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Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän]

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Qodu Iolan
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Qodu Iolan
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MessageSujet: Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] I_icon_minitimeMar 1 Avr - 8:35

    Après avoir terminé ma tournée de « rappel-que-je-suis-derrière-ton-dos » auprès de mes informateurs, pendant laquelle j’avais rencontré Lanton Resa, le Commandeur Suprême, j’avais reçu un appel de la capitaine Pilgrim, ma supérieure directe, qui m’ordonnait de rentrer sur Ilum. La marine et les SRR avait analysé les données recueillies sur Coruscant, et la plupart étaient obsolètes. Celles qui concernaient la menace étrange ne nous apprenaient pas grand-chose. En somme, on avait peut-être l’intention de me sanctionner, m’avait dit Pilgrim.

    Honnêtement, j’en doutais fort. La mission au Sénat s’était avérée à hauts risques, et le surcroît de défense de dernière minute n’avait pas été de mon fait. Sitôt rentrés, nous avions été repérés, alors que mes allées et venues les jours précédents étaient passées inaperçues, j’en étais certain. Bah ! J’essayais de me convaincre que l’amertume de mon semi-échec n’était pas si désagréable, mais elle l’était. L’espion qui avait abattu notre speeder nous avait berné comme des bleus. J’en aurais fait de même, avec le dispositif de sécurité dont il disposait, mais ça n’en demeurait pas moins décourageant. Au cours de mon petit voyage, j’avais essayé de me renseigner sur ce type, mais rien. J’en étais venu à penser qu’il devait faire partie du BSI. L’Empire semblait avoir toujours un coup d’avance sur nous, et ce depuis le début de la guerre.

    En tout cas, ces gens qui me donnaient des ordres étaient des incompétents, si vraiment ils souhaitaient me morigéner. De toute façon, ils avaient si peu d’agents qu’ils feraient toujours autant appel à moi. J’aiderais la République quoi qu’il arrive. Je ne la laisserais jamais sombrer sans lutter. A ce propos, il fallait que j’éclaircisse l’affaire Gorima, sur Ryloth. Je n’avais pas contactés mes sympathisants à la prison de la capitale, mais il allait falloir le faire. Si « Cool G. » s’était évadé et avait relancé sa production, il aurait bientôt de quoi équiper une petite armée, et serait alors très difficile à atteindre. Je ne réussirais pas une nouvelle fois à l’empêtrer dans son jeu de corruptions et de spéculations avec les grands barons de l’esclavage et du ryll. Il ne trébucherait plus. J’espérais de tout cœur m’être trompé, que l’arme fût fausse, mais la signature ne trompait pas. Resa avait de plus explicitement signifié que nous devions nous pencher sur le problème. Mais pas pour l’instant.

    J’entrai dans l’atmosphère d’Ilum, et mis le cap sur la base secrète rebelle, avait avoir vérifié que je n’étais pas suivi. Personne n’était sorti de l’hyperespace derrière moi, j’étais donc en paix. Je laissais R6 conduire. Le vol était routinier, et je détestais piloter. Du reste, ce vieux R6 pilotait presque mieux que moi. M’installant aussi confortablement qu’il était possible dans le siège de mon antique X-Wing, je m’endormis pour une petite heure.


    •••

    J’avais bel et bien été convoqué, mais les pontes ne m’avaient pas du tout disputé, au contraire. De nouveau, comme lorsqu’ils m’avaient propulsé Lieutenant, il m’avait fait un tas de compliments un peu verbeux. Peut-être étaient-ils sincères, peut-être pas. En tout cas, le message était clair : ils avaient besoin de tous les éléments qui leur restaient. Et des espions, il en restait bien trop peu à leur goût, apparemment. On m’avait attribué une chambre individuelle temporaire dans l’aile des dortoirs du complexe républicain. Privilège inestimable, qu’on ne réservait pas aux trouffions de bas étage… Mon lekku gauche frémit d’agacement. Je n’aimais pas l’idée d’être un privilégié.

    Je marchais donc d’un pas vif, plongé dans mes pensées, quand R6 attira mon attention avec un « DWUUUU ! » retentissant. Tiré hors de mon crâne, j’aperçus ce qu’il me montrait : une jolie jeune femme qui avait l’air perdue. Il faut dire que les indications directionnelles étaient presque inexistantes dans la base. Je me souvins du mal que j’avais eu en arrivant la première fois. Heureusement, mon sens de l’orientation n’avait rien à envier à celui d’un droïde, mais je plaignais d’autant plus ceux dont la mémoire spatiale laissait un peu à désirer parfois. Je ne me rappelais plus avoir déjà vu cette femme (et encore, c’était une très jeune adulte, qui devait avoir quelques années de moins que moi) dans les locaux, mais ça ne devait pas m’empêcher d’être courtois. Force, j’espérais ne pas avoir à faire la conversation. Affichant un sourire cordial, je fis quelque pas vers la petite jeune.


      - Bonjour ! Avez-vous besoin d’aide ? Je connais le complexe, je peux vous orienter, si vous le souhaitez !

    « Petite jeune ». Ecoute-toi penser, Qodu. Tu es à peine plus vieux, et tu te parles comme un ancêtre. En tout cas, en se retournant, elle jeta un drôle de coup d’œil à mon uniforme, que je ne mettais jamais, sauf pour les réunions. Je craignis qu’elle ne m’ait pas entendu la première fois, alors je répétai, appuyé par le pépiements de R6 :


      - Puis-je vous aider ?


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Jän Luvan
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MessageSujet: Re: Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] I_icon_minitimeMar 1 Avr - 21:21

La république avait de nombreuses choses à offrir, mais je n'étais pas du genre à recevoir sans donner en retours. De plus, nous étions ici dans une enclave gardée secrète des agents de l'empire. Pour y entrer, j'avais du user de persévérance et d'une bonne dose de chance. Hors de question de tout rater.

Si les services responsables de la base d'Ilum n'avaient pas été certains, au moment de mon arrivée, que je ne représentais pas de danger : ils ne m'auraient jamais permise de rentrer. Dans le même ordre d'idées, mon séjour ici pouvait prendre une toute autre tournure si ces mêmes responsables décidaient que je devenais une menace pour eux, pour leur mission ou pour la République Rebelle en général.

Finalement, j'étais libre dans ces murs. Seule une accréditation relativement basse m'avait été fournie. Ce pour deux raisons : d'une part parce que je n'étais pas suffisamment importante avant l'avènement temporaire de l'Empire, et d'autre part parce que je n'avais pas encore fait mes preuves. Et bien oui, je n'étais pas grand chose de plus qu'une sénatrice adjointe qui avait vagabondé pendant près de deux ans … Il y a plus glorieux comme CV !

Malgré ces considérations ma foi simples à déduire, je me retrouvais dans l'impasse. Mes capacités premières étaient diplomatiques, législatives. Or, dans l'état actuel des choses, je n'avais pas accès aux informations dont j'avais besoin pour briller … Tout ce qu'il me fallait c'était prouver d'une manière ou d'une autre que je pouvais être indispensable quelque part.

Identifier ce « quelque part » serait ma mission première jusqu'à ce que l'avenir me fasse changer d'avis.

À la réflexion, je me trouvais exactement dans la même situation que celle que j'avais rencontrée trois bonnes années plus tôt. Qu'avais-je fait à l'époque ? J'avais trouvé et rencontré des contacts. Il me fallait élargir mon champ professionnel dans ce nouvel environnement, tisser ma toile, mon réseau de contacts. Des personnes qui savaient ce que je ne pouvais pour le moment pas savoir, qui avaient accès à ce à quoi je n'avais pas encore accès.

Une fois ces personnes identifiées, je pourrai envisager de me rendre utile. De m'engager dans cette République Rebelle. Et alors, je pourrai rendre ce même service à celui ou celle qui me suivra.

J'avais tout de même cette désagréable impression de retourner en arrière. Le corpus administratif du complexe m'était inconnu dans la pratique, de même que le système de pouvoir. Mes connaissances étaient purement théoriques. Comme lors de mon premier jour au Sénat. Oh ! Bien sûr, jeter un œil sur un organigramme me donne une idée du nombre de personnes, mais pas du tout de l'emplacement réel du pouvoir.

Ces graphiques représentaient la hiérarchie théorique. Ils montraient les tranches de salaires. En politique – comme dans certains autres milieux – tout change et fluctue tellement que les centres de pouvoirs sont régulièrement renversés. Qu'en était il ici ? Qu'en était-il, par exemple, de la balance civile – militaire ? Où s'exerçait réellement le pouvoir ? Où avaient lieu les réunions du sénat ?

Bien qu'on soit au sein d'un QG de la République Rebelle, les corps armés étaient malheureusement les seuls à pouvoir faire certaines choses. La sécurité de la cause républicaine leur importait en priorité. Ce raisonnement, au demeurant légitime et compréhensible, était parfois la porte ouverte à certains débordements. Les mauvaises langues avaient du venin à cracher pour sûr ! Mais les antimilitaristes étaient aussi bornés et dans le faux que les gâchettes faciles ou les amateurs de méthodes à la Big Brother.

Ce sont toutes ces considérations qui m'ont poussée à affronter le froid d'Ilum pour me rendre dans le QG de la République Rebelle en ce début de matinée. J'avais bien mesuré mon temps : pas trop tôt pour ne pas déranger les costards qui arrivaient tout juste au bureau, pas trop tard pour que la pause café ne les obsède pas encore.

Ce que je voulais, c'était enfin pouvoir assister à une réunion du Sénat. Je voulais voir de mes propres yeux les luttes de pouvoir. Si les anciens politiciens avaient eu autant de mal que moi à reprendre contact avec la République Rebelle, je ne doutais pas qu'un certain nombre d'entre eux ne soient plus présents. De même, j'étais curieuse de savoir quels systèmes avaient décidé de ne plus être représentés par ici. Cela permettait de différencier les systèmes ralliés à l'empire par la force et ceux qui l'étaient par le vouloir.

Le complexe républicain était organisé de telle sorte que l'accès à certaines zones étaient soumises à des contrôles … Et bien entendu, la paire de soldats que j'avais croisés n'avaient pas mon nom sur la liste des personnes accréditée. Je ne pouvais pas passer. Je pestais intérieurement. Je savais que ça n'était pas leur faute, que sans mon nom sur leur liste des personnes autorisées, ils avaient ordre de ne pas me laisser passer. Je savais qu'en deux ans à Coruscant avant la chute de la République, il était peu probable que l'on se souvienne de mon nom. Objectivement, je n'avais pas de raison de leur en vouloir … Pourtant je les maudissais dans ma tête, avec un langage des plus imagés quant à un comportement sexuel qu'ils pourraient avoir l'un envers l'autre.

Ainsi, lorsqu'un troisième type armé – je sautais sur la conclusion qu'il était militaire – vint à ma rencontre et me demanda : « Puis-je vous aider ? », je me retournais vers lui, les lèvres pincées et les sourcils foncés en disant un peu sèchement :

« Ça dépend, vous avez des papiers à jours ou c'est ceux du mois dernier, comme pour vos collègues ? »

Naturellement, j'avais exagéré. Je me rendis compte de mon comportement et ajoutais avec empressement : « Veuillez m'excuser. Je … Vous n'y êtes pour rien. Euh ... L'administration, c'est ouvert ou c'est trop tôt ? »

Avec ce contre-temps, j'allais être en retard. C'était sûr.
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Qodu Iolan
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MessageSujet: Re: Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] Discussion anonyme dans une base secrète [PV Jän] I_icon_minitimeLun 7 Avr - 11:17

    Lorsque je vins à son secours, la jeune femme fit violemment volte-face et m’agressa verbalement. Une jeune furie, dont le manque de politesse me braqua, même si elle tenta de s’excuser. Apparemment, elle avait une dent contre les militaires, qui ne faisaient pourtant que leur boulot. Savait-elle à quel point il était pénible d’être de planton ? Une sacrée petite peste, à première vue.

    Cependant, un air plutôt penaud succéda à l’agacement, et parvint à me faire ravaler les remarques cinglantes qui me venaient. Peut-être était-elle une jeune impulsive et sans aucune expérience, mais elle était de notre camp (un espion n’aurait pas joué la comédie comme ça), et c’était une qualité qui manquait à trop de gens, par ces temps. Je me demandais bien quelle pouvait être sa fonction, puisqu’elle semblait ne pas connaître le métier de soldat (ni le mien, puisqu’elle m’avait pris pour un militaire, ce que je n’étais pas).

    Je fis mine de n’avoir compris aucune de ses allusions acerbes. J’admets avoir dû faire un effort considérable pour me recomposer un visage avenant. Je devais prendre sur moi pour aider quelqu’un qui s’emportait si facilement. Bien sûr, il y avait quelque chose de profondément énervant dans les méandres de l’administration, mais il suffisait de la connaître sur le bout des doigts pour en venir à bout. J’allais pouvoir calmer cette jeune lionne, aux griffes promptement sorties. Je rendrais ainsi service à tout le monde.


      - Mes collègues ? De quoi parlez-vous ? Quant à l’administration, je peux vous y conduire, et même vous indiquer les procédures les plus rapides pour obtenir ce que vous souhaitez. J’imagine que vous n’avez pas de temps à perdre. Personne n’a de temps à perdre, dans cette station.

    D’un signe aimable des lekkus, je l’invitai à me suivre dans les dédales du complexe, où un néophyte pouvait très rapidement s’égarer. Elle ne pipait guère mot, manifestement embarrassée de m’avoir sèchement rabroué. Ce silence me convenait parfaitement, mais j’étais tout de même curieux. Qui était-elle ? Je ne l’avais jamais vue, et même si les nouveaux arrivants étaient monnaie courante, j’avais rarement l’occasion de leur consacrer du temps. Autant en profiter, même s’il fallait clairement prendre celle-ci avec des pincettes.


      - Alors, que venez-vous faire auprès de nous ? De quels papiers avez-vous besoin, et pour quoi faire ? Vous ne savez pas grand-chose de l’armée et de l’administration, j’ai l’impression. Si vous étiez des services de renseignements, je pense que j’aurais été mis au courant… vous devez donc être dans la politique, je me trompe ?

    J’avais remarqué un léger accent qui m’avait semblé corellien dans sa voix, mais rien de très certain. Il me faudrait l’entendre parler autre chose que le Basic pour en être certain. Elle me le dirait surement, de toute façon. Pour l’y inciter, je me présentai, espérant qu’elle ferait de même.


      - Au fait, je suis le Lieutenant Qodu Iolan. Je viens de Ryloth.

    J’ignore pourquoi, mais elle grimaça (très légèrement, mais suffisamment pour que mon œil averti le remarque) dès qu’elle entendit mon nom. Peut-être était-ce mon grade qui la gênait, ou bien n’aimait-elle pas les habitants de Ryloth. Il est vrai que nous n’avions pas une excellente réputation auprès des douanes et « gens de bien ». Le Ryll et les esclaves ne faisaient pas frémir tout l’Univers d’enthousiasme. Je n’aimais pas que mon espèce et ma planète soit attachées à ces clichés, mais peut-être que je me faisais des idées. Peut-être avait-elle tout simplement de douloureux problèmes gastriques, mais ce serait étonnant, à ce jeune âge, d’autant que son teint laissant penser qu’elle n’était pas d’une santé particulièrement fragile. Non, quelque chose dans mon identité la dérangeait. Eh bien, tant pis pour elle ! Après tout, nous n’étions compagnons que jusqu’aux bureaux de l’administration. Nous n’avions aucun besoin de nous revoir. Tout de même, j’aimerais bien qu’elle clarifie ses pensées. Je n’aimais pas inspiré la détestation sans savoir pourquoi.

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