soulevais va retomber lourdement sur le sol et je le sais très bien.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeVen 27 Juil - 10:53

À l' instant même où j' avais commencé à parler de la Force, une appréhension aisément palpable été apparu au sein des moeurs de la jeune femme, bien qu'elle ne soit pas aussi fugace que celle que j' avais pu entrapercevoir en elle quelques instants plus tôt. Elle semblait redouter son usage et avait peur de l' utiliser devant moi, elle s' excusait, qualifiant comme inaptes ses propres capacités. L'entendre s' excuser de la sorte avait de quoi me dépiter, je n'avais aucune attente précise quand à ses possibilités, chacun d'entre nous entrions au Temple sans le moindre enseignement, certain n'avait jamais entendu parlé de la Force, ou à peine, et d'autre en dépit de l' apprentissage ne parvenait que difficilement à user de la Force. Était ce une part de modestie ? Ou bien un véritable désarroi ? Qu'il s' agisse de l'un ou de l'autre ? Ou aucun des deux, en aucune manière, elle ne devait se sous estimer, ceci étant une barrière que l'on se plaçait soi même et qui nous empêcher savamment d' avancer tel qu'il se devait … Lorsque finalement je m' étais placée dans une position à peu près aussi basse que la sienne, voir que ma réflexion parvienne à lui faire décrocher, ne serait ce, qu'un faible sourire, me satisfit, je l' invitai alors à se relever ayant ces mots à l'esprit …

- Si il y a bien une chose que je t' interdirais de faire, ce sera bien celle de s'agenouiller ou de se prosterner, et cela devant quiconque ! Il y a bien d'autres manières de présenter de l'égard ou bien de l' humilité à une personne. Ici, tu es une Jedi, et auprès de moi, ou de tout maître qui se trouve ici, tes seuls impératifs seront de te montrer respectueuse envers tes confrères, ou vers toutes autres créatures de cette galaxie, qu'importe leur espèce ou leur origine. Tu auras aussi à prendre la peine d' écouter et de retenir ce que je t'enseignerais. Je te demanderais aussi de montrer digne de l' Ordre que tu représentes.


Je pris une pause, pour reprendre une inspiration tout en laissant le silence appuyer la teneur de mes paroles avant de reprendre sur un ton plus posé …


- Je ne connais guère tes anciens mentor, toutefois, ont ils du oublié qu' un maître véritable n'a pas de réelle consistance s'il ne possède à son côté, d' élève pour l' écouter ! Sans personne pour la recevoir, la connaissance se perd et se dissout pour finir par être oublié. Que je détienne d' avantage de connaissance sur la Force ne me rend guère supérieure à toi, de la même façon que toi tu maitrises mieux la voie des armes que ton maître, ne te rendra pas meilleure qu' un autre, si ce n'est dans ce domaine précis. Dans la Force, nous sommes tous différents les uns des autres, et pourtant, c'est grâce à cette même énergie qui nous régis que chacun apporte et porte son lot de tant de manière différente qu' elle ne fait qu' amplifier sa diversité, et par extension sa puissance. À notre manière, nous somme tous vivant et unique, ce qui nous place chacun sur un pied d' exception. Tu n'as donc pas à ployer le genou face à moi.

La seule preuve de respect que tu pourrais me présenter sera la confiance que nous pourrions nous porter l'une à l'autre, de la même manière que celle que tu confères à l' acuité de tes mains ou de tes bras, et que moi même j'ai en la Force. Sans doute arrivera t'il que mes recommandation te fatiguent, ou t' exhortent. Pourtant, il arrivera d'autre fois où nous nous retrouverons dos à dos face à l' ennemi, et savoir que je puisse être sure de celle qui me seconde, qui me soutient, est selon moi la plus belle assurance de l' estime que l'on porte envers autrui …



... Parce que les gestes sont bien plus forts que les mots ou les sérénades ... Puis, elle s'était assise sur le siège, le temps que l' arkanienne trouve les mots afin d' expliquer ses ressentis, je l'avais laissé réfléchir à mes questions, j'étais partie vers des étagères remplies d'objets divers qui se trouvaient contre le mur, dans un recoin de la pièce. Les examinants avec hésitation, je m'étais mise à tapoter les doigts de ma main gauche sur le menton, en quête d' inspiration … Lorsqu' elle eu finit de les prononcer, constatant que ma padawan était en pleine introspection, je ne pris pas la peine de lui répondre encore, je me contentais donc d' un …


- Effectivement ...


... qui s' échappa de mes lèvres, dont le support facial exprima lors d'un faible instant un air lointain et songeur … Elle manquait de contrôle, il faudrait y remédier. J' avais plusieurs idées en tête pour cela, et l'envie de jouer au plus vite sur plusieurs points qui définissait l' usage de la Force afin de tester mon apprentie s' emmêlait avec le besoin de patience que son ouverture allait devoir de me demander. Sans faire de bruit, je pris alors quatre objets de nature différentes que j'avais pris le soin de ranger dans un sac, et je retournais vers la padawan, pour m' assoir sur un siège que je venais de placer en face d'elle … J'avais eu d'autres idées en tête, néanmoins face à son initiative je ne pris pas le risque de l' interrompre. Ainsi, avec un petit sourire, je la regardai faire, puis, je fermais les yeux, me concentrant, me plongeant tout autant dans la Force afin de suivre la progression de ma padawan, comment s'y prenait elle ? Comment y parvenait elle ? Il y avait il des trous d’inattention ? Ou bien sa concentration lui permettait elle une connexion fluide et linéaire ? Rapidement, je pu percevoir une perturbation à mon côté alors qu' un des cousin des fauteuils était happé par le fluide de la Force … Puis un autre finit par subir le même sort …


- Ne t’emballe pas … Prends ton temps …


Une vibration plus forte fit trembler les étagères derrières moi … J' ouvris alors un œil, mon sur-cil s' élevant et se courbant avec un air inquisiteur … Sans pour autant arrêter de jauger de mon esprit les méandres de la Force, je continuais d' étudier les réactions de l'arkanienne, mais surtout son avancée qui commençait à prendre la tournure que la padawan avait précédemment annoncé … Orélia semblait crispée sous la concentration, beaucoup trop pour ce type d' exercice … Son front était plissé, ses mains tremblantes avaient les articulations blanchies par la pression que son organisme exerçait ...


- Orélia ? … Orélia, tu peux arrêter maintenant …


Tentais je en l' appelant … Mais aucune réponse ne m' étais venue ... À cet instant, je le sentais, l'esprit d' Orélia était bien trop loin pour que ma voix puisse atteindre le sien … Je commençais à m' inquiéter, je voyais bien que ses yeux essayaient de s'ouvrir afin de rompre le contact, je présentais savamment que la volonté de l' arkanienne se faisait submerger, que malgré elle le contrôle qu' elle avait au début exercé s'était éclipsé pour laisser place à une instabilité profonde, béante dans les chevrotements et chocs qui en résultait … Une précarité à la potentialité dangereuse … Par la suite, ce sont les sièges, en eux même qui se mirent à défier effrontément les lois de la Gravité … Ceux qui y siégeait n'y fis guère d' exception … D'autre objets de la salle vinrent nous rejoindre dans notre état instable de lévitation … Dans ce déséquilibre des forces, bien que je me retrouvais effarée devant l' égarement de mon élève démunie, n'ayant jamais vécu ou vu un tel désœuvrement auparavant. La Force pouvait nous submerger, néanmoins, bien que j'en connaissais sa consistance je fus étonnée d'en mesurer la puissance de la tonalité qui s' échappait de l' arkanienne … Cependant, et en dépit, de la soudaineté de la faille, ma réponse quant à cet exode de contrôle ne se fit guère attendre … J' étendis ma paire de bras en l'air, inclinant mon minois contre ma poitrine tout en laissant mes amandes se cloîtrent, je me plongeais dans la Force, étendant mes perceptions, j' englobait de ma conscience les points de chutes, les maux et ruptures que je décelais dans la Force, favorisant certain à d'autre. Il me fallut pénétrer l'esprit d'Orélia, qui à la fois ouvert et renfermé, bloqué, errant, vagabond, c'est ce qui me demanda le plus d'effort … Pourtant, mon imminente volonté ne serait m'empêcher de laisser mon élève dans cette disgrâce sans agir … Et, soufflant dans la Force, non pas de ma voix, mais d'un ensemble de perceptions, d'images et d' échos qui ne détenait que cette seule signification ...

… Lâche Prise …

Je m'occuperais du reste … Usant de mon essence imposante, je parvins à l' intimer de relâcher son emprise, emprise qui se manifesta par une vague circulaire, elle explosa à la périphérie de la padawan qui du finir par rouvrir les yeux, tandis que je m' efforçais de contenir le flot de la marée qui se déchaina … Orélia et son fauteuil purent atteindre le sol sans dommage, j' avais pu m' amoindrir le choc, les objets voletant à tord et à travers finirent par eux aussi rendre leur droit à la pesanteur, mon essence s' appliqua à les faire descendre sans accroc et les étagères restèrent sagement fixées à leur murs. Quant à mon propre siège, je ne m'y étais pas vraiment attardée, ayant favorisé la sécurité de l'ensemble de la salle à la mienne, mon siège percuta le sol dans un bruit sourd et menaçant, il tituba d'avant en arrière lors d'un quart de seconde puis se stabilisa … Je clignais des yeux en relevant de la tête, tout en me relevant prestement afin de vérifier l' état de l'arkanienne …



- Tu vas bien ?


Je me posais derrière elle, en posant délicatement mes deux mains sur ses épaules, mon aura apaisante tâchant de me montrer rassurante, et je me mise à murmurer sans chercher à la gêner ...



- Si on cherche à traverser une rivière dont le courant se trouve être beaucoup trop fort, on ne lutte pas contre. Au risque d'en être épuiser. Soit, il faut chercher une autre voie, soit on se laisse porter, si on veut s'en sortir ... La Force est puissante comme tu peux le constater, autant de par sa nature, qu'en toi ... Ne lutte pas contre, elle est ton alliée. Elle est ce murmure qui vient te prévenir d'un danger alors qu' aucuns de tes sens physique n'a eu le temps ni la possibilité de le percevoir. Et, pourtant, ce frisson te tient près à l' éventualité de ce danger ... Chercher à maitriser son usage, n'est pas si différent …
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitimeMar 31 Juil - 22:08

    Jamais on ne m'avait appris à utiliser la Force, sans doute était-ce la plus grande tare dans l'apprentissage que mon père avait fait. Pour beaucoup de choses il avait su me trouver des professeurs exceptionnels, il avait fait de moi une combattante sans pareil, pour tout ça, je devais le remercier, il m'avait armée, il m'avait donnée les capacités d'être une combattante hors paire, pas assez sotte pour se croire invincible ou immortelle, assez sage pour connaitre ses limites, assez forte pour rester en vie. Ca n'avait pas été sans son lot de souffrance, volontairement réalisée ou non, j'ai souvenirs de crampes plus douloureuses que certains coups que j'avais reçu. Je me souviens de larmes le long de mon visage, coulant jusqu'à tomber au sol avant d'être rejointe par ses soeurs, mais dans toutes ces souffrances, tous ces épuisements, jamais ça n'avait été pour apprendre la Force. Mon père considérait que c'était trop dangereux, c'était une puissance qu'il ne connaissait pas, qu'il ne savait donc pas asservir à sa volonté, en conséquence c'était dangereux car ça pouvait me donner des idées que je ne devais pas avoir, ça pourrait me libérer de son entrave. Alors j'avais "appris" toute seule, et apprendre était un grand mot, une insulte à ceux qui vraiment avaient appris, car tout ce que j'avais fais finalement c'était de faire semblant d'apprendre, sans avoir la moindre idée de ce que je faisais. Et souvent ça devenait n'importe quoi, c'était ce que je redoutais le plus de montrer à Maître Glitterind, le fait que je ne sois pas simplement ridicule quand j'utilise la Force mais même super-ridicule. Enfin elle n'allait pas tarder à le découvrir, j'espérais juste que ça ne serait pas "trop grave", histoire de ne pas tomber dans l'abus de ridicule mais je crois bien que malheureusement, comme toujours, ce ne serait pas moi qui allait décider de cela ! Je devais donc me préparer au pire et surtout au plus improbable.

    A sa question sur ce qu'est la Force pour moi, je prends le temps de répondre en toute sincérité et en avouant le drame de mon ignorance, j’ignore ce qu'est la Force, je sais juste qu'elle est partout. Je la sens toujours au moins un peu, la majeure partie du temps c'est si léger que je l'oublie, en certains endroits un peu plus fort et je la sens mieux, mais je ne l'écoute sans doute jamais assez, parce que je ne l'écoute que lorsqu'elle me tire d'une situation inextricable. Sans doute est-ce le noeud même de mon problème, mon manque d'écoute et d'ouverture envers la Force, mais chaque fois que je m'y ouvrais, elle prenait le pas sur ma volonté et faisait de moi sa chose, un moyen de se déchainer librement. Je n'avais pas confiance en elle et visiblement elle n'avait pas confiance en moi, nous nous rendions donc la monnaie de notre pièce et notre relation était en pleine guerre froide complètement incapable d'évoluer ou d'avancer, merci au revoir. Mais je ne pouvais plus faire "merci, au revoir" désormais, sinon j'allais me faire tirer les oreilles. Je le savais parfaitement. Une Jedi qui ne sait pas utiliser la Force serait une hérésie, même ceux qui se tournent totalement vers le sabre-laser savent utiliser la Force, avec moi j'avais le sentiment que c'était peine perdue sans même faire semblant d'essayer et de commencer à fournir le moindre effort. Maintenant semble le bon moment pour devenir ridicule, je ferme les yeux, pour ne pas voir le massacre, et je rentre en contact avec la Force, un peu hésitante au début et puis finalement m'y laissant aller car de toute façon, Maître Glitterind sentirait mon hésitation et me dirait de la lever. Je suppose que c'est ce qu'elle ferait mais elle voulait voir mes capacités, elle avait vu la martialiste talentueuse, elle allait découvrir maintenant l'enfant de la Force empotée et incapable. On avait chacun son truc il parait, moi le mien c'était de tout détruire et quand je m'y mettais sérieusement, j'étais la meilleure, n'en déplaise à qui que ce soit ! Alors je me laissais aller à la Force, pour lui montrer l'étendue du travail titanesque qu'il allait me falloir accomplir.

    Comme toujours le début semble prometteur, la Force répond à mes attentes avec docilité, je soulève sans peine le coussin à côté de moi, seulement bien rapidement tout part n'importe comment. C'est comme si soudainement je perdais le contrôle au profit de la Force, elle détruit mon envie et mes résistances, elle détruit mes capacités, ce n'est plus moi qui contrôle quoi que ce soit. Elle passe à travers mon corps et ma volonté pour faire ce qu'elle veut, c'est un torrent qui déferle en moi, je tente de m'en défaire sans aucun succès, je sens mon corps complètement crispé de ma volonté de fuir, je subis la Force comme une attaque violente. Je me défends comme je sais le faire, par plus de violence encore mais c'est vain, subjuguée je me noie, jusqu'à entendre la voix de la Maître Jedi quelque part dans ma tête, immédiatement, comme une bulle de savon qui éclate, je me libère complètement et atterris à nouveau dans l'instant présent. Très bon choix de mot, car j'atterris comme le reste des choses dans la pièce, mais pas comme d'habitude, pas de pertes et fracas, tout atterrit en douceur sauf le fauteuil de mon Maître et elle, évidemment. Je suis en sueur, mes mains crispées, je me sens bouillante, je ne réagis même pas à la question qui m'est posée, inspirant et expirant profondément, comme totalement paniquée, comme si je ne parvenais pas à respirer véritablement. Ses mains sont douces et apaisantes mais je me crispe comme si elle me violentait, son murmure ne trouve qu'un faible écho en moi, je boue intérieurement comme physiquement. Je respire toujours aussi intensément, je me sens mal, j'ai besoin d'air. Je hausse les épaules d'un geste assez strict pour qu'elle arrête son massage et je me lève, me dirigeant vers la porte-fenêtre que j'ouvre dans des gestes tempérés si on considère le feu qui brule en moi. J'espérais trouver de l'air glacé dehors, comme sur Arkania, une grosse brise qui éteint toute la transpiration d'un corps et glace le sang mais il fait encore plus chaud. Mes mains se crispent désormais sur la rambarde de métal, chaude a en devenir douloureuse dans mes mains. Le regard perdu dans le décor, les dents serrés, la mâchoire crispée, tout le corps tremblant de cette colère braquée contre moi. Je m'en veux, mais je suis tellement ridicule à vouloir devenir Jedi. La Force puissante ? Oui beaucoup trop pour moi, c'est peine perdue.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé



Premier Contact [PV Anaru] Empty
MessageSujet: Re: Premier Contact [PV Anaru] Premier Contact [PV Anaru] I_icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas

Premier Contact [PV Anaru]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Anaru : une Jedi coupable? [Pv Anaru Glittertind & Arsenicia Ombrelune] (RP Terminé)
» '' Explication et Monter en Grade " ( Anaru, Conseil jedi ) Terminé
» Une diplomatie foireuse[PV Anaru Glittertind]
» Orélia Koxela une future Jedi... [Pv Orélia Koxela & Anaru Glittertind] [SUJET TERMINE]
» Confidences sur l'étang du crépuscule  [PV : Anaru Glittertind]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Star Wars Destiny :: Naboo [Empire] :: Ancien Temple Jedi-